Mise à jour POLAIRE numéro 13, automne 2019
- Ouverture officielle du campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique
- Une saison de travail sur le terrain réussie pour POLAIRE en 2019
- POLAIRE accueille une délégation japonaise au campus de la SCREA
- Un avion de télédétection de la NASA sert à la réalisation d’un levé de terrain à Cambridge Bay
- Activités relatives à l’Antarctique de POLAIRE
- Des plongeurs autonomes spécialistes des sciences de la mer font des exposés dans le cadre de la série de conférences organisées par POLAIRE
- Un cours pratique de l’Université de Guelph est offert au campus de la SCREA
- Journée de la science à Tuktoyaktuk : le dialogue, l’apprentissage et la concertation
Mise à jour POLAIRE, automne 2019
Ouverture officielle du campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique
Le campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique (SCREA) à Cambridge Bay, au Nunavut, a ouvert officiellement ses portes le 21 août 2019, lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté environ 300 dignitaires et résidents locaux. Des danseurs au son du tambour, des interprètes de chants gutturaux, et des adeptes de la danse carrée ont alors participé à la cérémonie haute en couleur. Les célébrations se sont poursuivies le lendemain avec des activités communautaires, dont des visites guidées du campus, des démonstrations scientifiques et des expositions culturelles, entre autres. L’ouverture a marqué une étape importante pour le campus de la SCREA, car POLAIRE travaille à sa mise en service progressive depuis plusieurs années déjà.
Une saison de travail sur le terrain réussie pour POLAIRE en 2019
La saison de travail sur le terrain de 2019 vient de prendre fin à POLAIRE après plus de 2 500 jours de soutien à la recherche au campus de la SCREA et plus de 300 sorties sur le terrain depuis le début d’avril. À partir du campus de la SCREA, les scientifiques internes de POLAIRE et des chercheurs de partout au Canada et d’autres pays – dont notamment le Royaume-Uni, le Danemark, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis – ont mené leurs activités dans le cadre de 42 projets au total, qui portaient sur la migration de l’omble chevalier, l’écologie migratoire et de reproduction des oiseaux, la surveillance des lichens et mousses arctiques, la surveillance du pergélisol, la recherche sur la propagation des maladies des espèces sauvages, et bien plus encore. Dans de nombreux cas, les chercheurs ont travaillé en étroite collaboration avec des membres de la collectivité de Cambridge Bay, et plusieurs projets ont intégré le savoir autochtone.
POLAIRE accueille une délégation japonaise au campus de la SCREA
En juillet, POLAIRE a accueilli au campus de la SCREA une délégation japonaise dirigée par l’Institut national de recherche polaire du Japon, dans le cadre d’un atelier de deux jours visant à renforcer la coopération scientifique bilatérale dans le centre de l’Arctique canadien. Les chercheurs japonais ont alors informé les chercheurs de POLAIRE et la population de Cambridge Bay sur leur savoir-faire en recherche. Les représentants de POLAIRE ont communiqué des informations sur les projets en cours dans l’Arctique canadien et fourni des documents décrivant le contexte de recherche au Canada. POLAIRE se réjouit à la perspective de faire progresser la collaboration entre les communautés scientifiques du Canada et du Japon dans le cadre de projets particuliers grâce à son travail avec le Comité mixte de coopération scientifique et technologique Canada-Japon.
Un avion de télédétection de la NASA sert à la réalisation d’un levé de terrain à Cambridge Bay
En août, un avion de télédétection de la NASA s’est rendu à Cambridge Bay pour réaliser un levé de terrain dans le cadre de l’expérience de la NASA sur la vulnérabilité de la région boréale de l’Arctique (ABoVE), un projet international d’une durée de 10 ans qui réunit de nombreux collaborateurs, dont POLAIRE. Dans le cadre de l’expérience, des données recueillies à l’aide d’instruments aéroportés de pointe et de satellites comme le satellite canadien RADARSAT 2, ainsi que les connaissances spécialisées des collectivités autochtones et des scientifiques sur le terrain, sont mises à contribution pour approfondir la compréhension de la façon dont l’environnement évolue en Alaska et dans le nord-ouest de l’Arctique canadien. POLAIRE agit à titre de point de contact auprès de la NASA dans le cadre de l’expérience ABoVE, et il assure le financement des projets canadiens connexes.
Activités relatives à l’Antarctique de POLAIRE
Pendant l’été, Savoir polaire Canada a participé à plusieurs activités liées à son mandat concernant l’Antarctique. En mai, POLAIRE a tenu une réunion du Comité canadien de recherches en Antarctique (CCRA), organe consultatif sur l’Antarctique de POLAIRE et comité national du Canada sous l’égide du Comité scientifique sur les recherches en Antarctique. Le représentant de POLAIRE s’est alors adressé aux membres du CCRA pour faire le point sur l’Antarctique et parler des orientations futures possibles pour les activités relatives à l’Antarctique de POLAIRE.
L’écologiste de POLAIRE Ian Hogg a pris part à un atelier organisé par le Comité scientifique pour les recherches en Antarctique, qui a eu lieu en juin à Coimbra, au Portugal. L’atelier avait pour but de recenser les principaux résultats des études réalisées dans l’Antarctique les dix dernières années. En juillet, POLAIRE a assisté à la réunion consultative du Traité sur l’Antarctique à Prague, en République tchèque, à titre de membre de la délégation canadienne; les représentants de POLAIRE ont alors discuté avec des partenaires étrangers et participé à des groupes de travail sur les activités de sensibilisation et sur la recherche scientifique. Des représentants de POLAIRE ont ensuite assisté à l’assemblée générale annuelle du Conseil des directeurs des programmes nationaux relatifs à l’Antarctique à Plovdiv, en Bulgarie, où le statut d’observateur de POLAIRE auprès du Conseil a été prolongé. En se fondant sur les engagements pris à l’occasion de ces rencontres, POLAIRE continue de travailler avec ses principaux partenaires étrangers pour discuter de futures possibilités de collaboration dans le domaine des sciences polaires.
Des plongeurs autonomes spécialistes des sciences de la mer font des exposés dans le cadre de la série de conférences organisées par POLAIRE
À la fin août, dans le cadre de la série de conférences périodiques présentées au campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique (SCREA), POLAIRE s’est associé à la Ocean Wise Conservation Association, qui gère l’Aquarium de Vancouver, afin d’offrir aux résidents de Cambridge Bay des exposés sur la vie marine dans l’Arctique du point de vue de plongeurs autonomes spécialistes des sciences de la mer. Le personnel de Ocean Wise a monté une exposition d’étoiles de mer vivantes et d’autres animaux marins; de plus, il a permis aux visiteurs de voir de près l’équipement de plongée scientifique. La conférence a attiré plus de 250 visiteurs, dont 150 élèves de l’école primaire Kullik Ilihakvik. Neha-Acharya Patel, chercheuse spécialiste des sciences de la mer en début de carrière et première lauréate canadienne de la prestigieuse bourse d’études Rolex, a présenté un exposé sur ses expériences de plongée dans l’océan Arctique, les comparant alors à ses expériences de plongée dans les eaux d’autres régions marines du monde. Jeremy Heywood, un plongeur scientifique de Ocean Wise, a ensuite parlé de la biologie marine dans la région de Kitikmeot.
Un cours pratique de l’Université de Guelph est offert au campus de la SCREA
À la fin août, trois employés inuits de POLAIRE et cinq étudiants universitaires du sud du Canada ont participé à un cours pratique sur l’écologie de l’Arctique offert sur place au campus de la SCREA par l’Université de Guelph. Ce cours donné par les professeurs Shoshanah Jacobs (Département de biologie intégrative) et Tad McIlwraith (Département de sociologie et d’anthropologie) de l’Université de Guelph, avec la participation des scientifiques Ian Hogg, Johann Wagner et Matilde Tomaselli de POLAIRE, a porté sur les méthodes utilisées sur le terrain pour évaluer les écosystèmes marins, terrestres et d’eau douce dans l’Arctique. Le cours accordait une large place à deux approches complémentaires facilitant la compréhension des changements rapides dans l’écosystème, à savoir l’approche scientifique adoptée en milieu universitaire et l’apprentissage par l’expérience sur le terrain que font les Inuits depuis toujours. Dans le cadre du cours, les aînés inuits Mabel et George Angohiatok ont accueilli les étudiants chez eux à diverses occasions.
Journée de la science à Tuktoyaktuk : le dialogue, l’apprentissage et la concertation
En août, POLAIRE a pris part à une journée de la science organisée par le hameau de Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest. Deux cents participants — des membres de la collectivité, des scientifiques ainsi que des représentants des gouvernements fédéral et territorial et d’établissements d’enseignement postsecondaire — se sont réunis dans la localité inuvialuite pour apprendre et échanger de l’information sur la recherche dans l’Arctique de l’Ouest. Parmi les sujets abordés figuraient la façon d’améliorer le soutien apporté aux sciences dans les localités inuvialuites; la façon dont les collectivités peuvent tirer profit des activités scientifiques grâce à la conception conjointe, à l’élaboration conjointe et à la participation directe; les défis auxquels les collectivités feront face dans les décennies à venir; et les nouvelles façons de renforcer les capacités et de créer des débouchés en ce qui a trait à la science de proximité. Les représentants de POLAIRE ont rencontré leurs collègues et des membres de la collectivité, avec qui ils ont échangé de l’information sur les activités menées par l’organisation dans l’Arctique de l’Ouest. La journée a été financée en partie au moyen d’une subvention accordée dans le cadre du programme PromoScience du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.
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