Comité canadien de recherches antarctiques (CCRA)
Comité canadien de recherches antarctiques (CCRA)
Le Comité canadien de recherches antarctiques (CCRA) fournit des conseils et des orientations à POLAIRE sur des questions relatives à l’Antarctique, y compris les possibilités de renforcer les activités de recherche antarctique canadienne. De plus, il agit à titre de comité national du Canada sous l’égide du Comité scientifique sur les recherches antarctiques.
Membres du Comité canadien de recherches antarctiques
Tom James (président)
Thomas James est chercheur à la Commission géologique du Canada, au ministère des Ressources naturelles. Titulaire d’un doctorat en géophysique de l’Université Princeton, il est professeur adjoint à l’Université de Victoria. M. James étudie l’ajustement isostatique glaciaire, c’est-à-dire les mouvements de la partie solide de la Terre en réponse aux changements dans les couches de glace et dans les glaciers. Il s’intéresse en particulier aux variations du niveau de la mer – passé, présent, et futur. Il a élaboré des modèles s’appliquant à l’ajustement isostatique glaciaire dans l’Antarctique qui sont utilisés dans l’analyse des données obtenues par satellite afin de déterminer la contribution actuelle de l’Antarctique aux changements du niveau marin. Lors de la saison de recherche 2005-2006 dans cette région, M. James, basé à la station de recherche McMurdo avec ses collègues américains, a effectué des mesures du mouvement de la croûte terrestre aux monts Transantarctiques. Depuis 2004, il représente aussi le Canada aux réunions du Comité scientifique pour les recherches antarctiques (anglais).
Dermot Antoniades
Dermot.Antoniades@cen.ulaval.ca
Dermot Antoniades détient une Chaire de recherche du Canada et est professeur adjoint au Département de géographie de l’Université Laval. Ses recherches actuelles portent sur les effets du changement environnemental et des processus anthropogènes sur les environnements aquatiques, notamment dans les régions tempérées, subtropicales et polaires. Il évalue ces effets à l’aide d’indicateurs substitutifs comme les diatomées, les pigments algaux ainsi que les propriétés géochimiques des sédiments. M. Antoniades possède un doctorat de l’Université de Toronto.
Nathan Gillett
Nathan Gillett est chercheur et gestionnaire au Centre canadien de la modélisation et de l’analyse climatique à Victoria, en Colombie-Britannique. Il axe ses recherches sur la compréhension, la détermination et la prédiction des changements climatiques en analysant des simulations issues de modèles climatiques et en les comparant avec les observations. Il s’est attaché à préciser les causes des changements observés dans les variables, par exemple la température, la pression, les précipitations, l’humidité et l’ozone stratosphérique. Il s’intéresse également au couplage stratosphère-troposphère et aux effets de l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique sur le climat de l’Antarctique.
M. Gillett a été auteur principal des quatrième et cinquième rapports d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ainsi qu’auteur principal du rapport d’évaluation 2014 de l’Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations Unies pour l’environnement au sujet de l’appauvrissement de la couche d’ozone (anglais). Nathan Gillett détient un doctorat en physique atmosphérique de l’Université d’Oxford.
Thayyil Jayachandran
Thayyil Jayachandran est professeur à l’Université du Nouveau-Brunswick. Ses recherches se concentrent sur le système vent solaire – magnétosphère – ionosphère (SW-M-I). Il procède à des mesures de l’ionosphère afin de saisir la relation entre le vent solaire, la magnétosphère et l’ionosphère à l’aide d’un certain nombre d’instruments radio et optiques au sol dans l’Arctique canadien. M. Jayachandran est chercheur principal du Réseau ionosphérique de l’Extrême-Arctique canadien (anglais) et membre de diverses missions satellitaires canadiennes et internationales. Il préside également les Commissions G (propagation radio ionosphérique) et H (ondes dans le plasma) du Comité national canadien de l’Union radio-scientifique internationale. M. Jayachandran détient un doctorat de l’Université de l’Andhra, en Inde.
Anita Dey Nuttall
Anita Dey Nuttall est directrice associée de l’Institut circumpolaire canadien de l’Université de l’Alberta. Elle détient un doctorat en écologie et gestion en milieu polaire de l’Université de Cambridge. Ses travaux de recherche portent sur l’interface entre la science et la politique dans les régions polaires, notamment la façon dont la politique scientifique et les intérêts stratégiques d’un pays influencent et déterminent le développement de son programme national sur l’Antarctique. Elle prépare également de nouvelles recherches sur la stratégie du Canada en matière de sciences polaires et sa place dans la politique scientifique nationale. De plus, Mme Nuttall s’intéresse au leadership exercé par les pays nordiques afin de mettre en place des conditions propices à la collaboration en région polaire dans un contexte mondial, et entre autres à leur approche de la promotion de la notion de « sécurité complète ». Elle est corédactrice de International Relations and the Arctic: Understanding Policy and Governance (Cambria Press, 2014).
Wayne H. Pollard
Wayne H. Pollard est professeur à l’Université McGill. Dans le cadre de ses recherches, il mène des enquêtes sur le terrain, étudiant l’eau et la glace dans les environnements polaires désertiques et froids de l’Extrême-Arctique et de l’Antarctique. Ses objectifs à long terme sont de comprendre et d’expliquer les processus hydrologiques et physiques qui forment et définissent les paysages arides et froids et de préciser les créneaux environnementaux du pergélisol capables de soutenir la vie microbienne à la limite ou quasi-limite de son habitabilité. Ses recherches vont de l’observation sur le terrain et des mesures des processus naturels à l’échelle des formes de relief et du paysage à l’examen au microscope des pores du sol, des cristaux de glace et des pellicules de saumure intracristalines.
Ses recherches sont centrées sur ce qui suit :
- l’étude de l’interaction dynamique entre l’eau et le sol cryotique,
- la formation et la dégradation de la glace superficielle et sous-superficielle et
- l’interprétation de l’importance environnementale des formes de relief liées au pergélisol, à la glace de fond et aux eaux souterraines.
M. Pollard détient un doctorat de l’Université d’Ottawa.
Peter Pulsifer
Peter Pulsifer est chercheur scientifique au National Snow and Ice Data Center (NSIDC), Université du Colorado à Boulder. Il vit au Canada où il est chercheur invité au Centre du savoir inuit, Inuit Qaujisarvingat. Avant son affectation au NSIDC, Peter était candidat au doctorat et chercheur postdoctoral travaillant sous la direction du professeur Fraser Taylor au Centre de recherches en géomatique et en cartographie de l’Université Carleton, où il travaille encore comme associé à la recherche. Lorsqu’il faisait ses études de doctorat, il était chercheur principal pour la production d’un atlas en ligne qui montre et examine les complexités du continent antarctique et communique l’information pertinente à des fins d’éducation, de recherche et d’élaboration de politiques.
Depuis 2002, M. Pulsifer est membre actif du groupe maintenant désigné sous le nom de Comité permanent de l’information géographique sur l’Antarctique du Comité scientifique pour les recherches antarctiques, au sein duquel il a participé à la conceptualisation et au développement de l’infrastructure de données spatiales sur l’Antarctique. En 2003, il est devenu le représentant du Canada dans le groupe désormais appelé Comité permanent de gestion des données sur l’Antarctique. Il a travaillé pour le service des données et de l’information de l’Année polaire internationale, et il est actuellement membre du Comité permanent de gestion des données du Comité international pour les sciences arctiques et président du comité sur les données de programme des Sustaining Arctic Observing Networks.
Peter Suedfeld
Peter Suedfeld est membre de la Société royale du Canada (anglais) et professeur émérite de psychologie à l’Université de la Colombie-Britannique. Ses recherches portent sur la façon dont l’être humain s’adapte à la nouveauté, aux défis, au stress et au danger et comment il y fait face. Ses travaux portent sur trois grands aspects : études cliniques et de laboratoire sur la stimulation en environnement restreint (REST, par exemple en cuves de flottation); recherche sur le terrain sur les concomitants psychologiques et psychosociologiques du travail dans des environnements extrêmes inhabituels, par exemple l’espace et les stations polaires; et étude archivistique et expérimentale du traitement de l’information et du processus décisionnel en contexte d’incertitude et de stress.
M. Suedfeld a été président de la Société canadienne de psychologie et de la Western Association of Graduate Deans; il a été président fondateur de l’International REST Investigators' Society et président du comité exécutif du Programme canadien de recherche sur l’Antarctique. À ce titre, il a représenté le Canada au conseil des gestionnaires des programmes nationaux sur l’Antarctique (anglais) du Comité scientifique pour la recherche antarctique (CSRA) (anglais). Il représente à la fois le Canada et l’Union internationale de psychologie scientifique au Groupe des experts sur la biologie humaine et la médicine du CSRA.
Diana Varela
Diana Varela est professeure agrégée à l’Université de Victoria, occupant à la fois un poste au Département de biologie (anglais) et à l’École des sciences de la terre et des océans (anglais). Ses principaux domaines d’intérêt sont la biogéochimie marine et la physiologie écologique du phytoplancton. Dans le cadre de son programme de recherche, elle s’efforce de comprendre les diverses variations de productivité primaire du milieu marin et le cycle des éléments nutritifs dans les océans. L’objectif de recherche à long terme de Mme Varela est de lier les études physiologiques sur le phytoplancton à des phénomènes marins de plus grande envergure, de manière à mieux comprendre les effets des algues unicellulaires sur les cycles biogéochimiques de la Terre, la structure des écosystèmes marins et le changement climatique mondial au fil des époques géologiques. Ses études ont lieu en laboratoire et lors de croisières océanographiques dans les eaux côtières et hauturières de l’océan Pacifique (région équatoriale et Pacifique Nord), l’océan Arctique et l’Antarctique.
Diana Varela a un baccalauréat en sciences de l’Universidad Nacional del Sur (Argentine), une maîtrise de l’Université de Boston et un doctorat de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle est chercheure boursière à l’Université de la Colombie-Britannique, Laboratoire de Vancouver Ouest (Pêches et Océans Canada), l’Université de la Californie à Santa Barbara et l’Université Simon Fraser.
Julie Friddell
Julie Friddell est directrice du Réseau canadien d’information sur la cryosphère (CCIN) (anglais) et du Polar Data Catalogue (PDC), au Département de géographie et de gestion de l’environnement de l’Université de Waterloo. Mme Friddell est la représentante du Canada au Comité sur les données arctiques du Comité international pour les sciences arctiques (anglais) et au sein de Sustaining Arctic Observing Networks (anglais). Depuis la fin de ses études supérieures, au cours desquelles elle a produit des données sur 11 000 ans de changement paléoclimatique à partir d’une carotte de sédiments prélevée dans le Pacifique Nord, elle se consacre à la bonne gérance des données de recherche mises à la disposition du public. Depuis 2010, Mme Friddell codirige la transition réussie du CCIN/PDC pour en faire une des plus importantes banques de données et sources d’information en ligne du Canada sur l’Arctique et l’Antarctique. En tant que chercheure d’expérience sur la cryosphère et le climat, Mme Friddell est membre du Comité consultatif sur la politique de gestion des données des trois organismes subventionnaires canadiens, en plus de faire partie des quatre conseillers scientifiques internationaux auprès de l’organisme Environment Climate Data Sweden. Elle a aussi présidé le comité organisateur local du deuxième Forum international sur les données polaires qui s’est tenu à l’Université de Waterloo en octobre 2015.
Denis Lacelle
Denis Lacelle est un professeur agrégé au sein du Département de géographie, environnement et géomatique de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur l’enquête des impacts de la dégradation du pergélisol sur la qualité des eaux dans le contexte de changement climatique; l’origine, la stabilité et l’habitabilité des glaces souterraines et du pergélisol; les environnements polaires comme analogues terrestres. Il a travaillé dans les Murdo Dry Valleys, à l’oasis du Lake Untersee et sur la Terre de la Reine-Maud, principalement en partenariat avec les États-Unis et la Russie.
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