Infographie : Inégalités relatives à la tuberculose au Canada, 2010-2014

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Organisation : Agence de la santé publique du Canada

  • Cat. : HP35-113/5-2019F-PDF
  • ISNN : 978-0-660-29687-6
  • Pub. : 180801

Initiative pancanadienne sur les inégalités en santé

Inégalités relatives à la tuberculose au Canada, 2010-2014

Au Canada, 4,6 cas de tuberculose active sont déclarés pour 100 000 personnes.

La tuberculose s’attaque généralement aux poumons, mais peut aussi toucher d’autres parties du corps, notamment les ganglions lymphatiques, les reins, les voies urinaires et les os. Les personnes souffrant de tuberculose peuvent aussi devoir composer avec des conséquences économiques et sociales. En effet, elles peuvent être trop malades pour travailler ou subir de la discrimination de la part de leurs collègues, de membres de leur famille ou de leurs amis. Une telle discrimination peut déboucher sur une dépression, de l’anxiété et une qualité de vie réduite.Note de bas de page 1

Certains facteurs sociaux et économiques peuvent accroître le risque de contracter la tuberculose, notamment :

  • l’insécurité alimentaire
  • la pauvreté
  • le surpeuplement dans le logement
  • l’accès limité aux soins de santé
  • l’itinérance

Bien que l’incidence de la tuberculose active dans l’ensemble de la population canadienne figure parmi les plus faibles au monde, des taux élevés persistent chez les peuples autochtones et les personnes nées à l’étranger. Les hommes sont plus touchés par la tuberculose que les femmes.

Chez les peuples autochtones, le taux de tuberculose active est :

  • Inuits
    • 293,8 fois plus élevé
  • Membres des Premières Nations avec statut vivant dans les réserves
    • 34,3 fois plus élevé
  • Membres des Premières Nations sans statut vivant hors réserve
    • 23,1 fois plus élevé
  • Métis
    • 6,5 fois plus élevé

que chez les personnes non autochtones nées au Canada.

Les iniquités vécues par les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis sont le résultat direct des politiques et des pratiques coloniales qui incluent la relocalisation massive forcée, la perte de terres, la création du système de réserves, l’interdiction des langues et des pratiques culturelles autochtones ainsi que la création du système des pensionnats. Les traumatismes intergénérationnels non résolus s’ajoutent aux défis auxquels sont confrontés les peuples autochtones.

Le taux de tuberculose active est :
20,6 fois plus élevé chez les Canadiens nés à l’étranger que chez les personnes non autochtones nées au Canada.
Le taux de tuberculose active est :
1,3 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes

La tuberculose est une maladie qui peut être prévenue et guérie. Pour atténuer les risques relatifs à l’infection tuberculeuse, il faut améliorer les conditions de vie générales, les services de santé et sociaux et les mesures relevant de la santé publique. Tenir compte des éléments suivants :

  • Respect du traitement (p. ex. observation étroite des instructions relatives au traitement) dans un contexte de soins aigus et dans les systèmes de santé publics
  • Lutte contre la pauvreté et les stigmates sociaux
  • Amélioration de l’accès et des diagnostics
  • Amélioration des conditions relatives au logement (mauvais état et surpeuplement)

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Source : Système canadien de déclaration des cas de tuberculose (2010-2014)

Pour d’autres données sur les inégalités en santé, consultez le site :
www.sante-infobase.canada.ca/Inegalites-en-sante

Citation suggérée : Agence de la santé publique du Canada. Les principales inégalités en santé au Canada : un portrait national. Ottawa, Agence de la santé publique du Canada, 2018.

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2019 | Cat. : HP35-113/5-2019F-PDF | ISNN : 978-0-660-29687-6 | Pub. : 180801

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