Rapport sommaire des données de surveillance des microorganismes résistants aux antimicrobiens (MRA) du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2016

Introduction

Le présent rapport, intitulé Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN) : Rapport sommaire des données de surveillance des microorganismes résistants aux antimicrobiens (MRA) du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2016, a été créé par le Centre de la lutte contre les maladies transmissibles et les infections (CLMTI) de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Le rapport fournit un examen des données accessibles sur les MRA au sein du milieu canadien des soins de santé.

Le CLMTI coordonne la collecte de données, en plus d'être responsable de la gestion des données, de l'analyse et de la production de rapports associés au présent rapport sommaire. Le CLMTI soutient l'utilisation de ces données pour informer les praticiens de la santé publique et prendre les mesures qui s'imposent en la matière. De plus, l'ASPC est résolue à améliorer la qualité des données, ainsi qu'à définir et établir des normes de surveillance.

L'ASPC recueille des données nationales sur diverses infections associées aux soins de santé, notamment les MRA, par l'intermédiaire du PCSIN, d'un effort de collaboration du CLMTI, du Laboratoire national de microbiologie (LNM) et d'hôpitaux sentinelles canadiens membres du Comité canadien d'épidémiologistes hospitaliers (CCEH), un sous-comité de l'Association pour la microbiologie médicale et l'infectiologie (AMMI) Canada. Nous sommes reconnaissants de leur contribution continue à la surveillance des MRA à l'échelle nationale.

En date de décembre 2016, le PCSIN a mené une surveillance dans 65 hôpitaux de soins de courte durée au Canada (annexe A). Parmi ces hôpitaux, 12 sont de grands hôpitaux de soins tertiaires de courte durée comptant plus de 500 lits accessibles au sein de l'établissement, 34 sont des hôpitaux de taille moyenne (entre 201 et 500 lits), tandis que les 19 hôpitaux restants sont de petits établissements de moins de 200 lits. Les hôpitaux de soins tertiaires de courte durée sont de grands hôpitaux proposant un éventail de services spécialisés tels que des unités de soins aux brûlés, des unités de transplantation, des centres de traumatologie, des centres de chirurgie cardiaque spécialisés, etc., vers lesquels de plus petits hôpitaux orientent leurs patients. Les hôpitaux généraux urbains de soins de courte durée offrent des services médicaux et chirurgicaux généraux, mais ils n'ont pas toujours de services sous-spécialisés. On compte 34 hôpitaux pour adultes, 23 hôpitaux pour adultes et enfants et 8 hôpitaux pédiatriques autonomes (annexe A). La surveillance des MRA dans les hôpitaux participants est considérée comme faisant partie du mandat des programmes de prévention et de contrôle des infections des hôpitaux et ne s'inscrit pas dans le cadre de la recherche sur des humains. La capacité d'un hôpital à participer à la surveillance des MRA dans le cadre du PCSIN est fondée sur la capacité des lieux en matière de collecte de données et d'accès aux services de laboratoire de l'hôpital, ainsi que sur sa capacité opérationnelle à participer au cours d'une année donnée. Par conséquent, la variation du nombre d'hôpitaux répondants chaque année reflète les changements sur le plan du nombre d'hôpitaux participants qui, en général, s'est accru avec le temps.

La surveillance du PCSIN permet d'obtenir des renseignements fondamentaux qui serviront à établir des programmes et des politiques fédéraux, provinciaux, territoriaux et locaux de prévention et de contrôle des infections. Lorsqu'elle est effectuée de façon uniforme, la surveillance permet de mesurer le fardeau de la maladie, d'établir des points de référence en vue d'une comparaison interne et externe, de cerner les facteurs de risque potentiels et d'évaluer des interventions précises. La surveillance des MRA est considérée comme étant un élément important de la qualité des soins dispensés aux patients.

Le présent rapport présente le nombre et les taux de cas selon les données recueillies entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2016. Les taux du présent rapport représentent les infections ou colonisations décelées chez les patients admis (hospitalisés) aux hôpitaux du PCSIN. Le rapport comprend les taux d'infections à Clostridium difficile (ICD), y compris les ICD associées aux soins de santé et acquises dans la collectivité, à Staphylococcus aureus y compris les infections à SARM associées aux soins de santé et acquises dans la collectivité et les bactériémies à SARM, ainsi que les infections à entérocoques résistants à la vancomycine (ERV), entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) et à Acinetobacter producteur de carbapénémases (APC).

Dans la mesure du possible, les taux sont fournis par région et comprennent l'Ouest (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan et Manitoba), le Centre (Ontario et Québec) et l'Est (Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador). Les territoires ne soumettent actuellement aucune donnée à l'ASPC.

Les taux nationaux et régionaux d'infections sont fondés sur le nombre total de cas déclarés divisé par le nombre total d'hospitalisations multiplié par 1 000 ou par le nombre total de jours-patients multiplié par 10 000. Le présent rapport fournit également des données sur le type de souche et la résistance antimicrobienne en ce qui concerne l'ICD, le SARM, les ERV, les EPC et l'APC.

Les définitions de cas et les critères d'inclusion de 2016 pour ces programmes de surveillance sont fournis dans l'annexe B. Les définitions de cas et les critères d'inclusion sont examinés chaque année avant le début de l'année de surveillance par le groupe de travail du PCSIN chargé de superviser les activités de surveillance des MRA. Les groupes de travail du PCSIN sont composés de membres du CCEH et d'experts techniques de l'ASPC du CLMTI et du LNM. Les définitions de cas et les critères d'inclusion peuvent varier d'une année de surveillance à l'autre, étant donné que les protocoles de surveillance sont examinés et mis à jour par le groupe de travail du PCSIN concerné.

Le présent rapport remplace les données présentées dans les rapports sur les MRA précédents. La version la plus récente du rapport doit être considérée comme étant la plus précise. Les données de 2016 sont considérées comme des données préliminaires. Les données de surveillance sont dynamiques et les résultats peuvent changer à mesure que des données actualisées sont mises à disposition par les hôpitaux participants. Les résultats de rapports précédents sur les MRA et du Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (SCSRA) peuvent varier légèrement en fonction des critères utilisés pour analyser les données et en rendre compte, mais dans l'ensemble, les tendances globales déclarées restent semblables. Il convient de noter que pour l'ensemble des années, seuls les hôpitaux ayant soumis un numérateur et un dénominateur ont été pris en compte pour le calcul des taux.

Si vous avez des questions ou souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur ces taux, ou encore pour obtenir un exemplaire du rapport de surveillance le plus récent de l'ASPC, veuillez communiquer avec le CLMTI de l'ASPC par courriel à l'adresse suivante : phac.ccdic-clmti.aspc@canada.ca.

Résultats

1. Infection à Clostridium difficile (ICD)

1a. Infection à Clostridium difficile associée aux soins de santé (ICD-SS)

Tableau 1.1 Nombre de cas d'ICD-SS selon les hôpitaux répondants du PCSIN uniquementtableau 1.1 - Note de bas ǂ, cas et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre des cas d'ICD associée aux soins de santé 3 482 3 160 2 870 2 930 2 814
Taux pour 1 000 hospitalisations 4,80 3,99 3,43 3,34 3,13
Taux pour 10 000 jours-patients 6,03 5,19 4,39 4,33 4,05
Nombre d'hôpitaux répondants 54 54 60 62 63
Ouest
Nombre des cas d'ICD associée aux soins de santé 1 282 1 198 1 121 1 318 1 254
Taux pour 1 000 hospitalisations 4,76 3,61 3,10 3,35 3,10
Taux pour 10 000 jours-patients 5,70 4,82 4,10 4,41 4,05
Centre
Nombre des cas d'ICD associée aux soins de santé 1 997 1 732 1 510 1 356 1 290
Taux pour 1 000 hospitalisations 5,31 4,56 3,90 3,43 3,22
Taux pour 10 000 jours-patients 7,14 6,08 5,13 4,62 4,35
Est
Nombre des cas d'ICD associée aux soins de santé 203 230 243 256 270
Taux pour 1 000 hospitalisations 2,55 2,86 2,75 2,91 2,90
Taux pour 10 000 jours-patients 2,80 3,07 2,81 3,06 3,07
Note de bas de tableaux 1.1 ǂ

ICD associées aux soins santé selon les hôpitaux participant au PCSIN seulement : comprennent tous les cas détectés seulement dans les hôpitaux du PCSIN. ICD associée aux soins de santé conformément à la définition de cas à l'annexe B.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 1.1ǂ

Graphique 1.1 ICD-SS des hôpitaux répondants du PCSIN uniquement, taux nationaux et régionaux d'incidence pour 10 000 jours-patients
Graphique 1.1 - La version textuelle suit.
Graphique 1.1 - Équivalent textuel
Graphique 1.1 ICD-SS des hôpitaux répondants du PCSIN uniquement, taux nationaux et régionaux d'incidence pour 10 000 jours-patients
Année Région Taux
2012 Ouest 5,70
Centre 7,14
Est 2,80
National 6,03
2013 Ouest 4,82
Centre 6,08
Est 3,07
National 5,19
2014 Ouest 4,10
Centre 5,13
Est 2,81
National 4,39
2015 Ouest 4,41
Centre 4,62
Est 3,06
National 4,33
2016 Ouest 4,05
Centre 4,35
Est 3,07
National 4,05

1 b. Infection à Clostridium difficile acquise dans la collectivité (ICD-AC))

Tableau 1.2 Nombre de cas d'ICD-AC et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patientstableau 1.2 - Note de bas ǂ
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre des cas d'ICD acquis dans la collectivité * * * 1 036 937
Taux pour 1 000 hospitalisations * * * 1,56 1,35
Taux pour 10 000 jours-patients * * * 2,03 1,76
Nombre d'hôpitaux répondants * * * 49 50
Ouest
Nombre des cas d'ICD acquis dans la collectivité * * * 254 238
Taux pour 1 000 hospitalisations * * * 1,15 1,05
Taux pour 10 000 jours-patients * * * 1,55 1,41
Centre
Nombre des cas d'ICD acquis dans la collectivité * * * 676 598
Taux pour 1 000 hospitalisations * * * 1,91 1,60
Taux pour 10 000 jours-patients * * * 2,57 2,17
Est
Nombre des cas d'ICD acquis dans la collectivité * * * 106 101
Taux pour 1 000 hospitalisations * * * 1,20 1,10
Taux pour 10 000 jours-patients * * * 1,27 1,15
Note de bas de tableaux 1.2 ǂ

Les ICD-AC comprennent tous les cas détectés chez les patients admis dans un hôpital du PCSIN. ICD-AC conformément à la définition de cas à l'annexe B. La collecte de données pour les ICD-AC n'a commencé qu'en 2015.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 1.2 ǂ

Tableau 1.3 Taux de mortalité attribuable 30 jours après la date du premier test positif pour l'ICD chez les adultes atteints d'une ICD-SS
Année Nombre de décèstableau 1.3 - Note de bas * Taux de mortalité (%)
2012 24 4,6
2013 21 3,9
2014 22 4,3
2015 16 3,8
2016 12 3,0
Note de bas de tableaux 1.3 *

Décès liés de manière directe ou indirecte à une ICD-SS 30 jours après la date du premier échantillon de laboratoire ou histopathologique positif. Les données sur la mortalité sont recueillies pendant une période de deux mois (mars et avril de chaque année) pour les adultes (18 ans et plus) et toute l'année pour les enfants (de 1 an à moins de 18 ans). Chez les patients pédiatriques, Il n'y a pas eu de décès attribuable à une ICD-SS.

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Tableau 1.4 Nombre et pourcentage de certaines souches NAP de C. difficile responsables d'ICD associées aux soins de santétableau 1.4 - Note de bas
Strain Type 2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
NAP1 164 (33,3) 152 (29,6) 114 (23,6) 115 (22,9) 53 (11,8)
NAP4 77 (15,7) 90 (17,5) 92 (19,1) 106 (21,1) 91 (20,1)
NAP11 40 (8,1) 33 (6,4) 62 (12,9) 50 (9,9) 73 (16,2)
Autres types de NAPtableau 1.4 - note de bas * 91 (18,5) 91 (17,8) 84 (17,4) 94 (18,7) 72 (16,0)
Autre, non déterminé 120 (24,4) 147 (28,7) 130 (27,0) 138 (27,4) 162 (35,9)
Note de bas de tableaux 1.4 ⱡ

Les isolats d'ICD sont recueillis aux fins de typage des souches NAP pendant une période de deux mois (mars et avril de chaque année) pour les adultes (18 ans et plus) et toute l'année pour les enfants (de 1 an à moins de 18 ans) uniquement chez les patients admis.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 1.4ǂ

Note de bas de tableaux 1.4 *

Les autres types de la souche NAP comprennent NAP2, NAP3, NAP5, NAP6, NAP7, NAP8, NAP9, NAP10 et NAP12.

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Tableau 1.5 Résistance aux antimicrobiens des isolats de C. difficile dont la présence est associée aux soins de santé tableau 1.5 - Note de bas
Antibiotics 2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
Clindamycinee 80 (16,3) 156 (30,5) 209 (43,4) 125 (24,9) 99 (22,0)
Moxifloxacine 192 (39,0) 166 (32,4) 137 (28,4) 138 (27,4) 72 (16,0)
Rifampicine 4 (0,8) 13 (2,5) 5 (1,0) 10 (2,0) 7 (1,6)
Total des isolats analysés 492 512 482 503 451

Remarque : Toutes les souches de C. difficile envoyées au LNM de 2012 à 2016 étaient sensibles au métronidazole et à la tigécycline. Seul un isolat présentait une sensibilité réduite à la vancomycine (24 µg/mL) en 2012.

2. Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM)

Tableau 2.1 Nombre total d'infections à SARMtableau 2.1 - Note de bas * et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre d'infections à SARM 1 787 1 847 1 969 2 049 2 241
Taux pour 1 000 hospitalisations 2,17 2,11 2,12 2,16 2,30
Taux pour 10 000 jours-patients 2,80 2,83 2,89 2,93 3,11
Nombre d'hôpitaux répondants- Note de bas a 51 53 58 59 61
Ouest
Nombre d'infections à SARM 844 898 949 1 117 1 272
Taux pour 1 000 hospitalisations 2,42 2,48 2,33 2,59 2,90
Taux pour 10 000 jours-patients 3,30 3,40 3,29 3,55 3,91
Centre
Nombre d'infections à SARM 703 737 801 732 784
Taux pour 1 000 hospitalisations 1,83 1,78 1,91 1,75 1,82
Taux pour 10 000 jours-patients 2,35 2,47 2,68 2,47 2,60
Est
Nombre d'infections à SARM 240 212 219 200 185
Taux pour 1 000 hospitalisations 2,63 2,15 2,19 2,03 1,77
Taux pour 10 000 jours-patients 2,87 2,34 2,33 2,24 1,98
Note de bas de tableaux 2.1 *

Comprend les infections décelées dans le sang ET les isolats cliniques, ainsi que les cas associés aux soins de santé et acquis dans la collectivité détectés chez les patients admis.

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Graphique 2.1 TotalGraphique 2.1 - Note de bas * des taux nationaux et régionaux d'incidence des infections à SARM pour 10 000 jours-patients
Graph 2.1. Text version below.
Graphique 2.1 - Équivalent textuel
Année Région Taux
2012 Ouest 3,30
Centre 2,35
Est 2,87
National 2,80
2013 Ouest 3,40
Centre 2,47
Est 2,34
National 2,83
2014 Ouest 3,29
Centre 2,68
Est 2,32
National 2,89
2015 Ouest 3,55
Centre 2,47
Est 2,24
National 2,93
2016 Ouest 3,91
Centre 2,60
Est 1,98
National 3,11
Graphique 2.1 footnote *

Comprend les infections décelées dans le sang ET les isolats cliniques, ainsi que les cas associés aux soins de santé et acquis dans la collectivité détectés chez les patients admis.

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Tableau 2.2 Nombre d'infections à SARM associées aux soins de santé (SS)tableau 2.2 - Note de bas * et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre d'infections à SARM-SS 1 112 1 137 1 172 1 192 1 206
Taux pour 1 000 hospitalisations 1,35 1,30 1,26 1,26 1,24
Taux pour 10 000 jours-patients 1,74 1,74 1,72 1,70 1,67
Nombre d'hôpitaux répondants 51 53 58 59 61
Ouest
Nombre d'infections à SARM-SS 517 554 535 630 676
Taux pour 1 000 hospitalisations 1,49 1,53 1,31 1,46 1,54
Taux pour 10 000 jours-patients 2,02 2,10 1,86 2.00 2,08
Centre
Nombre d'infections à SARM-SS 382 400 460 405 381
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,99 0,97 1,09 0,97 0,89
Taux pour 10 000 jours-patients 1,28 1,34 1,54 1,37 1,26
Est
Nombre d'infections à SARM-SS 213 183 177 157 149
Taux pour 1 000 hospitalisations 2,33 1,85 1,77 1,59 1,43
Taux pour 10 000 jours-patients 2,55 2,02 1,89 1,76 1,59
Tableau 2.3 Nombre d'infections à SARM-SS uniquement aux hôpitaux du PCSINtableau 2.3 - Note de bas ǂ et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre d'infections à SARM-SS (PCSIN) 817 870 869 850 873
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,99 1,00 0,94 0,90 0,90
Taux pour 10 000 jours-patients 1,28 1,33 1,28 1,21 1,21
Nombre d'hôpitaux répondants 51 53 58 59 61
Ouest
Nombre d'infections à SARM-SS (PCSIN) 377 423 387 455 486
Taux pour 1 000 hospitalisations 1,08 1,17 0,95 1,05 1,11
Taux pour 10 000 jours-patients 1,47 1,60 1,34 1,44 1,49
Centre
Nombre d'infections à SARM-SS (PCSIN) 261 289 331 276 269
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,68 0,70 0,79 0,66 0,63
Taux pour 10 000 jours-patients 0,87 0,97 1,11 0,93 0,89
Est
Nombre d'infections à SARM-SS (PCSIN) 179 158 151 119 118
Taux pour 1 000 hospitalisations 1,96 1,60 1,51 1,21 1,13
Taux pour 10 000 jours-patients 2,14 1,75 1,61 1,33 1,26
Tableau 2.4 Nombre d'infections à SARM acquises dans la collectivité (AC) et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre d'infections à SARM-AC 539 549 654 729 921
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,65 0,63 0,70 0,77 0,95
Taux pour 10 000 jours-patients 0,84 0,84 0,96 1,04 1,28
Nombre d'hôpitaux répondants 51 53 58 59 61
Ouest
Nombre d'infections à SARM-AC 309 321 380 449 569
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,89 0,89 0,93 1,04 1,30
Taux pour 10 000 jours-patients 1,21 1,21 1,32 1,43 1,75
Centre
Nombre d'infections à SARM-AC 216 207 243 245 322
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,56 0,50 0,58 0,59 0,75
Taux pour 10 000 jours-patients 0,72 0,69 0,81 0,83 1,07
Est
Nombre d'infections à SARM-AC 14 21 31 35 30
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,15 0,21 0,31 0,35 0,29
Taux pour 10 000 jours-patients 0,17 0,23 0,33 0,39 0,32
Tableau 2.5 Nombre de bactériémies à SARM et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre de bactériémies à SARM 324 349 439 491 606
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,39 0,40 0,47 0,52 0,62
Taux pour 10 000 jours-patients 0,51 0,53 0,64 0,70 0,84
Nombre d'hôpitaux répondants 51 53 58 59 61
Ouest
Nombre de bactériémies à SARM 115 128 161 215 279
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,33 0,35 0,39 0,50 0,64
Taux pour 10 000 jours-patients 0,45 0,48 0,56 0,68 0,86
Centre
Nombre de bactériémies à SARM 164 179 236 225 281
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,43 0,43 0,56 0,54 0,65
Taux pour 10 000 jours-patients 0,55 0,60 0,79 0,76 0,93
Est
Nombre de bactériémies à SARM 45 42 42 51 46
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,49 0,43 0,42 0,52 0,44
Taux pour 10 000 jours-patients 0,54 0,46 0,45 0,57 0,49
Graphique 2.2 Taux nationaux et régionaux d'incidence des bactériémies à SARM pour 10 000 jours-patients
Graph 2.2. Text version below.
Graphique 2.2 - Équivalent textuel
Année Région Taux
2012 Ouest 0,45
Centre 0,55
Est 0,54
National 0,51
2013 Ouest 0,48
Centre 0,60
Est 0,46
National 0,53
2014 Ouest 0,56
Centre 0,79
Est 0,45
National 0,64
2015 Ouest 0,68
Centre 0,76
Est 0,57
National 0,70
2016 Ouest 0,86
Centre 0,93
Est 0,49
National 0,84
Tableau 2.6 Taux de mortalité toutes causes confondues 30 jours après la date de culture positive, pour 100 cas de bactériémies à SARM
Année Nombre de décèsTableau 2.6 - Note de bas * Taux de mortalité toutes causes confondues pour 100 cas de bactériémies à SARM (%)
2012 71 22,0
2013 92 25,3
2014 103 24,4
2015 96 20,5
2016 111 19,0
Note de bas de tableaux 2.6 *

Le taux de mortalité toutes causes confondues est fondé sur le nombre de cas avec des données connexes sur les résultats après 30 jours.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 2.6*

Tableau 2.7 Nombre et pourcentage de certaines souches de SARM identifiées
Type de souche 2012 Nombre (%) 2013 Nombre (%) 2014 Nombre (%) 2015 Nombre (%) 2016 Nombre (%)
SARMC-2 271 (50,7) 278 (47,4) 302 (43,9) 266 (37,2) 279 (31,6)
SARMC-7 28 (5,2) 24 (4,1) 41 (6,0) 48 (6,7) 72 (8,1)
SARMC-10 179 (33,5) 214 (36,5) 266 (38,7) 303 (42,3) 408 (46,2)
Autres types de souchetableau 2,7 - Note de bas * 53 (9,9) 65 (11,1) 70 (10,2) 76 (10,6) 92 (10,4)
Non déterminé 4 (0,7) 6 (1,0) 9 (1,3) 23 (3,2) 33 (3,7)
Total 535 587 688 716 884
Note de bas de tableaux 2.7 *

Les autres souches de 2012 à 2016 comprennent les suivantes : SARMC-1, SARMC-3/6, SARMC-4, SARMC-5, SARMC-8, ST88, ST97, ST398, ST772, ainsi que les souches américaines 700, 1000 et 1100 et des souches européennes. Les isolats de SARM provenant d'échantillons non sanguins (urine, voies respiratoires, plaie et site opératoire) sont recueillis de janvier à mars chaque année, tandis que les isolats provenant d'échantillons sanguins sont recueillis toute l'année.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 2.7*

Tableau 2.8 : Résistance aux antimicrobiens des isolats de SARM
Antibiotics 2012 Nombre (%) 2013 Nombre (%) 2014 Nombre (%) 2015 Nombre (%) 2016 Nombre (%)
Clindamycine 295 (78,9) 349 (83,5) 374 (65,4) 385 (54,1) 296 (42,7)
Ciprofloxacine 429 (83,0) 479 (85,8) 228 (84,1) 85 (81,7) 520 (74,9)
Daptomycine 0 (0,0) 2 (0,4) 2 (0,3) 5 (0,7) 0 (0,0)
Érythromycine 432 (83,6) 495 (88,7) 535 (84,4) 576 (80,9) 538 (77,5)
Acide fusidique 32 (6,2) 57 (10,2) 91 (14,4) 126 (17,7) 121 (17,4)
Mupirocine – résistance élevée 25 (4,8) 15 (2,7) 30 (4,7) 40 (6,6) Aucun test
Rifampicine 0 (0,0) 3 (0,5) 3 (0,5) 3 (0,4) 9 (1,3)
Tétracycline 19 (3,7) 25 (4,5) 34 (5,4) 37 (5,2) 48 (6,9)
Tigécycline 2 (0,4) 25 (4,5) 17 (2,7) 6 (0,8) 0 (0,0)
TMP/SMX 12 (2,3) 25 (4,5) 14 (2,2) 14 (2,0) 18 (2,6)
Total des isolats analysés 517 558 634 712 694

Nombre total d'isolats testés pour la clindamycine = 374 (2012), 418 (2013), 572 (2014)
Nombre total d'isolats testés pour la ciprofloxacine = 271 (2014) 104 (2015)
Nombre total d'isolats testés pour la mupirocine – résistance élevée = 608 (2015)
Les isolats de SARM provenant d'échantillons non sanguins (urine, voies respiratoires, plaie et site opératoire) sont recueillis de janvier à mars chaque année, tandis que les isolats provenant d'échantillons sanguins sont recueillis toute l'année. .

Tous les isolats de SARM envoyés au LNM de 2012 à 2016 étaient sensibles au linézolide et à la vancomycine.

3. Entérocoques résistants à la vancomycine (ERV)

Tableau 3.1 Nombre d'infections à ERV totalesTableau 3.1 - Note de bas * et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre d'infections à ERV 394 322 293 271 299
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,47 0,39 0,33 0,30 0,32
Taux pour 10 000 jours-patients 0,61 0,52 0,45 0,41 0,43
Nombre d'hôpitaux répondants 53 48 54 53 56
Ouest
Nombre d'infections à ERV 223 154 149 142 146
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,64 0,52 0,45 0,40 0,40
Taux pour 10 000 jours-patients 0,87 0,72 0,65 0,56 0,54
Centre
Nombre d'infections à ERV 168 161 143 127 145
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,43 0,37 0,32 0,29 0,32
Taux pour 10 000 jours-patients 0,55 0,51 0,44 0,41 0,45
Est
Nombre d'infections à ERV 3 7 1 2 8
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,03 0,08 0,01 0,02 0,08
Taux pour 10 000 jours-patients 0,04 0,08 0,01 0,02 0,09
Note de bas de tableaux 3.1 *

Comprend les infections détectées dans les isolats sanguins ET cliniques.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 3.1*

Graphique 3.1 TotalGraphique 3.1 - Note de bas * des taux nationaux et régionaux d'incidence des infections à ERV pour 10 000 jours-patients
Graph 2.1. Text version below.
Graphique 3.1 - Équivalent textuel
Année Région Taux
2012 Ouest 0.87
Centre 0.55
Est 0.04
National 0.61
2013 Ouest 0.72
Centre 0.51
Est 0.08
National 0.52
2014 Ouest 0.65
Centre 0.44
Est 0.01
National 0.45
2015 Ouest 0.56
Centre 0.41
Est 0.02
National 0.41
2016 Ouest 0.54
Centre 0.45
Est 0.09
National 0.43
Graphique 3.1 *

Comprend les infections détectées dans les isolats sanguins ET cliniques.

Retour à la référence de la note de bas de graphique 3.1*

Tableau 3.2 Nombre d'infections à ERV uniquement aux hôpitaux du PCSIN tableau 3.2 - Note de bas ǂ et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre d'infections à ERV - Note de bas * * 251 231 257
Taux pour 1 000 hospitalisations * * 0,28 0,26 0,28
Taux pour 10 000 jours-patients * * 0,39 0,35 0,37
Nombre d'hôpitaux répondants * * 54 53 56
Ouest
Nombre d'infections à ERV * * 126 118 121
Taux pour 1 000 hospitalisations * * 0,38 0,33 0,33
Taux pour 10 000 jours-patients * * 0,55 0,46 0,45
Centre
Nombre d'infections à ERV * * 124 111 129
Taux pour 1 000 hospitalisations * * 0,27 0,25 0,28
Taux pour 10 000 jours-patients * * 0,38 0,36 0,40
Est
Nombre d'infections à ERV * * 1 2 7
Taux pour 1 000 hospitalisations * * 0,01 0,02 0,07
Taux pour 10 000 jours-patients * * 0,01 0,02 0,07
Note de bas de tableaux 3.2 *

Aucune donnée quant au lieu où les infections à ERV ont été contractées n'a été recueillie entre 2012 et 2013

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 3.2*

Note de bas de tableaux 3.2 ǂ

Infections à ERV selon les hôpitaux participant au PCSIN seulement : comprennent tous les cas détectés seulement dans les hôpitaux du PCSIN. Infections à ERV conformément à la définition de cas à l'annexe B.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 3.2ǂ

Tableau 3.3 : Nombre de bactériémies à ERV et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre de bactériémies à ERV 92 98 93 89 121
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,11 0,12 0,11 0,10 0,13
Taux pour 10 000 jours-patients 0,14 0,16 0,14 0,14 0,18
Nombre d'hôpitaux répondants 53 48 54 53 56
Ouest
Nombre de bactériémies à ERV 38 31 35 35 45
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,11 0,11 0,11 0,10 0,12
Taux pour 10 000 jours-patients 0,15 0,15 0,15 0,14 0,17
Centre
Nombre de bactériémies à ERV 53 67 58 53 75
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,13 0,15 0,13 0,12 0,16
Taux pour 10 000 jours-patients 0,17 0,21 0,18 0,17 0,23
Est
Nombre de bactériémies à ERV 1 0 0 1 1
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,01 0,00 0,00 0,01 0,01
Taux pour 10 000 jours-patients 0,01 0,00 0,00 0,01 0,01
Graphique 3.2 Taux nationaux et régionaux d'incidence de bactériémies à ERV pour 10 000 jours patients
Graph 3.2. Text version below.
Graphique 3.2 - Équivalent textuel
Graphique 3.2 Taux nationaux et régionaux d'incidence de bactériémies à ERV pour 10 000 jours patients
Année Région Taux
2012 Ouest 0.15
Centre 0.17
Est 0.01
National 0.14
2013 Ouest 0.15
Centre 0.21
Est 0.00
National 0.16
2014 Ouest 0.15
Centre 0.18
Est 0.00
National 0.14
2015 Ouest 0.14
Centre 0.17
Est 0.01
National 0.14
2016 Ouest 0.17
Centre 0.23
Est 0.01
National 0.18
Tableau 3.4 Nombre et pourcentage des principaux types d'isolats d'ERV détectés ayant causé une bactériémie
  2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
vanA, Enterococcus faecium 65 (90,3) 72 (96,0) 70 (100,0) 75 (100,0) 88 (96,7)
vanB, Enterococcus faecium 7 (9,7) 3 (4,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 3 (3,3)
Total 72 75 70 75 91
Tableau 3.5 Nombre et pourcentage des principaux typages génomiques multilocus (MLST) parmi les isolats d'ERV responsables de bactériémies
Typage génomique 2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
ST117 24 (33,3) 26 (34,7) 16 (22,9) 13 (17,3) 21 (23,1)
ST18 14 (19,4) 14 (18,7) 20 (28,6) 11 (14,7) 14 (15,4)
ST412 10 (13,9) 14 (18,7) 7 (10,0) 12 (16,0) 13 (14,3)
Autrestableau 3,5 - Note de bas * 24 (33,3) 19 (25,3) 27 (38,6) 35 (46,7) 33 (36,3)
Total 72 75tableau 3.5 - note de bas a 70 75tableau 3.5- note de bas b 91ttableau 3.5 - note de bas c
Note de bas de tableaux 3.5 *

Les autres comprennent les suivants : ST17, ST78, ST80, ST203, ST252, ST262, ST265, ST282, ST414, ST494, ST584, ST612, ST664, ST665, ST721, ST734, ST736, ST772, ST787, ST802, ST835, ST836, ST912, ST982, ST983, ST984, ST992, ST1032, ST1112, ST1113.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 3.5*

Note de bas de tableaux 3.5 a

Deux échantillons étaient non typables.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 3.5a

Note de bas de tableaux 3.5 b

Quatre échantillons étaient non typables.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 3.5b

Note de bas de tableaux 3.5 footnote c

Dix échantillons étaient non typables.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 3.5c

Tableau 3.6 Résistance aux antimicrobiens des isolats d'ERV ayant causé une bactériémie
Antibiotics 2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
Ampicillin 71 (98,6) 75 (100) 70 (100) 75 (100) 91 (100)
Chloramphénicol 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 2 (2,2)
Daptomycine- Note de bas a 2 (2,8) 5 (6,7) 0 (0,0) 0 (0,0) 7 (7,7)
Gentamicine – niveau élevé 16 (22,2) 13 (17,3) 7 (10,0) 6 (8,0) 13 (14,3)
Streptomycine – niveau élevé 29 (40,3) 28 (37,3) 29 (41,4) 27 (36,0) 32 (35,2)
Lévofloxacine 72 (100) 75 (100) 70 (100) 75 (100) 91 (100)
Linézolide 0 (0,0) 1 (1,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (1,1)
Nitrofurantoïne 11 (15,3) 14 (18,7) 15 (21,4) 25 (33,3) 35 (38,5)
Pénicilline 71 (98,6) 75 (100) 70 (100) 75 (100) 91 (100)
Tigécycline 1 (1,4) 0 (0,0) 2 (2,9) 0 (0,0) 0 (0,0)
Vancomycine- Note de bas b 71 (98,6) 75 (100) 70 (100) 74 (98,7) 88 (96,7)
Total des isolats analysés 72 75 70 75 91
Note de bas de tableaux 3.6 a

La daptomycine n'a pas de point de cassure en ce qui concerne être modérément sensible ou résistante. Par conséquent, ces isolats ne sont pas sensibles.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 3.6a

Note de bas de tableaux 3.6 b

Certains isolats sont sensibles ou modérément sensibles à la vancomycine, mais ils contenaient tous vanA ou vanB.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 3.6b

4. Entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) et Acinetobacter producteur de carbapénémases (APC)

Le présent rapport présente des données sur les entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) et Acinetobacter producteur de carbapénémases (APC). Les taux d'EPC et d'APC sont fondés sur les patients hospitalisés uniquement et comprennent à la fois les infections et les colonisations, à l'exception des données de mortalité qui ne comprennent que les infections. Les taux se rapportent à des patients individuels, ce qui signifie qu'un patient chez qui de nombreux organismes ont été détectés pendant la même admission n'est compté qu'une fois dans les taux. Les patients réadmis chez qui l'on détecte des EPC ou de l'APC sont compris de nouveau dans les taux, puisque leur admission ultérieure contribue au dénominateur. Cette façon de faire explique les taux d'incidence plus élevés présentés dans le présent rapport comparativement aux rapports précédents. En conséquence, les données des années précédentes comprises dans le présent rapport ont été ajustées pour tenir compte de ce changement en matière de déclaration.

Tableau 4.1 Nombre d'infections par les EPCtableau 4.1 - note de bas * et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre d'infections par les EPC 39 45 44 54 93
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,07 0,06 0,05 0,06 0,10
Taux pour 10 000 jours-patients 0,08 0,08 0,07 0,08 0,14
Nombre d'hôpitaux répondants 38 45 58 58 58
Ouest
Nombre of CPE cases 6 22 12 21 22
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,04 0,08 0,03 0,05 0,06
Taux pour 10 000 jours-patients 0,05 0,11 0,04 0,07 0,07
Centretableau 4.1 - note de bas ǂ
Nombre d'infections par les EPC 32 22 32 31 71
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,09 0,05 0,07 0,07 0,16
Taux pour 10 000 jours-patients 0,12 0,07 0,11 0,10 0,23
Est
Nombre d'infections par les EPC 1 1 0 2 0
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,01 0,01 0,00 0,02 0,00
Taux pour 10 000 jours-patients 0,01 0,01 0,00 0,02 0,00
Note de bas de tableaux 4.1 *

Comprend à la fois les infections et les colonisations par les EPC

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.1*

Note de bas de tableaux 4.1 ǂ

Le plus grand nombre d'infections déclaré dans la région du Centre est en grande partie attribué à un seul hôpital

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.1ǂ

Graphique 4.1 Taux nationaux et régionaux d'incidence pour 10 000 jours-patients
Graph 4.1. Text version below.
Graphique 4.1 - Équivalent textuel
Graphique 4.1 Taux nationaux et régionaux d'incidence pour 10 000 jours-patients
Année Région Taux
2012 Ouest 0,050
Centre 0,120
Est 0,010
National 0,080
2013 Ouest 0,110
Centre 0,070
Est 0,010
National 0,080
2014 Ouest 0,040
Centre 0,110
Est 0,000
National 0,070
2015 Ouest 0,070
Centre 0,100
Est 0,020
National 0,080
2016 Ouest 0,070
Centre 0,230
Est 0,000
National 0,140
Tableau 4.2 Nombre d'infections à APCtableaux 4.2 - note de bas * et taux d'incidence pour 1 000 hospitalisations et 10 000 jours-patients
Années 2012 2013 2014 2015 2016
National
Nombre de colonisations par des OPC 9 32 4 5 13
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,02 0,04 0,004 0,01 0,01
Taux pour 10 000 jours-patients 0,02 0,06 0,01 0,01 0,02
Nombre d'hôpitaux répondants 38 45 58 58 58
Ouest
Nombre de colonisations par des OPC 4 1 1 4 2
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,03 0,004 0,003 0,01 0,01
Taux pour 10 000 jours-patients 0,03 0,01 0,004 0,01 0,01
Centretableaux 4.2 - note de bas ǂ
Nombre de colonisations par des OPC 5 31 3 1 11
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,01 0,07 0,01 0,002 0,02
Taux pour 10 000 jours-patients 0,02 0,10 0,01 0,003 0,04
Est
Nombre de colonisations par des OPC 0,00 0 0 0 0
Taux pour 1 000 hospitalisations 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Taux pour 10 000 jours-patients 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Note de bas de tableaux 4.2 *

Comprend à la fois les infections et les colonisations par les EPC

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.2*

Note de bas de tableaux 4.2 ǂ

Le plus grand nombre d'infections déclaré dans la région du Centre est en grande partie attribué à un seul hôpital en 2013 et à un autre hôpital en 2016

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.2ǂ

Tableau 4.3 Taux de mortalité toutes causes confondues 30 jours après la date de culture positive, pour 100 cas d'infection par les EPC et à APC chez des patients hospitaliséstableau 4.3 - note de bas *
Année Nombre de décès/nombre de patients hospitalisés atteints d'infection par les EPC et à APC avec des données sur les résultats Taux de mortalité toutes causes confondues pour 100 cas d'infection
2012 2/18 11,1
2013 4/25 16,0
2014 5/24 20,8
2015 3/17 17,6
2016 3/28 10,7
Note de bas de tableaux 4.3 *

Comprend uniquement les infections par les EPC et à APC
Les taux de mortalité sont fondés sur les cas d'infection lorsque des données sur les résultats et la classification étaient accessibles.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.2*

Tableau 4.4 Nombre et pourcentage des principaux agents pathogènes des EPC et de l'APC déceléstableau 4.4 - note de bas a
Pathogen 2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
Klebsiella pneumoniae 19 (31,2) 27 (28,4) 27 (38,0) 30 (35,7) 49 (35,8)
Escherichia coli 10 (16,4) 5 (5,3) 11( 15,5) 22 (26,2) 24 (17,5)
Serratia marcescens 5 (8,2) 11 (11,6) 6 (8,5) 3 (3,6) 3 (2,2)
Complexe Enterobacter cloacaetableau 4.4 - note de bas b 11 (18,0) 4 (4,2) 12 (17,0) 10 (11,9) 23 (16,8)
Acinetobacter baumannii 8 (13,1) 37 (39,0) 8 (11,3) 9 (10,7) 17 (12,4)
Autrestableau 4.4 - note de bas c 8 (13,1) 11 (11,6) 7 (9,9) 10 (11,9) 21 (15,3)
Total 61 95 71 84 137
Note de bas de tableaux 4.4 a

Comprennent à la fois les infections et les colonisations

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.4a

Note de bas de tableaux 4.4 b

Le complexe Enterobacter cloacae comprend Enterobacter cloacae et autres Enterobacter spp., sauf E. aerogenes

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.4b

Note de bas de tableaux 4.4 c

Les autres comprennent les suivants : Acinetobacter spp., Citrobacter spp., Klebsiella oxytoca, Kluyvera cryocrescens, Morganella morganii, Providencia rettgeri, Raoutella spp

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.4c

Tableau 4.5.1 Nombre et pourcentage de la résistance à des antimicrobiens particuliers décelés pour les EPC
Antibiotiques 2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
Piiperacilline-tazobactam 49 (96,1) 52 (91,2) 56 (88,9) 69 (92,0) 91 (76,5)
Céfotaxime 47 (92,2) 46 (80,1) 56 (88,9) 68 (90,1) 113 (95,0)
Ceftazidime 44 (86,3) 46 (80,1) 56 (88,9) 66 (88,0) 109 (91,6)
Méropénème 46 (90,2) 53 (93,0) 59 (93,7) 66 (88,0) 106 (89,1)
Ciprofloxacine 28 (54,9) 29 (50,1) 35 (55,6) 49 (65,3) 75 (63,0)
Amikacine 14 (27,5) 18 (31,6) 17 (27,0) 23 (30,7) 44 (37,0)
Gentamicine – niveau élevé 23 (45,1) 26 (45,6) 32 (50,8) 39 (53,4) 51 (42,9)
Tobramycin 27 (53,0) 29 (50,9) 40 (63,5) 41 (54,7) 62 (52,1)
Triméthoprime-sulfaméthoxazole 29 (56,9) 39 (68,4) 42 (66,7) 57 (76,0) 79 (66,4)
Tigécycline 11 (21,6) 10 (17,5) 11 (17,5) 13 (17,3) 28 (23,5)
Total des isolats analysés 51 57 63 75 119

Tous les isolats étaient résistants à l'ampicilline et tous sauf un l'étaient à la céfazoline

Tableau 4.5.2 Nombre et pourcentage de la résistance à des antimicrobiens particuliers décelés pour l'APC
Antibiotiques 2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
Piiperacilline-tazobactam 10 (100) 37 (97,4) 8 (100) 9 (100) 18 (100)
Céfotaxime 7 (70) 35 (92,1) 8 (100) 9 (100) 16 (88,9)
Ceftazidime 10 (100) 36 (94,7) 8 (100) 9 (100) 16 (88,9)
Méropénème 9 (90,0) 36 (94,7) 8 (100) 9 (100) 18 (100)
Ciprofloxacine 10 (100) 36 (94,7) 8 (100) 9 (100) 16 (88,9)
Amikacine 5 (50,0) 5 (13,1) 0 (0,0) 3 (33,3) 12 (66,7)
Gentamicine 5 (50,0) 34 (89,5) 8 (100) 7 (77,8) 14 (77,8)
Tobramycine 7 (70,0) 32 (84,2) 5 (62,5) 7 (77,8) 12 (66,7)
Triméthoprime-sulfaméthoxazole 9 (90,0) 35 (92,1) 8 (100) 7 (77,8) 15 (83,3)
Tigécycline 3 (30,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0)
Total des isolats analysés 10 38 8 9 18

Tous les isolats étaient résistants à l'ampicilline, à l'amoxicilline avec acide clavulanique, à la céfazoline et à la céfoxitine

Tableau 4.6.1 Nombre et pourcentage de types de carbapénémases décelés pour les EPC
  2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
KPC 33 (64,7) 30 (52,6) 31 (49,2) 26 (34,7) 62 (52,1)
NDM 5 (9,8) 14 (24,6) 17 (27) 29 (38,7) 38 (31,9)
OXA-48 8 (15,7) 6 (10,5) 7 (11,1) 14 (18,7) 17 (14,3)
VIM 1 (2,0) 0 (0,0) 1 (1,6) 1 (1,3) 1 (0,8)
SMEtableau 4.6.1- note de bas * 3 (5,8) 6 (10,5) 5 (7,9) 3 (4,0) 1 (0,8)
GES-5 1 (2,0) 1 (1,8) 1 (1,6) 3 (4,0) 0 (0,0)
NMC/IMI 0 (0,0) 1 (1,8) 2 (3,2) 0 (0,0) 2 (1,6)
IMP 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (1,6) 0 (0,0) 0 (0,0)
Total des isolats analysés 51 57tableau 4.6.1 - Note de bas ** 63tableau 4.6.1 - Note de bas ** 75tableau 4.6.1 - Note de bas ** 119tableau 4.6.1 - Note de bas **
Tableau 4.6.2 Nombre et pourcentage de types de carbapénémases décelés pour l'APC
  2012
Nombre (%)
2013
Nombre (%)
2014
Nombre (%)
2015
Nombre (%)
2016
Nombre (%)
OXA-23 5 (50) 5 (13,2) 5 (62,5) 8 (88,9) 6 (33,3)
OXA-24 1 (10) 4 (10,5) 0 (0) 0 (0) 3 (16,7)
OXA-58 1 (10) 0 (0,0) 0 (0) 1 (11,1) 0 (0,0)
OXA-237 4 (40) 29 (76,3) 3 (37,5) 0 (0,0) 0 (0,0)
OXA-235 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 9 (50,0)
IMP 1 (10) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0)
NDM 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (11,1) 0 (0,0)
Total des isolats analysés 10tableau 4.6.2 - note de bas * 38 8 9tableau 4.6.2 - note de bas ** 18
Note de bas de tableaux 4.6.2 *

1 isolate in 2012 harboured OXA-23, OXA-58, and IMP

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.6.2*

Note de bas de tableaux 4.6.2 **

1 isolate in 2015 harboured OXA-58 and NDM

Retour à la référence de la note de bas de tableaux 4.6.2**

Annexe A

Hôpitaux participant au Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN), en date de décembre 2016

Hôpitaux participants dans la région de l'Ouest

  • Vancouver General Hospital, Vancouver (Colombie-Britannique)
  • Richmond General Hospital, Richmond (Colombie-Britannique)
  • UBC Hospital, Vancouver (Colombie-Britannique)
  • Lions Gate Hospital, Vancouver (Colombie-Britannique)
  • Powell River General Hospital, Powell River (Colombie-Britannique)
  • Sechelt Hospital, Sechelt (Colombie-Britannique)
  • Squamish General Hospital, Squamish (Colombie-Britannique)
  • Children's and Women's Health Centre, Vancouver (Colombie-Britannique)
  • Royal Jubilee Hospital, Victoria (Colombie-Britannique)
  • Nanaimo Regional General Hospital, Nanaimo (Colombie-Britannique)
  • Victoria General Hospital, Victoria (Colombie-Britannique)
  • Kelowna General Hospital, Kelowna (Colombie-Britannique)
  • University of Northern British Columbia, Prince George (Colombie-Britannique)
  • Peter Lougheed Centre, Calgary (Alberta)
  • Rockyview General Hospital, Calgary (Alberta)
  • Foothills Medical Centre, Calgary (Alberta)
  • South Health Campus, Calgary (Alberta)
  • Alberta Children's Hospital, Calgary (Alberta)
  • University of Alberta Hospital, Edmonton (Alberta)
  • Stollery Children's Hospital, Edmonton (Alberta)
  • Royal University Hospital, Saskatoon (Saskatchewan)
  • St. Paul's Hospital, Saskatoon (Saskatchewan)
  • Regina General Hospital, Regina (Saskatchewan)
  • Pasqua Hospital, Regina (Saskatchewan)
  • Centre des sciences de la santé, Winnipeg (Manitoba)
  • Children's Hospital, Winnipeg (Manitoba)

Hôpitaux participants dans la région du Centre

  • Children's Hospital of Western Ontario, London (Ontario)
  • Victoria Hospital, London (Ontario)
  • University Hospital, London (Ontario)
  • Toronto Western Hospital, Toronto (Ontario)
  • Toronto General Hospital, Toronto (Ontario)
  • Princess Margaret Hospital, Toronto (Ontario)
  • North York General Hospital, Toronto (Ontario)
  • Hospital for Sick Children, Toronto (Ontario)
  • Mount Sinai Hospital, Toronto (Ontario)
  • Sunnybrook Health Sciences Centre, Toronto (Ontario)
  • Kingston General Hospital, Kingston (Ontario)
  • Hamilton Health Sciences, McMaster University Medical Centre, Hamilton (Ontario)
  • Hamilton Health Sciences, Juravinski Hospital, Hamilton (Ontario)
  • Hamilton Health Sciences, Hamilton General Hospital, Hamilton (Ontario)
  • St Joseph's Healthcare, Hamilton (Ontario)
  • L'Hôpital d'Ottawa, Campus Civic, Ottawa (Ontario)
  • L'Hôpital d'Ottawa, Campus Général, Ottawa (Ontario)
  • L'Hôpital d'Ottawa, Institut de cardiologie, Ottawa (Ontario)
  • Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario, Ottawa (Ontario)
  • Horizon Santé-Nord, Sudbury (Ontario)
  • Hôpital général juif, Montréal (Québec)
  • Hôpital de Montréal pour enfants, Montréal (Québec)
  • Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Montréal (Québec)
  • Hôpital général de Montréal, Montréal (Québec)
  • Hôpital Royal Victoria, Montréal (Québec)
  • Hôpital neurologique de Montréal, Montréal (Québec)
  • Hôtel-Dieu de Québec du CHUQ, Québec (Québec)

Hôpitaux participants dans la région de l'Est

  • L'Hôpital de Moncton, Moncton (Nouveau-Brunswick)
  • Hôpital Queen Elizabeth, Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)
  • Hôpital du comté de Prince (Île-du-Prince-Édouard)
  • QEII Health Sciences Centre, Halifax (Nouvelle-Écosse)
  • Centre de soins de santé IWK, Halifax (Nouvelle-Écosse)
  • Health Sciences Centre (hôpital général), St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador)
  • Janeway Children's Health and Rehabilitation Centre, St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador)
  • St. Clare's Mercy Hospital, St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador)
  • Burin Peninsula Health Centre, Burin (Terre-Neuve-et-Labrador)
  • Carbonear General Hospital, Carbonear (Terre-Neuve-et-Labrador)
  • Dr G.B. Cross Memorial Hospital, Clarenville (Terre-Neuve-et-Labrador)
    Western Memorial Regional Hospital (Terre-Neuve-et-Labrador)

Nous tenons à souligner la contribution des médecins, des épidémiologistes, des professionnels en prévention des infections et du personnel des laboratoires de chacun des hôpitaux participants, ainsi que du personnel de l'Agence de la santé publique au sein du Centre de la lutte contre les maladies transmissibles et les infections et du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg.

Annexe B : Définitions de cas et critères d'inclusion utilisés pour la surveillance de 2016

1. Infection à Clostridium difficile (ICD)

Pour faire partie de la surveillance, un patient atteint d'une ICD doit :

  • être âgé d'au moins UN an.

Définition des cas de surveillance pour les épisodes primaires d'ICD :

  • Un épisode « primaire » d'ICD est défini comme étant le premier épisode d'ICD que connaît le patient ou un nouvel épisode d'ICD qui survient plus de huit semaines après le précédent cas d'ICD confirmé chez le même patient, c'est-à-dire après le premier résultat positif pour C. difficile à un essai de détection des toxines ou à une réaction de polymérisation en chaîne.

Un patient est dit atteint d'une ICD :

  • s'il présente une diarrhée* ou de la fièvre, des douleurs abdominales et/ou un iléus ET une confirmation en laboratoire de résultat positif pour C. difficile à un essai de détection des toxines ou à une réaction de polymérisation en chaîne (sans preuves raisonnables d'une autre cause de diarrhée);
    OU
  • s'il a un diagnostic de pseudomembranes à la sigmoïdoscopie ou à la colonoscopie (ou après la colectomie) ou un diagnostic histologique/pathologique d'ICD;
    OU
  • s'il a reçu un diagnostic de mégacôlon toxique (patients adultes uniquement).

* La diarrhée est définie par l'une ou l'autre manifestation suivante :

  • Six selles liquides ou plus sur une période de 36 heures;
  • Trois selles non moulées ou plus sur une période de 24 heures, si c'est nouveau ou inhabituel pour le patient (chez les patients adultes uniquement).

REMARQUE : Si les renseignements sur la fréquence et la constance de la diarrhée ne sont pas accessibles, un test positif de détection des toxines dans les selles ou une réaction de polymérisation en chaîne positive sera considéré comme un cas.

Lorsque l'ICD est détectée chez un patient, le cas est considéré comme un cas associé aux soins de santé ou acquis dans la collectivité selon le meilleur jugement clinique du professionnel de la santé ou du professionnel en prévention et contrôle des infections et à partir des critèresNote de bas de page a suivants :

Une ICD est considérée comme étant « associée aux soins de santé reçus dans votre établissement »Note de bas de page b lorsque les critères suivants sont remplis :

  • Les symptômes de l'ICD apparaissent dans votre établissement de santé trois jours ou plus après l'admission du patient, le jour de l'admission étant le jour 1;
    OU
  • Les symptômes de l'ICD apparaissent moins de trois jours après l'hospitalisation et sont observés chez le patient qui avait été hospitalisé dans votre établissement de santé et qui en était sorti au cours des quatre semaines précédentes.

Une ICD est considérée comme étant « associée aux soins de santé reçus dans un autre établissement » lorsque les critères suivants sont remplis :

  • Les symptômes de l'ICD apparaissent moins de trois jours après l'hospitalisation et sont observés chez le patient qui avait été hospitalisé dans un autre établissement de santé et qui en était sorti au cours des quatre semaines précédentes.

Une ICD est considérée comme étant « acquise dans la collectivité » lorsque les critères suivants sont remplis :

  • Les patients observés au service des urgences, dans la clinique ou d'autres services externes et présentant des résultats positifs de test à l'ICD sont compris (si possible dans votre établissementNote de bas de page c;
    OU
  • Les symptômes de l'ICD apparaissent trois jours ou moins après l'hospitalisation dans un établissement de santé (le vôtre ou un autre), le jour de l'hospitalisation étant le jour 1;
    ET
  • Les symptômes sont apparus plus de douze semaines après la sortie du patient de l'établissement de santé.

Une ICD est considérée comme étant « indéterminée » lorsque les critères suivants sont remplis :

  • Le patient présentant l'ICD ne répond à aucune des définitions susmentionnées pour l'ICD associée aux soins de santé ou acquise dans la collectivité. Les symptômes sont apparus plus de quatre semaines et moins de douze semaines après la sortie du patient de l'établissement de santé.

2. Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM)

Critères d'inclusion pour la surveillance du SARM

Définition de cas de SARM :

  • Isolement de Staphylococcus aureus quel que soit le siège du prélèvement;
    ET
  • Résistance de l'isolat à l'oxacilline;
    ET
  • Patient admis à l'hôpital;
    ET
  • Il s'agit d'un « cas récemment identifié de SARM » dans un hôpital du PCSIN au moment de l'admission du patient à l'hôpital ou d'un cas déterminé pendant l'hospitalisation.

Plus précisément :

  • Les infections à SARM diagnostiquées pour la première fois pendant cette hospitalisation;
  • Les infections déjà diagnostiquées dans d'autres hôpitaux non affiliés au PCSIN (puisque nous nous intéressons aux cas de SARM récemment diagnostiqués aux hôpitaux du PCSIN);
  • Les infections déjà diagnostiquées dans votre établissement, mais qui constituent de nouveaux cas. Ces infections peuvent uniquement être déterminées si l'infection précédente découlait d'une souche différente. Autrement dit, le patient a de nouveau été exposé au SARM et a été infecté par une nouvelle souche d'une source différente (un nouveau code d'identification du patient doit être attribué uniquement lorsqu'on conforme qu'il s'agit d'une souche différente);
    ET
  • Le cas remplit les critères d'une infection à SARM, ce qu'on détermine au moyen des définitions de surveillance du National Healthcare Safety Network (NHSN) des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d'avril 2015 pour des infections particulières et conformément au meilleur jugement du professionnel de la santé ou du professionnel en prévention et contrôle des infections.

Critères d'exclusion pour la surveillance du SARM :

  • Les cas de SARM déjà diagnostiqués dans d'autres établissements affiliés au PCSIN;
  • Les cas provenant de l'urgence, de cliniques et les patients traités à l'externe qui ne sont pas admis à l'hôpital;
  • Les cas de SARM réhospitalisés (à moins qu'il ne s'agisse d'une nouvelle souche).

Définition des cas associés aux soins de santé (SS) :

Lorsque le SARM est détecté chez un patient, le cas est considéré comme un cas associé aux soins de santé selon le meilleur jugement clinique du professionnel de la santé ou du professionnel en prévention des infections et à partir des critères suivants :

  • Exposition à un milieu de soins de santé (y compris les établissements de soins de longue durée ou les cliniques) au cours des douze derniers moisNote de bas de page d;
    OR
  • Le patient en est au troisième jour civilNote de bas de page e de son hospitalisation.

Définition des cas associés aux soins de santé chez le nouveau-né :

La présence du SARM chez un nouveau-né peut être considérée comme associée aux soins de santé dans les cas suivants :

  • Le nouveau-né en est au troisième jour civil de son hospitalisation;
  • Mère non connue pour présenter une telle infection à son admission à l'hôpital et aucune raison épidémiologique de soupçonner qu'elle était précédemment colonisée par un SARM, même si le nouveau-né est âgé de moins de 48 heures.

Dans le cas d'un nouveau-né transféré d'un autre établissement, le portage du SARM peut être jugé associé aux soins de santé si la présence du microorganisme était inconnue au moment du transfert et qu'il n'y a aucune raison épidémiologique de croire que l'acquisition a eu lieu avant le transfert.

Définition des cas acquis dans la collectivité :

  • SARM détecté lors de l'admission à l'hôpital (jour civil 1 = jour de l'admission à l'hôpital) ou le lendemain de l'admission (jour 2);
    ET
  • Aucun antécédent de portage de l'organisme;
    ET
  • Aucune hospitalisation ou aucun séjour dans un établissement de soins de longue duréeNote de bas de page 4 au cours des douze derniers moisNote de bas de page 1;      
    ET
  • Aucune utilisation signalée de dispositifs médicaux.

Infection clinique à SARM

L'infection à SARM est déterminée à l'aide des définitions établies par le National Healthcare Safety Network (NHSN) des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis pour 2016 dans le cadre de la surveillance d'infections particulières et conformément au meilleur jugement du professionnel de la santé ou du professionnel en prévention et contrôle des infections. 

L'infection à SARM serait considérée comme étant associée aux soins de santé si tous les éléments des critères d'infection propres aux lieux du NHSN des CDC étaient présents à partir du troisième jour civil après l'admission à l'établissement (le jour d'admission à l'hôpital étant le premier jour civil). L'infection à SARM serait considérée comme étant acquise dans la collectivité si tous les éléments des critères d'infection propres aux lieux du NHSN des CDC étaient présents au cours des deux jours civils précédant le jour de l'admission, le premier jour de l'admission (jour 1) ou le lendemain de l'admission (jour 2) et sont consignés dans le dossier médical.

Infection du sang à SARM (bactériémie)

Pour que l'infection soit considérée comme étant une bactériémie à SARM, une culture positive pour le SARM (confirmée par laboratoire) doit avoir été détectée dans au moins une hémoculture.    

Pour déterminer si la bactériémie à SARM est associée aux soins de santé ou est acquise dans la collectivité, les critères suivants, tirés de Friedman et coll., Ann Intern Med 2002 seront utilisés. L'infection à SARM serait considérée comme étant une des infections suivantes :

Infection associée aux soins de santé – bactériémie à SARM dans votre établissement : lorsque la première hémoculture positive pour le SARM a été obtenue ≥ 48 heures après l'hospitalisation;

Infection associée aux soins de santé – bactériémie à SARM : lorsque la première hémoculture positive pour le SARM a été obtenue ≥ 48 heures après l'admission à l'hôpital;

OU

Lorsque la première culture positive pour MRSA a été obtenue moins de 48 heures après l'admission et le patient respectait un des critères suivants : 

  • Exposition en milieu de soins au cours des 90 derniers jours (p. ex. administration d'un médicament par voie intraveineuse, chimiothérapie par voie intraveineuse, hémodialyse, etc.);
  • Hospitalisation au cours des 90 derniers jours;
  • Le patient réside dans un établissement de soins de longue durée ou une maison de soins infirmiers. 

Infection acquise dans la collectivité – bactériémie à SARM : lorsque la première hémoculture positive pour le SARM a été obtenue avant l'admission à l'hôpital ou dans les 48 heures suivant l'admission ET ne remplissait pas les critères définissant une bactériémie associée aux soins de santé. 

3. Entérocoques résistants à la vancomycine (ERV)

Définition d'un cas d'infection à ERV :

  • Isolement de la bactérie Enterococcus faecalis ou faecium
    ET
  • Concentration minimale inhibitrice de vancomycine ≥ 8 ug/ml;
    ET
  • Patient admis à l'hôpital;
    ET
  • Il s'agit d'un cas « récemment » déterminé d'infection à ERV dans un établissement du PCSIN au moment de l'admission du patient à l'hôpital ou d'un cas déterminé pendant l'hospitalisation.

L'infection à ERV est déterminée au moyen des définitions et des critères de janvier 2016 relatifs aux infections établis par le National Healthcare Safety Network (NHSN) des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, ainsi que conformément au meilleur jugement du professionnel en prévention et contrôle des infections. Ces critères doivent être remplis au moment de la culture qui a produit l'ERV ou dans les 72 heures qui suivent la culture.

Critères d'exclusion :

  • Cas déjà déterminés dans d'autres établissements affiliés au PCSIN (afin d'éviter qu'ils soient signalés en double au PCSIN);
  • Cas déterminés au service des urgences, en clinique ou dans d'autres services externes;
  • Cas d'ERV réhospitalisés (À MOINS qu'il ne s'agisse d'une nouvelle souche).

Le cas associé aux soins de santé provenant de votre établissement (c.-à-d., infection dans un hôpital répondant du PCSIN) est défini comme un patient hospitalisé qui remplit les critères suivants :

  • Exposition à un milieu de soins de santé (y compris les établissements de soins de longue durée ou les cliniques) au cours des douze derniers mois;
    OU
  • Hospitalisation de plus de 48 heures.

4. Entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) et Acinetobacter producteur de carbapénèmes (APC)

Tout patient admis dans un hôpital participant au PCSIN pour lequel il y a eu confirmation par le laboratoire de l'hôpital (et une confirmation ultérieure par le LNM) d'un résultat positif du test ou du dépistage pour au moins un bacille Enterobacteriaceae et Acinetobacter spp., présentant potentiellement une sensibilité réduite aux carbapénèmes, de tout siège du prélèvement qui remplit les critères du Clinical and Laboratory Standards Institute (CLSI) suivantsNote de bas de page f:

Au moins UN des suivants : Enterobacteriaceae :
CMI (μg/ml) Diffusion avec disqueNote de bas de tableaux Annexe B *(mm)
Imipénème ≥ 4 ≤ 19
Méropénème ≥ 4 ≤ 19
Doripénème ≥ 4 ≤ 19
Ertapénème ≥ 2 ≤ 18
Note de bas de tableaux Annexe B *

En utilisant un disque de 10 µg de l'antimicrobien approprié.

Retour à la référence de la note de bas de tableaux Annexe B *

Au moins UN des suivants : Acinetobacter :
CMI (μg/ml) Diffusion avec disque (mm)
Imipénème ≥ 8 ≤ 18
Méropénème ≥ 8 ≤ 14
Doripénème ≥ 8 ≤ 14

Les carbapénèmes constituent une catégorie de bêta-lactamines à spectre large recommandés pour le traitement de première intention des infections graves causées par certains organismes Gram négatif, ainsi que pour le traitement dirigé des organismes résistants aux antibiotiques à spectre étroit.

La résistance aux carbapénèmes peut être attribuable à des changements de la perméabilité de l'organisme à l'antibiotique, à la régulation positive des systèmes de sortie qui « pompent » l'antibiotique hors de la cellule, en général concordante avec la présence d'une bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE) acquise ou de l'enzyme AmpC, ou encore à l'hyperproduction de bêta-lactamases intrinsèques dans un chromosome. Plus récemment, la résistance est de plus en plus attribuable à l'acquisition d'enzymes qui décomposent les carbapénèmes : les carbapénémases (p. ex., NDM-1, OXA-48, KPC, VIM, IMP, etc.). Les organismes résistants aux carbapénèmes de ces derniers sous-ensembles sont appelés organismes producteurs de carbapénémases (OPC) et sont particulièrement préoccupants puisque la résistance peut être facilement transférée à différents genres et différentes espèces de bactéries. Ils sont rapidement devenus un problème de santé publique, non seulement en raison de la capacité à causer des infections associées aux soins de santé, mais également en raison de la capacité potentielle de colonisation des patients hospitalisés et des patients externes pour cause de transmissibilité facile, créant ainsi un réservoir de résistance bactérienne.

Footnotes

Note de bas de page a

Adapté à partir des pratiques exemplaires recommandées par SHEA/IDSA « Strategies to Prevent Clostridium difficile Infections in Acute Care Hospitals: 2014 Update », qu'on trouve à l'adresse http://www.jstor.org/stable/10.1086/676023?origin=JSTOR-pdf

Retour à la référence de la note de bas de pagea

Note de bas de page b

Les patients examinés au service des urgences ou les patients externes qui répondent aux critères pour l'ICD dans les quatre semaines suivant le congé de votre établissement de santé ou d'un autre établissement seraient considérés comme ayant une ICD-SS même s'ils ne sont pas hospitalisés.

Retour à la référence de la note de bas de pageb

Note de bas de page c

Les cas décelés au service des urgences (patients non hospitalisés) ou en consultation externe ne sont PAS compris dans le calcul des taux d'infection.

Retour à la référence de la note de bas de pagec

Note de bas de page d

Il faut tenir compte de la fréquence et de la nature de l'exposition dans un milieu de soins de santé. Par exemple, les patients pédiatriques qui ont visité une clinique au cours des douze derniers mois peuvent être considérés ou non comme des cas associés aux soins de santé.

Retour à la référence de la note de bas de paged

Note de bas de page e

Le premier jour civil est le jour de l'admission à l'hôpital.

Retour à la référence de la note de bas de pagee

Note de bas de page f

Clinical and Laboratory Standards Institute. 2015. Performance standards for antimicrobial susceptibility testing; 25th informational supplement, M100-S25 (janvier 2015). Clinical and Laboratory Standards, Wayne, PA.

Retour à la référence de la note de bas de pagef

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