Guérir de la COVID-19 : L’histoire de Marylou et Jean-Philippe

Transcription

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Marylou : Je m’appelle Marylou, j’ai 25 ans.

Jean-Philippe : Je m’appelle Jean-Philippe, j’ai 24 ans.

Marylou : Puis on a tous les deux eu la COVID-19. Depuis le début que j’ai appris l’existence de la COVID-19, je me suis jamais sentie à l’abri.

Étant immunosupprimée, dans le fond, qui me met à risque, moi, c’est ma vie qui est en jeu si je ne fais pas attention, dans le fond, je vais perdre tout.

Les symptômes sont apparus assez abruptement, dans le fond. J’ai commencé à avoir tous les symptômes qu’on connaît de la COVID-19, mise à part, dans le fond, la fièvre.

Je pouvais dormir dans mes congés, ça pouvait être des 16 à 20 h sur 24. Ça a continué à dégénérer cette fois-ci par contre les faiblesses étaient tellement extrêmes que j’en perdais connaissance.

Dans le fond, après on a décidé d’aller à l’hôpital dans le fond à l’urgence parce que la condition faisait juste empirer.

Jean-Philippe : Le mois que j’ai passé sans Marylou parce que Marylou était à l’hôpital était extrêmement dur parce que, d’une part, j’avais aucune information ou très peu d’information sur sa condition pis je savais qu’elle était très à risque.

Pis aussi parce que je m’inquiétais pour ma propre condition. Est-ce que j’allais devenir plus malade, est-ce que j’allais rentrer à l'hôpital? Qu'est-ce qui se passe si nous deux, on est à l'hôpital? Donc, c’était vraiment dur.

Marylou : Dans le fond, une fois que je suis sortie de l’hôpital pis que je suis retournée à la maison, j'avais tout de même peur, je dirais. Est-ce que je vais encore exposer Jean-Philippe à des dangers?

La chose que j’aimerais qu’on retienne au moins de mon histoire, c’est l’importance des mesures de sécurité, des mesures d’hygiène à prendre pour protéger autant soi-même que les gens autour de nous.

Il faut cesser d’être individualistes pis penser aux autres. J’ai clairement pu voir les impacts du virus, du fait que deux de mes compagnons de chambre en sont décédés, à côté de moi, à bout de souffle, dans le fond, ils arrivaient plus à respirer.

Quand on parle d’une pandémie mondiale, quand on parle d’un virus qui fait des milliers de morts, qu’on le prenne au sérieux.

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