Comité international pour les sciences arctiques (CISA)
Comité international pour les sciences arctiques (CISA)
Savoir polaire Canada (POLAIRE) est l’organisation membre du Comité international de la science arctique (CISA) au Canada. Le CISA encourage et facilite la coopération internationale et soutient la recherche de pointe afin de favoriser une plus grande compréhension scientifique de la région de l’Arctique et de son rôle dans le système terrestre. POLAIRE nomme des personnes pour représenter le Canada au sein des groupes de travail et du Conseil du CISA. Pour en savoir davantage sur le CISA, consultez http://www.iasc.info/
Délégué canadien au Conseil du CISA : Wayne Pollard
Courriel : Wayne.pollard@mcgill.ca
Groupe de travail sur l’atmosphère : James Drummond et Kent Moore
Courriel : james.drummond@dal.ca et gwk.moore@utoronto.ca
James R. Drummond, M. A., Ph. D., MSRC, est diplômé de l’Université d’Oxford en Angleterre et a été professeur au Département de physique de l’Université de Toronto pendant plus de 25 ans. Il dirige actuellement une Chaire de recherche du Canada sur le télésondage de l’atmosphère au Département de physique et des sciences de l’atmosphère à l’Université Dalhousie. Le professeur Drummond participe depuis plus de 40 ans à des projets d’envergure sur les sciences de l’atmosphère. Ses travaux de recherche portent sur les problèmes de mesure des constituants de l’atmosphère qui contribuent à la pollution et au changement climatique. Au cours de sa carrière, il a dirigé de nombreux projets de mesure de grande envergure ou participé à de tels projets. Il est actuellement chercheur principal pour l’instrument MOPITT de mesure de la pollution dans la troposphère sur le satellite Terra, co-chercheur pour les instruments du satellite canadien SciSat et chercheur principal du centre de recherche atmosphérique en environnement polaire (PEARL) situé à Eureka au Nunavut. Il est le président fondateur du Réseau canadien des opérateurs de recherche nordique (RCORN), le président du Forum of Arctic Research Operators (FARO) et le représentant canadien de plusieurs organisations internationales, en plus de faire partie de plusieurs comités nationaux. Il est l’auteur ou le coauteur de plus de 170 publications scientifiques.
Kent Moore détient un Ph. D. en dynamique géophysique des fluides de l’Université Princeton. Il est présentement professeur de physique à l’Université de Toronto. Les travaux de recherche du professeur Moore portent notamment sur la théorie de la dynamique géophysique des fluides, la météorologie de méso-échelle, la météorologie polaire, les interactions air-mer-glace en latitudes élevées, l’océanographie physique, la paléoclimatologie et la physiologie en haute altitude. Il a publié plus de 150 articles scientifiques dans des revues à comité de lecture de haut niveau, telles que les suivantes : Science, Nature, Nature Climate Change, Nature Communications, New England Journal of Medicine, Journal of Climate, Journal of Hydrometeorology, Geophysical Research Letters, Progress in Oceanography, Deep Sea Research et Quarterly Journal of the Royal Meteorological Society. Le professeur Moore a aussi joué un rôle de premier plan dans le cadre de plusieurs collaborations de recherche nationales et internationales, dont le Programme canadien d’étude des tempêtes de l’Atlantique, le projet de recherche sur les tempêtes dans la mer de Beaufort et dans l’Arctique, le volet canadien de l’Expérience mondiale sur les cycles de l’énergie et de l’eau (GEWEX), le projet de recherche sur la convection profonde en mer du Labrador, l’Expérience sur la distorsion des flux au Groenland, l’Expérience sur les tempêtes dans l’Arctique et le Projet sur la mer du Groenland et l’Islande. Le professeur Moore a en outre formé plus d’une trentaine d’étudiants de premier cycle, d’étudiants de cycle supérieur et de boursiers postdoctoraux qui ont entrepris des carrières dans divers domaines au sein de l’industrie privée, du gouvernement et dans le milieu universitaire. Il a reçu du financement de diverses sources, incluant le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l’atmosphère, Affaires extérieures Canada, la Fondation nationale des sciences et l’Office of Naval Research.
Groupe de travail sur la cryosphère : Shawn Marshall
Courriel : marshals@ucalgary.ca
Groupe de travail sur les écosystèmes marins : John C. Fyfe et Christine Michel
Courriel : John.Fyfe@canada.ca et Christine.Michel@dfo-mpo.gc.ca
Christine Michel biographie à venir.
Groupe de travail sur les sciences humaines et sociales : Susan Chatwood et David Natcher
Courriel : Susan.chatwood@ichr.ca et david.natcher@usask.ca
Susan Chatwood est Professeure agrégée à l’école de santé publique de l’Université de l’Alberta et récipiendaire d’une subvention professorale McCalla de cette même université. Elle est également professeure adjointe à la Dalla Lana School of Public Health et à l’Institute for Health Policy Management and Evaluation de l’Université de Toronto. Elle détient un baccalauréat en sciences infirmières de l’Université de la Colombie-Britannique, une maîtrise en épidémiologie de l’Université McGill et un doctorat en science médicale de l’Université de Toronto. Susan a été chercheure-boursière pour l’Initiative de recherche arctique Fulbright et présidente de la Société canadienne pour la santé circumpolaire. Elle a passé la majeure partie de sa carrière dans des collectivités nordiques éloignées, où elle a travaillé en clinique, en santé publique et en recherche. Ses intérêts en matière de recherche comprennent l’intendance et le rendement des systèmes de santé circumpolaires et la synthèse des connaissances qui favorisent une connaissance plus large des systèmes de santé et du bien-être dans l’Arctique.
David Natcher est professeur au Département de l’économie de l’agriculture et des ressources à l’Université de la Saskatchewan. Il a obtenu des diplômes d’études supérieures de l’Université de l’Alaska à Fairbanks (études de l’Arctique et du Nord, 1996) et de l’Université de l’Alberta (Anthropologie, 1999). Avant de travailler à l’Université de la Saskatchewan, M. Natcher a été membre du corps professoral à l’Université de l’Alaska à Anchorage et à l’Université Memorial de Terre-Neuve. À l’Université Memorial, il a été titulaire d’une chaire de recherche de niveau II du Canada en études autochtones. La recherche de M. Natcher, qui porte sur l’anthropologie économique et environnementale, explore l’économie changeante du Nord, ainsi que les stratégies adoptées par les Autochtones et les autres collectivités dépendantes des ressources afin de gérer efficacement l’évolution sociale, politique, économique et environnementale. M. Natcher est actuellement titulaire de la chaire de recherche Centennial du Global Institute for Food Security, et il représente le Canada en tant que membre du Groupe d’experts sur les questions sociales, économiques et culturelles (SECEG) du Groupe de travail sur le développement durable (SDWG) du Conseil de l’Arctique.
Groupe de travail sur les écosystèmes terrestres : Philip Marsh et Emily Jenkins
Courriel : pmarsh@wlu.ca et ejj266@mail.usask.ca
Philip Marsh est professeur à l’Université Wilfrid-Laurier et titulaire d’une chaire de recherche du Canada sur les sciences de l’eau dans les régions froides. Il a entrepris ses études sur l’Arctique en 1975 à l’Université McMaster, où ses recherches de cycle supérieur portaient sur l’hydrologie de l’Extrême-Arctique canadien. En 1983, il est passé au Centre national de recherche en hydrologie, où ses recherches ont principalement porté sur la glace fluviale du Mackenzie et l’hydrologie et l’écologie du delta du Mackenzie. En 1991, avec des collègues, il a entrepris des recherches dans les bassins versants des ruisseaux Trail Valley et Havikpak dans les hautes terres situées à l’est du delta du Mackenzie. Ce programme de recherche, qui se poursuit encore aujourd’hui, porte en particulier sur l’influence de conditions climatiques difficiles et du pergélisol sur la couverture de neige ainsi que les flux d’énergie et d’eau sur les surfaces hétérogènes, la fonte des neiges, le métamorphisme de la fonte, le ruissellement, l’évaporation, l’écoulement fluvial, les couvertures de glace et les niveaux d’eau. Ces travaux visent à améliorer notre compréhension et notre capacité à modéliser les conditions hydrologiques dans les régions froides. Philip Marsh a participé à de grands projets de recherche internationaux dans l’Arctique, et il est actuellement chercheur principal au sein du Changing Arctic Network, et directeur de la recherche à la Station de recherche du ruisseau Trail Valley. Il a été président de l’Union géophysique canadienne et on lui a décerné la médaille J. Tuzo Wilson de l’Union géophysique canadienne en 2014.
Emily Jenkins (Ph. D., D.M.V., B.Sc. avec spécialisation en zoologie) est actuellement professeure agrégée au Département de microbiologie vétérinaire du Collège de médecine vétérinaire de l’Ouest à l’Université de la Saskatchewan, à Saskatoon (Canada), et elle a déjà occupé un poste de spécialiste des maladies des espèces sauvages pour le gouvernement du Canada. Elle est membre associée de l’École de santé publique et membre du Réseau canadien de la santé de la faune. Mme Jenkins enseigne la parasitologie vétérinaire, la gestion des urgences en cas d’incident de santé publique et l’approche « Une santé » à des étudiants en médecine vétérinaire et des étudiants de cycles supérieurs. À titre de dirigeante de l’unité de recherche en parasites zoonotiques, elle mène un programme de recherche actif et supervise des étudiants au doctorat et des étudiants en médecine vétérinaire. Sa recherche utilise l’approche « Une santé » pour les maladies qui se transmettent chez les animaux et les humains par la nourriture, l’eau, les vecteurs et l’environnement dans le Nord du Canada. Mme Jenkins est actuellement titulaire d’une chaire du Wildlife Health Research Fund et du Comité des études nordiques à l’Université de la Saskatchewan, et elle travaille à titre de rédactrice adjointe pour l’International Journal for Parasitology - Parasites and Wildlife et est membre du Comité consultatif de rédaction de Food and Waterborne Parasitology. Emily Jenkins représente le Canada au sein du programme des visiteurs pour le leadership international en matière de surveillance de l’Arctique et du Groupe de travail sur les écosystèmes terrestres du Comité international pour les sciences arctiques.
Représentante au Comité sur les données arctiques : Julie Friddell
Courriel : Julie.friddell@uwaterloo.ca