Amener la santé à la table de planification : Un profil des pratiques prometteuses du Canada et de l’étranger

Rédigé pour le Groupe des modes de vie sains du Réseau pancanadien de santé publique

Table des matières

Remerciements

Un profil des pratiques prometteuses au Canada et à l’étranger a été rédigé par Erik Lees et Heidi Redman de LEES + Associates ainsi qu’Alex Berland d’A. Berland Inc. pour le Groupe des modes de vie sains (GMVS) du Réseau pancanadien de santé publique.

Ce rapport est rendu possible en partie grâce à une contribution de l’Agence de la santé publique du Canada.

Groupe de travail sur la collaboration stratégique

Le Groupe de travail sur la collaboration stratégique (GTCS) du GMVS a aidé à créer la vaste vision du rapport et il a fourni des idées et des commentaires au cours du projet. Le GTCS est composé des membres suivants:

  • Kathy Cassels
    Directrice exécutive, DASH BC (la Directorate of Agencies for School Health de la Colombie‑Britannique)
  • Carol Ann Cotter
    Consultante en promotion de la santé, Health Promotion and Wellness Division, ministère de la Santé et des Services communautaires, Terre-Neuve-et-Labrador
  • Heidi Craswell
    Analyste des politiques, Division de la santé des collectivités, Agence de la santé publique du Canada
  • Keri Hoffman
    Gestionnaire, Initiatives nationales, Association canadienne des parcs et loisirs
  • Susan Irwin
    Analyste principale des politiques et de la recherche, Fédération canadienne des municipalités
  • Amanda MacNaughton
    Associée de recherche, Politique concernant l’alimentation et la nutrition, Produits alimentaires et de consommation du Canada
  • Lisa Mawani
    Analyste des politiques, Division de la santé des collectivités, Agence de la santé publique du Canada
  • Sophie Sommerer
    Analyste principale des politiques, Direction des politiques stratégiques et de l’innovation, Agence de la santé publique du Canada
  • Sharon Zeiler
    Présidente du GTCS
    Gestionnaire principale, Initiatives et stratégies en nutrition, Association canadienne du diabète

Principales personnes-ressources

Les auteurs souhaitent remercier les principaux collaborateurs suivants qui ont généreusement partagé leurs observations durant des entrevues téléphoniques et qui ont examiné des versions antérieures des études de cas:

  • Eva Almhjell
    Conseillère principale, Conseil du comté de Vestfold, Norvège
  • Kate Baird
    Par ici, ça bouge—Programme de vie active, Division des loisirs, Ville de Fredericton, Nouveau-Brunswick
  • Louise Bélanger
    Éducatrice en santé communautaire, Sunrise Health Region, Saskatchewan
  • Harold Boone
    Coordonnateur des sentiers et des projets, Division des parcs et espaces verts, Ville de Fredericton, Nouveau-Brunswick
  • Marie S. Carlson
    Consultante en santé de la population, Population Health and Research, Alberta Health Services
  • Tannis Cheadle
    Gestionnaire provinciale, Population & Public Health Initiatives, Provincial Health Services Authority, Colombie-Britannique
  • Paulette Cumby
    Coordonnatrice, Lower Trinity South Regional Development Association, Terre-Neuve-et-Labrador
  • Elsie De Roose
    Nutritionniste territoriale, ministère de la Santé et des Services sociaux, Territoires du Nord-Ouest
  • Michael Haynes
    Directeur, TransActive Solutions, Ottawa, Ontario
  • Sue Hendricken
    Gestionnaire, Ministère des parcs et des loisirs, Île-du-Prince-Édouard
  • Doug Hnatiuk
    Coordonnateur des projets et du développement communautaire, Ville de Whitehorse, Yukon
  • Sheila Hryniak
    Bénévole Communautaire, Yorkton in Motion, Saskatchewan
  • John Ingram
    Directeur, EcoPlan International, Vancouver, Colombie-Britannique
  • Sherrill Johnson
    Consultante en santé de la population, Population Health and Research, Alberta Health Services
  • Amanda Joynt
    Présidente, conseil d’administration de l’Inuvik Garden Society, Territoires du Nord-Ouest
  • Shebreh Kalantari
    Directrice de l’organisation communautaire, United Way du Comté de Santa Cruz, É.‑U.
  • George McKibbon
    Directeur, Élaboration des politiques, Institut des planificateurs professionnels de l’Ontario
  • Frank Quinn
    Coordonnateur de programme, Ville de Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard
  • Gunnar Ridderström
    Planificateur, Administration des voies publiques, Norvège
  • Cindy Roache
    Gestionnaire, ministère de la Santé et des Services sociaux, Nunavut
  • Sangita Sharma
    Chercheuse principale, Healthy Foods North, Nunavut et Territoires du Nord-Ouest
  • Janet Shindle
    Conseillère, Ville de Portage la Prairie, Manitoba
  • Bhavna Sivanand
    Spécialiste de projet, Peel Health - Prévention des maladies chroniques et des blessures, Ontario
  • Annick St-Denis
    Directrice au transport actif, Vélo Québec
  • Denyce Warren
    Gestionnaire de bureau, Lower Trinity South Regional Development Association, Terre-Neuve-et-Labrador
  • Marjorie Willison
    Gestionnaire de projet, Association pour le développement des communautés de Chebucto, Nouvelle-Écosse

Sommaire exécutif

Il y a amplement de preuves qu’une diminution des niveaux d’activité physique et qu’un accès limité à des aliments sains contribuent à l’incidence accrue de maladie chronique au Canada. Un principal facteur déterminant pour promouvoir l’activité physique et prévenir l’obésité est l’environnement bâti - c’est‑à‑dire, les immeubles, les parcs, les écoles, les réseaux routiers et d’autres infrastructures que nous rencontrons dans notre vie quotidienne.Note de bas de page 1 Les décisions en matière d’urbanisme peuvent faire avancer ou entraver les buts en matière de santé. Toutefois, comme avec toute question complexe, les progrès nécessiteront une intervention intersectorielle, ce qui signifie que les planificateurs et les représentants de la santé doivent travailler ensemble pour renforcer les caractéristiques favorisant la santé de la planification de l’utilisation des terres et de l’urbanisme.

Le présent rapport dresse le profil des études de cas de 13 collectivités canadiennes où des démarches collaboratives visant à améliorer les résultats pour la santé ont été un facteur important dans les décisions de planification liées à l’environnement bâti. Ce point de mire à été choisi afin que les réussites (et les leçons tirées) d’une panoplie de projets différents puissent être partagées avec d’autres collectivités. Avec une étude de cas de chaque province et territoire, il offre une perspective pancanadienne. Deux exemples internationaux soulignent le travail semblable accompli à l’étranger.

Les études de cas dont le profil est dressé dans ce rapport sont les suivantes:

  • Colombie-Britannique : Provincial Health Services Authority
  • Alberta : Alberta Health Services
  • Saskatchewan : Yorkton Active Transportation Collaboration
  • Manitoba : Projet pilote Des « villes-amies » des aînés : un projet mondial de l’OMS
  • Ontario : Bureau de santé de la région de Peel
  • Québec : Mon école à pied, à vélo!
  • Nouveau-Brunswick : Comité sur le transport actif de Fredericton
  • Nouvelle-Écosse : Logements sains, projet de communauté en santé
  • Île-du-Prince-Édouard : Charlottetown Active Transportation Initiative
  • Terre-Neuve-et-Labrador : St. Francis School Greenhouse
  • Yukon : Millennium Trail
  • Territoires du Nord-Ouest: Inuvik Community Greenhouse
  • Nunavut / Territoires du Nord-Ouest : Healthy Foods North
  • International : Children’s Tracks Program, Norvège
  • International : Go for Health! Collaborative, (É.-U.)

Les principales sources interviewées pour ce rapport ont transmis des « leçons tirées » utiles de leur expérience. Leurs observations peuvent être groupées sous trois en‑têtes généraux : cultiver des partenariats efficaces; instaurer l’engagement au sujet de l’importance du travail; et maintenir l’accent sur les résultats finaux au cours de la mise en œuvre. Voici les principales leçons tirées:

Cultiver des partenariats efficaces

  • Inclure tous les principaux intervenants dès le début pour s’assurer que les bons partenaires sont à la table. Il est important de trouver des partenaires qui amélioreront le programme avec leurs connaissances et leurs diverses perspectives.
  • Mettre l’accent sur le but des partenariats en encourageant tous les intervenants autour de la table à discuter de leurs difficultés et des façons de travailler ensemble pour y remédier.
  • Maintenir la transparence des buts et des objectifs de vos partenariats.
  • Trouver des défenseurs rapidement (particuliers ou groupes).
  • Avoir recours aux liens établis dans chaque projet pour faire avancer votre programme de promotion de la santé, par exemple, par des invitations à d’autres activités de planification.

Instaurer l’engagement au sujet de l’importance du travail

  • Établir rapidement que le projet appartient à la collectivité. Un projet axé sur la collectivité et appartenant à celle ci est plus susceptible d’être durable à long terme.
  • Élaborer des rapports circonstanciels bien documentés et une analyse de cas pour établir la crédibilité du projet, en augmentant la participation au niveau municipal.
  • Examiner les sources de financement tôt dans le projet. La plupart des projets dont le profil est dressé dans ce rapport ont été bien accueillis. Pour un grand nombre, le défi le plus important était le financement.
  • Les professionnels de la santé devraient participer rapidement au processus des intervenants – n’attendez pas à la fin pour faire une contribution.
  • Établir un lien entre les bienfaits pour la santé humaine et les autres bienfaits des environnements bâtis sains tels que les émissions plus faibles des véhicules, les coûts des infrastructures du trafic réduits et le tourisme accru.

Maintenir l’accent sur les résultats finaux au cours de la mise en œuvre

  • Débuter par des projets à petite échelle et s’en inspirer. Les projets pilotes peuvent inspirer confiance, amener une visibilité et provoquer de l’excitation à propos d’une vision à plus grande échelle.
  • Utiliser des buts et des échéances réalistes pour inspirer la confiance des partenaires. Les partenaires sont plus susceptibles de demeurer engagés s’ils se sentent non seulement écoutés, mais s’ils peuvent également voir des buts corporels atteints par de petites étapes le long du parcours.
  • S’attendre à des solutions différentes pour les milieux ruraux puisqu’ils ont des priorités et des besoins différents.
  • Être stratégique lorsque l’on a recours aux médias pour aider à renseigner – s’assurer qu’ils comprennent la situation dans son ensemble et la façon dont chaque étape du projet contribue à des buts élargis.

Le présent rapport présente de nombreux projets réussis comme fondement aux efforts futurs. Ces histoires saisissent la diversité de nombreux environnements bâtis de notre pays, les partenariats établis et les pratiques prometteuses. D’autres détails de la section des leçons tirées suggèrent la façon dont ces initiatives peuvent être répétées dans d’autres collectivités. Le thème commun de ces projets innovateurs est une collaboration stratégique qui comprend des résultats pour la santé dans le cadre du but de la planification. Beaucoup de travail est déjà en cours à l’échelle du pays et à l’étranger dans ce domaine. Veuillez consulter l’Annexe pour une liste des principaux rapports, documents de référence et d’autres documents d’études de cas afin de faire avancer le travail dans ce domaine.

Introduction

Pourquoi est-il important d’inclure une perspective de la santé dans les processus de planification liés à l’environnement bâti? L’exemple le plus évident est l’incidence croissante de l’obésité à l’échelle du Canada et de la planète. Certains experts suggèrent que l’incidence de ce problème est comparable au changement climatique, et dans le même ordre d’idées, qu’il faut intervenir à l’échelle de la société en raison de sa complexité.Note de bas de page 2 Il y a beaucoup de preuves qu’une baisse des niveaux d’activité physique et qu’un accès limité à des aliments sains contribuent à l’incidence croissante de l’obésité et de problèmes connexes tels que le diabète, l’hypertension et la maladie cardiovasculaire.Note de bas de page 3 Note de bas de page 4 On reconnaît maintenant également qu’un facteur déterminant clé pour promouvoir l’activité physique et prévenir l’obésité est l’environnement bâti. Ce dernier comprend des immeubles, des parcs, des écoles, des réseaux routiers et d’autres infrastructures que nous rencontrons dans notre vie quotidienne.Note de bas de page 5

Les décisions en matière d’urbanisme peuvent faire avancer ou entraver les buts en matière de santé. Toutefois, comme avec toute question complexe, les progrès nécessiteront une action intersectorielle. Cela signifie que les planificateurs et les représentants de la santé doivent travailler ensemble pour renforcer les caractéristiques favorisant la santé de la planification de l’utilisation des terres, de la collectivité et des transports.

Ce rapport dresse le profil des études de cas de 13 collectivités canadiennes où des démarches collaboratives visant à améliorer les résultats pour la santé ont été un facteur important dans les décisions de planification liées à l’environnement bâti. Ce point de mire sur la collaboration à été choisi afin de dresser le profil des différents types de projets pour que leurs réussites (et leçons tirées) puissent être partagées avec d’autres collectivités. Avec une étude de cas de chaque province et territoire, le rapport donne une perspective pancanadienne. Deux exemples internationaux mettent en évidence le travail semblable à l’étranger. Somme toute, les études de cas traitent d’une alimentation saine et de l’activité physique quant à l’environnement bâti – deux priorités relevées par le Groupe des modes de vie sains – bien que l’on reconnaisse que de nombreux autres aspects de l’environnement bâti aient une incidence sur la santé de la population, notamment la pollution environnementale, la prévention des blessures, le logement, l’accès et l’inclusion. Les études de cas dont le profil est dressé dans ce rapport sont les suivantes:

  • COLOMBIE-BRITANNIQUE: Provincial Health Services Authority
    La Healthy Built Environment Alliance est un centre d’échange de connaissances à l’échelle de la C.-B.
  • ALBERTA: Alberta Health Services
    Les professionnels de la santé participent aux décisions sur l’utilisation des terres en mettant la santé à l’ordre du jour de la planification
  • SASKATCHEWAN: Yorkton Active Transportation Collaboration
    Divers secteurs se mobilisent pour promouvoir le cyclisme et la marche communautaires et récréatifs à Yorkton
  • MANITOBA: Projet pilote Des « villes-amies » des aînés : un projet mondial de l’OMS
    La collectivité de Portage la Prairie fait de sa ville un endroit meilleur, plus sain et plus sécuritaire pour les aînés
  • ONTARIO: Bureau de santé de la région de Peel
    Peel Health rétablit le rapport historique entre la planification et la santé
  • QUÉBEC: Mon école à pied, à vélo!
    Un programme pour améliorer les conditions de marche et de cyclisme pour les élèves de l’école élémentaire au Québec
  • NOUVEAU-BRUNSWICK: Comité sur le transport actif de Fredericton
    Créé pour déterminer, former et planifier les enjeux du transport actif dans la collectivité
  • NOUVELLE-ÉCOSSE: Logements sains, projet de communauté en santé
    Les professionnels de la santé, les résidents, les planificateurs et les aménageurs discutent à la table de manière valable
  • ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD: Charlottetown Active Transportation Initiative
    Les améliorations à la marche et au cyclisme prennent forme au centre-ville de Charlottetown
  • TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR: St. Francis School Greenhouse
    Les étudiants de la localité participent activement à la production d’aliments et à la préparation de collations saines
  • YUKON: Millennium Trail
    Le premier sentier polyvalent accessible du Yukon
  • TERRITOIRES DU NORD-OUEST: Inuvik Community Greenhouse
    Créer un sens de la collectivité par le jardinage récréatif, la production d’aliments, le partage de connaissances et le soutien des bénévoles
  • NUNAVUT / TERRITOIRES DU NORD-OUEST: Healthy Foods North
    Un programme pertinent au plan culturel et axé sur la collectivité pour promouvoir une alimentation et un mode de vie sains
  • INTERNATIONAL: Children’s Tracks Program, Norvège
    Amener les connaissances des enfants au sujet des espaces ouverts de la collectivité et des sentiers dans le processus de la planification de l’utilisation des terres municipales
  • INTERNATIONAL: Go for Health! Collaborative, Californie (É.-U.)
    Un programme novateur pour augmenter la nutrition saine et l’activité physique régulière chez les jeunes dans le comté de Santa Cruz

Ces études de cas fournissent des observations dans les principales démarches visant à inclure l’« objectif » de la santé pour améliorer les décisions en matière de planification, telles que les suivantes:

  • la façon dont la collaboration intersectorielle a été entreprise et favorisée;
  • la façon dont les démarches novatrices ont été introduites au processus de planification;
  • la façon dont les partenaires non traditionnels ont été intégrés;
  • ce qui a été accompli;
  • les défis qui existent;
  • le soutien et les ressources qui sont nécessaires.

Cet aperçu pancanadien présente de nombreux projets fructueux comme fondement aux efforts futurs. Ces histoires saisissent la diversité des nombreux environnements bâtis, des partenariats et des pratiques prometteuses de notre pays. Les leçons tirées suggèrent la façon dont ces initiatives peuvent être répétées dans d’autres collectivités.

Il ne s’agit pas d’un échantillonnage exhaustif, mais plutôt d’une sélection de projets novateurs qui donnent des leçons pertinentes et variées. Leur thème commun est la collaboration stratégique, qui inclut les résultats pour la santé dans le cadre du but de la planification. L’intention de ce rapport consiste à renforcer le lien des « données probantes à la pratique » afin que les concepts de la promotion de la santé aient une incidence sur les décisions relatives à l’environnement bâti.

La première partie de ce rapport inclut un résumé des principales conclusions. La partie suivante fournit des observations des planificateurs qui ont travaillé sur différents projets à l’échelle du pays. Cette partie est suivie d’une discussion de la façon dont les études de cas ont été obtenues et écrites. La majeure partie du rapport contient les études de cas.  La dernière section comprend le mot de la fin et les prochaines étapes. Beaucoup de travail se fait déjà à l’échelle du pays et à l’échelle internationale au moyen de recherches et de différentes initiatives. L’Annexe dresse la liste des principaux rapports, des documents de référence et d’autres documents d’études de cas à titre d’autres ressources visant à faire avancer le travail dans ce domaine.

Principales conclusions

Les théoriciens de la gestion du changement indiquent que des initiatives stratégiques fructueuses traitent de plusieurs facteurs critiques : former une coalition directrice puissante, donner de l’importance à la question et élaborer une voie de mise en œuvre claire. Ces thèmes ont également découlé des entrevues auprès des principales personnes-ressources pour ce rapport :

Cultiver des partenariats efficaces

  • Au début:
    • Déterminer les forces et les capacités locales.
    • Envoyer des invitations de participation du bureau du maire, ou d’une autorité semblable. Celles-ci peuvent ajouter de la crédibilité au projet.
    • Inclure tous les principaux intervenants dès le début pour veiller à ce que les bons partenaires soient à la table. Il est important de trouver des partenaires qui amélioreront le programme avec leurs connaissances et leurs différents points de vue.
    • Se concentrer sur le but des partenariats en encourageant tous les participants à la table à discuter de leurs enjeux et des façons de travailler ensemble pour les cerner.
  • Durant la phase de la définition et de l’élaboration du projet:
    • Créer des programmes relatifs aux autres priorités et objectifs des programmes de vos partenaires. L’établissement d’un lien avec les personnes qui interviennent déjà peut aider à assurer la réussite du projet.
    • Soutenir vos partenariats, en prenant soin de comprendre les objectifs de chaque partenaire. Les différents points de vue des professionnels de la santé et de la planification doivent être compris et validés.
    • Maintenir la transparence des buts et des objectifs de votre partenariat. L’engagement fort de la collectivité augmentera le soutien à la mise en œuvre ainsi qu’à la planification initiale.
    • Trouver des défenseurs rapidement (particuliers ou groupes).
    • Attribuer des rôles précis aux partenaires du projet. Il pourrait être utile d’utiliser un modèle de « groupe de travail » où les partenaires choisissent leur rôle à jouer et leur niveau d’engagement.
  • En cours:
    • Utiliser les liens créés dans chaque projet pour faire avancer votre programme de promotion de la santé, par exemple, au moyen d’invitations à d’autres activités de planification.
    • Soutenir ses liens – gardez le contact avec les gens avec qui vous avez travaillé, même au moyen d’un courriel familier ou d’une discussion devant un café. N’oubliez pas que le développement de relations de confiance prend du temps. En maintenant ces liens, vous pouvez travailler avec ces partenaires dans le cadre de programmes futurs.

Instaurer l’engagement au sujet de l’importance du travail

  • Pour tous les participants au projet:
    • Établir rapidement que le projet appartient à la collectivité. Un projet axé sur la collectivité et appartenant à celle ci est plus susceptible d’être durable à long terme. Les partenaires peuvent renforcer les liens à la collectivité au moyen d’un vaste engagement du public. En même temps, l’information du public établit le soutien communautaire qui aide à mobiliser le leadership politique.
    • Engager un défenseur de niveau supérieur, puisque cela hausse la priorité et la crédibilité du projet. Il est impératif que chaque organisation participante ait l’engagement de son équipe de la haute direction.
    • Faire des présentations aux conseils locaux et aux groupes communautaires – cela peut aider à passer le mot rapidement.
  • Pour les chefs de projet ou le personnel:
    • Encourager les fonctionnaires provinciaux (élus et personnel) à faire du projet une priorité.
    • Élaborer des rapports circonstanciels bien documentés pour créer une crédibilité au projet, en augmentant la participation au niveau municipal.
    • Établir une analyse de rentabilisation pour obtenir le soutien de la haute direction et adapter son message pour montrer à chaque groupe « ce qu’elle comporte pour eux ».
    • Adapter ses communications à son auditoire. Formuler des messages de santé publique pour différents secteurs (p. ex., planificateurs, aménageurs, résidents), dans une langue qu’ils peuvent utiliser.
    • Étudier les sources de financement tôt dans le projet. La plupart des projets dont le profil est dressé dans ce rapport ont été bien accueillis, sans trop de résistance, voire sans résistance. Pour un grand nombre, le plus gros défi était l’obtention de fonds.
    • Reposer son travail sur la littérature existante pour établir une crédibilité avec les intervenants.
    • Produire un rapport officiel. Au niveau municipal, un rapport peut aider à établir la pensée à long terme rapidement et il aide à obtenir le soutien de tous les niveaux d’intervenants.
  • Pour les professionnels de la santé:
    • Participer rapidement au processus des intervenants – ne pas attendre à la fin pour faire une contribution. Une participation rapide signifie qu’il est possible d’inclure les concepts de la promotion de la santé au projet, plutôt que de faire des commentaires après l’élaboration des principales idées.
    • Fournir des données sur la santé au projet. Sélectionner les données qu’un planificateur peut utiliser pour justifier un environnement bâti plus sain.
    • Établir un lien entre les bienfaits pour la santé humaine et d’autres bienfaits des environnements bâtis sains comme des émissions de véhicule plus faibles, la réduction des coûts des infrastructures du trafic et l’augmentation du tourisme. Cette perspective peut aider à engager une plus grande diversité d’intervenants.

Maintenir un accent sur les résultats finaux au cours de la mise en œuvre

  • Débuter avec des projets à petite échelle et s’en inspirer. Les projets pilotes peuvent inspirer confiance, amener une visibilité et provoquer de l’excitation à propos d’une vision à plus grande échelle. Par exemple, l’engagement des membres de la collectivité dans une visite informelle peut communiquer le message à propos des possibilités particulières d’amélioration. D’autres projets pilotes peuvent inclure un audit sur l’environnement sain, ou une étude sur les déplacements à pied ou les déplacements à vélo.
  • Prendre le temps d’établir des bases solides, particulièrement lorsque l’on forme des partenariats à l’échelle des secteurs. Toutefois, s’assurer d’équilibrer le processus (consultation et réseautage) avec les mesures qui font avancer vers les buts du projet.
  • Fixer des buts à court terme selon un plan à long terme; les buts progressifs s’accumulent au fil du temps.
  • Utiliser des buts et des échéances réalistes pour inspirer la confiance des partenaires. Les partenaires sont plus susceptibles de demeurer engagés s’ils se sentent non seulement écoutés, mais s’ils peuvent également voir des points de repère corporels atteints le long du parcours.
  • S’attendre à ce que la mise en œuvre des conclusions et des recommandations du projet prenne du temps.
  • Travailler avec de courtes échéances si l’on a dédié des défenseurs qui comprennent le projet et ses buts.
  • S’attendre à des solutions différentes pour les milieux ruraux, puisqu’ils ont des priorités et des besoins différents. Par exemple, avec des ressources habituellement limitées, il est particulièrement important de s’inspirer du personnel actuel des partenaires, de leurs installations et de leurs capacités.
  • Être stratégique lorsque l’on a recours aux médias pour aider à renseigner – s’assurer qu’ils comprennent la vue d’ensemble et la façon dont chaque étape du projet contribue à des buts élargis.

La Perspective Des Planificateurs

Les représentants de la santé ont expliqué qu’ils aimeraient avoir de l’orientation sur la façon de devenir engagés à l’égard des processus de planification. On a demandé aux planificateurs leur perspective sur la façon dont les autres peuvent le mieux travailler avec eux (p. ex., professionnels en promotion de la santé et en loisirs, enseignants et professionnels en santé publique tels qu’infirmières communautaires, médecins conseils en santé publique, en santé environnementale et agents au traitement des permis). Des entrevues avec un petit échantillon de planificateurs ont donné lieu à ces observations :

  • Le lien entre la santé et la planification est nouveau, mais il évolue
    • Il est important de comprendre la formation et l’orientation différentes : les professionnels de la santé sont formés pour l’intervention; les planificateurs, pour la contextualisation.
    • De plus, ces deux professions sont présentes dans des ministères différents, avec des lois distinctes et malheureusement, en « silos ».
    • Les liens entre les planificateurs et les professionnels de la santé varient grandement à l’échelle des provinces et des territoires.
    • Un planificateur a suggéré que les effets pour la santé de l’environnement bâti seront bientôt aussi importants que le changement climatique parmi les priorités des planificateurs.
  • Les planificateurs et les professionnels de la santé créent une alliance solide visant l’amélioration
    • Comme les répercussions sur la santé ont une résonance auprès des gens au niveau personnel, notamment les résultats pour la santé dans le processus de planification, elles peuvent avoir une très grande influence.
    • Les professionnels de la santé peuvent informer le public et les élus au sujet des facteurs déterminants de la santé. Ils peuvent également indiquer l’urgence de s’attaquer à l’augmentation alarmante des maladies chroniques avec autorité et crédibilité.
    • La contribution des professionnels de la santé peut être simple. Par exemple, une lettre d’un médecin conseil en santé publique a beaucoup de poids.
  • Suggestions concrètes des prochaines étapes pour créer ce lien
    • Les instituts de planification professionnelle peuvent rendre les membres au fait des nouvelles sciences et des nouvelles recherches à l’égard de la santé et de l’environnement bâti. Par exemple, l’Institut des planificateurs professionnels de l’Ontario émet des « appels à l’action » aux municipalités, et il a créé un prix conjoint pour des collectivités en santé avec la Fondation des maladies du cœur de l’Ontario.
    • Le système de classification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) pour la création de quartiers (LEED-ND) peut aider à développer cette relation parce qu’il fournit des paramètres de référence pour des environnements bâtis sains.
    • Les planificateurs devraient avoir recours aux professionnels de la santé à titre de personnes-ressources pour les révisions des plans d’agglomération officiels et d’autres processus de planification.
    • Les deux groupes de professionnels peuvent créer des débouchés et des activités propices à l’« enrichissement mutuel » et au développement professionnel conjoint.
    • Il serait utile de créer un manuel de ressources « Santé 101 » destiné aux planificateurs, tel qu’il a été créé pour les professionnels de la santé avec un atelier « Planification 101 ».

Méthodologie

Cet ensemble d'études de cas représente des projets de chacune des dix provinces et de chacun des trois territoires du Canada, ainsi que deux exemples internationaux. Des collectivités ont été choisies au moyen de deux mécanismes : premièrement, par une demande de nominations au Groupe des modes de vie sains et au Groupe d'experts chargé de la promotion de la santé des populations du Réseau de santé publique; deuxièmement, par la recherche et le réseautage par les auteurs. Les critères de sélection des études de cas suivants ont été établis pour faciliter le respect des exigences globales du projet.

Critères de sélection des études de cas

  1. Un exemple de chaque province et territoire, si c'est possible, et deux exemples internationaux;
  2. Différentes tailles de collectivités/municipalités;
  3. Exemples urbains et ruraux;
  4. Différents changements dans l'environnement bâti (urbanisme et immeubles), l'infrastructure de transport (voies cyclables, rues), ou la politique, la planification et la programmation;
  5. Collaboration des différents partenaires, y compris des organisations non gouvernementales (ONG), du gouvernement, du secteur, des groupes communautaires, des entreprises, de l'éducation, etc.;
  6. Exemples de différentes étapes du développement et de l'engagement, avec une priorité plus élevée accordée aux projets bien développés;
  7. Expériences réussies, bien qu'il ne soit pas nécessaire de seulement dresser le profil de la réussite;
  8. Exemples qui reflètent une perspective de la santé – idéalement avec des résultats pour la santé inclus dans le processus décisionnel (le poids santé, l'activité physique, l'alimentation saine et la salubrité des aliments constituent le point de mire principal, sans exclure les autres);
  9. Exemples qui atteignent de nombreux objectifs liés aux résultats pour la santé;
  10. Exemples qui répondent aux besoins de populations vulnérables ou marginalisées, car ce sont souvent les personnes qui vivent dans les environnements les plus malsains.

Un total de quarante-deux projets ont d'abord été proposés et triés dans un tableau qui précise le milieu environnant, le type de projet, les partenaires engagés, l'étape du développement, le groupe cible, le niveau de mise en œuvre et les résultats pour la santé. Un bref sommaire décrivait l'endroit, le sujet et les coordonnées. Le Groupe de travail sur la collaboration stratégique a examiné et évalué chacun des projets, et il en a choisi un pour chaque province et territoire de même que deux exemples internationaux.

Les études de cas ont été sélectionnées dans le but de représenter la grande diversité des milieux environnants, les circonstances régionales et les partenaires se trouvant à l'échelle du Canada. Les collectivités des études de cas dont le profil est dressé dans ce document varient du village de Harbour Grace, à Terre-Neuve-et-Labrador, comptant trois mille résidents, à la région de Peel, en Ontario, avec une population de plus d'un million d'habitants. Dans le même ordre d'idées, la portée de la mise en œuvre des projets varie du niveau local au niveau provincial, en passant par le niveau interterritorial. La riche diversité des études de cas révèle un tableau impressionnant d'innovations.

Figure 1. Critères De Sélection
Matrice d'évaluation des études de cas
Figure 1 - Équivalent textuel
Ensemble A: Milieu environmental
Ensemble A: Milieu environmental Ensemble B: Type de projet Ensemble C: Partenaires engagés Ensemble D: Stade d’élaboration Ensemble E: Groupe cible Ensemble F: Niveau de mise en oeuvre Ensemble G: Résultats pour la santé
Urbain Urbanisme Santé À l’état naissant Enfants/jeunes Local Alimentation saine
Rural Infrastructure de transport Planification En cours Population générale Régional Activité physique
  Politique / planification ONG / groupe communautaire Complété Populations marginalisées Provincial Autre
  Programme Élus        
    Gouvernement        
    Secteur de l’éducation        
    Citoyens        
    Industrie/secteur privé        
    Autre        

Matrice d'évaluation des études de cas

Après l'examen final et la sélection des études de cas, les principales personnes-ressources ont été trouvées et invitées à participer à une entrevue téléphonique. Les études de cas sont basées sur les entrevues téléphoniques de ces principales personnes-ressources à l'aide d'un ensemble structuré de questions. Les principales personnes-ressources, toutes activement engagées dans leur projet, provenaient des secteurs de la santé publique, de la promotion de la santé, de la planification régionale ou urbaine, des loisirs, des organisations non gouvernementales (ONG), de l'administration locale et de l'éducation, entre autres.

Les études de cas ont ensuite été résumées et analysées pour les processus de planification et de mise en œuvre, les partenariats, les méthodologies et les résultats des évaluations, les leçons tirées et les conseils aux autres collectivités. L'analyse portait sur la façon dont une perspective de la santé avait été élaborée et dont les organisations participantes avaient influé sur le processus de planification. Il est important de noter que cette étude ne représente pas une analyse exhaustive de tous les efforts des environnements bâtis sains au Canada.

Nous sommes reconnaissants envers les participants au projet que nous avons interviewés pour le présent rapport. Leur volonté à partager des renseignements détaillés à propos de leur travail et des défis auxquels ils ont fait face a renforcé cet examen.

>Profils Des Études De Cas

Colombie-Britannique – Provincial Health Services Authority

« Notre planification de l'utilisation des terres pour l'atelier des professionnels de la santé a ouvert la porte à une voix de la santé. »

Organisation responsable :
Provincial Health Services Authority

Principaux partenaires :
Autorité régionale de la santé, administrations locales, gouvernement provincial, planification, transports, loisirs, sports, tourisme, Premières nations, universités et organismes communautaires

Collectivités :
Cranbrook, Kamloops, Kelowna, Prince George, Sechelt, Vancouver, Langley, Victoria

Milieu :
Urbain et rural

Groupe cible :
Professionnels de la santé

Élément central du projet :
Application des connaissances, réseautage

Niveau de mise en œuvre :
Provincial

Étape du développement :
En cours

Contexte

Cette initiative est issue d'un forum provincial sur la santé et l'environnement bâti accueilli par la Provincial Health Services Authority (PHSA) en 2007. Au forum, les participants ont demandé davantage de possibilités d'établir des réseaux. Trois mois plus tard, la Healthy Built Environment Alliance de la C.‑B. est née. Environ vingt-deux organisations ont assisté à la première réunion représentant un éventail impressionnant de secteurs : santé, gouvernement, planification, transports, loisirs, sports, tourisme, universités, Premières nations et organismes communautaires. L'Alliance compte maintenant au moins 26 représentants d'organisations/d'agences et encore plus de membres correspondants.

Logo de Provincial Health Serviecs Authority - Province-wide Solutions. Better health.

Avec la PHSA, qui offre un soutien de secrétariat, l'Alliance se réunit au moins trois fois par année. Les objectifs du groupe incluent la prestation d'un forum pour le partage de connaissances, la participation et la collaboration à l'élaboration d'activités prioritaires.

Page couverture de Introduction à la planification de l'utilisation des terres pour les professionnels de la santé

L'« Introduction à la planification de l'utilisation des terres pour les professionnels de la santé » – couramment appelée « Planification 101 » – a été l'un des premiers projets définis comme une priorité par l'Alliance. L'intention était d'élaborer un module de formation qui établirait un langage commun entre la planification et la santé, et qui commencerait à fournir aux professionnels de la santé certains des outils et des connaissances nécessaires pour devenir plus engagés dans la planification de l'utilisation des terres. Un programme a été élaboré et, en juin 2008, un atelier pilote a été lancé dans la Ville de Cranbrook au sein de l'Interior Health Authority. L'atelier prenait la forme d'un cours de formation continue d'une journée animé par deux planificateurs professionnels. Les présentations ont été faites, les ressources, fournies, et un exemple d'étude de cas, entrepris.

Les dix-neuf professionnels de la santé qui y ont assisté ont également pris part à une évaluation suivant l'atelier dirigée par un étudiant de maîtrise à l'Université Simon Fraser. Les participants ont donné de bonnes notes à l'atelier, et ils ont également fourni des commentaires constructifs. Le processus d'évaluation a permis à la PHSA d'apporter des modifications au module avant de l'offrir aux quatre autres autorités de la santé.

Les autres principales activités de l'Alliance comprenaient la création d'indicateurs d'un environnement bâti sain, une présentation de la conférence et un document sur les fondements de la santé et de l'environnement bâti (veuillez consulter la section « Ressources » à la fin de cette étude de cas pour de plus amples renseignements). Les projets ont été dirigés par la PHSA avec l'appui en nature et le soutien financier de plusieurs partenaires à la table de l'Alliance.

Partenariats

Le recrutement des partenaires de l'Alliance s'est fait principalement par le bouche-à-oreille. La PHSA répond aux demandes continues des organisations qui veulent se joindre à l'Alliance ou recevoir des mises à jour sur ses activités. À sa réunion la plus récente, l'Alliance a décidé d'interrompre ses activités pour une courte période – les membres ont relevé la nécessité de travailler avec les nombreuses ressources qui ont été établies durant la première année ainsi que de les évaluer. Bon nombre des membres particuliers avaient besoin de temps pour revenir sur les prochaines étapes avec leur organisation d'attache, particulièrement concernant la façon d'accroître la sensibilisation, le profil et la priorité de ce travail.

Un défi auquel fait face l'Alliance est que les membres sont toujours très pondérés vers le côté de la santé. Afin de combler l'écart entre les secteurs, si l'Alliance continue, la PHSA étudiera la possibilité de coprésider l'Alliance avec une autre organisation. Il pourrait également arriver qu'une autre organisation membre « se lève » et assume le rôle de secrétaire. Dans l'ensemble, l'Alliance a assez bien réussi à établir des liens avec le secteur de la planification. Elle a moins bien réussi à établir des liens avec les ingénieurs, les architectes et les aménageurs, et les membres continuent d'explorer des façons de réunir ces groupes à la table. Les options incluent la détermination de la valeur ajoutée pour ces groupes s'ils devaient participer (p. ex., la poursuite d'un programme écologique s'harmonise souvent à l'établissement de collectivités plus saines).

Stimuler la participation

À la fin de sa première année, l'Alliance a effectué une auto-évaluation. On a reconnu que bien que les membres particuliers de l'Alliance aient définitivement participé aux enjeux, et qu'ils aient fait de leur réponse une priorité élevée, ils représentaient seulement une « tranche » de leur organisation. Il y avait souvent différents niveaux de soutien entre les cadres supérieurs et le personnel de première ligne aux organisations partenaires. Pour aider à encourager le soutien d'un auditoire élargi, la PHSA crée actuellement un document d'information de quatre pages qui résume le travail innovateur entrepris par l'Alliance au cours de la dernière année. Cette brochure sera utilisée par les membres de l'Alliance pour accroître leurs connaissances au sujet de l'environnement bâti sain, de son importance et de sa pertinence, pour rendre les gens au fait des ressources offertes, et obtenir l'acceptation et l'appui des organisations actuelles et des nouvelles organisations potentielles.

Leçons tirées

Les ateliers « Planification 101 », en particulier, ont mieux fait comprendre que les professionnels de la santé ont de précieuses contributions à faire à la table de planification. Les professionnels de la santé peuvent favoriser une compréhension approfondie au sujet des déterminants de la santé, et également comprendre l'urgence de traiter de l'environnement bâti pour éviter des hausses importantes d'un taux de maladie chronique déjà alarmant.

L'atelier « Planification 101 » a été lancé avec des buts très grands à l'esprit. Après le premier atelier pilote à Cranbrook, ces buts ont dû être revus; c'est maintenant considéré comme une « Phase 1 » ou une première étape – en reconnaissant que le travail de suivi et le soutien seront nécessaires. Dans certains cas, il en a découlé des retombées simples, mais imprévues. Il a été immédiatement apparent dans bien des cas que les gens qui assistent aux ateliers, souvent de différentes villes, et de différentes parties de l'organisation, se rencontraient pour la première fois. La simple valeur inhérente de la réunion de ces professionnels de la santé des régions pour le réseautage était un avantage imprévu. Une autre retombée relevée à l'un des ateliers était la création potentielle d'un bottin des autorités régionales de la santé – une liste de professionnels de la santé avec lesquels les planificateurs locaux pourraient communiquer pour obtenir des commentaires et des recommandations. À l'heure actuelle, il faut déterminer si et comment cette communication est établie, ce qui dépend souvent de la personnalité et de la relation de chaque personne (p. ex. qui connaît qui) et qui nuit à l'uniformité et à la durabilité.

En plus de poursuivre le travail avec le secteur de la santé, une autre prochaine étape sera de transmettre le message aux planificateurs et aux élus. On reconnaît toutefois qu'il faudra probablement employer une approche différente de celle qui a été utilisée pour « Planification 101 ». Il sera important d'explorer les besoins de ces deux groupes afin que tous les outils et mécanismes d'application des connaissances qui sont élaborés soient appropriés. Il sera également important de déterminer quels organismes, en plus de ceux du secteur de la santé, doivent être des partenaires clés dans ces efforts d'application des connaissances. On reconnait également qu'il faut davantage de possibilités pour les événements conjoints de développement professionnel avec les planificateurs et les professionnels de la santé pour enflammer des conversations plus interdisciplinaires.

Un grand nombre des autorités régionales de la santé passent déjà le flambeau et créent de nouveaux partenariats avec le secteur de la planification. Par exemple, Northern Health crée des liens avec Smart Growth BC, et la Vancouver Island Health Authority établira un partenariat avec la BC Recreation and Parks Association pour accueillir un sommet régional sur le transport actif.

Conseils aux autres collectivités

L'atelier « Planification 101 » peut s'appliquer à presque toutes les échelles. Depuis le premier atelier pilote à Cranbrook, le module de formation a été adapté aux grands centres urbains et aux petites collectivités. Des adaptations aux ateliers sont faites de nombreuses façons - de l'utilisation d'exemples locaux à l'inclusion de planificateurs comme présentateurs et participants, aux cadres supérieurs locaux du secteur de la santé qui donnent des présentations. Toutes ces tâches ont nécessité beaucoup de planification et de préparation, mais elles ont été essentielles pour améliorer la réussite des événements.

Bien que les évaluations de l'atelier doivent encore être complétées, de nombreuses leçons ont déjà été tirées. Qu'elles aient lieu dans une collectivité urbaine ou rurale, il faut ouvrir la voie. À l'atelier pilote, les animateurs ont réalisé l'importance qu'il y ait des cadres supérieurs de l'autorité en santé présents à l'atelier pour signaler qu'il s'agit d'une priorité. Lors des ateliers ultérieurs, les défenseurs de la santé de la localité (p. ex., médecins conseils en santé publique) étaient présents pour décrire le lien entre la santé et l'environnement bâti, plutôt que le laisser à l'animateur.

Voici d'autres conseils destinés aux collectivités qui souhaitent diriger un atelier:

  • Savoir qui est votre auditoire et ses besoins;
  • Établir un sentiment d'appartenance à l'atelier;
  • Démontrer des façons dont le travail peut être intégré à ce que les professionnels de la santé font déjà – pas en tant que « charge de travail supplémentaire »;
  • Créer un « bottin de professionnels de la santé » de l'autorité régionale de la santé;
  • Utiliser des exemples/études de cas de la collectivité dans les activités pratiques ou en petits groupes; et
  • Situer l'atelier dans un plan à plus long terme qui définit la façon dont le travail peut être durable.

Évaluation et incidence

Maintenant que les séances « Planification 101 » ont récemment été complétées dans les cinq autorités de la santé, la PHSA présentera un compte rendu avec des représentants de chaque région pour discuter des apprentissages et des prochaines étapes à court et à long terme possibles. Il sera important de définir les rôles appropriés que les autorités de la santé, la PHSA et d'autres membres de l'Alliance peuvent jouer dans l'avancement de ce travail - ce doit être un effort collaboratif, abordé sur de nombreux fronts et à de nombreux niveaux.

L'étudiant qui a été embauché pour évaluer le projet pilote de Cranbrook terminera un autre suivi après l'atelier pour voir de quelle façon les professionnels de la santé mettent en œuvre les compétences qu'ils ont acquises sept mois plus tôt.

Il est devenu évident aux ateliers qu'un grand nombre de professionnels de la santé participent déjà au projet et qu'ils sont prêts pour un mécanisme de contribution officiel au processus de planification. Pour d'autres, l'idée de l'intégrer aux processus de planification est nouvelle. Les huit ateliers complétés jusqu'à maintenant ont démontré une grande panoplie d'intervenants et une grande participation. Pour un grand nombre, toutefois, ce travail a ouvert la porte à une voix pour la santé, et il a démontré la façon dont les connaissances et les compétences des professionnels de la santé peuvent être utilisées lors des fonctions de planification communautaire.

Coordonnées

Tannis Cheadle
Gestionnaire provinciale, Population & Public Health Initiatives, PHSA
1380, rue Burrard, bureau 700
Vancouver (Colombie-Britannique)  V6Z 2H3
Téléphone : 604-675-7421
Courriel: tcheadle@phsa.ca

Ressources

Visitez la page Web « Population Health » de la PHSA pour télécharger le document Foundations for a Healthier Built Environment (2009); Introduction to Land Use Planning for Health Professionals; et d'autres ressources.

Alberta – Alberta Health Services

« Alberta Health Services – région d’Edmonton amène une perspective de santé de la population à de nombreuses tables de planification municipales différentes dans la région d’Edmonton. »

Organisation responsable:
Alberta Health Services - région d’Edmonton

Partenaire principal :
Ville d’Edmonton

Collectivité :
Grand Edmonton (Alberta)

Population de la collectivité :
1 024 263

Milieu :
Urbain

Groupe cible :
Population générale

Élément central du projet :
Mobilisation des connaissances

Niveau de mise en œuvre :
Local

Étape du développement :
En cours

Contexte

In 2005/06, the Population Health team at Alberta Health Services - Edmonton area (AHS) embarked on a new strategic direction. This shift meant a consolidated focus targeting built and social environments; specifically an environment–centered perspective on improving population health. It also meant a greater focus on policy and regulatory mechanisms, identification of non-traditional stakeholders with whom to collaborate and new entry points for action. This work received strong support from the Medical Officer of Health (MOH), and was also endorsed at the executive level.

Logo de Alberta Health Services

De nombreuses recherches mettent en évidence les répercussions sur la santé de l’environnement bâti. En 2006, l’équipe a passé en revue la littérature et elle a défini des possibilités particulières pour sa participation à la planification de l’utilisation des terres et à celle des transports de la localité. Sa première tâche et un élément clé de ce travail a été la publication et le lancement d’un document de fond de 2007 appelé Healthy Places: Land Use Planification and Public Health, qui a fourni un fondement axé sur les preuves au travail ultérieur. Le document explorait la relation entre la santé publique et la planification de l’utilisation des terres et il définissait les solutions appropriées pour l’incidence de la santé publique sur les décisions en matière d’utilisation des terres. L’équipe a depuis établi des liens avec les décideurs municipaux et d’autres intervenants non traditionnels (p. ex. aménageurs, planificateurs, ingénieurs, architectes) et elle amène maintenant activement une perspective de santé de la population à différentes « tables » du Grand Edmonton.

L’équipe de Population Health a élaboré trois principales stratégies pour bâtir des environnements favorisant la santé et une politique publique favorisant la santé.

  1. Établir des preuves et des connaissances sur les principaux enjeux.
  2. Élaborer et communiquer des questions d’une perspective de santé de la population.
  3. Défendre des environnements favorisant la santé.

Au départ, le but de l’équipe était d’aider les intervenants à relier les points entre les répercussions sur la santé et l’environnement bâti. Maintenant que les partenariats ont évolué, l’organisme Population Health est de plus en plus reconnu pour avoir fourni une perspective de la santé importante et unique au processus de planification, et différents intervenants reviennent pour d’autres renseignements et du soutien

Partenariats

L’une des façons de travailler de Population Health est de cultiver des collaborations et des alliances stratégiques efficaces.

En 2006, la Ville d’Edmonton a entrepris un examen de deux de ses principaux instruments de planification : le plan de développement municipal (PDM) et le plan directeur des transports (PDT). En tant que l’une des organisations sur la « liste des principaux intervenants » de la ville, les Alberta Health Services - région d’Edmonton ont eu l’occasion de participer en tant qu’intervenant à ces examens.

Le médecin conseil en santé publique appuyait ce projet et il a choisi deux postes du personnel – un de la santé environnementale et un autre de la santé de la population – pour représenter officiellement la division de la santé publique à l’examen du PDM. Une fois que ce rôle a été établi, Population Health a par la suite été invité à participer à des consultations d’intervenants pertinentes organisées par la Ville.

Cette relation est maintenue et l’équipe participe maintenant à de nombreuses autres consultations au niveau municipal. Certaines des initiatives auxquelles elle a participé activement avec la Ville d’Edmonton incluent les réalisations suivantes:

  • Mise à jour du plan directeur des transports (The Way We Move);
  • Examen du plan de développement municipal (The Way We Grow);
  • Stratégie en matière de trottoirs;
  • Mise à jour du plan de transport à bicyclette;
  • Consultations de la stratégie des déplacements à pied; et
  • Examen des lignes directrices sur la conception des nouveaux quartiers.

De plus, le médecin conseil de la santé publique a fait une présentation aux conseillers de la ville, et Population Health en a fait une aux audiences du conseil concernant les règlements sur la planification et les transports. Un membre de l’équipe copréside également le Walkable Edmonton Committee.

En plus de ses diverses consultations avec la Ville d’Edmonton, Population Health s’est engagée avec le secteur privé, d’autres municipalités, des associations professionnelles et des universités à l’égard d’un certain nombre d’activités:

  • Faire des présentations aux conférences axées sur l’environnement bâti et la conception, (p. ex., l’Association de l’Alberta de l’Institut canadien des urbanistes;
  • Répondre aux demandes d’information de différents secteurs, y compris des planificateurs municipaux, des architectes et des ingénieurs des transports;
  • Donner des ‘dîners-conférences’ sur les liens entre la santé et l’environnement bâti avec le gouvernement provincial et le secteur privé;
  • Collaborer avec des chercheurs de l’Université de l’Alberta à une étude sur les déplacements à pied dans le quartier, la salubrité des aliments et l’obésité;
  • Présenter des séances d’accueil avec des intervenants non traditionnels (p. ex., aménageurs, ingénieurs); et
  • Participer au comité de planification du Sustainable Building Symposium.

Certaines des autres façons d’amener la santé à la table incluent le réseautage à des événements et à des conférences ainsi que des appels à froid. Le groupe Population Health des AHS est une équipe polyvalente. Avec des connaissances en géographie, en épidémiologie, en gestion des ressources naturelles, en sociologie et en administration de la santé publique, l’équipe a un vaste éventail de compétences et elle est liée à un groupe diversifié de réseaux officieux et de réseaux professionnels.

Stimuler la participation

La création d’alliances stratégiques comporte, entre autres, l’élaboration et la communication de l’information au sujet des répercussions sur la santé des environnements bâtis de manières que peuvent utiliser les intervenants non issus du secteur de la santé pour défendre le changement. En collaboration avec la Ville d’Edmonton, Population Health assemble des statistiques et des tendances à jour sur la santé dans la population locale, et elle synthétise l’information sur ces associations. Par exemple, il y a des preuves probantes que l’expansion tentaculaire et les quartiers à faible densité ont des conséquences négatives sur les taux d’activité physique, ce qui peut en retour avoir une incidence sur les taux de maladie chronique et les blessures.

Leçons tirées

Le travail de Population Health a donné lieu à de nombreuses leçons tirées, notamment:

  • L’importance de commencer avec une base de preuves; une base fondée dans les comptes rendus de recherche aide à établir une crédibilité et à repérer les liens stratégiques;
  • L’importance d’avoir un message cohérent - Population Health a élaboré un ensemble de messages clés qui sont utilisés dans toutes les communications;
  • Participer tôt au processus de consultation des intervenants – un engagement précoce permet d’inclure une perspective de la santé de la population aux différentes activités/initiatives;
  • Communiquer des messages de nombreuses façons – Population Health a élaboré des documents de fond, des fiches de renseignements, des présentations en PowerPoint et un vidéoclip;
  • Expliciter les types d’environnements bâtis favorisant la santé et amener cette information aux discussions particulières, que ce soit les trottoirs, les lignes directrices sur les collectivités amies des aînés ou la planification de l’utilisation des terres;
  • Soutenir ses relations – rester en relation avec les nouveaux contacts au moyen d’un courriel familier ou d’une discussion devant un café; et
  • Être proactif et stratégique en ce qui a trait à la reconnaissance des possibilités. Lorsque Population Health a commencé à travailler dans ce domaine, son échéancier cadrait avec l’entreprise de l’examen du plan municipal d’aménagement de la Ville d’Edmonton.

L’équipe est vigilante dans son examen d’autres possibilités et d’occasions stratégiques pertinentes.

Conseils aux autres collectivités

L’équipe de Population Health des AHS est intéressée à partager des idées et à établir des liens avec d’autres autorités de la santé qui entreprennent du travail semblable. Toutefois, elle indique que « Malheureusement, au Canada, il n’existe pas vraiment de mécanisme pour les autorités chargées de la santé qui permettent de communiquer latéralement. ».

Évaluation et incidence

Les corrélations entre ce travail et les résultats pour la santé de la population locale seront mesurées à long terme. Les connaissances au sujet des répercussions sur la santé des environnements bâtis augmentent, et elles entraînent beaucoup d’intérêt public.

Coordonnées

  • Marie S. Carlson
    Population Health Consultant
    Healthy Public Policy
    Health Promotion, Disease and Injury Prevention
    Alberta Health Services
    Main Floor, West Tower
    14310 - 111 Ave.
    Edmonton, AB   T5M 3Z7
    Telephone: 780-342-0292

  • E-mail: Marie.Carlson@albertahealthservices.ca

Ressources

Saskatchewan – Yorkton active transportation collaboration

« Du premier atelier sont nés une philosophie, un engagement, un plan et un groupe informé pour le faire avancer »

Organisation responsable:
Yorkton in motion

Partenaires principaux:
Sunrise Health Region, Yorkton in motion, Yorkton Business Improvement District, Saskatchewan Government Insurance (SGI), GRC, Society for the Involvement of Good Neighbours (SIGN), organismes sans but lucratif, défenseurs de la collectivité

Collectivité:
Yorkton (Saskatchewan)

Population de la collectivité:
15 038

Milieu:
Urbain

Groupe cible:
Population générale

Élément central du projet:
Améliorer la santé des résidents de la localité au moyen du transport actif

Niveau de mise en œuvre:
Local

Étape du développement:
En cours

Contexte

En 2006, un comité de la collectivité appelé « Yorkton in motion » a parrainé une série d’ateliers portant sur le transport actif avec le soutien de Saskatchewan in motion. Les ateliers comprenaient une allocution faite par un expert internationalement reconnu en marche, Mark Fenton, et un « atelier sur le transport actif » avec le coordonnateur de transport actif à Vert l’action, Michael Haynes. Les participants ont pris part à une visite informelle et ont évalué les possibilités des déplacements à pied et des déplacements à vélo de Yorkton. L’atelier a exploré les façons de créer les conditions nécessaires pour l’activité physique, et le groupe a créé une vision locale pour le transport actif. À ce moment, une lumière a été allumée.

Sunrise Health Region

Au moment où Yorkton in motion commençait à  se mobiliser autour du transport actif, un changement important a eu lieu à la Sunrise Health Region (SHR). Son plus récent rapport sur l’état de santé indiquait que seulement 36 % de la population à Yorkton était active, comparativement à 52 % des autres régions de la Saskatchewan. Le médecin conseil en santé publique a mis comme priorité de rendre les gens actifs, et la Health Region a décidé de faire passer son mandat interne des « paroles », à l’« établissement » de liens avec le public. Le transport actif représentait une grande transition pour la Health Region afin de commencer à établir des liens avec la collectivité locale à propos de la santé et de l’activité physique.

Partenariats

Des invitations à participer à l’atelier sur le transport actif à Yorkton ont été envoyées par l’entremise du bureau du maire à des groupes clés relevés par le Comité Yorkton in motion. Les organisateurs de Yorkton in motion pensaient que les invitations du maire attireraient l’attention et généreraient une réaction positive. Ils avaient raison. Les principaux partenaires ont tous répondu positivement à la demande, et une grande panoplie de secteurs y ont assisté, notamment : la Ville de Yorkton, la SHR, Yorkton in motion, le Yorkton Business Improvement District, la Saskatchewan Government Insurance (SGI), la GRC, des ONG et des membres de la collectivité qui sont passionnés par le transport actif. De cet atelier est née la Yorkton Active Transportation Collaboration.

Très tôt, la collaboration a décidé de changer de direction en passant d’une démarche de « comité » traditionnelle à une démarche de groupe de travail ou d’équipe de projet. Cela signifiait que tous les participants à la table avaient un rôle clair à jouer au moyen de leur tâche à accomplir. Le groupe de travail a créé un plan d’action en 11 points, et les membres ont tous accepté une tâche. De cette façon, tous ont accepté un rôle de leadership pour veiller à ce que leur tâche ait été complétée. Le groupe de travail se rencontre actuellement deux fois par année pour tenir tout le monde au fait des progrès accomplis. Cette démarche a exceptionnellement bien fonctionné – particulièrement avec des membres du milieu des affaires qui ont du temps limité à consacrer aux comités, mais qui ont beaucoup à offrir au projet. Chaque partenaire peut s’engager envers des projets précis dans un délai défini.

Tous les participants à la table ont maintenu leur engagement et ils ont utilisé leur passion et leurs compétences pour accomplir leur tâche. Par exemple, l’association commerciale a commencé le projet « Walk-A-Mile » pour revitaliser le centre-ville et encourager les gens à se stationner et à marcher. La Ville de Yorkton a contribué au plan du réseau cyclable, puisque son appui était nécessaire pour recevoir des fonds d’aide gratuite afin de financer l’étude. Si une tâche avait besoin d’experts qui n’étaient pas autour de la table, les partenaires avaient recours à leurs réseaux pour trouver la bonne personne.

Source de la photo: Yorkton in motion

Yorkton Business Improvement District Walk-A-Mile

Stimuler la participation

Bien qu’il y ait beaucoup de participants parmi les personnes autour de la table (particulièrement les personnes qui avaient assisté aux ateliers sur le transport actif), il n’y avait pas forcément de participation au niveau du conseil des organisations partenaires. Le groupe de travail devait exposer un point de vue pour obtenir l’appui de la haute direction. Il l’a fait en élaborant une analyse de rentabilisation et en personnalisant son message pour montrer à chaque groupe « ce qu’il leur réservait ». Pour la Ville, le groupe a relevé des débouchés de développement économique. Pour la Health Region, le soutien a été obtenu en fonction de sa nouvelle priorité sur la vie active. Pour le milieu des affaires, le motif consistait à accroître la circulation de piétons au centre‑ville. Le groupe de travail a acquis ses preuves, et a ensuite fait des présentations aux principaux décideurs pour les informer de l’importance du transport actif. L’analyse de rentabilisation est devenue un exercice stratégique et un outil pédagogique.

Un point tournant est survenu lorsque le maire de Yorkton a observé la deuxième réunion de mise à jour du comité. Lorsqu’il a entendu les réalisations du groupe et les répercussions convaincantes sur la santé de leur travail, le maire a pris des initiatives pour faire passer les liaisons des sentiers piétonniers et des pistes cyclables ainsi que les structures de jeux parmi les priorités dans le budget de la Ville.

Planification et mise en œuvre

Les ateliers sur le transport actif ont été la plus grande influence pour le groupe de travail et ils ont fourni la première vision pour faire avancer le groupe. Dans le même ordre d’idées, la philosophie de Mark Fenton au sujet de la façon de changer une collectivité a été une bonne adéquation. D’une perspective de la santé, le groupe a été influencé par le travail de Kim Bergeron de l’Université Queen’s, qui a élaboré une liste de contrôle pour les planificateurs afin de concevoir des collectivités actives. Louise Bélanger, la représentante de la SHR dans le groupe de travail, a assisté à un séminaire en ligne sur le travail de Mme Bergeron et elle a ensuite ramené ces données au groupe. Chaque partenaire a fait des recherches et les a présentées à la table.

Les consultations publiques ont également fait partie du processus. À l’exposition/foire de Yorkton, ils ont installé un comptoir de sondage pour obtenir des commentaires sur les destinations et les itinéraires préférés des résidents. Ils ont ensuite été l’hôte de l’activité « Ride-A‑Long » avec les principaux dirigeants de la collectivité pour sélectionner et mettre au point les options d’itinéraires cyclables privilégiées. L’engagement a pris de nombreuses formes, mais il priorisait la sortie des gens dans la collectivité.

Leçons tirées

Les principales leçons tirées incluent les suivantes:

  • Le fait d’être l’hôte des premiers ateliers sur le transport actif a été le facteur le plus important. De ces ateliers sont nés une philosophie, un engagement, un plan et un groupe informé pour le faire avancer;
  • L’utilisation du plan d’action en « 11 points » a vraiment fonctionné. Il a permis aux partenaires de choisir leur niveau de participation, et il a maintenu l’engagement des gens;
  • Les invitations du maire ont ajouté de la crédibilité et ont obtenu beaucoup d’attention;
  • La participation à une certaine forme de vérification peut vraiment faire comprendre le message. Ceux qui ont pris part aux vérifications des déplacements à pied et des déplacements à vélo ont réalisé que bien que Yorkton soit une petite ville, il peut être difficile de se rendre du point A au point B sans voiture;
  • L’information des agents responsables et des cadres a le mieux réussi lorsque le groupe de travail a fait la promotion de ce qu’« elle leur réserve »; et
  • L’utilisation des recherches canadiennes publiées a aidé à faire valoir le cas.

D’une perspective de la santé, le lien des organisations partenaires avec la Health Region a été renforcé. Les partenaires du groupe de travail devaient en apprendre beaucoup à propos de chacun, notamment comment parler une langue commune. Le secteur de la santé devait apprendre à concevoir le message de la « santé de la population » afin qu’il soit sensé pour les autres intervenants, dans une langue qu’ils peuvent utiliser. Le projet permettait aux partenaires de la santé d’informer les fonctionnaires au sujet du rôle de la santé publique et de la promotion de la santé, ainsi que de leur montrer qu’il n’a pas seulement trait à l’immunisation. « Il a ouvert un domaine de connaissance au sujet du rôle de la santé publique. »

Maintenant, si un autre projet est présenté, l’éducateur en santé communautaire peut appeler les partenaires et leur demander si Health Region peut les aider. Le projet a créé un réseau élargi auquel les partenaires peuvent revenir.

Un résultat imprévu a été une invitation à la SHR à assister à la charrette d’un aménageur. C’était la première fois à Yorkton que des représentants du milieu de la santé étaient invités à siéger à la table avec les aménageurs. Les SHR travaillent maintenant avec l’aménageur d’une nouvelle sous-division qui a convenu d’intégrer les normes pour concevoir des collectivités actives. Le projet a également encouragé un concours annuel de déblaiement de trottoirs – une entreprise locale a décidé de décerner un prix à la personne de la collectivité qui gardait son trottoir dégagé toute l’année.

Les prochaines étapes pour le groupe de travail peuvent inclure les suivantes:

  • Élaboration d’un plan triennal de sensibilisation stratégique;
  • Préparation d’un site de démonstration (peinture de voies cyclables à l’essai sur une rue) et présentation de séances d’information sur place pour la sécurité à vélo; et
  • Défense de la nomination du groupe de travail sur le transport actif à la commission de la planification et du développement de la Ville de Yorkton, pour s’assurer que les principes d’une vie active sont pris en considération dans chaque nouveau développement de la Ville.

Conseils aux autres collectivités

Le processus élaboré par le groupe de travail n’est pas compliqué : les visites informelles, les vérifications et les présentations peuvent être répétées à n’importe quelle échelle. Le groupe de travail souhaite présenter son processus et l’amener aux collectivités éloignées de la SHR.

Leurs conseils aux autres collectivités consistent à commencer par un projet bien en vue qui exige de faibles efforts, et ensuite à développer à partir de celui‑ci. Le projet « Walk‑A‑Mile » élaboré par le Yorkton Business Improvement District était un exemple d’une mesure qui exigeait peu de travail et de fonds tout en ayant une très grande incidence.

Co-patrouille.
Source de la photo: Yorkton in motion

Co-patrouille

Évaluation et incidence

Le groupe a maintenant des plans pour faire une « co‑patrouille » communautaire de suivi afin d’assurer que la signalisation soit en place et que les pistes cyclables soient entretenues comme le demande le plan du réseau cyclable. Il y a également des plans visant à engager la collectivité à soumettre ses histoires de marche et de vélo – celles‑ci seront affichées sur un forum sur le Web tel que Facebook ou un site Web. La Health Region utilisera les données recueillies par la GRC et Sunrise Emergency afin d’assurer le suivi des blessures subies à vélo au fil du temps. Le groupe commence à mettre les bases en place pour mesurer les résultats pour la santé à long terme. L’inactivité physique sera l’une des principales catégories dans la prochaine mise à jour du rapport sur l’état de santé, et les résultats pour la santé commenceront à y être documentés. D’un point de vue observationnel, davantage de gens marchent et font du vélo, notamment des gens qui se déplacent à vélo dans la neige.

Le projet a nécessité beaucoup d’information continue et une sensibilisation pour se rendre à cette phase. À mesure que le plan du réseau cyclable sera mis en œuvre, le réseau continuera de prendre de l’expansion.

Coordonnées

Louise Bélanger
Éducatrice en santé communautaire
Sunrise Health Region
Public Health
170, rue Independent
Yorkton (Saskatchewan) S3N 0S7
Téléphone: 306-786-0627
Courriel: Louise.Belanger@shr.sk.ca

Ressources

Manitoba – Projet pilote Des « villes-amies » des aînés : un projet mondial de l’OMS

« Les rayons de la roue sont en place – nous sommes maintenant unis et prêts à apporter des changements dans la collectivité. »

Organisation responsable:
Ville de Portage la Prairie

Partenaires principaux:
Centre on Aging de l’Université du Manitoba, Portage Services for Seniors, L’Association canadienne pour la santé mentale, Portage Community Network, Portage Regional Library, Central Regional Health Authority, Herman Prior Senior’s Centre, Ville de Portage, Portage Friendship Centre, Agence de la santé publique du Canada

Collectivité:
Portage la Prairie (Manitoba)

Population de la collectivité:
12 730 (2 810 aînés)

Milieu:
Urbain

Groupe cible:
Aînés

Élément central du projet:
Consultation de la collectivité, développement de partenariat et accessibilité universelle

Niveau de mise en œuvre:
Local

Étape du développement:
En cours

Contexte

En 2006, la Ville de Portage la Prairie a été invitée à prendre part au projet Des « villes-amies » des aînés : un projet mondial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un total de 33 villes y ont participé à l’échelle planétaire, dont quatre villes canadiennes (veuillez consulter la section « Ressources » à la fin de cette étude de cas pour de plus amples renseignements). Le projet visait à engager les aînés et leur collectivité à faire de leur collectivité un endroit meilleur, plus sain et plus sécuritaire pour les aînés pour vivre, jouir d’une bonne santé et participer pleinement à la société.

Une fois que la demande de participation au projet a été présentée à l’hôtel de ville et qu’elle a été approuvée par le Conseil, le directeur des sports et des loisirs s’est vu attribuer la responsabilité du projet. L’étude était dirigée par le Centre on Aging de l’Université du Manitoba, qui a organisé quatre groupes de discussion avec des aînés de 61 à 92 ans. De plus, un groupe d’étude a été dirigé avec des fournisseurs de soins aux aînés, et trois groupes de discussion se sont tenus avec du personnel professionnel, des gens d’affaires et des représentants d’organismes bénévoles, respectivement. Les groupes d’étude ont traité de huit domaines liés au vieillissement:

  1. Espaces extérieurs et immeubles;
  2. Transports;
  3. Logement;
  4. Respect et inclusion;
  5. Participation sociale;
  6. Communication et information;
  7. Participation communautaire et emploi; et
  8. Santé et services sociaux.

La perspective de la santé a été présentée à la table selon le principe qu’une collectivité favorable à un « vieillissement actif » est une collectivité qui est bonne pour tous. On souhaite que les aînés soient en mesure de demeurer et de vieillir en place dans la Ville de Portage la Prairie. Non seulement ces questions ont une incidence sur les aînés, mais elles sont également un élément indispensable à la santé de toute la collectivité.

Un Comité consultatif a été amené à agir à titre de ressource pour le projet pilote. Le résultat final obtenu a été un rapport remis au maire et au conseil qui comprenait des conclusions, notamment : les principales caractéristiques et possibilités de convivialité à l’endroit des aînés et les recommandations à cet égard.

Source de la photo: Ville de Portage la Prairie

Deux personnes qui marchent dans le ville de Portage la Prairie

Partenariats

Après le projet pilote, un Comité consultatif sur les villes amies des aînés a été formé (avec un grand nombre des mêmes membres) pour surveiller la mise en œuvre du Rapport sur les villes amies des aînés de Portage la Prairie.

Il était important d’avoir les bonnes personnes à la table. L’avantage d’une petite collectivité, comptant une population de 12 730 habitants (notamment 2 810 aînés) est qu’il a été facile d’indiquer qui devrait être à la table - il suffisait de le leur demander.

Ce Comité consultatif était composé des Portage Services for Seniors, de L’Association canadienne pour la santé mentale, du Portage Community Network, de la Portage Regional Library, des autorités régionales centrales de la santé, du Herman Prior Senior’s Centre, de la Ville de Portage la Prairie, du Portage Friendship Centre et de quatre aînés en général (y compris un aîné autochtone).

Le Comité consultatif a entamé son travail en élaborant les actions requises suivantes:

  1. Élaborer et adopter le mandat du Comité;
  2. Présenter le mandat au Conseil et demander la nomination officielle des membres du Comité;
  3. Examiner les recommandations découlant du rapport de recherche;
  4. Évaluer chaque recommandation;
  5. Trouver trois secteurs prioritaires immédiats;
  6. Recommander au Conseil une stratégie de mise en œuvre/un plan d’action pour chaque secteur prioritaire;
  7. Engager d’autres intervenants au besoin; et
  8. Exécuter les parties du plan d’action qui tombent dans le champ de compétence du Comité consultatif sur les villes amies des aînés.

Le Comité consultatif a ensuite choisi les trois secteurs prioritaires suivants : (1) les transports, (2) le logement, et (3) les communications.

Un sous-comité a été formé pour surveiller chaque secteur prioritaire. Ces comités ont engagé des intervenants locaux au besoin pour commencer à traiter des recommandations. Différentes recommandations du rapport étaient pertinentes pour les groupes particuliers, variant de la Ville aux entreprises de la localité, en passant par les autorités régionales de la santé au Comité consultatif lui-même.

Le Sous-comité du logement a recueilli de l’information sur tous les logements disponibles aux aînés dans la collectivité.

Le Sous-comité des transports a invité tous les transporteurs des aînés de la localité à se réunir pour en discuter afin que les organismes sans but lucratif et les organismes à but lucratif aient un dialogue et travaillent ensemble en bout de ligne. Toutefois, les organismes sans but lucratif ont répondu à l’invitation, tandis que les organismes à but lucratif ne l’ont pas fait. Les retombées imprévues étaient que les organismes sans but lucratif appréciaient la chance d’établir un réseau avec les autres et de discuter de leurs difficultés. Par la conversation, ils ont collectivement réalisé qu’un grand défi était la transmission de l’information aux aînés à propos de leurs services.

Le Sous-comité des communications a commencé par élaborer une marque pour les Villes amies des aînés dans la collectivité. Il a pris du temps pour élaborer un logo des Villes amies des aînés, et à la fin, on a décidé d’utiliser des couleurs vives et une taille de police plus grosse afin de respecter l’initiative des Villes amies des aînés. Le Comité poursuit actuellement le développement d’un site Web ainsi que des brochures qui fournissent de l’information aux entreprises, aux organismes sans but lucratif et de l’information au sujet du Comité consultatif sur les Villes amies des aînés lui‑même. Les deux premières comprendront des listes de contrôle pour encourager les organismes à évaluer leur propre convivialité à l’égard des aînés.

Une autre initiative comporte un partenariat entre le Comité consultatif et les Services aux aînés orienté sur l’élaboration d’un livret contenant toute l’information recueillie par le Sous-comité de logement et le Sous-comité de transport, ainsi que d’autres renseignements sur les services offerts dans la localité. Les Sous-comités élaborent actuellement une stratégie à grande distribution afin de veiller à ce que l’information se rende aux aînés, aux membres de leur famille et aux fournisseurs de soins.

Logo da la ville amie des aînés.
Source de l’image: Ville de Portage la Prairie

Logo da la ville amie des aînés

Un autre projet à venir du Comité consultatif est un dîner d’information et de formation pour des propriétaires et des exploitants d’entreprise choisis de la Ville. L’initiative vise à encourager les propriétaires d’entreprise à penser tous les jours à la convivialité à l’égard des aînés.

Le 10 novembre 2008, à la réunion organisationnelle ordinaire du Conseil, les membres du Comité consultatif sur les villes amies des aînés ont été nommés officiellement. Cette nomination a pavé la voie au Comité afin qu’il fasse des recommandations officielles au Conseil pour rendre les installations, les politiques et les services municipaux plus amis des aînés. Le Comité envisage maintenant de tenir compte des différentes options pour aller de l’avant avec ce projet.

Stimuler la participation

Il y a un énorme appui à ce travail aux échelles locale, provinciale et nationale. Des premières collectivités ciblées au Manitoba, le mouvement s’étend dans la province sous la responsabilité de chaque collectivité, de la Province du Manitoba et de l’Agence de la santé publique du Canada.

Leçons tirées

L’une des leçons les plus importantes tirées par Portage la Prairie amie des aînés était que le simple geste de rassembler les gens pour parler peut constituer un catalyseur de changement.

Le concept « ami des aînés » a créé un point d’intérêt pour rassembler les gens en les invitant à une nouvelle façon de penser à propos de la collectivité. Une autre conséquence imprévue a été la constitution d’une équipe à l’égard d’une question centrale. Cette mise en réseau avantageuse se produit au sein de la collectivité et dans le Comité consultatif également.

Conseils aux autres collectivités

Chaque collectivité est différente et elle devra être fidèle à sa propre façon de faire les choses. Il faut se donner du temps pour évoluer en tant que comité. Le processus menant à la constitution d’un groupe cohésif et à déterminer les actions requises prend du temps. Il est essentiel d’avoir les bonnes personnes à la table qui ont des connaissances dans différents domaines. Il est important de chercher des partenaires au début qui amélioreront l’initiative.

Le modèle utilisé dans le projet de convivialité à l’égard des aînés est très flexible. En fait, 27 collectivités au Manitoba y participent. Un forum s’est tenu à Portage La Prairie, en février 2008, et les collectivités urbaines et rurales étaient représentées. Le but final consiste à adapter le projet dans chaque collectivité au Manitoba.

Source de la photo: Ville de Portage la Prairie

Logo de Age Friendly

Faire partie de l’étude de l’Organisation mondiale de la santé et être le bénéficiaire d’un rapport officiel au début s’est révélé très intéressant pour Portage la Prairie. Au niveau municipal, l’étude a accéléré la participation. Le fait que des personnes de l’« extérieur » fassent des recommandations a également été perçu comme digne d’intérêt. La production d’un rapport a été une démarche officielle, et dans les petites collectivités, celui‑ci pourrait ne pas être nécessaire.

Bien qu’une étude ou un rapport officiel ne soit pas forcément requis, un certain type de répertoire ou d’évaluation de la collectivité doit être entrepris. Il est important de montrer aux gens ce qu’il leur réserve – p. ex. pour les entreprises, le fait d’être ami des aînés peut augmenter le nombre de consommateurs dans les magasins, ou accroître leur profil.

Évaluation et incidence

Bien que la mise en œuvre soit en cours, jusqu’à maintenant, le projet n’a amené que des points positifs pour la collectivité. Avec la publication du Rapport sur Portage la Prairie amie des aînés en 2007, le travail sur le terrain a débuté. L’exposition aux idéaux amis des aînés a eu une incidence sur la pensée à l’hôtel de ville. Les vieux trottoirs de pierre, bien que toujours intéressants, sont considérés comme difficiles à parcourir. La nouvelle installation récréative de la Ville a intégré de nombreuses caractéristiques de convivialité à l’égard des aînés et celle-ci envisage des options pour des partenariats en santé et en mieux-être dans ses programmes.

Il est possible d’avoir une incidence sur de nombreux autres secteurs dans la collectivité. Par l’entremise du Comité consultatif, le projet a rassemblé des gens qui s’engagent à apporter des changements. Cela a pris du temps pour parvenir à ce point, mais les partenaires sont unis et vont vers l’avant.

Le plus important c’est que le projet a élevé le profil de la convivialité à l’égard des aînés dans la collectivité.

Coordonnées

Janet Shindle
Conseillère, Ville de Portage la Prairie
97, avenue Saskatchewan Est
Portage la Prairie (Manitoba)  R1N 0L8
Téléphone: 204-857-8142
Courriel: janetshindle@hotmail.com

Resources

Ontario – Bureau de santé de la région de Peel

« Nous pensons qu’une démarche multidisciplinaire est la clé pour atténuer la maladie chronique, et elle exige des partenariats solides et engagés. »

Organisation responsable :
Bureau de santé de la région de Peel

Partenaires principaux :
Région de Peel

Collectivité :
Région de Peel (Ontario)
(Caledon, Brampton et Mississauga)

Population de la collectivité :
1 154 000

Milieu :
Urbain et semi-urbain

Groupe cible :
Population générale

Élément central du projets :
Fournir un leadership, une défense et un appui pour intégrer les facteurs de la santé publique dans la planification de la croissance et du développement dans la Région de Peel

Niveau de mise en œuvre :
Régional

Étape du développement :
En cours

Contexte

Les taux de diabète en hausse et la dépendance à l’automobile ont amené la question d’un environnement bâti sain au premier rang dans la Région de Peel. En 2005, un rapport a été présenté au Conseil régional de Peel mettant en évidence l’incidence de l’environnement bâti sur la santé de la population. Le Conseil est intervenu et a dirigé un rapport officialisé entre Peel Health et le Regional Planning Department. Peel Health fournit maintenant des commentaires d’une perspective de la santé sur les applications du développement, et les plans régionaux. L’organisation se penche également sur la défense des politiques provinciales et du transfert des connaissances.

Partenariats

Les principaux partenaires au projet incluent le personnel de la planification régionale et celui de la planification municipale. Cette collaboration est nouvelle, mais elle est rétablie dans cette génération.

À Peel, cette collaboration sur le terrain a nécessité beaucoup de travail interne, mais les deux secteurs y participent maintenant de manière appréciable.

Stimuler la participation

Le Conseil régional et le médecin conseil en santé publique étaient les principaux décideurs qui devaient approuver le projet. Le soutien politique reçu par le Conseil était important pour le processus.

Planification et mise en œuvre

La philosophie de Peel Health consiste à ne pas se concentrer sur le risque d’obésité d’une personne, mais à adopter la démarche de la santé de la population où l’environnement physique est aménagé de manière à favoriser une vie active pour la collectivité en général. Cette démarche doit être fondée sur des preuves et inclure d’autres interventions en plus du changement environnemental, notamment la politique institutionnelle sur la nutrition et l’activité physique ainsi que l’éducation et la promotion de la santé. Lorsque le travail a débuté dans ce secteur, il y avait peu de pratiques exemplaires déjà en place, le département de la santé a appliqué la rigueur de la santé publique à ce nouveau projet.

Voici des résultats de ce projet:

  • Un ensemble de modèles conceptuels qui saisissent le rapport entre la santé et la planification (voir figure ci-dessous);
  • Une analyse documentaire et réaliste;
  • Un examen des applications de l’aménagement;
  • Une contribution aux politiques régionales et municipales;
  • L’intégration des termes sur un endroit sain dans les documents de planification; et
  • Des occasions d’échange de connaissances, y compris des conférences, le réseautage et des présentations.

Leçons tirées

La nécessité de maintenir des partenariats forts et des objectifs transparents était parmi les leçons tirées les plus importantes. L’établissement de nouveaux partenariats a aidé à créer une fusion plus uniforme des disciplines de la santé et de la planification.

Modèle conceptuel: De l’environnement bâti à la santé publique
Source: Paul Conway, Agence de la santé publique du Canada

Modèle conceptuel : De l environnement bâti à la santé publique

Une autre leçon importante est qu’il est plus facile de faire le développement que de le défaire. Par conséquent, il est essentiel d’avoir de forts partenariats et la présence de la santé à la table aux premières étapes. Sans pratiques exemplaires établies dont on peut s’inspirer, des partenariats solides et engagés étaient les principaux ingrédients de la création d’une expertise.

À l’avenir, Peel Health recommanderait la participation des principaux intervenants dans le processus dès le début. Pour y parvenir, il est impératif que les organisations aient leurs propres cadres supérieurs qui fassent de l’enjeu une priorité. L’un des appuis toujours nécessaires est un changement de fond aux niveaux provincial et fédéral – il est important que la planification fasse partie des discussions au sein du ministère de la Santé et que la santé fasse partie des discussions au sein du ministère des Affaires municipales et du Logement. À un niveau régional, l’union des forces avec d’autres services de la santé aiderait à renforcer la cause.

Quartier de Peel avec aménagement curvilinéaire,
longues distances de marche et faible connectivité.
Source de la photo: First Base Solutions

Quartier de Peel avec aménagement curvilinéaire, longues distances de marche et faible connectivité

Conseils aux autres collectivités

Cette démarche peut être adaptée à d’autres collectivités, mais certains des outils qui ont été élaborés nécessitent des données locales qui devraient être recueillies et saisies localement. De plus, dans les régions rurales, les priorités et les besoins sont différents. Par conséquent, les environnements ruraux peuvent avoir des indicateurs différents de ceux qui ont été élaborés pour Peel.

La première étape consiste à définir les forces et les capacités locales d’une collectivité. L’identification de partenariats qui peuvent être établis entre la santé, les planificateurs et les aménageurs est une partie importante du processus. Cela peut comporter des partenariats entre les principales personnes ou les principaux groupes. Il est important de travailler à trouver des défenseurs rapidement, et à déterminer les forces de ces défenseurs.

Évaluation et incidence

Afin d’évaluer le projet, Peel fera un essai pilote de ses outils et effectuera une évaluation approfondie du processus. La détermination de la réussite ultime du projet exigera une évaluation à long terme. Il est important de diffuser les résultats aux décideurs et à la collectivité locale. Peel Health l’a fait par des conférences et des présentations, et son travail a provoqué de l’excitation. L’organisme crée une « discussion à propos de la santé et de l’environnement bâti. »

Coordonnées

Bhavna Sivanand
Spécialiste du projet
Peel Health - Chronic Disease & Injury Prevention
10, promenade Peel Centre, Bureau B
C.P. 2009, succursale B
Brampton (Ontario)  L6T 0E5
Téléphone : 905-791-7800, ext 2168
Courriel : bhavna.sivanand@peelregion.ca

Ressources

Bureau de la santé de la région de Peel – Forum de la santé et de l’urbanisme www.peelregion.ca/health/urban

Québec – Mon école à pied, à vélo!

« Les jeunes qui se rendent à l’école à pied améliorent non seulement leur condition physique, mais également la qualité de leur environnement. »

Organisation responsable:
Vélo Québec

Partenaires principaux:
Écoles, parents, services de police, administration locale, santé publique

Collectivité:
85 écoles dans dix collectivités au Québec en 2008-2009

Population de la collectivité:
Variable

Milieu:
Urbain, semi-urbain et rural

Groupe cible:
Enfants de l’école élémentaire

Élément central du projet:
Amélioration de la santé des enfants et augmentation de l’intérêt de la collectivité dans les bienfaits pour la santé, l’environnement et la sécurité du transport actif

Niveau de mise en œuvre:
Provincial

Étape du développement:
En cours

Contexte

« Mon école à pied, à vélo! » est un programme d’information sur le transport actif qui vise à améliorer les conditions de marche et de cyclisme pour les enfants de l’école élémentaire et à augmenter l’intérêt de la collectivité dans les aspects de la santé, de l’environnement et de la sécurité du transport actif. Au départ mis en œuvre dans huit écoles du Grand Montréal, le programme s’étend maintenant à 85 écoles dans dix collectivités partout au Québec.

« Mon école à pied, à vélo! » a été inspiré du programme « Safe Routes to Schools » créé il y a plus de dix ans en Grande-Bretagne par Sustrans (veuillez consulter la section « Ressources » à la fin de cette étude de cas pour de plus amples renseignements). « Mon école à pied, à vélo! » vise à répondre à la question de l’utilisation croissante des voitures par les familles et le mode de vie sédentaire de nombreux enfants d’âge scolaire, en motivant les principaux décideurs à améliorer les conditions de marche et de cyclisme près des écoles. En 1971, huit enfants canadiens sur dix se rendaient à l’école à pied ou à vélo. Dans le Grand Montréal d’aujourd’hui, moins de quatre étudiants sur dix utilisent le transport actif (p. ex., marche, cyclisme ou patin à roues alignées) pour se rendre à l’école.

Après la réussite du premier projet pilote en 2005-2006, Vélo Québec a décidé de faire de  « Mon école à pied, à vélo! » un programme permanent. Faire de la santé une priorité est une progression naturelle et logique du travail entrepris par Vélo Québec au fil des ans – son expertise en transport actif et sa réputation à l’échelle de la province ont aidé à établir sa crédibilité et à atteindre les buts du programme.

Partenariats

Le projet pilote a été soutenu par un Comité consultatif composé : de la Ville de Montréal, de la Commission scolaire de Montréal, de l’Association des éducateurs et éducatrices physiques du Québec, de la Direction de la santé publique de Montréal, du Service de police et des organismes de transports.

Dans chaque collectivité qui bénéficie du programme, Vélo Québec forme des partenariats clés avec les écoles des localités, les parents, les services de police et les administrations municipales. Toutefois, de nombreux autres partenaires font partie intégrante de la réussite de ce programme et jouent différents rôles, notamment en:

  • Fournissant des fonds, des contributions en nature et en faisant la promotion du programme;
  • Appuyant Vélo Québec à d’autres tables régionales; et
  • Faisant des recommandations en harmonie avec des priorités et des projets déjà en place – et en retour, en contribuant à la réussite du projet.

Les principaux décideurs qui surveillent la démarche du projet sont Vélo Québec, ses partenaires régionaux (qui offrent le programme à l’extérieur du Grand Montréal), et les directeurs des écoles participantes. La réussite du projet dépend de leur collaboration.

L’aide des partenaires s’est révélée essentielle dans l’établissement d’un portrait réaliste de ce qui peut être accompli dans chaque collectivité. Avec les bons partenaires, il est très possible que des changements aux quartiers et des changements comportementaux soient réalisés. L’établissement de liens avec ceux qui interviennent déjà peut aider à assurer la réussite du projet.

Source de la photo: Didier Bertrand

Stimuler la participation

Au Québec, il y a un appui politique au principe du transport actif et d’un mode de vie sain, mais pas encore beaucoup d’appui aux actions sur le terrain. Toutefois, à mesure que la sensibilisation à cette question grandit, de plus en plus de fonds deviennent disponibles.

La seule résistance rencontrée durant le programme était une préoccupation parmi les responsables des écoles chargés de la mise en œuvre du programme parce qu’ils craignaient une augmentation de leur charge de travail. Il est important de démontrer que ce programme améliorera la qualité de vie et qu’il ne sera pas un fardeau. Aujourd’hui, les écoles ont de nombreuses responsabilités, et il faut donc intégrer les programmes de transport actif aux activités qui se passent déjà à l’école

Planification et mise en œuvre

Un spécialiste de Vélo Québec travaille avec chaque école participante pour évaluer les problèmes de sécurité dans le secteur à proximité de l’école et trouver des solutions possibles. Au moyen de réunions avec des intervenants locaux, ils déterminent ce qui est déjà en place et ce qui est nécessaire. Chaque école reçoit une carte du quartier sur laquelle sont indiquées les maisons des étudiants. Cette carte sert à analyser le secteur, à trouver les difficultés et à commencer à proposer des solutions concrètes pour améliorer les conditions de marche et de cyclisme dans le secteur.

La prochaine étape consiste à travailler avec la municipalité pour modifier l’environnement urbain de l’école et du quartier, ce qui peut comporter l’installation de stationnements pour bicyclettes ou d’autres infrastructures susceptibles d’encourager le transport actif chez les étudiants.

Source de la photo: Didier Bertrand

Vélo Québec dispose d’une panoplie d’outils et d’activités à offrir aux écoles. L’équipe chargée du projet travaille avec l’école et les parents pour déterminer les outils et les activités qui répondront le mieux à leurs besoins. D’autres outils de communication incluent une brochure, un bulletin et des ateliers destinés aux familles sur le cyclisme urbain. Vélo Québec publie également un magazine dans le cadre du programme, « L’aller-retour », qui contient des jeux, des bandes dessinées et des trucs sur le transport actif qui est distribué aux enfants participants deux fois par année.

À la fin, le plaisir et la qualité de vie sont les buts centraux de « Mon école à pied, à vélo! ». Les outils et les activités du programme visent à encourager les familles à redécouvrir le plaisir des loisirs extérieurs et du transport actif.

Leçons tirées

Pour Vélo Québec, la clé du succès a été d’investir des énergies dans l’établissement de partenariats au début. Dans chaque collectivité, les spécialistes de Vélo Québec travaillent avec les intervenants locaux pour établir de bonnes bases. L’équipe de « Mon école à pied, à vélo! » offre un soutien à l’école au cours des trois premières années. Après cette période, une transition se fait et la responsabilité est déléguée à la collectivité. Le but est qu’à la fin de cette période, les partenariats soient cimentés et que le programme fonctionne de manière autonome. La réussite du projet repose sur la capacité de Vélo Québec à habiliter les écoles elles-mêmes.

Les leçons tirées dans l’établissement d’un partenariat incluent les suivantes:

  • Aller sur place dans les écoles et mobiliser l’école et les parents;
  • Créer une équipe avec les principaux intervenants pour accélérer les mesures prises sur le terrain;
  • Ne pas oublier qu’il y a de nombreux types de partenaires – p. ex., ceux qui fournissent le financement, ceux qui contribuent à la promotion et au marketing et ceux qui ouvrent des portes et donnent des ressources; et
  • Demeurer souple. Les partenariats qui ne semblent pas au départ bien harmonisés peuvent se révéler fructueux à la fin.

Conseils aux autres collectivités

Ce projet s’est révélé être très adaptable à des collectivités différentes. La clé est d’apprendre à connaître et de comprendre l’environnement en question. Chaque école est unique et elle aura ses propres besoins et priorités en matière de transport actif.

Vélo Québec a déjà atteint des collectivités urbaines, semi‑urbaines et rurales. La versatilité du programme signifie qu’il est présent à toute échelle, à condition que l’on comprenne que les solutions doivent être adaptées à chaque endroit. Par exemple, les milieux semi-urbains ont tendance à tourner autour de l’utilisation d’une voiture, et les voies piétonnières sont souvent mal reliées entre elles. Dans les régions rurales du Québec, un village peut avoir une route et souvent aucun trottoir. Dans certaines régions, la solution peut être aussi simple que le déneigement des trottoirs sur la route menant à l’école. Chaque collectivité devra relever ses difficultés et trouver ses propres solutions pour promouvoir le transport actif à l’école.

Évaluation et incidence

Dans ses deux premières années seulement, le programme a atteint plus de 12 000 étudiants et leurs parents. Bien que les résultats pour la santé découlant de ce projet doivent être évalués à long terme, il est déjà apparent que les attitudes changent. En septembre 2008, le programme « Mon école à pied, à vélo! » a établi un lien avec une équipe de recherche à l’Université de Montréal. Les chercheurs prévoient étudier les changements d’attitude et de comportement qui découlent de ce programme au cours des trois prochaines années.

Il est clair que ce programme géré de manière avisée sensibilise le Québec aux avantages pour la santé du transport actif pour les enfants et les familles. Vélo Québec espère étendre « Mon école à pied, à vélo! » à toutes les régions du Québec d’ici 2015.

Coordonnées

Annick St-Denis
Directrice au transport actif
Vélo Québec
1251, rue Rachel Est
Montréal (Québec)  H2J 2J9
Téléphone: 514-521-8356, poste 347
Courriel: astdenis@velo.qc.ca

Ressources

Nouveau-Brunswick : Un profil des pratiques prometteuses du Canada et de l’étranger

« Nous venons d’atteindre tous ceux qui, à notre connaissance, avaient un intérêt dévolu sur les plans professionnel et personnel. »

Organisation responsable :
Ville de Fredericton

Partenaires principaux :
Planificateurs, agents des loisirs, cyclistes, représentants de la commission scolaire, membres de la communauté des aînés, conseiller, coordonnateur du mieux-être

Collectivité :
Ville de Fredericton

Population de la collectivité:
50 535

Milieu :
Urbain

Groupe cible :
Population générale

Élément central du projet :
Relever les préoccupations liées à la sécurité en matière de transport actif; recommander un programme d’information du public; agir en tant que comité consultatif au cours du processus du plan directeur pour la création de sentiers et de pistes cyclables.

Niveau de mise en œuvre :
Local

Étape du développement :
Complété

Contexte

En 2005, un séminaire de deux jours s’est tenu à Fredericton pour déterminer les questions liées au transport actif, organisé par Vert l’action. À la suite de ce séminaire, le Comité du transport actif a été formé pour un mandat d’un an à compter de janvier 2006. Harold Boone, coordonnateur des sentiers et de projet, Division des arbres et des parcs de la Ville de Fredericton, y a participé dès le début. « Nous venons d’atteindre tous ceux qui, à notre connaissance, avaient un intérêt dévolu sur les plans professionnel et personnel », a-t-il déclaré. Il a commencé par un rassemblement de membres du personnel et de bénévoles de la communauté pour former un Comité sur le transport actif ayant une représentation diversifiée.

Source de la photo : Ville de Fredericton

Un parc dans la ville de Fredericton

La perspective de la santé est apparue au début, puisque tous les membres du comité étaient intéressés par le transport actif et la vie active sur les plans professionnel et personnel. Cette question était un point prioritaire pour la Ville de Fredericton parce que la collectivité était préoccupée par la santé et l’environnement des gens. Ils voulaient faire sortir les gens sur les sentiers pour marcher, faire du vélo et courir.

Les trois buts du Comité sur le transport actif étaient les suivants : (1) déterminer les préoccupations pour la sécurité en matière de transport actif, (2) recommander un programme d’éducation du public et de promotion, et (3) agir à titre de comité consultatif en vue du processus du plan directeur pour la création de sentiers et de pistes cyclables de la Ville de Fredericton.

Partenariats

Dès le début du processus, les planificateurs, les agents des loisirs, les cyclistes (de compétition et banlieusards), les représentants de la commission scolaire et les membres de la communauté des aînés participaient à ce projet. Pour la Ville, un nouveau partenaire qui a été amené à la table était un coordonnateur du mieux-être du ministère des Transports.

Les ressources nécessaires pour appuyer le Comité provenaient du budget de la Ville. Il y a eu un appui généralisé des membres du Comité, une volonté de venir et d’être entendus, d’exprimer leur opinion et d’offrir un encouragement.

Le Comité du transport actif a été maintenu pendant deux ans et demi, soit un an et demi plus longtemps que ce qui avait été prévu au départ. Le groupe sentait qu’il avait atteint ce qu’il avait prévu faire, le but principal étant d’informer la Ville au sujet du plan directeur pour la création de sentiers et de pistes cyclables, qui a été complété avec succès. Maintenant un comité du personnel continue de surveiller la mise en œuvre de ce plan directeur.

Stimuler la participation

Les principaux décideurs étaient au niveau municipal à la Ville de Fredericton. Les représentants élus et le personnel appuyaient grandement le projet. L’appui politique positif s’est traduit par un soutien financier au projet.

Source de la photo: Ville de Fredericton

Une rue dans la ville de Fredericton

Planification et mise en œuvre

Le principal résultat de ce Comité a été le plan directeur pour la création de sentiers et de pistes cyclables qui s’échelonnera sur 20 ans et qui inclut 16 000 000 $ en infrastructure bâtie.

La philosophie du plan directeur consiste à répondre aux besoins de tous les groupes d’âge, y compris des résidents et des visiteurs ayant des problèmes de mobilité, en améliorant les choix et les possibilités de déplacements intermodaux (p. ex., voyages comprenant deux moyens de transport ou plus) et les activités récréatives qui encouragent l’activité physique et des modes de vie sains.

La consultation publique faisait partie du processus et comprenait des réunions avec le groupe de consultation, des réunions avec les intervenants et des réunions publiques générales. La Ville a déjà mis en œuvre certains des articles du plan directeur, notamment de nouvelles voies cyclables, et elle a pavé certains sentiers.

Leçons tirées

Rétrospectivement, le processus de planification pourrait avoir pris trop de temps et avoir entraîné un sentiment de perte de temps à la fin. Il y a eu un débat au niveau du personnel sur les membres du Comité qui ne font pas partie du personnel qui prennent des décisions opérationnelles.

Le plus important c’est que les questions touchant la santé et l’environnement étaient à la table dès le début et que c’était la force de poussée principale derrière le projet.

Conseils aux autres collectivités

Il est conseillé que toute collectivité, peu importe sa taille, lance un plan directeur si elle ne l’a pas déjà fait. C’est un document crucial qui est devenu une ressource opérationnelle pour la municipalité.

Il est également essentiel d’avoir un soutien politique dès le début (d’un maire ou d’un membre de l’Assemblée législative). Il est important d’avoir un défenseur local qui est respecté dans la collectivité et qui est en mesure d’atteindre et d’exploiter les ressources.

Évaluation et incidence

En dernier ressort, la Ville de Fredericton a créé un plan directeur pour la création de sentiers et de pistes cyclables qui a été le résultat qu’ils recherchaient tout au long de ce processus de deux ans.

À mesure que le plan directeur commence à être mis en œuvre, les projets de l’infrastructure bâtie seront réalisés ainsi que les conséquences qui en découlent pour la collectivité. Les solutions peuvent être simples. Par exemple, lorsqu’un raccordement de sentier de terre battue d’un kilomètre a été pavé, l’utilisation du sentier sur cette section a augmenté de 28 %. De plus, il y a eu une utilisation accrue par différents groupes d’utilisateurs tels que les personnes à fauteuil roulant, les planchistes et les personnes qui se promènent à poussette. Cette attention concentrée sur l’amélioration de l’infrastructure de transport actif a été récompensée – en 2008, la Ville de Fredericton a été nommée deuxième ville du Canada pour la marche par la Canadian Federation of Podiatric Medicine.

Selon Kate Baird, le Programme de vie active – Par ici, ça bouge, de la Division de loisirs de la Ville de Fredericton, « L’un des résultats les plus importants de ce projet, est la façon dont il a renforcé nos liens à la collectivité ».

Source de la photo: Ville de Fredericton

Une piste cyclable dans la ville de Fredericton

Coordonnées

  • Harold Boone
    Coordonnateur des sentiers et des projets
    Division des parcs et espaces verts
    Ville de Fredericton
    397, rue Queen, C.P. 130
    Fredericton (Nouveau-Brunswick)  E3B 4Y7
    Téléphone : 506-460-2507
    Courriel : harold.boone@fredericton.ca
  • Kate Baird
    Par ici, ça bouge — Programme de vie active
    Division des loisirs
    Ville de Fredericton
    397 Queen Street / C.P. 130
    Fredericton (Nouveau-Brunswick) E3B 4Y7
    Téléphone : 506-460-2230
    Courriel : Kathryn.baird@fredericton.ca

Ressources

Nouvelle-Écosse : Terre-Neuve-Et-Labrador – Logements sains, projet de communauté en santé

« Le rassemblement de personnes ayant des points de vue différents pour discuter des intérêts partagés dans un format non conflictuel est avantageux pour faire tomber les barrières. »

Organisation responsable:
Association pour le développement des communautés de Chebucto (ADCC)

Partenaire principal:
Spryfield Residents' Association

Collectivité:
Spryfield (Nouvelle-Écosse)

Population de la collectivité:
4 460 (Spryfield)
372 679 (municipalité régionale de Halifax)

Milieu:
Semi-urbain

Groupe cible:
Résidents, planificateurs, aménageurs, professionnels de la santé

Élément central du projet :
Application des connaissances; dialogue

Niveau de mise en œuvre :
Local et régional

Étape du développement :
En cours

Contexte

Spryfield est une banlieue de la Municipalité régionale de Halifax (MRH), bien connue pour son grand sentiment d'appartenance à la communauté et ses antécédents de participation des résidents à la vie civile. Récemment, les membres de la Spryfield Residents' Association (SRA) sont devenus préoccupés par le développement qui s'en vient dans leur collectivité. La Residents' Association a vu la nécessité de donner aux citoyens un outil afin d'évaluer les propositions de développement local pour leur incidence potentielle sur la santé de la collectivité.

Marjorie Willison, de l'Association pour le développement des communautés de Chebucto (également une résidente de la localité au sein du comité), a vu un lien entre les besoins de la SRA et le mandat de son organisation. Avec de l'expérience en santé de la population et en promotion de la santé, elle a été en mesure d'établir le premier lien entre les préoccupations de la SRA et la nécessité d'accroître la compréhension du lien fort, mais généralement non reconnu, entre la conception de la collectivité ainsi que la santé et le mieux-être du public.

En voyant que davantage de travail pourrait être fait dans ce secteur, l'ADCC a présenté une demande de financement et a lancé Logements sains, projet de communauté en santé (LS, CS) en octobre 2005. Le projet tournait autour d'un processus d'engagement généralisé avec quatre groupes qui ne se trouvent habituellement pas à la même table : planificateurs, professionnels de la santé publique, aménageurs et résidents. Ces groupes ont été réunis pour quatre tables rondes animées ainsi que des discussions en face‑à‑face. Avec la contribution de ces quatre groupes d'intervenants, et un examen détaillé de la littérature, l'ADCC a élaboré un cadre d'évaluation du développement sain convivial, ainsi que la boîte à outils des endroits sains, conçus pour aider les résidents, les professionnels de la santé et les planificateurs à évaluer les développements actuels et proposés pour déterminer à quel point ils appuient la santé de la collectivité. Le projet ne faisait pas partie d'un processus de planification particulier, mais visait plutôt à préparer les groupes pour le processus de planification.

Partenariats

Pour compléter son expérience dans la promotion de la santé publique, Willison a ajouté un planificateur environnemental à l'équipe de projet LS, CS. Ce duo a bien fonctionné, et la synergie de leur collaboration a été transmise aux participants. Leur collaboration a démontré que les personnes avec de l'expérience en santé et en planification peuvent travailler efficacement en équipe.

L'ADCC a invité les intervenants à participer simplement en identifiant les bonnes personnes et en leur demandant d'y participer. La participation aux tables rondes a été élevée.

Le fait d'amener ces groupes à la même table a été une première étape réussie, étant donné l'historique de conflit lié au développement dans la MRH. Après les tables rondes, la rétroaction de tous les côtés a été qu'ils appréciaient la chance de construire quelque chose ensemble - le cadre d'évaluation du développement sain. Les tables rondes ont amené des groupes divergents à la table pour parler de manière sensée. Au moyen d'un dialogue animé, les résidents en ont appris au sujet des difficultés auxquelles sont confrontés les aménageurs; de plus, les professionnels de la santé et les planificateurs ont fourni leur perspective sur l'incidence du logement sur la santé. De plus, de nombreuses conversations en face‑à‑face officieuses ont eu lieu.

L'équipe du projet de l'ADCC a maintenu l'engagement des participants par l'envoi de fréquentes mises à jour sur le projet, les résultats des tables rondes, et les demandes de rétroaction à toutes les étapes.

Stimuler la participation

La rétroaction précoce a démontré une certaine hésitation à donner un appui total, mais lors de la deuxième ronde d'entrevues avec les intervenants, les commentaires ont été très positifs. Maintenant à ses dernières étapes, le projet profite d'un grand soutien, et il a reçu des rapports positifs quasi universels de tous les secteurs engagés.

La philosophie du début consistait à miser sur la contribution des intervenants. Comme la boîte à outils des endroits sains était fondée dans la littérature et était ensuite précisée par les intervenants aux Tables rondes, les quatre groupes avaient un mot à dire dans son élaboration. Cela a grandement contribué à la participation et au sentiment d'appartenance au document.

Il est devenu évident durant le projet que bien que le lien entre l'environnement bâti et l'activité physique soit généralement compris, celui entre l'environnement bâti et d'autres facteurs ayant une incidence sur la santé n'est pas bien connu. Afin d'informer le public au sujet des nombreux aspects de la santé touchés par l'environnement bâti, l'ADCC est revenue à quatre stratégies de promotion de la santé:

  1. Augmenter la sensibilisation;
  2. Changer les attitudes;
  3. Changer les comportements; et
  4. Maintenir les comportements changés.

Grâce au projet LS, CS, la conscience et les attitudes changeantes prennent racine à Spryfield et dans la MRH. Le défi actuel consiste à travailler pour changer les comportements et maintenir ces comportements changés parmi les planificateurs, les aménageurs et les professionnels de la santé publique.

Aux Tables rondes, les aménageurs ont suggéré que la création d'un prix ou d'un prix d'excellence en développement sain aiderait à transmettre le message aux autres aménageurs. Un prix permettrait la reconnaissance par les pairs, ferait la publicité des développements sains et donnerait de la visibilité aux aménageurs qui s'engagent à l'égard de pratiques prometteuses dans l'aménagement d'une collectivité saine. L'ADCC travaille actuellement avec la municipalité pour élaborer des critères pour un prix.

Leçons tirées

Les leçons tirées incluent ce qui suit:

  • Il faut déterminer et inclure tous les principaux intervenants dès le début. La prochaine fois, l'ADCC aimerait inclure des financiers (banquiers) comme cinquième groupe d'intervenants;
  • Le fondement de son travail dans la littérature actuelle permet d'établir une crédibilité;
  • Le développement de relations de travail prend du temps;
  • Une vision commune réduit le conflit;
  • Les cadres supérieurs de la municipalité peuvent stimuler le changement à long terme; les conseils changent souvent avec les élections;
  • La mise en œuvre des résultats du projet prend du temps; et
  • Il faut continuer malgré les reculs.

Le besoin d'adapter son message à son auditoire a été une autre leçon tirée importante. Durant le projet, l'ADCC a travaillé pour formuler son message clé à l'intention d'auditoires différents. Pour les planificateurs, ils ont formulé la question en ce qui a trait à la planification d'une croissance intelligente et à la durabilité de l'environnement. Pour les aménageurs, ils ont mis en évidence de quelle façon les principes d'un développement sain peuvent réduire les retards liés aux conflits et améliorer les ventes. Pour les professionnels de la santé, ils se sont concentrés sur l'établissement d'un lien entre l'environnement bâti et la réduction de la pauvreté et les iniquités pour la santé. Finalement, pour les résidents, le message principal était la façon dont ils peuvent contribuer à faire de leurs collectivités de meilleurs endroits pour vivre pour eux-mêmes, leurs enfants et leurs petits-enfants.

Une retombée imprévue a été un partenariat avec un professeur de l'Université Dalhousie qui prévoit créer une carte de Spryfield avec les indicateurs du cadre à l'aide d'un système d'information géographique (SIG). Ce répertoire du SIG s'ajoutera à d'autres couches de cartographie utilisées par la municipalité. Au cours des prochaines années, les couches de la santé et de la population seront ajoutées à l'ensemble de données et, à ce moment, elles pourront commencer à voir les interconnexions parmi les indicateurs de l'environnement bâti, les renseignements sur la population et l'état de santé.

Sur le terrain à Spryfield, la prochaine étape est que les résidents utilisent les outils mis au point durant le processus de planification de Spryfield. Bien que les premiers mois du projet aient semblé avancer lentement, les derniers mois ont connu une dynamique accrue. Les choses se rassemblent, et la santé publique locale et les professionnels de la planification discutent maintenant d'occasions de formation conjointes. De plus, un aménageur de Spryfield planifie un développement à l'aide du cadre d'évaluation d'un développement sain comme guide.

Conseils aux autres collectivités

L'équipe du projet LS, CS a déjà commencé à transmettre le message à d'autres collectivités – des copies papier des résultats du projet, y compris les boîtes à outils, le cadre, la bibliographie et un CD, ont été envoyées aux maires, aux directeurs généraux et aux directeurs de la planification des 10 plus grandes villes de chaque province partout au Canada, en plus des territoires. Le graphique du cadre des endroits sains LS, CS qui a été élaboré (voir ci‑dessous) contient des indicateurs suggérés qui peuvent être adaptés ou ajoutés à ceux qui sont déjà utilisés par les villages et les villes. Les attributs d'une collectivité saine ne sont toutefois pas susceptibles de changer au fil du temps. Les conseils de l'équipe de projet consistent à commencer par établir les preuves et à rassembler les intervenants.

Graphique du cadre des endroits en santé
Source de l'image: ADCC

Graphique du cadre des endroits en santé
Figure 2 - Texte équivalent

Le Graphique du cadre des endroits en santé présente une illustration qui explique les catégories, les caractéristiques et les indicateurs proposés “d'un milieu de vie sain”. Les catégories incluent:

  • Accès et réseaux
  • Sociabilité
  • Nature et ressources
  • Sécurité, bien-être et identité
  • Activités et utilisations variées
  • Logements et quartiers sains

Évaluation et incidence

L'évaluation du projet incluait une évaluation du processus participatif et une évaluation de l'incidence sous la forme de deux séries d'entrevues avec les intervenants. À mi chemin du projet, la rétroaction était positive, mais provisoire. À la deuxième série d'évaluation, les examens ont été essentiellement positifs.

L'ADCC a participé au Réseau de recherche communautaire par l'intermédiaire de l'Université d'Ottawa et elle a réalisé en établissant des réseaux avec d'autres intervenants partout au pays que le travail qu'ils font est novateur. Il existe peu d'approches employées aujourd'hui qui tiennent compte précisément du lien de l'environnement bâti à l'activité physique (accès et liens), mais également de la sociabilité, de la nature, des ressources, des multiples activités et usages, des logements et des quartiers sains, de la sécurité, du confort et de l'identité.

Comme dans le cas des résultats pour la santé liés à ce projet, il est encore trop tôt pour le dire. Toutefois, comme l'Université Dalhousie analyse les données indicatrices pour Spryfield dans le SIG, il y aura bientôt une excellente base de référence pour mesurer les changements dans la santé de la population au fil du temps.

On sait cependant que les outils mis au point sont également intégrés dans la vision de la collectivité au sein de la Municipalité régionale de Halifax. D'une certaine façon, le projet a bouclé la boucle – les résidents qui ont présenté leurs préoccupations et aidé à formuler le cadre et la boîte à outils utilisent maintenant les outils et ils sont habilités à participer au processus de planification.

Bien que le projet LS, CS tire à sa fin, l'équipe de projet pense que le changement continuera de se produire. « Les planificateurs et les professionnels de la santé parlent avec les autres – ils ont commencé à parcourir cette route, et le projet a maintenant une vie en soi. »

Coordonnées

Marjorie Willison
Gestionnaire de projet, Association pour le développement des communautés de Chebucto
Spryfield Mall, 16, chemin Dentith
Halifax (Nouvelle-Écosse)  B3R 2H9
Téléphone : 902-477-0964
Courriel : ccda.willison@ns.sympatico.ca

Ressources

Visitez le site Web de l'Association pour le développement des communautés de Chebucto pour télécharger le cadre d'évaluation des développements sains ainsi que la boîte à outils des endroits en santé, en français ou en anglais

Île-du-Prince-Édouard – Charlottetown active transportation initiative

« Commencez à agir dès maintenant! Un petit projet pilote à côté d’un parc de prestige a aidé à stimuler la participation et a donné de la visibilité au projet. »

Organisation responsable:
Ville de Charlottetown

Partenaires principaux:
Cyclisme ÎPÉ, Tourisme Charlottetown, gouvernement de l’Î. P. É., secteur privé, cyclistes résidants

Collectivité:
Charlottetown, Î. P. É.

Population de la collectivité:
32 174

Milieu:
Urbain

Groupe cible:
Population générale

Élément central du projet:
Sous la supervision d’un comité directeur intersectoriel, un projet pilote a mis le cyclisme sous les projecteurs

Niveau de mise en œuvre:
Local

Étape du développement:
En cours

Contexte

Charlottetown entreprend une initiative de transport actif en mettant l’accent sur le cyclisme, qui comprend déjà 45 km de sentiers qui font le tour de la Ville, y compris le Sentier de la Confédération de 11 km et le « Réseau nature et santé ». Le point central sur le cyclisme a été développé sous le leadership d’un comité de la collectivité, connu sous le nom de Comité directeur du transport actif, comptant des représentants du service des parcs et des loisirs, du secteur privé, des cyclistes résidants, de Cyclisme ÎPÉ, de Tourisme Charlottetown et du gouvernement provincial.

Le catalyseur pour ce projet a été le plan directeur des parcs de la Ville de Charlottetown (2007). Ce document stratégique définissait des orientations stratégiques clés pour le transport actif et il demandait la construction de davantage d’infrastructures bâties appuyant la santé pour soutenir les trajets quotidiens et les loisirs à Charlottetown. Pour le secteur des loisirs, la santé est un enjeu principal, et le plan directeur des parcs a donné de la crédibilité à la réalisation du travail dans ce secteur.

Le plan directeur des parcs a présenté le concept de « rues actives » comme secteur prioritaire. À la suite de l’approbation du plan directeur des parcs par le conseil en 2007, il y a eu quelques résidents clés, Cyclisme ÎPÉ, Tourisme Charlottetown et le secteur des affaires qui ont dirigé les efforts pour demander la mise en œuvre de rues actives.

Partenariats

Comme des groupes d’intervenants ont été engagés durant le processus du plan directeur des parcs, des organismes partenaires avaient hâte de continuer à collaborer avec la Ville. Il a été facile d’avoir la participation de différents secteurs. Comme l’initiative du Transport Actif faisait suite au plan directeur des parcs, un grand nombre des groupes partenaires étaient déjà à la table.

Comme Charlottetown est une petite ville, il y a habituellement une grande collaboration entre les groupes d’intérêt. Toutefois, cette initiative était unique dans le fait que tous les groupes d’intérêt et les partenaires participaient dès le tout début. En raison de l’énorme succès et du grand enthousiasme suscités par le processus du plan directeur des parcs, les groupes partenaires ont sauté sur l’occasion de faire partie du Comité directeur sur le transport actif. Le groupe a même grandi, avec l’ajout d’un représentant du secteur privé.

Un moment opportun signifiait que l’initiative de Transport Actif était en mesure de démarrer immédiatement, et les groupes étaient enthousiastes au sujet de leur participation. L’établissement de buts réalistes, avec des calendriers en annexe, a également contribué à établir la confiance des partenaires. Les partenaires savaient qu’ils étaient écoutés, et ils ont maintenu leur engagement, puisqu’ils ont vu des produits concrets et des buts atteints le long du parcours.

Tous les partenaires avaient un rôle à jouer. Le secteur du tourisme a fait des efforts pour créer six boucles cyclables qui établiraient une connexion du centre-ville à d’autres destinations à l’extérieur de la Ville, en utilisant les sentiers existants et en définissant les rues et les voies d’accès les plus sécuritaires. Tous les groupes ont recueilli de l’information pertinente pour leur domaine d’intérêt, et ils ont fait part de leurs conclusions aux organisations qu’ils représentaient. La Ville a utilisé efficacement l’expertise autour de la table pour créer et mettre en œuvre un projet robuste qui vise à faire de la marche et du cyclisme une alternative facile à l’usage d’une voiture.

Le grand public a été engagé également au moyen de sondages en ligne. Ces sondages ont été utilisés non seulement pour obtenir des commentaires, mais également pour informer le grand public à propos de l’initiative.

Source de la photo : Ville de Charlottetown

Stimuler la participation

Le conseil a pris l’initiative en approuvant un projet pilote tôt dans le processus. La Ville avait hâte que quelque chose se passe au cours des six premiers mois du projet. Le projet pilote comportait une voie cyclable dédiée ouverte sur un chemin du parc Victoria – un parc de grand prestige de Charlottetown. Bien que de petite envergure, ce projet a inspiré confiance, a donné de la visibilité et a stimulé l’excitation à son endroit. La fermeture de cette rue du parc Victoria peut ou non être maintenue dans la mise en œuvre finale du Plan de transport actif, mais il a certainement aidé à stimuler la participation, et il a validé une démarche « construisons et ils viendront » en ce qui a trait au cyclisme. Il semblerait que la majorité de la collectivité appuie la fermeture de la rue, dont un grand nombre d’utilisateurs tirent profit de la voie cyclable, notamment des familles et des enfants qui sortent à vélo.

Le conseil sera chargé d’approuver le rapport final sur le transport actif, et son appui a été crucial. Le mouvement du transport actif débute sur l’Île-du-Prince-Édouard et il est excitant pour tous les secteurs de participer à l’obtention de la première infrastructure cyclable sur la rue.

Source de la photo : Ville de Charlottetown

Leçons tirées

L’une des plus grandes leçons tirées a été l’importance d’avoir la participation du Conseil dès le début, et elle a été attribuable en grande partie au succès du plan directeur des parcs. La participation des organismes partenaires dès le départ était une autre leçon intéressante. Ces partenaires connaissent maintenant tous très bien le processus municipal, et la Ville n’hésitera pas à continuer de travailler avec eux durant les « prochaines étapes » ou dans des projets futurs.

Les liens entre les bienfaits pour la santé et les autres bienfaits des environnements bâtis sains, tels que de faibles émissions, la circulation réduite, le tourisme accru, et une ville attrayante et saine dans l’ensemble, ont aidé à obtenir la participation des gens aux concepts. Il y a toujours une certaine résistance à accepter le changement, mais la perspective du tourisme a aidé à cet égard – Charlottetown veut être reconnue comme une ville saine attrayante.

L’augmentation de la sensibilisation du public et l’obtention de fonds de capital pour entreprendre d’autres projets sont deux enjeux continus. De plus, on reconnaît que dans les processus de planification ultérieurs, le service des parcs et des loisirs devra travailler davantage avec les services de planification et des travaux publics pour intégrer la planification des environnements bâtis sains dans tous les volets du travail de la Ville, notamment les améliorations à l’infrastructure et les nouveaux projets d’infrastructure.

Un résultat imprévu de ce projet a été la demande du maire pour la formation d’un Comité spécial pour étudier sommairement le transport actif dans toute la ville. Ce comité, composé de conseillers et d’employés municipaux, se concentrera sur l’intégration du transport actif dans des initiatives de grande envergure. Pour le Comité directeur du transport actif, la prochaine étape consiste à obtenir l’approbation de son rapport sur le transport actif par le Conseil, ce qui devrait se faire en mai 2009.

Conseils aux autres collectivités

Ce type de projet peut avoir lieu dans n’importe quelle municipalité. La démarche moins officielle utilisée dans ce projet a très bien fonctionné pour une petite collectivité où il est facile de définir les principaux intervenants. Dans une grande collectivité, il faudrait consacrer plus de temps au début pour mettre sur pied un Comité directeur et s’assurer qu’il contient un grand éventail de représentants.

Source de la photo: Ville de Charlottetown

Une action visible immédiatement, telle que la fermeture d’une rue pour voie cyclable, ou l’installation de supports à bicyclettes, est une autre façon de créer de l’enthousiasme et de faire participer les gens. Finalement, il faut préparer un plan directeur, s’il n’y en a pas déjà un de complété. Le plan directeur des parcs de Charlottetown a représenté un investissement important pour la Ville, mais il a amené beaucoup de crédibilité au mouvement de la vie active et il a établi une réflexion sur la situation dans son ensemble dès le début.

Évaluation et incidence

L’évaluation a été réalisée au moyen d’un sondage en ligne rempli par le personnel qui a entrepris une consultation additionnelle. Le projet pilote du parc Victoria a été la première voie cyclable à Charlottetown; à ce moment, il est donc difficile d’évaluer son incidence. Mais seul le fait que les familles sont à l’extérieur à vélo sur la voie cyclable au parc Victoria signifie que certains des obstacles au cyclisme commencent à être surmontés. La Ville prévoit continuer à mesurer les résultats et elle continuera d’utiliser les sondages.

Coordonnées

  • Sue Hendricken
    Gestionnaire des parcs et des loisirs
    Ministère des parcs et des loisirs
    Ville de Charlottetown
    C.P. 98
    199, rue Queen
    Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) C1A 7K2
    Téléphone : 902-368-1025
    Courriel : shendricken@city.charlottetown.pe.ca
  • Frank Quinn
    Coordonnateur du programme
    Ministère des parcs et des loisirs
    Ville de Charlottetown
    C.P. 98
    199, rue Queen
    Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) C1A 7K2
    Téléphone : 902-629-4028
    Courriel : FQuinn@city.charlottetown.pe.ca

Ressources

Pour recevoir des mises à jour de l’Initiative du Transport Actif et télécharger le plan directeur des parcs, veuillez visiter le site Web de la Ville de Charlottetown: www.city.charlottetown.pe.ca

Terre-Neuve-et-Labrador – St. Francis School Greenhouse

« Ce projet a été l’un des premiers dans ce qui est devenu une tendance croissante d’une alimentation et d’un mode de vie sains dans la province. »

Organisation responsable :
Lower Trinity South Regional Development Association

Partenaires principaux :
Eastern School District, St. Francis School, Junior Achievement, Department of Health and Community Services, College of the North Atlantic, Service Canada

Collectivité :
Harbour Grace (Terre-Neuve-et-Labrador)

Population de la collectivité:
3 074

Milieu :
Rural

Groupe cible :
Jeunes, aînés

Élément principal du projet :
Alimentation saine, reconnaissance de l’agriculture, développement des compétences

Niveau de mise en œuvre :
Local et régional

Étape du développement :
En cours

Contexte

À Terre-Neuve-et-Labrador, on se préoccupe de plus en plus de l’obésité infantile, particulièrement au cours des cinq à six dernières années. Le projet de serre de la St. Francis School a été l’un des premiers dans ce qui est devenu une tendance croissance d’une alimentation saine et d’un mode de vie sain dans la province.

Le projet a été dirigé par la Lower Trinity South Regional Development Association (LTSRDA), un organisme sans but lucratif dont le mandat consiste à aider à améliorer les conditions économiques et sociales de tous les résidents de la région. Il a été très proactif dans le développement de la collectivité et le développement régional. En 2002, la LTSRDA a établi un partenariat avec l’Eastern School District pour réactiver une serre à la fine pointe en annexe à la St. Francis School, à Harbour Grace. Son premier projet à la Serre était un programme de partenariat de jeunes entrepreneurs financés par l’entremise de l’Agence de promotion du Canada Atlantique (APCA). Le but de ce premier projet consistait à encourager l’entreprenariat à l’aide de la Serre, qui devient l’endroit d’une initiative de vraie entreprise. La Serre est devenue un point d’intérêt pour faire participer les étudiants engagés dans l’agriculture et le développement de compétences en entreprenariat.

La Serre de St. Francis est la seule en son genre dans la province. Une installation moderne de haute technologie dont le système de chauffage et d’arrosage et le fonctionnement des panneaux de toit sont automatisés. De plus, elle est équipée de trois webcams. La LTSRDA a vu le potentiel d’utiliser la Serre pour compléter le programme de vie saine du ministère de l’Éducation pour les enfants d’âge scolaire à Terre-Neuve-et-Labrador. L’Association a établi un partenariat avec Junior Achievement de Terre-Neuve-et-Labrador, un organisme international sans but lucratif qui a aidé la LTSRDA à « faire entrer le programme » et l’a intégré dans le programme scolaire. L’Association a ensuite réussi à recevoir des fonds du ministère de la Santé et du programme provincial Wellness Grants des services communautaires et par le programme Partenariats en création d’emplois et le programme Connexion compétences de Service Canada. La LTSRDA a embauché un gestionnaire de projet, un coordonnateur et un technicien de serre. Des étudiants de différentes écoles du District participent au « Healthy Living Partnership Program » offert par la LTSRDA. Les enfants participent à la plantation et à la récolte de fruits et de légumes, à la préparation d’aliments frais eux‑mêmes et à l’apprentissage sur le lien entre l’agriculture et les aliments sur la table.

Les étudiants des écoles de toute la région visitent la Serre pour planter leurs semences et ensuite surveiller la croissance de leurs plantes par le truchement des webcams de la Serre qui diffusent sur Internet. Des présentations appropriées pour différents niveaux de sol sont données dans les écoles locales, et les étudiants sont informés des valeurs nutritives des légumes et des fruits qu’ils ont plantés. Toutefois, le vrai apprentissage a lieu lorsque le processus boucle la boucle, et que les étudiants sont en mesure de préparer des collations saines – roulés, salades, muffins au zucchini – avec les fruits et légumes frais, qu’ils ont aidé à planter et à récolter. Les étudiants apprennent de manière pratique le lien entre l’agriculture et les aliments sur la table.

Source de la photo: Lower Trinity South Regional Development Assoc.

Des plantes dans une serre

Partenariats

Une grande diversité de partenaires ont participé au projet de la Serre : l’Eastern School District, le College of the North Atlantic, le ministère de la Santé et des Services communautaires, Service Canada, Junior Achievement et les commissions scolaires. Ces partenariats ont permis à l’Association d’acquérir de la crédibilité et d’avoir accès à différentes sources de financement pour maintenir les programmes.

La LTSRDA dirige l’initiative, et elle a pris les devants en élaborant les propositions, en exerçant des pressions et en organisant des réunions. Le projet de Serre n’a pas réussi du jour au lendemain – beaucoup de pressions ont été faites pour assurer des fonds, y compris la gestion de comités de travail, l’organisation de journées portes ouvertes, l’apport de reportages et la rédaction de propositions.

De bons rapports ont été développés avec tous les partenaires, et la LTSRDA souligne qu’elle n’y serait pas parvenue sans eux. L’Association s’est mise au travail tôt pour déterminer les besoins des partenaires et ensuite élaborer des programmes à la Serre selon les objectifs de ses partenaires. Par-dessus tout, elle a tenté d’établir de bons rapports. Ces rapports se sont solidifiés, et l’Association pense avoir recours à ces partenaires pour des programmes ultérieurs.

Stimuler la participation

Le plus grand obstacle dans cette initiative a été de trouver des organismes de financement. L’opération dépend du financement – pour acheter le sol et les semences, et employer le personnel. Toutefois, l’Association a travaillé de manière créative pour maintenir le fonctionnement de la Serre. Ils ont intégré le travail au moyen d’une diversité de leurs programmes, et ils travaillent pour satisfaire aux critères d’octroi de différentes façons. Une certaine dotation a été faite au moyen du programme Connexion compétences de la LTSRDA, qui cible les jeunes à risque âgés de 18 à 29 ans. Ces jeunes apprennent les aspects horticoles de la surveillance de la Serre. De plus, l’Association commandite une initiative ciblée pour les travailleurs plus âgés appelée programme Horticultural Awareness. Ce programme destiné aux travailleurs âgés permet aux personnes qui ne font plus partie de la main‑d’œuvre d’acquérir de nouvelles compétences. La Serre fournit un environnement où les participants peuvent obtenir une expérience pratique en horticulture. En plus de constater des activités pratiques en horticulture, les travailleurs en apprennent sur la valeur d’une alimentation saine en cultivant des fruits et des légumes dans la Serre et en partageant cette connaissance avec les étudiants.

L’Association a vraiment eu à exercer des pressions sur les organismes de financement afin d’obtenir des fonds, et elle a eu tendance à entreprendre des démarches pour obtenir un financement économique, et un financement pour perfectionnement professionnel et développement personnel même si le principe de base du projet est maintenant la promotion de la santé. Le défi le plus important consiste à faire en sorte que le projet « cadre » avec les critères liés à l’octroi des organismes de financement. Afin d’obtenir des fonds, ils ont dû sortir des sentiers battus. Le défi du financement existe encore.

L’obtention de la participation et de la visibilité dans la collectivité n’a pas été un problème. La St. Francis Intermediate School et la Harbour Grace Primary School ont fait avancer leur initiative d’une étape et elles ont organisé une « fête-salade ». Les étudiants ont invité les parents, les grands-parents, des fonctionnaires et d’autres partenaires. Cette activité a permis aux gens de se rendre sur le site et de voir ce qui se passait, et c’était une occasion pour les étudiants d’avoir une alimentation saine en mangeant leurs propres fruits et légumes frais.

La directrice de St. Francis, Christina Pike, a affirmé : « Mes étudiants savent clairement mieux d’où proviennent leurs aliments et comment ils sont cultivés. ». Le programme a donné de la publicité à l’aspect vie saine de l’agriculture locale – un aspect qui a à peu près été rayé de la carte pour de nombreuses personnes de la région, particulièrement les jeunes.

Source de la photo: Lower Trinity South Regional Development Assoc.

Des enfants qui apprennent a cuisiner

Leçons tirées

La clé pour réussir le démarrage du projet a été l’élaboration d’un programme lié au programme d’études sur l’alimentation saine du ministère de l’Éducation. L’Association a travaillé pour combiner les bienfaits d’une alimentation saine avec d’autres objectifs, et il y a eu certaines retombées imprévues : des clubs d’horticulture parascolaires au mentorat entre les travailleurs plus âgés et les jeunes, en passant par le perfectionnement professionnel et le développement personnel. Les bienfaits continuent de se multiplier.

Conseils aux autres collectivités

L’école St. Francis a eu la chance d’avoir une infrastructure unique déjà en place et annexée à l’école, mais ce genre de programme peut être implanté à l’extérieur du site également. Les étudiants en visite qui viennent de l’extérieur de la ville peuvent planter des semences et les regarder grandir sur la webcam. Et les présentations faites dans la région s’accompagnent toujours de la préparation de collations saines par les étudiants eux-mêmes.

Les conseils de l’Association aux autres collectivités consistent à trouver les bons partenaires, et ils établissent ensuite ces rapports. Les bons partenaires peuvent devenir votre « équipe de soutien ». Envisager tôt que des organismes de financement deviennent des partenaires peut également être avantageux. Finalement, il ne faut pas oublier que les contributions en nature peuvent provenir de partenaires non issus du milieu du financement. À l’école St. Francis, l’un des partenaires fournit de l’électricité à la Serre comme contribution en nature.

Évaluation et incidence

Les résultats pour la santé découlant de ce projet ont été étonnants. Comme Denyce Warren l’explique : « les jeunes mangent vraiment des légumes frais! ». L’agriculture locale commence à refaire surface, particulièrement chez les jeunes.

Comme les légumes frais sont très chers, bon nombre d’enfants d’âge scolaire n’ont pas ce genre d’aliments frais chez eux. Ce programme leur a présenté de nouveaux légumes, une conscience d’une alimentation saine grandit et, au moyen de fêtes-salade et de journées portes ouvertes, l’excitation liée au projet s’étend.

Le projet de Serre de l’école St. Francis a créé un intérêt pour l’alimentation saine chez les jeunes, et il est devenu une grande ressource pour l’école et la collectivité.

Source de la photo: Lower Trinity South Regional Development Assoc.

Un étudiants qui ceuillit des légumes

Coordonnées

Denyce Warren, gestionnaire du bureau ou
Paulette Cumby, coordonnatrice
Lower Trinity South Regional Development Association (LTSRDA)
C.P. 100 New Perlican
(Terre-Neuve-et-Labrador) A0B 2S0
Téléphone : 709-583-2016
Courriel : ltsrda@personainternet.com

Ressources

Veuillez communiquer avec la Lower Trinity South Regional Development Association pour de plus amples renseignements.

Yukon – Millennium trail

« Ce projet a éveillé l’enthousiasme aux niveaux de la ville et de la collectivité pour la création d’environnements accessibles à tous. »

Organisation responsable:
Ville de Whitehorse

Partenaires principaux:
Yukon Electrical Company, Yukon Energy, Yukon Council on disability

Collectivité:
Whitehorse (Yukon)

Population de la collectivité:
25 403

Milieu:
Urbain

Groupe cible:
Population générale, personnes handicapées

Élément central du projet:
Le processus de planification se concentrait sur la consultation de la collectivité, le développement d’un partenariat et l’accessibilité universelle

Niveau de mise en œuvre:
Local

Étape du développement:
Complété

Contexte

Bien que Whitehorse soit située en milieu sauvage, le Millennium Trail de cinq kilomètres est un sentier très urbain qui ceinture le cœur du Centre-Ville. Le Sentier suit le fleuve Yukon panoramique et le traverse sur une passerelle pour piétons de 80 mètres qui a été ajoutée en 2005. Le Sentier relie un certain nombre de ressources récréatives, y compris un planchodrome, un lieu historique, un terrain de camping et un point d’accès privilégié à l’eau de la localité connu sous le nom de « prise d’eau ».

Le concept initial du Sentier a été suggéré par un résident de longue date de Whitehorse, Father Mouchet, qui imaginait un sentier qui donnerait à tous, peu importe leurs habiletés, une occasion de sortir et d’être actifs.

Aujourd’hui à Whitehorse, il y a de plus en plus de facteurs touchant la santé qui sont intégrés dans les projets de planification. Le Millennium Trail, achevé en 2002, a été la première étape vers des environnements bâtis plus accessibles dans la Ville. En raison de l’énorme succès du Sentier, il est devenu un projet vedette qui démontre de quelle façon l’accessibilité universelle peut être intégrée dans les projets. Le Sentier a éveillé l’enthousiasme dans la collectivité et à l’hôtel de ville pour la création d’environnements accessibles à tous. Dans un sens, le Millennium Trail a été un catalyseur, et il a été indirectement influent en amenant les facteurs de la santé dans les projets futurs de la ville.

Une conséquence imprévue a été la création d’un nouveau comité spécial appelé le Persons with Disability Advisory Committee. Ce Comité est demeuré actif et il fournit maintenant des recommandations au Conseil sur tous les nouveaux développements et projets d’immobilisations entrepris par la Ville.

Partenariats

Pour rassembler les partenaires à la table, Douglas Hnatiuk (coordonnateur des projets et du développement communautaire) a organisé une assemblée publique en 1999 pour présenter le projet et il a invité les groupes d’intérêt à y assister. À la suite de cette première réunion, des partenaires ont annoncé leur participation. Vers la fin du projet, plus de 200 intervenants, du gouvernement aux entreprises et au secteur, en passant par le secteur des loisirs et les résidents de la localité, y ont participé.

Deux des principaux intervenants, la Yukon Electrical Company et Yukon Energy, étaient de nouveaux partenaires de la Ville et ils ont au départ participé au projet en tant que propriétaires fonciers. Ils étaient également intéressés par la sécurité publique en raison d’un barrage situé sur la route, et ils ont utilisé ce projet comme outil d’information sur la sécurité publique.

La participation des partenaires a été maintenue tout au long du processus, puisqu’à la table, on pensait que ce projet était à la fine pointe et qu’il constituait une étape révolutionnaire pour la Ville. Ce sentiment de participation à un projet révolutionnaire a maintenu les gens engagés.

Les commentaires ont été nombreux, au moyen de mécanismes officiels (réunions et consultations) et de méthodes officieuses. Le projet a soulevé tellement d’enthousiasme que les résidents de la localité arrêtaient à l’hôtel de ville et offraient des photos et des brochures des sentiers exemplaires qu’ils avaient visités pendant leurs vacances – des idées pour le Sentier provenaient de Whistler et d’aussi loin que de l’Irlande.

Source de la photo: YG Photo

Stimuler la participation

Le plus gros obstacle était celui de convaincre les intervenants de la collectivité que le Sentier devrait être pavé. Le concept d’un sentier asphalté a au départ été polarisé dans la collectivité. Lors d’une réunion publique préliminaire qui se concentrait sur les aspects techniques du Sentier (tels que le surfaçage du sentier, la largeur du sentier), le concept a rencontré une certaine résistance. Certains se préoccupaient qu’un sentier pavé serait dégradant au plan environnemental, et il était perçu comme une intrusion « urbaine » dans un environnement de rivière vierge.

Il est devenu évident qu’il y avait des questions philosophiques derrière le projet qui devaient être abordées, telles que les droits et les normes liés aux personnes handicapées. La Ville a décidé d’adopter une approche différente, et elle a lancé un document d’information du public au sujet de l’accès universel au moyen d’une tribune à la radio anglophone de la SRC. C’est à ce moment que l’approche de la Ville à l’égard du processus de planification est passée d’un accent sur les aspects techniques à ce qui peut être le mieux décrit comme « consultation rigoureuse ». Un groupe de travail a été lancé avec des représentants de tous les services de la Ville, du Conseil de la ville, de la Yukon Energy Company et de la collectivité.

Le passage à un accent sur la participation de la collectivité et le développement de partenariats a entraîné un engagement accru de tous les secteurs, et la collectivité a un vrai sentiment d’appartenance au Sentier. Cette démarche a stimulé un sentiment d’appartenance à la communauté dans la Ville, et le Sentier est devenu un projet de prestige.

Finalement, le Groupe de travail a présenté assez de preuves positives pour établir un consensus selon lequel l’asphaltage du Sentier était la meilleure option.

À la longue, les avantages et les mérites d’avoir un sentier pavé sont devenus apparents. Il y a moins d’érosion et de dégradation le long des bancs du fleuve, puisque les gens restent dans le Sentier. L’esthétique s’est également améliorée, puisque les rosiers sauvages et d’autres végétaux ont commencé à reverdir les pentes. On peut soutenir que le plus gros avantage de tous c’est que les personnes de tous les âges et de toutes les aptitudes sont maintenant en mesure d’être actives physiquement le long du fleuve et d’avoir accès à l’eau.

Source de la photo : YG Photo

Leçons tirées

Pour la Ville de Whitehorse, le projet du Millennium Trail « a laissé présager une nouvelle dynamique de consultation publique ». Un processus élaboré de consultation publique est maintenant utilisé pour tous les projets de planification de la Ville, notamment les examens du plan de la collectivité et les plans directeurs des parcs officiels.

Il y a du bon sens dans le fait que le Yukon veut faire les choses différemment, être unique, et par conséquent, la Ville a modifié et a personnalisé certaines des démarches essayées et vraies à l’égard d’une consultation publique. Les citoyens de la localité veulent être certains de ne pas avoir de solution de Vancouver ou de Toronto – ils veulent trouver des solutions « personnalisées » pour le Nord. Le projet a été un succès important, et un sondage récent suggère que le Millennium Trail de 300 000 $ est considéré dans la collectivité comme ayant plus de valeur récréative qu’une piscine récemment construite au coût de 12 500 000 $.

Il a également cimenté les rapports avec les groupes de partenaires. La Ville envisage maintenant d’installer un « gymnase vert » avec de l’équipement de conditionnement physique accessible aux fauteuils roulants le long du Sentier, et la Ville reviendra certainement vers ses partenaires pour avoir un soutien. Le Millennium Trail est devenu un lieu privilégié. Bien qu’il ait été le premier sentier polyvalent accessible au Yukon, il y a maintenant un grand réseau de sentiers pavés dans la région ainsi qu’une nouvelle compréhension et une appréciation des mérites de ce type d’infrastructure. Dans un récent sondage auprès du public, les sentiers ont été cotés numéro un dans les ressources récréatives à Whitehorse, une statistique qui a été utilisée pour rallier le soutien politique.

L’obtention de ressources de financement pour les projets de sentier continue d’être le plus gros défi, bien que les fonds de la taxe sur l’essence aient aidé à cet égard. Lorsque les fonds disponibles sont limités, les projets de sentier ont tendance à passer après les améliorations des routes ou des égouts. Les personnes et les groupes concernés doivent se faire entendre pour remettre les facteurs de la vie active, de la santé et du mieux-être à l’ordre du jour.

Si le projet était refait, la Ville aurait engagé le Groupe de travail plus tôt, et elle aurait établi un lien fort entre le départ et les principaux partenaires, notamment les intervenants et la collectivité, pour établir rapidement que c’est le projet de la « collectivité ». Il se trouvait que le Groupe de travail a été créé trois mois avant le projet, en raison d’une assemblée publique controversée. Maintenant, sept ans plus tard, personne ne contesterait que ce sentier a été bénéfique pour la collectivité.

Conseils aux autres collectivités

Pour les autres collectivités qui souhaitent entreprendre un projet semblable, Hnatiuk recommande de rencontrer et de consulter les autres personnes qui ont déjà entrepris ce type de travail. Bien que les aspects techniques du projet doivent être pris en considération, il devrait y avoir un accent sur la consultation de la collectivité et les partenariats.

Évaluation et incidence

Les statistiques sur les utilisateurs recueillies au cours d’une période de deux ans montrent que les passages de piétons sur la passerelle atteignent la moyenne de 250 000 par année. Ce genre de résultat est incroyable si on considère une population de 25 000 dans la Ville. Des étudiants ont également été embauchés pour sonder les personnes sur le Sentier.

En plus de ces statistiques, il y a beaucoup de preuves empiriques des bienfaits pour la santé du sentier. De nombreux témoignages affluent à l’hôtel de ville presque tous les jours : de ceux qui ont été inspirés à adopter la marche aux résidents temporairement invalides qui utilisent le Sentier comme ressource thérapeutique. Les familles avec enfants sont régulièrement à l’extérieur à vélo sur le Sentier. Pour les gens de Whitehorse, le Sentier représente un endroit où tous les membres de la collectivité peuvent avoir des loisirs et faire de l’exercice.

Father Mouchet est également encore engagé, et bien qu’il soit maintenant dans les 90 ans, il va encore dehors sur le Sentier en donnant un exemple à tous.

Source de la photo : YG Photo

Coordonnées

Douglas Hnatiuk
Coordonnateur des projets et du développement communautaire,
Ville de Whitehorse
2121, 2e Avenue
Whitehorse (Yukon)  Y1A 1C2
Téléphone : 867-668-8662
Courriel : Douglas.Hnatiuk@whitehorse.ca

Ressources

Ville de Whitehorse

Territoires du Nord-Ouest – Inuvik community greenhouse

« Les gens peuvent voir la différence entre les fruits et légumes qui arrivent par camion et les fruits et légumes frais que nous pouvons produire ici. »

Organisation responsable :
Inuvik Garden Society

Partenaires principaux :
Gouvernement du Canada, gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, Collège Aurora, commanditaires de la collectivité et entreprises de la localité

Collectivité :
Inuvik

Population de la collectivité :
3 700

Milieu :
Rural

Groupe cible :
Population générale

Élément central du projet :
Jardinage récréatif et production de nourriture; Établissement d’un fort sens de la collectivité par le soutien des membres et le partage de connaissances.

Niveau de mise en œuvre :
Local

Étape du développement :
En cours

Contexte

« Une partie du problème à Inuvik est la surabondance d’aliments malsains. » Dans la ville d’Inuvik, les serres communautaires donnent aux membres de la collectivité un accès à des aliments sains et abordables. La ville est située sur le delta du fleuve Mackenzie, deux degrés au-dessus du cercle polaire arctique, des fruits et légumes économiques frais ne sont souvent pas disponibles.

La Community Garden Society of Inuvik (CGSI) est un organisme sans but lucratif formé en novembre 1998. La Garden Society voulait créer un espace positif pour la collectivité. Avec l’aide et le soutien du Collège Aurora, ses membres ont commencé à convertir un aréna déclassé, Grollier Hall, en enlevant le toit en étain et en le remplaçant par une couche de protection en polycarbonate. Destiné à la démolition, l’aréna a été transformé par le groupe en Serre Communautaire, qui sert maintenant de point d’intérêt pour le développement de la collectivité. 

La Serre contient deux principaux secteurs : 74 lots à jardiner communautaires de pleine grandeur au rez-de-chaussée et une serre commerciale au deuxième étage. Des lots à jardiner sont offerts aux résidents d’Inuvik, et ils sont également organisés pour les aînés, les foyers de groupe, les groupes d’enfants, les personnes ayant une déficience mentale et d’autres organisations caritatives locales. Les membres de la Serre ont dû faire 15 heures de bénévolat pour chaque lot qu’ils louent, ce qui comprend des visites, l’arrosage et les soins des lots des enfants ou des aînés. La Serre commerciale produit des plantes à massif et des légumes hydroponiques pour couvrir les coûts de fonctionnement et de gestion.

Partenariats

Au départ, la Garden Society a fait beaucoup de levées de fonds, d’appels à froid et a écrit des lettres pour demander des commandites auprès d’entreprises de la localité.

Les ressources visant à soutenir la collaboration provenaient de subventions et de dons du gouvernement du Canada, du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, de groupes d’autochtones, de commanditaires de la collectivité et d’entreprises locales. Les commanditaires de la collectivité en 2008 incluaient Conoco Phillips, la CIBC et Shell Canada.

Certains des partenaires non traditionnels qui étaient présents à la table incluent les suivants : compagnies pétrolières et entreprises locales qui donnent des services en nature et du temps (p. ex., plombiers et électriciens).

Il existe un autre partenariat important avec le « Trades Access Program » du Collège Aurora. Ils ont offert des services de charpenterie, de plomberie et d’électricité à la Serre. Cette année, ils ont créé un partenariat avec un programme aux termes duquel la Serre fournit du matériel, et le collège, du travail et la supervision d’étudiants. Cela a été une excellente ressource pour l’entretien continu et l’achèvement de nouveaux projets à la Serre.

Stimuler la participation

Le Collège Aurora, qui a aidé à soutenir la transformation de l’aréna en serre, et le conseil d’administration de la Community Garden Society étaient les principaux décideurs qui ont approuvé ce projet. Le soutien politique local à ce projet provenait du maire au moment de sa création.

Planification et mise en œuvre

Au printemps et au début de l’été 1999, le projet a évolué de l’étape de la conception et de la faisabilité à l’étape de la rénovation et de la construction, et finalement jusqu’à celle des opérations.

Source de la photo: Inuvik Community Greenhouse Society

La Serre est un projet de développement communautaire qui permet de cultiver de la nourriture, et qui est également l’hôte de groupes scolaires, d’ateliers et de touristes. Tous les samedis, un marché communautaire est organisé pour vendre des fruits et légumes frais et d’autres produits locaux; de plus, il y a un carnaval pour les jeunes. Celui-ci a aidé à amener une culture plus familiale à la collectivité.

Des commentaires officieux ont été reçus par des membres de la collectivité par l’entremise du conseil de la Community Garden Society, mais les seuls rapports structurés ont été établis selon l’exigence des différentes subventions du gouvernement. En général, la Serre est très bien appuyée par la ville et elle obtient des commentaires positifs de la collectivité. Il s’agit de l’une des principales attractions touristiques d’Inuvik et, en ce sens, d’un moteur économique important pour la collectivité.

Leçons tirées

Un défi important est le roulement élevé au sein du conseil et parmi les bénévoles – cela est en partie attribuable au fait que ça prend beaucoup de travail pour exploiter la Serre, et que ce travail est principalement effectué sur une base bénévole. Une autre raison est la nature transitoire de la collectivité, où de nombreuses personnes viennent temporairement ou sur une base saisonnière. La Serre a un coordonnateur rémunéré à temps partiel, mais c’est un poste saisonnier et la majorité du travail est accompli par le conseil et des bénévoles de la collectivité. C’est actuellement le plus gros défi auquel le conseil fait face. Si des fonds étaient disponibles pour un coordonnateur à temps plein, la Serre pourrait être exploitée plus efficacement.

Les rapports avec les partenaires ont été très positifs. Toutefois, le taux de roulement élevé du personnel et des bénévoles a donné lieu à une perte de connaissances, ce qui a nui au partenariat et aux dons. La collectivité locale et le conseil ont travaillé très dur pour faire des opérations quotidiennes de la Serre une réalité, mais il faut davantage de leadership de la collectivité et un défenseur local qui est engagé envers la vision à long terme de la Serre.

Une autre difficulté est la perception de la Serre par la collectivité, a affirmé Amanda Joynt, présidente du conseil d’administration de l’Inuvik Garden Society. « Nous avons un nombre de membres limité et un nombre limité de lots, et il faut donc travailler dur pour s’assurer que la collectivité comprend que la Serre lui appartient. On ne veut pas que ça ressemble à un club exclusif de 100 membres ». Par conséquent, la Serre organise des ateliers, elle a un partenariat avec une guilde de courtepointe locale pour afficher ses courtepointes dans la salle de classe de la Serre, et elle a démarré une boutique de cadeaux et un marché du samedi ouvert au public. Les bénévoles de la Serre fabriquent également les paniers de fleurs qui sont suspendus dans la ville et ils organisent une vente de plantes annuelle qui est annoncée à la collectivité locale.

Des fonds additionnels pour un coordonnateur permanent est une ressource principale encore nécessaire. Malheureusement, la subvention et les dons en argent reçus ne sont pas admissibles pour payer les salaires.

Un facteur qui a contribué à la réussite de la Serre est la couverture médiatique – comme elle est la serre fonctionnelle située la plus au nord en Amérique du Nord, il y a eu beaucoup d’intérêt international.

Les retombées imprévues découlant du projet incluent quelques autres projets de serres nordiques, notamment le projet de serre d’Iqaluit et le projet de serre de l’île arctique Devon .

Il se peut, dans l’avenir, que la banque alimentaire déménage à la Serre et qu’elle établisse un partenariat avec le programme Healthy Foods North. Si cela devient une réalité, il fera vraiment la promotion d’une alimentation saine dans la collectivité. « Les gens peuvent voir la différence entre les fruits et légumes qui arrivent par camion et les fruits et légumes frais que nous pouvons produire ici. »

Conseils aux autres collectivités

Les conseils aux autres collectivités incluent les suivants:

  • Tenter d’utiliser l’infrastructure que l’on possède déjà; la construction d’une serre depuis le début coûte cher; et
  • Obtenir un appui politique et quelque chose par écrit quant à l’appui et aux taxes. Tenter d’avoir un don de terrain – un projet comme celui-ci bénéficiera à toute la collectivité.

Évaluation et incidence

Au cours des dernières années, de plus en plus de peuples de Premières nations de la localité participent à la Serre et font pousser des récoltes. Cela ne fait pas partie de leur tradition ici, mais ça marche et devient très populaire.

Bien que les résultats pour la santé n’aient pas été évalués officiellement, les 100 membres et plus de la Community Garden Society et leurs partisans peuvent affirmer avec confiance que le projet a connu un succès inégalé et qu’il servira de modèle efficace à d’autres collectivités nordiques.

Coordonnées

Amanda Joynt, présidente
Conseil d’administration de l’Inuvik Garden Society
Inuvik Community Greenhouse
C.P. 1544
Inuvik (Territoires du Nord-Ouest) X0E 0T0
Téléphone : 867-777-3267
Courriel : inuvikgreenhouse@yahoo.ca

Ressources

Inuvik Community Greenhouse
www.inuvikgreenhouse.com

Nunavut / Territoires du Nord-Ouest – Healthy foods north

« En travaillant avec les magasins, les lieux de travail et les partenaires de la collectivité, le programme Healthy Foods North vise à rendre les aliments sains plus disponibles et abordables »

Partenaires :
Gouvernement du Nunavut (NU), Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill, Nutrition Research Institute Kannapolis, American Diabetes Association, gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.), Arctic Co-operatives Limited et North West Company

Collectivités :
Cambridge Bay et Taloyoak (NU)
Inuvik et Tuktoyaktuk (T.N.-O.)

Population des collectivités :
De 809 à 3 484

Groupe cible :
Inuit et Inuvialuit

Principes du projet :
Promouvoir la nourriture et les activités traditionnelles; améliorer le régime alimentaire des gens; fournir de l’information sur la nutrition; augmenter l’activité physique; réduire le risque d’obésité et de maladie

Niveau de mise en œuvre :
Interterritorial

Étape du développement :
En cours

Contexte

Dans les collectivités nordiques du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest, les facteurs de risque pour les maladies chroniques telles que la maladie cardiaque et le diabète sont élevés. Ce fait est grandement attribuable à une transition rapide du régime alimentaire et du mode de vie arctiques. Les niveaux d’activité physique diminuent avec moins de chasse et plus de dépendance aux voitures, aux motoneiges et aux véhicules tout terrain pour le transport. Les aliments traditionnels sont de plus en plus remplacés par des aliments transformés dont la teneur en sucre et en gras est élevée et dont celle en fibre et en nutriments est faible. Basé sur ce fardeau potentiel de la maladie, le besoin d’intervention a été reconnu par le territoire. Le programme Healthy Foods North (HFN) a été mis sur pied par le gouvernement du Nunavut pour promouvoir la nourriture et les activités traditionnelles, améliorer le régime alimentaire des gens, augmenter l’activité physique et réduire le risque d’obésité et de maladie chronique.

En travaillant de près avec les groupes communautaires d’Inuit et d’Inuvialuit locaux, les directeurs des programmes ont élaboré un programme d’intervention multiniveau qui fonctionne au niveau des particuliers, des ménages et de la collectivité. Dirigé par les gestionnaires de projet Cindy Roache (Nunavut) et Elsie De Roose (Territoires du Nord-Ouest), le programme a actuellement lieu dans quatre collectivités : Cambridge Bay, Taloyoak, Inuvik et Tuktoyaktuk. Le projet comporte deux principales interventions:

  1. Interventions dans les magasins: notamment des tests de dégustation, des démonstrations culinaires, des affiches, des circulaires et des étiquettes d’étagère avec le logo de Healthy Foods North qui identifie des options saines; et
  2. Volet de la collectivité: intégration des activités dans les lieux de travail et les événements communautaires, notamment des transformations de tables de pause-café, des foires de la santé, des programmes scolaires, le recours aux médiaux locaux, ainsi que la promotion de la nourriture traditionnelle dans les cours de cuisine et les programmes de marche.

Les interventions sont adaptées à chaque collectivité selon les suggestions des membres de la collectivité. Les résidents locaux sont employés le plus possible pour exécuter le programme.

Partenariats

Depuis le début, le projet Healthy Foods North (HFN) est orienté par la philosophie qu’il demeure axé sur la collectivité et qu’il appartient à la collectivité. Le programme a réuni des partenaires de tous les secteurs, notamment le gouvernement, des organisations communautaires, des magasins et des lieux de travail. Le programme est unique parce qu’autant de groupes différents dans la collectivité participent – à Inuvik, une collectivité de 3 484 habitants, il est rare de rencontrer quelqu’un qui n’a pas entendu parler du programme.

Les organisations partenaires de tous les niveaux, ainsi que dans les collectivités, fournissent de l’orientation sur les personnes à joindre, les intervenants à engager et les personnes qui fourniront de la rétroaction sur les documents et les activités. Le développement des capacités a été une partie immensément importante de la réussite et de la viabilité du programme. À Taloyoak, le hameau a essentiellement pris le relais du programme. Dans d’autres cas, les collectivités mettent maintenant leurs propres programmes sous la bannière de Healthy Foods North. Tout le monde connait le programme, reconnait le logo, et au Nunavut, tous les documents sont traduits en Inuktitut et en Inuinnaqtun. Comme le programme Healthy Foods North est complètement accepté, il est devenu un cadre naturel pour d’autres programmes.

Generating Buy-In

Getting partners to the table was not a challenge – the project leaders did numerous presentations to local boards and community groups, and the word spread quickly. Now it has come full circle and people are coming forward and asking how they can help. Many are volunteering their time to hang posters, help facilitate taste tests and coffee station makeovers, give out pedometers, and host walking groups.

The project would not be successful without its incredible partnerships. Healthy Foods North (HFN) has multiple partners who contribute funding, in-kind contributions and staff time. Local grocery stores have been very involved, and store managers have worked with Healthy Foods North so that when people ask questions, they know what to recommend (e.g., products high in fibre and low in sugar).

Healthy Foods North

Source de l’image:
Healthy Foods North

Stimuler la participation

La participation des partenaires à la table n’était pas un défi – les chefs de projet ont fait de nombreuses présentations aux conseils locaux et aux groupes communautaires, et le message a été transmis rapidement. Il a maintenant bouclé la boucle, et les gens se présentent et demandent s’ils peuvent aider. Un grand nombre donnent de leur temps pour accrocher des affiches, aider à animer des tests de dégustation et des transformations de tables de pause-café, à donner des pédomètres et à organiser des groupes de marche.

Le projet ne serait pas un succès sans ses partenariats incroyables. Healthy Foods North (HFN) compte de nombreux partenaires qui fournissent une aide financière, des contributions en nature et du temps de leur personnel.  Les épiceries de la localité ont été très engagées, et les gérants de magasin ont travaillé avec Healthy Foods North afin de savoir ce qu’il faut recommander (p. ex., produits dont la teneur en fibre est élevée et celle en sucre est faible) aux personnes qui leur posent des questions.

Leçons tirées

Les chefs de projet ont défini trois leçons tirées importantes, notamment:

  1. L’importance de la création de partenariats – à mesure que le programme a pris de l’ampleur, il a fait « boule de neige », et bon nombre de personnes veulent maintenant en faire partie;
  2. Écouter la collectivité – depuis le début, HFN utilise une démarche ascendante plutôt qu’une démarche descendante; et
  3. Mettre en valeur le potentiel – le but est de rendre le programme viable afin d’assurer sa poursuite même si un chercheur quitte ou si le financement prend fin.

Plusieurs facteurs ont contribué à la réussite du programme, notamment : (1) excellentes aptitudes en communication; (2) participation de la collectivité à toutes les étapes; (3) accomplir du travail d’évaluation formative. L’équipe de projet a passé un à deux ans à faire du travail préliminaire et à recueillir des données de référence. Elle a par la suite présenté l’information et demandé à la collectivité de l’aider à trouver des solutions. Les membres de la collectivité ont défini ce qui était important pour eux, la nourriture sur laquelle ils voulaient intervenir, et ils ont recommandé des aliments et des messages acceptables au plan culturel qu’ils voudraient recommander comme autres options. L’équipe de projet a également travaillé avec les magasins et les dirigeants de la collectivité pour déterminer leurs questions. Cette démarche a établi la base du programme.

De plus en plus de collectivités demandent maintenant de faire partie de Healthy Foods North. Le très grand succès du programme, et le fait qu’il prend de l’expansion aussi rapidement ont entraîné de nouveaux défis. L’équipe de projet doit relever le défi du recrutement et de la formation de nouvelles personnes, et continuer la solide méthodologie de recherche du projet à mesure que le programme prend de l’expansion.

Pour chaque collectivité, le programme est basé sur les renseignements qui y sont recueillis. À la suite de la collecte de données de référence, il y a un atelier communautaire. Finalement, il y a l’élaboration de documents et leur traduction dans les langues locales. Actuellement, quatre collectivités exécutent le programme et les collectivités de Gjoa Havan, au Nunavut, et d’Ulukhaktok, dans les T.N.‑O., démarreront le programme à l’automne 2009. Le message se transmet rapidement et d’autres collectivités ont déjà communiqué avec le gouvernement pour lui demander de quelle façon ils peuvent démarrer le programme. Le fait que d’autres collectivités se manifestent et demandent le programme est une conséquence incroyable et totalement imprévue.

Une autre conséquence imprévue a été la croissance des objectifs du programme. Le programme a pris de l’expansion depuis son premier point de mire sur la promotion d’une alimentation saine et de l’activité physique pour intégrer l’information sur la nutrition. Le cancer, l’obésité, le diabète, la maladie cardiaque, l’hypertension et l’accident vasculaire cérébral sont tous liés à la nutrition, et comme le régime alimentaire arctique a subi une transition rapide, il a une incidence sur toutes ces maladies chroniques. Bien qu’on n’ait pas visé cela au départ, le projet a pris de l’expansion pour traiter toutes ces affections en abordant les insuffisances nutritionnelles dans le régime alimentaire local. De plus, le gouvernement du Nunavut a intégré Healthy Foods North dans la stratégie de santé publique du Ministère et il utilise le projet pour éclairer le processus décisionnel et l’élaboration de politique du Ministère.

Conseils aux autres collectivités

La chercheure principale, Dre Sangita Sharma, et un consultant, Dr Joel Gittelsohn, qui offrent l’expertise au projet Healthy Foods North, ont une expérience de travail substantielle dans des programmes d’intervention liés aux magasins d’alimentation communautaires semblables. Leurs autres projets ont varié de milieux comme les grandes villes aux milieux ruraux aux États‑Unis et au Canada, notamment les projets de magasins sains dans la grande ville de Baltimore, et sur deux réserves amérindiennes Apache, et un projet lié au diabète avec les Premières nations du nord-ouest de l’Ontario. Comme le projet est axé sur la collectivité, il peut être adapté à la plupart des milieux. Le cadre sous-jacent consiste à:

  • Faire du travail de formation, y compris recueillir des renseignements généraux et des données de référence;
  • Trouver ce qui se passe dans la collectivité, qui sont les principaux intervenants, quels sont les problèmes, et quelles sont les priorités pour la collectivité locale; et
  • Établir des partenariats en rassemblant tout le monde autour de la table pour discuter de leurs problèmes et travailler ensemble pour les régler.

Évaluation et incidence

Les interventions qui se déroulent actuellement se poursuivront pour une période de 12 mois. Durant la prochaine étape, des renseignements postérieurs à l’intervention seront recueillis sur la grandeur, le poids, la quantité d’activité physique et le régime alimentaire du participant. Par des questionnaires, d’autres facteurs tels que l’ingestion d’aliments et de nutriments, et le montant dépensé en nourriture sera perçu dans le cadre de l’évaluation globale. Il y a également le traitement de l’information recueillie durant chaque étape, ainsi que le coût des aliments. Les données serviront à comparer les résultats préalables et ceux postérieurs à l’intervention. Les résultats seront diffusés aux collectivités locales, aux gouvernements et aux revues, et ils seront de préférence utilisés pour l’élaboration des politiques et des stratégies.

Il est encore trop tôt pour savoir ce que seront les résultats pour la santé, mais un magasin a déjà commandé 35 % plus de fruits et légumes depuis le début du programme. Les épiceries participantes ont indiqué que les produits privilégiés par Healthy Foods North s’envolent des tablettes. Le programme n’a pas réussi avec tous les aliments, mais la majorité des aliments privilégiés s’en sont très bien tirés. Certains exemples de réussite incluent l’utilisation du lait écrémé en poudre au détriment des colorants à café, le remplacement des croustilles par du maïs soufflé maison, l’ajout de légumes congelés aux ragoûts à base de viande et l’utilisation de fruits dans les boissons fouettées. Il est également important pour le programme de promouvoir les aliments locaux comme le poisson (par exemple : l’omble chevalier) et les viandes traditionnelles telles que le bœuf musqué ou le caribou, parce qu’ils sont pleins de nutriments essentiels.

Le but à long terme consiste à étendre Healthy Foods North à l’échelle du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest. L’accent sur la mise en valeur du potentiel dans les collectivités a été rentable, et les nombreuses demandes d’étendre le programme sont les meilleures preuves de la réussite du programme.

Coordonnées

Personne-ressource du programme - Nunavut

Cindy Roache, Healthy Foods North
Department of Health and Social Services
C.P. 1000, succursale 1000
Iqaluit (Nunavut) X0A 0H0
Téléphone: 867-975-5729

Personne-ressource du programme – Territoires du Nord-Ouest

Healthy Foods North
a/s Elsie De Roose, nutritionniste territoriale
Department of Health and Social Services
C.P. 1320
Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest) X1A 2L9
Téléphone : 867-873-7925

Dr Sangita Sharma
Chaire fondée en santé autochtone
Université de l'Alberta, Professeure dans le domaine de la recherche autochtone et de la recherche mondiale en santé
Groupe de recherche dans le domaine de la recherche autochtone et de la recherche mondiale en santé
Faculté de médecine, 5-10 University Terrace
8303 - rue 112
Edmonton (Alberta) T6G 2T4
Courriel : gita.sharma@ualberta.ca

Ressources

Healthy Foods North
www.healthyfoodsnorth.ca

Norvège – Children’s Tracks Program

« …une partie de la méthode consistait à rassembler tous les intervenants autour de la table; cela les a forcés à apprendre que la planification et l’architecture du paysage sont des volets clés de la réalisation de la vision du projet ultime. »

Organisation responsable :
Conseil du comté de Vestfold

Partenaires responsables :
Ministère des Affaires environnementales, ministère de la Planification urbaine, ministère des Parcs et de l’Environnement extérieur, ministère de l’Éducation, ombudsmen locaux pour les enfants, enseignants, infirmières de la prématernelle

Collectivité :
Comté de Vestfold

Population de la collectivité :
220 000

Milieu :
Urbain et rural

Groupe cible :
Enfants (âgés de 8 à 13 ans)

Élément central du projet :
Démocratie; culture; santé; contribution à la durabilité

Niveau de mise en œuvre :
Local, régional et national

Étape du développement :
Complété

Contexte

Dans le comté de Vestfold, en Norvège, quatre-vingt-cinq pour cent des enfants vivent dans des régions urbaines à forte démographie; il y a donc un besoin immédiat de s’assurer qu’il y a des espaces extérieurs sécuritaires pour les enfants qui favorisent la santé.

Le concept pour le projet a débuté à la fin des années 1970, à une époque où les enfants ne participaient pas au processus de la planification de l’utilisation des terres. Une vague d’intérêt politique quant à l’idée a été stimulée par la proclamation par les Nations Unies de l’Année internationale de l’enfant en 1979.

En 1989, la Norvège a légiféré une « loi sur les immeubles et la planification » qui met la priorité sur les intérêts des enfants dans la planification de l’utilisation des terres locales et régionales. La loi a obligé chaque comté à nommer un représentant pour les intérêts des enfants, et les enfants ont obtenu le droit de participer au processus de planification de l’utilisation des terres.

Le comté de Vestfold a favorisé cette question au moyen de projets différents, entre autres, le programme « Children’s Tracks ». Le projet était fondé sur quatre grands principes : (1) la démocratie, (2) la culture, (3) la santé, et (4) la contribution à la durabilité. Le but était d’inviter les enfants à élaborer activement les aires de jeux extérieurs qu’ils utilisaient dans leur collectivité. On a demandé aux enfants de la localité d’indiquer sur une carte : où ils vivaient; les aires/endroits/terrains de jeux où ils allaient durant l’été, l’hiver et toute l’année; les rues/les routes/les sentiers qui étaient utilisés; ainsi que les secteurs qu’ils percevaient comme dangereux. Le but ultime était d’intégrer cette information dans la planification d’une future ville.

Partenariats

Des partenariats ont été établis aux niveaux local, régional et national. Au niveau national, quatre ministères ont participé au projet. Au niveau régional, les services des chemins publics, le gouverneur du comté et les autorités cartographiques norvégiennes (Vestfold) y ont participé.

Au niveau municipal, trois secteurs y ont participé : le ministère de la Culture, le ministère des Parcs et de l’Environnement extérieur et le ministère de l’Éducation.

Les partenaires non traditionnels qui étaient présents à la table incluaient les suivants : enfants, jeunes, ingénieurs, architectes, politiciens, enseignants d’une école élémentaire et parents, dont tous ont collaboré pour faire de ce programme unique un succès.

Au niveau régional (comté de Vestfold), Eva Almhjell, sociologue et conseillère régionale, a travaillé à temps plein sur ces projets. L’aide financière provenait des partenaires participants à tous les niveaux, mais principalement de la municipalité.

Au départ, les projets se concentraient sur la sensibilisation aux droits des enfants et à leur capacité à participer au processus de planification. Jusqu’à ce moment, peu de gens avaient donné le mérite aux enfants pour cela; la sensibilisation était donc un préalable à la mise en œuvre de programmes de cartographie locaux. Almhjell a présenté les facteurs éthiques du projet, et a entamé des discussions à savoir si, et comment, engager les enfants dans le processus de planification. Éventuellement, un consensus a découlé de discussions sur les projets avec les enfants et les adultes.

Almhjell a mis en application son contexte dans la sociologie vers l’élaboration du modèle pour ce projet. « Nous avons adapté le modèle au secteur de la planification. Une partie de la méthode a amené tous les intervenants autour de la table – cela les a forcés à apprendre que la planification et l’architecture du paysage sont des volets clés de la réalisation de la vision du projet ultime. » La contribution des partenaires a débuté à titre de processus spécial et s’est transformée en un processus structuré plus officiel.

Crédit de l’image: Gunnar Ridderström

Une carte

Stimuler la participation

Les principaux décideurs dans ce processus étaient les politiciens locaux. Quoique sceptiques au début, ils sont éventuellement devenus très favorables au projet. Bien qu’un compromis ait constitué une grande partie du processus au fil des ans, la prise en considération des intérêts des enfants dans le processus de planification est maintenant considérée comme une partie du fait de « faire de bonnes affaires ».

Leçons tirées

L’un des aspects les plus encourageants du projet était la collaboration entre les enfants qui ont participé au processus. D’autres modèles semblables à ce programme ont été mis en œuvre en Suède et au Danemark; toutefois, les enfants n’y ont pas participé au même degré, et l’étendue de l’engagement des enfants à l’endroit du programme Children’s Tracks était considérée comme une force de ce projet innovateur. Selon Mme Almhjell, l’un des seuls défis qui demeurent aujourd’hui est la politique – « la planification n’est pas une activité d’harmonie, mais un conflit d’intérêt ».

Une conséquence découlant du projet est que la sécurité routière s’est beaucoup améliorée dans le comté de Vestfold, puisque les projets d’infrastructure ont été achevés. Les cartes dessinées à la main créées par les enfants ont été compilées numériquement et elles ont inspiré le plan directeur municipal du comté de Vestfold. Le rapport final présenté aux politiciens a également été diffusé aux enfants qui ont participé à la cartographie initiale.

Une autre conséquence imprévue est l’élaboration d’un FORMLab, un atelier d’information pratique destiné aux enfants afin qu’ils en apprennent au sujet de l’architecture et du design. Le programme est élaboré par Norsk Form, une fondation financée par le ministère de la Culture de la Norvège (veuillez consulter la section « Ressources » à la fin de cette étude de cas pour de plus amples renseignements).

Conseils aux autres collectivités

Les autres collectivités qui veulent entreprendre un projet semblable sont informées de préciser aux enfants engagés dans la cartographie que la planification de l’utilisation des terres peut constituer un processus prolongé. Il y a souvent des restrictions qui peuvent donner lieu à des attentes surprenantes.

Évaluation et incidence

La réussite du programme est évidente dans les processus de planification employés aujourd’hui dans les villes norvégiennes. Les aménageurs reçoivent les résultats de l’exercice de cartographie « Children’s Tracks » et ils sont fortement encouragés à utiliser ces données dans leurs plans, et à intégrer des articles tels que des sentiers et des aires de jeux officieux pour les enfants. Aujourd’hui, en Norvège, les projets « Children's Tracks » font partie de routines de planification régulières aux niveaux local et régional.

Figur 2 : Barns aksjonsradius øker med alderen

Rayon autour de la maison augment avec l’age

Kilde: Faktaperm for Barnerepresentanten. s. 62

Source de l’image: Faktapermen for barnerepresentanten,
ministère norvégien de l’Environnement

Coordonnées

  • Eva Almhjell
    Conseillère principale
    Conseil du comté de Vestfold
    Svend Foynsgate 9
    N - 3126 Tønsberg
    Téléphone : + 47 33 34 42 70
    Courriel : evaa@vfk.no
  • Gunnar Ridderström
    Planificateur
    Public Road Administration
    Téléphone : + 47 33 37 17 68
    Courriel : gunnar.ridderstrom@vegvesen.no

Ressources

Californie – Yorkton Active Transportation Collaboration

« La collaboration, un processus ouvert, et la participation des médias… c’est ce qui a fonctionné »

Organisation responsable:
United Way du comté de Santa Cruz

Partenaires principaux:
Plus de 150 organismes : écoles, parents, organismes communautaires, professionnels de la santé, médias, industrie alimentaire, entreprises, planificateurs, décideurs

Collectivité:
Comté de Santa Cruz, Californie, É.-U.

Population de la région:
249 705

Milieu:
Urbain

Groupe cible:
Jeunes

Élément central du projet:
Une démarche multisectorielle détaillée pour s’attaquer à l’épidémie à croissance rapide de l’obésité infantile

Niveau de mise en œuvre:
À l’échelle du comté

Étape du développement:
En cours

Contexte

Au cours des trois dernières décennies, le comté de Santa Cruz a été confronté à des taux croissants d’obésité infantile. En 2003, le taux d’obésité infantile dans le comté de Santa Cruz était parmi les pires en Californie. Pour régler ce problème, la collaboration Go for Health! (GHF!) a été établie en août 2003 dans le but d’élaborer et de coordonner une réponse à l’échelle du comté à la crise sanitaire de l’obésité infantile. Avec plus de 150 organisations membres, la collaboration représente une grande panoplie de secteurs. Ensemble, ces organismes tentent de créer un plan détaillé pour améliorer la santé des enfants par une alimentation saine et par la pratique d’une activité physique régulière.

Un examen attentif de la collectivité qui montre
le besoin de voies cyclables à Watsonville, en Californie
Source de la photo: United Way du comté de Santa Cruz

Un examen attentif de la collectivité qui montre le besoin de voies cyclables à Watsonville, en Californie

Go for Health! a obtenu l’aide des écoles, des parents, des professionnels de la santé, des médias locaux, des entreprises locales et des planificateurs urbains; les décideurs locaux et ceux de l’État doivent effectuer un changement à long terme pour réduire les taux d’obésité dans le comté. Durant sa première phase de planification de neuf mois, Go for Health! a fait des recherches approfondies pour apprendre comment régler le problème de l’obésité infantile. Ils ont réalisé que l’obésité infantile est une épidémie sanitaire ayant de nombreuses causes complexes. Pour combattre le problème, il faudrait un effort collectif, un plan détaillé et des stratégies collaboratives parmi tous les secteurs de la collectivité du comté de Santa Cruz. Pour cette raison, Go for Health! a travaillé dès le début pour développer une liste de membres à large assise.

L’un des principaux buts de la collaboration Go for Health! consiste à rassembler les organismes afin qu’ils soient unis dans un effort pour créer un changement à long terme.

Voici des exemples de réussites de Go for Health!:

  • Politiques sur le mieux-être des écoles avec des recommandations détaillées au sujet de la nutrition et de l’activité physique pour chaque district scolaire du comté de Santa Cruz;
  • Intégration de recommandations de volets du mode de vie sain dans les plans communautaires;
  • Facilitation d’un sommet de trois comtés sur l’environnement bâti; et
  • Ateliers pour les fournisseurs de soins de santé du comté de Santa Cruz mettant en vedette des pédiatres spécialistes dans le domaine de la prévention de l’obésité infantile.

Partenariats

La collaboration Go for Health! a commencé à rassembler les partenaires durant la première phase de planification de 2003. Des discours de sensibilisation du public et des communiqués de presse étaient essentiels pour rendre les organismes communautaires au fait de ce qui se passait. La diffusion stratégique et la diffusion communautaire étaient adressées à un vaste auditoire. Pour maximiser leur incidence, Go for Health! a également établi un partenariat avec d’autres coalitions qui se penchent sur des questions semblables touchant la santé, comme une collaboration des trois comtés sur le diabète et une collaboration sur la condition physique et la nutrition de la côte centrale. Cela a permis à Go for Health! « d’atteindre les limites des comtés ». Le grand nombre de membres de Go for Health! a rendu possible l’accomplissement d’un énorme travail au moyen du partage de ressources.

Les principales organisations qui stimulaient les forces derrière le projet comprenaient le Public Health Department, la Second Harvest Food Bank, United Way, le County Board of Supervisors, des entreprises locales et des groupes du secteur de la santé. Les entreprises locales constituaient un partenaire non traditionnel qui commençait à participer au processus de planification et qui a ensuite continué d’offrir un soutien par l’entremise du Comité directeur. Les autorités policières étaient un autre nouveau partenaire, et un partenaire crucial, puisque les perceptions de la sécurité publique sont importantes pour faire participer les gens aux activités extérieures. Malheureusement, les autorités policières n’ont pas continué de participer, puisque les services de police manquent de personnel et ont besoin de personnel pour aller sur le terrain.

Les législateurs de la localité et de l’État ont été très coopératifs durant le processus de planification. En 2004, GFH! a tenu un sommet stratégique auquel ont participé un grand nombre de législateurs - même encore aujourd’hui, ils demeurent engagés dans le programme.

Planification et mise en œuvre

Le processus de planification a débuté par neuf réunions mensuelles avec des groupes d’intervenants clés, facilitées par United Way. De quarante-cinq à cinquante-cinq personnes ont assisté à chaque réunion. Les membres étaient informés au sujet de l’obésité infantile et des statistiques locales. Ils ont ensuite exploré les changements désirés dans la collectivité, défini les résultats et choisi les actions requises. Un plan provisoire a été présenté à plus de 250 personnes de 19 groupes de la collectivité et de citoyens. Le résultat de ce processus a été un document de planification stratégique à long terme, qui est devenu un outil d’orientation pour atteindre les buts et les objectifs de GFH! Le plan définit 24 résultats et les actions requises connexes afin d’améliorer l’alimentation et les habitudes d’activité physique des enfants en améliorant les environnements des enfants et des familles, en engageant les fournisseurs de soins de santé, en modifiant les pratiques de l’industrie alimentaire et en engageant les médias. Plusieurs sous-comités et un comité directeur ont été créés pour exécuter les différents volets du Plan stratégique. Le plan a également été utilisé pour orienter les demandes de financement et mettre en œuvre un « appel à l’action ».

Stimuler la participation

La participation des intervenants à un processus de planification ouvert a contribué à promouvoir la participation et a donné lieu à un niveau élevé d’engagement. « Le processus initial a été très réussi », a affirmé Shebreh Kalantari, directrice de l’organisation communautaire à United Way.

Les médias, les annonces de la fonction publique, les articles des journaux locaux et les entrevues à la radio et à la télévision ont également contribué à accroître la sensibilisation et à encourager une plus grande participation de la collectivité. Aujourd’hui, les gens sont beaucoup plus conscients de l’obésité infantile qu’au début du projet. « La collaboration, un processus ouvert, et l’engagement des médias… c’est ce qui a fonctionné », ajoute la directrice.

Foire de la santé avec la première dame de l’État,
Maria Shriver, faisant la promotion des coupons alimentaires
Source de la photo: United Way du comté de Santa Cruz

Foire de la santé avec la première dame de l’État, Maria Shriver, faisant la promotion des coupons alimentaires

Le financement initial du projet est provenu de mini-subventions de la Pajaro Valley Community Health Trust et de Catholic Health Care West, en plus d’un financement en nature de la part d’organismes locaux et d’organismes sans but lucratif tels que United Way.

La garantie d’avoir une aide financière constante continue d’être un défi. Comme les fonds sont fournis en grande partie par des contributions en nature, peu de ressources en personnel peuvent être consacrées au projet. De plus, la collaboration GFH! a été motivée de faire un suivi du travail qu’elle entreprend et de l’évaluer, puisqu’elle requiert des fonds et du temps.

Leçons tirées

Si elle devait recommencer le projet, Mme Kalantari engagerait davantage de jeunes dans les premières étapes, ce qui n’avait pas été fait durant le processus de la planification initiale et aurait été très profitable.

Une conséquence imprévue a été l’élaboration du projet Youth Advocacy (jeunes défenseurs) à Watsonville, ville située dans le sud du comté de Santa Cruz. Le projet engage un groupe de 25 à 30 jeunes qui se concentrent sur les modifications aux politiques, aux procédures et aux systèmes. Actuellement, ils travaillent pour régler des problèmes tels que la construction de plus de trottoirs à Watsonville et la création d’une politique pour limiter les restaurants-minutes près des écoles. Une autre conséquence imprévue à GFH! a été le lancement d’une nouvelle campagne de marketing social appelée « 52-10 », pour cibler l’obésité infantile. La campagne est basée sur une stratégie de messages au sujet d’un mode de vie sain dont le précurseur était la Maine Youth Overweight Collaborative.

Les prochaines étapes pour la collaboration Go for Health! incluent la révision de leur Plan stratégique pour intégrer une vision pour les cinq prochaines années et l’obtention de fonds additionnels pour poursuivre le projet.

Conseils aux autres collectivités

Les conseils aux autres collectivités qui voulaient réaliser un projet semblable est qu’il faut fonder l’énoncé du problème sur des données exactes, axées sur la recherche. Le processus collaboratif utilisé par Go for Health! peut être adapté aux milieux urbains et ruraux sans trop de modifications. La collaboration a démontré l’efficacité d’une coalition diversifiée de partenaires dans la promotion de la santé de la collectivité.

Évaluation et incidence

La collaboration Go for Health! a accès à des données à l’échelle de l’État et à certaines données locales qui mesurent l’obésité et la nutrition. Actuellement, ils sont en train de recueillir des données secondaires, mais malheureusement, le manque de fonds a limité ce processus fastidieux et coûteux.

Certaines statistiques locales encourageantes incluent le fait que le comté de Santa Cruz est passé des 10 premiers comtés dans l’État de la Californie quant aux taux élevés d’obésité infantile au 29e rang. La directrice estime que cette diminution des taux d’obésité au cours des six dernières années découle au moins en partie du programme GFH!.

Pour diffuser les résultats de ce projet au public, GFH! fait des présentations régulières au conseil des superviseurs et aux intervenants, et il continue de fournir de l’information aux médias le plus souvent possible. Go for Health! présente également des conclusions et met en évidence son travail lors d’activités dans la collectivité telles que des foires de la santé. À l’avenir, ses membres aimeraient présenter les conclusions au sujet de la réussite du programme à des conférences.

Go for Health! avance constamment vers son but, soit celui de s’assurer que tous les enfants du comté de Santa Cruz seront en bonne condition physique et bien alimentés au moyen d’une alimentation saine et de la pratique d’une activité physique régulière.

Coordonnées

Laura Young
Directrice de l’organisation communautaire
United Way du comté de Santa Cruz
1220 41e Avenue, Suite C
P.O. Box 1458
Capitola, CA 95010
Téléphone : 831-465-2207
Courriel : lyoung@unitedwaysc.org

Ressources

Conclusion

On connaît de plus en plus les défis pour la santé publique posés par de nombreux aspects de notre environnement bâti. Pour relever ces défis complexes, nous avons besoin d’une démarche élargie plus collaborative qui reconnaît la nature interdisciplinaire du problème. Les quinze études de cas présentées ici montrent que de nombreuses stratégies et initiatives novatrices ont déjà lieu à l’échelle du Canada et de l’étranger, dans tous les secteurs – privé, bénévole et sans but lucratif, des provinces/territoires, des municipalités, du fédéral et au‑delà.

Les principales personnes-ressources pour ce rapport ont donné des « leçons tirées » utiles de leur expérience de première ligne. Leurs observations peuvent servir à formuler et à influencer l’analyse des besoins, la stratégie, la planification et la mise en œuvre. Les principaux thèmes cultivent des partenariats efficaces; établissent l’engagement au sujet de l’importance du travail et maintiennent un point de mire sur les résultats finaux au cours de la mise en œuvre.

En plus des leçons tirées, les participants ont recommandé des « Étapes suivantes » pour leur propre travail qui pourraient également s’appliquer de façon plus générale:

  1. Les personnes et les groupes intéressés doivent « se faire entendre » pour continuer de mettre les facteurs d’une vie active, de la santé et du mieux-être à l’ordre du jour. Des outils de communication plus évolués, tels que des modèles d’analyses de rentabilisation ou des ressources d’apprentissage destinées à des auditoires différents, seraient utiles.
  2. Une autre étape utile pourrait être celle d’engager un auditoire élargi par l’élaboration d’un module éducatif « Santé 101 » pour les planificateurs et les autorités locales. Il doit également y avoir plus de possibilités d’activités conjointes de perfectionnement professionnel engageant des planificateurs et des professionnels de la santé, où des outils tels que ceux-ci peuvent être partagés.
  3. Afin d’obtenir une participation dès le départ, les organismes sont tenus d’avoir des cadres supérieurs qui font de la question une priorité. L’un des soutiens toujours nécessaires est un changement stratégique aux niveaux provincial et fédéral pour veiller à ce que les planificateurs fassent partie des discussions au sein du ministère de la Santé et vice versa. À un niveau régional, une collaboration entre les services de la santé aiderait à sensibiliser aux occasions et aux compétences requises pour influer sur les décisions en matière de planification.
  4. Toute collectivité, peu importe sa taille, devrait envisager d’élaborer un plan directeur. Ce document crucial sera une ressource constructive pour la municipalité, ce qui crée une référence commune pour différents groupes d’intervenants.

Ce rapport devrait constituer un guide pratique pour les intervenants qui sont intéressés à développer des efforts collaboratifs dans leur collectivité entre les professionnels de la santé et les professionnels de la planification. Peu importe le point de vue professionnel dont nous abordons le problème, l’objectif ultime est les possibilités liées aux modes de vie sains pour tous les Canadiens. Un effort concerté pour présenter les perspectives de la santé publique dans la planification et les politiques relatives à l’environnement bâti aidera à créer des collectivités habitables plus vibrantes où tous les utilisateurs et les résidents en profitent.

Annexe : Ressources additionnelles

Veuillez noter: cette liste n’est pas complète, mais devrait fournir aux lecteurs un bon éventail de ressources pour les aider à la poursuite des travaux dans ce domaine.

DOCUMENTS D’ÉTUDES DE CAS AU NIVEAU PROVINCIAL:

ONTARIO: Healthy Communities and the Built Environment: Principles and Practices of Multi-sectoral Collaborations

Ce document présente sept études de cas de collaborations multisectorielles en Ontario visant à améliorer la santé publique par l’utilisation des terres, la politique de planification et la conception d’une collectivité. Le document présente des initiatives et des efforts collaboratifs et il partage les expériences, les observations, les leçons et les connaissances de chaque collaboration unique. Le document a été élaboré dans le cadre du projet « Healthy Communities and the Built Environment », un projet commun dirigé par la Coalition des communautés en santé de l’Ontario (CCSO) et engageant sept organismes. Pour consulter les études de cas et en apprendre davantage sur le projet, veuillez visiter le site Web de la CCSO.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec:

Jadie McDonnell, coordonnatrice des communications, Coalition des communautés en santé de l’Ontario
2, rue Carlton – bureau 1810, Toronto (Ontario)  M5B 1J3
Tél. : 416-408-4841, poste 3
Courriel: jadiem@ohcc-ccso.ca

COLOMBIE-BRITANNIQUE : From Strategy to Action: Case Studies on Physical Activity and the Built Environment

Ce guide de ressources élaboré en C.-B. est conçu pour renforcer notre compréhension collective de la façon d’améliorer la santé au moyen d’une planification et d’une conception efficaces. Il est destiné à ceux qui travaillent dans les services de santé, la planification et le développement urbains, le gouvernement et l’éducation. Chacune des 21 études de cas inclut un résumé du projet et une section des outils utilisés qui détermine sa politique, ses programmes et ses mécanismes de procédure. Pour des exemples internationaux, une section sur la mise en application en C.‑B. explique de quelle façon des projets semblables peuvent être entrepris en Colombie-Britannique. Pour visualiser le document d’étude de cas, veuillez visiter le site Web de la PHSA (disponible en anglais seulement) : http://www.phsa.ca/NR/rdonlyres/7859315F-184E-440D-9D45-CEFDB5417044/0/FromStrategytoActionCaseStudiesonPhysicalActivityandtheBuiltEnvironment.pdf (Document PDF)

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec:

Tannis Cheadle, gestionnaire provinciale, Population & Public Health Initiatives,
Provincial Health Services Authority (PHSA)
1380, rue Burrard, bureau 700
Vancouver (Colombie-Britannique)  V6Z 2H3
Tél.: 604-675-7421
Courriel: tcheadle@phsa.ca

AUTRES DOCUMENTS D’ÉTUDES DE CAS:

DOCUMENTS DE RECHERCHE/RAPPORTS/ARTICLES:

TRAVAUX DE LA CONFÉRENCE:

POSSIBILITÉS ÉDUCATIVES/GUIDES DE RESSOURCES:

ANALYSES DOCUMENTAIRES:

RÉSEAUX ÉLECTRONIQUES/WEBINAIRES:

AUTRES INITIATIVES ET PROJETS DE PARTOUT AU CANADA QUI METTENT EN ÉVIDENCE LA SANTÉ DANS L’ENVIRONNEMENT BÂTI:

Notes de bas de page

1

Santé Canada (2002). Division de l’enfance et de l’adolescence. Environnements naturels et établis. Ottawa : Santé Canada.

Retour à la référence de la note de bas de page 1

2

UK Department of Health (2008). Healthy Weight, Healthy Lives: a Cross-Government Strategy for England. (accédé le 21 mars 2009).

Retour à la référence de la note de bas de page 2

3

OMS (2005). Preventing chronic diseases: a vital investment. Genève, Organisation mondiale de la santé, (accédé le 21 mars 2009).

Retour à la référence de la note de bas de page 3

4

Butler-Jones, D. (2007) « A pound of cure? Avoiding a generational decline in overall health. » Canadian Family Physician, vol. 53, no 9, septembre 2007, pp. 1409 – 1410.

Retour à la référence de la note de bas de page 4

5

Santé Canada (2002). Division de l’enfance et de l’adolescence. Environnements naturels et établis. Ottawa : Santé Canada.

Retour à la référence de la note de bas de page 5

Détails de la page

Date de modification :