Résumé de l’étude de faisabilité (2011)

Contexte

La Station canadienne de Recherche dans l’Extrême-Arctique (SCREA) a été annoncée pour la première fois en 2007 lors du discours du Trône du gouvernement du Canada. Sous le thème « Renforcer la souveraineté et la sécurité du Canada », le gouvernement s’est engagé à construire :

... une station de recherche de calibre mondial qui se maintiendra à la fine pointe des questions arctiques, comme les sciences de l’environnement et le développement des ressources naturelles. Cette station, bâtie par des Canadiens dans l’Arctique canadien, servira le monde entier.

Cette station est également une importante réalisation aux termes de la Stratégie pour le Nord du Canada : Notre Nord, notre patrimoine, notre avenir. Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) (maintenant connu sous le nom d’Affaires Autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC)) est le ministère responsable de la Stratégie pour le Nord et le ministère chargé du mandat fédéral de promouvoir, par l’entremise d’enquêtes scientifiques et de la technologie, les connaissances sur le Nord canadien et les moyens de composer avec les conditions liées à son développement. AADNC dirigera donc la création de la nouvelle station de recherche.

Introduction

Afin de planifier adéquatement la SCREA, AADNC a entrepris une étude de faisabilité en profondeur afin de mieux comprendre :

  • les leçons retenues tirées de stations de recherche canadiennes ou d’ailleurs dans le monde;
  • où la station devrait être située;
  • quels devraient être le mandat et les besoins et priorités en matière de sciences et technologie de la station;
  • quels éléments de conception devraient être pris en compte dans la construction, le fonctionnement et les activités de la SCREA;
  • les limites et les avantages associés aux diverses options d’approvisionnement pour la SCREA.

Le présent résumé présente les grandes lignes de l’étude de faisabilité de la SCREA.

Examen des installations de recherche au Canada et ailleurs dans le monde

Le réseau des installations de sciences et technologie (S et T) arctiques au Canada et les installations polaires ailleurs dans le monde est exploité par une variété de propriétaires, et nombre de ces installations existent depuis des décennies, certaines depuis plus de 50 ans. Elles ont survécu à des changements d’orientation et à des fonds de fonctionnement en évolution, et elles ont exploité des créneaux qui leur ont permis de conserver leur pertinence dans un environnement changeant. L’équipe qui travaille à la conception de la SCREA a visité plusieurs de ces installations et a discuté avec leurs effectifs, afin de mieux comprendre les risques et les occasions favorables à prévoir.

On reconnaît qu’il existe déjà des installations (sur terre et en mer) et des réseaux pour appuyer la recherche arctique/polaire au Canada. Le gouvernement du Canada a récemment renforcé la composante physique de ce réseau au moyen du Fonds pour l’infrastructure de recherche dans l’Arctique (FIEA) (85 millions de dollars affectés à 20 projets différents, sur 46 sites).Lorsque la SCREA sera fonctionnelle, l’intention est qu’elle serve d’ancrage à ce réseau de centres de recherche arctique. Les responsables du FIEA ont confirmé que la prestation de projets d’infrastructures dans le Nord canadien posait des défis particuliers et imposait des exigences qu’on ne retrouve pas dans le sud du Canada, par exemple les suivants :

  • les longs délais d’approvisionnement à prévoir pour le transport de biens dans des sites éloignés pendant les courts étés nordiques;
  • les retards dans l’expédition et la construction à cause de conditions météorologiques qui peuvent avoir une incidence sur une saison de construction déjà courte;
  • l’embauche de gestionnaires de projets et d’entrepreneurs compétents qui ont une connaissance et/ou une expérience de la construction dans le Nord et des technologies standard durables/vertes (Leadership in Energy and Environmental Design (LEED)) ;
  • la disponibilité de la main-d’œuvre locale (une ressource qui peut être rare lorsque d’autres projets de construction ont lieu en même temps dans une petite collectivité) ;
  • le coût élevé de l’expédition, des matériaux et de la main-d’œuvre ;
  • le respect des obligations en matière de revendications territoriales ;
  • l’importance d’avoir l’appui des collectivités et leur adhésion au projet d’infrastructure pour promouvoir les activités de recherche à l’intérieur et à l’extérieur des collectivités, et dans le cadre des partenariats et réseaux.

Une vaste gamme d’installations de recherche en exploitation sous d’autres climats ont également fait l’objet de visites afin d’en apprendre plus sur des questions transversales comme les plans d’implantation des laboratoires et les besoins et tendances en matière d’utilisation générale de l’espace.

Emplacement du site

Le choix de l’emplacement de la Station a été effectué dans le cadre d’un processus en deux étapes. La première a consisté à déterminer quel serait l’ensemble de critères sur les conditions que le site devait pouvoir remplir, notamment :

  • Être situé dans l’Extrême-Arctique, conformément à ce qui a été annoncé dans le discours du Trône de 2007 (soit au nord du cercle polaire arctique) ;
  • Donner sur le passage du Nord-Ouest, afin de satisfaire à l’intérêt du Canada à l’égard d’une solide présence ;
  • Être située au sein d’une collectivité, compte tenu des leçons tirées de l’expérience vécue dans le cas d’installations de recherche isolées ;
  • Bénéficier d’un accès à des moyens de transport, ce besoin ayant été ciblé par les intervenants ;
  • Offrir un potentiel en sciences et technologie, un besoin ciblé par les intervenants.

En tenant compte de ces critères, une évaluation préliminaire des collectivités de l’Extrême-Arctique a été menée et, en février 2009, le ministre d’AINC (maintenant connu sous le nom d’AADNC), l’honorable Chuck Strahl, a annoncé que la Station canadienne de Recherche dans l’Extrême-Arctique serait située à Cambridge Bay, à Resolute Bay ou à Pond Inlet, au Nunavut.

À la suite de cette annonce, AADNC a mis en place un processus pour garantir la participation à ce projet d’intervenants clés et pour tenir ces intervenants informés des progrès réalisés dans le cadre des processus existants lorsque c’était possible, ou de nouveaux processus au besoin. Les travaux concernant l’emplacement de la Station ont nécessité la collecte d’informations et la mobilisation des trois collectivités candidates; d’un groupe d’intéressés composé de spécialistes et d’utilisateurs afin de formuler des conseils sur l’étude de faisabilité; de même que de ministères et organismes du gouvernement du Canada. Des discussions bilatérales ont également eu lieu avec d’autres parties intéressées.

Au cours de l’été 2009, AINC (maintenant connu sous le nom d’AADNC) a commencé à travailler avec les trois collectivités et a fait deux visites à chacun de ces endroits. On a estimé que ces trois collectivités étaient en mesure de répondre aux divers besoins établis pour la SCREA, et ce, de différentes façons. Chacune a démontré qu’elle avait des forces compte tenu de la demande des utilisateurs (résidants du Nord, secteur privé, gouvernement, universités, etc.), des ressources disponibles (programmes et infrastructures), et des intérêts en matière de recherche (sciences naturelles, sociales et de la santé).Chacune des collectivités a été analysée afin de préciser les forces dont le projet pourrait tirer profit, ainsi que les faiblesses à prendre en considération.

Plus précisément, cette analyse a porté sur les aires protégées, le transport de biens et de personnes, les données démographiques, le climat, la recherche effectuée autour des collectivités, le potentiel de recherche que les collectivités peuvent soutenir, les infrastructures et les organisations communautaires pouvant être sollicitées, ainsi que des terrains à construire.

Le 24 août 2010, le premier ministre Stephen Harper a annoncé que la collectivité de Cambridge Bay serait l’hôte de la SCREA.

Accord sur les revendications territoriales du Nunavut

Puisque la SCREA sera située au Nunavut, l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut devra être pris en compte tout au long des étapes de la planification de la Station, et après que la Station sera en exploitation.

Le projet de Station canadienne de Recherche dans l’Extrême-Arctique respectera les dispositions de l’Accord qui s’appliquent. Pour le moment, on a estimé que le chapitre 23 sur l’embauchage des Inuit au sein du gouvernement, le chapitre 24 sur les marchés de l’État, et le chapitre 26 au sujet des ententes sur les répercussions et les avantages pour les Inuit pourraient imposer certaines obligations concernant la construction et l’exploitation de la Station canadienne de Recherche dans l’Extrême-Arctique.

Mandat de la SCREA

Le 3 décembre 2010, le ministre d’AINC (maintenant connu sous le nom d’AADNC), l’honorable John Duncan, a annoncé le mandat de la SCREA, ainsi que les priorités sur lesquelles la Station se concentrerait en matière de S et T.

Mission

Constituer une station de recherche de calibre mondial dans l’Arctique canadien qui sera à la fine pointe des enjeux touchant cette région. La station accueillera des équipes de chercheurs dont le travail servira au Canada et ailleurs dans le monde. Elle améliorera les connaissances sur l’Arctique dont le Canada a besoin pour accroître les possibilités économiques, l’intendance environnementale et la qualité de vie des résidants du Nord et de tous les Canadiens.

Objectifs

Mobiliser les sciences et la technologie en Arctique, pour :

  • développer et diversifier l’économie de l’Arctique canadien;
  • encourager une intendance efficace des terres, des eaux et des ressources de l’Arctique canadien;
  • créer un pôle d’activités scientifiques dans la vaste région diversifiée qu’est l’Arctique canadien;
  • promouvoir l’établissement de collectivités autonomes, en santé et dynamiques;
  • favoriser et renforcer la capacité au moyen de la formation, de l’éducation et de la sensibilisation;
  • accroître la présence visible du Canada en Arctique et renforcer son leadership à l’égard des enjeux touchant cette région.

Principes

  • Résoudre les enjeux urgents dans l’Arctique canadien en menant des recherches de calibre mondial et en produisant des données scientifiques et technologiques reconnues et pertinentes.
  • Compléter le réseau d’expertise et d’installations dans l’Arctique canadien et dans l’ensemble du pays.
  • Promouvoir les partenariats et la collaboration entre les intervenants privés, autochtones, universitaires et publics à l’échelle nationale et internationale.
  • Collaborer avec les peuples autochtones de l’Arctique canadien et reconnaître l’importance du savoir traditionnel dans les progrès de la recherche sur l’Arctique.
  • Assurer l’intégration des disciplines et des activités - y compris dans l’identification des problèmes, la recherche et le développement et les solutions.
  • Veiller à l’utilisation efficace des données, de l’information et de la technologie grâce à un accès ouvert et en temps opportun et à la mise en application des connaissances.
  • Devenir un leader mondial dans le domaine des technologies écologiques pour l’Arctique.

Priorités

L’excellence mondiale en recherche représente la norme canadienne. Cette excellence sera atteinte en se concentrant sur les priorités et en orientant la recherche fondamentale et la recherche appliquée vers les domaines correspondant à nos forces et aux occasions qui s’offrent à nous. Le respect des priorités en matière de sciences et de technologie permettra de cibler le financement, de former des partenariats et de tirer profit de l’effectif de chercheurs au Canada pour se pencher sur les défis sociaux et économiques et maximiser l’avantage concurrentiel. Bien que les priorités de la station de recherche puissent évoluer, elles seront initialement axées sur les thèmes suivants :

Priorité: Mise en valeur des ressources

Résultats:

  • Exploitation saine sur le plan de l’environnement et celui de l’économie, qui favorise le développement social.
  • Ressources renouvelables et sources d’énergie non traditionnelles contribuant à une plus grande sécurité et à une plus grande viabilité énergétiques.

Priorité: Exercice de la souveraineté

Résultats:

  • Surveillance efficiente et efficace du vaste territoire de l’Arctique canadien.
  • Gestion efficace des eaux de l’Arctique canadien dans des conditions changeantes.
  • Réaction améliorée et meilleure atténuation des effets face aux désastres écologiques et autres.

Priorité: Gérance environnementale et changement climatique

Résultats:

  • Gérance environnementale efficace grâce à une connaissance accrue des liens entre les systèmes naturels et humains.
  • Efforts d’atténuation et capacité d’adaptation renforcés par une compréhension accrue des changements climatiques dans l’Arctique et des liens avec les systèmes mondiaux.

Priorité: Collectivités solides et saines

Résultats:

  • Infrastructure améliorée et possibilités économiques diversifiées.
  • Amélioration de la santé, du bien-être et de la résilience des collectivités.

Besoins en sciences et technologie

En s’attaquant à ces priorités, le Canada a deux avantages exceptionnels : l’ampleur et la diversité des écosystèmes du Nord canadien; de même que le capital humain dans le Nord du Canada, qui comprend les collectivités et les 110 000 personnes qui vivent dans cette région, et le cadre important des chercheurs arctiques de renommée mondiale.

Dans le cadre d’une série d’ateliers, de communications commandées et de rapports, des conseils sur les S et T à la Station ont été sollicités des universitaires, les gouvernements fédéral et territorial, le secteur privé et des organisations autochtones représentant une vaste gamme de disciplines scientifiques, d’expériences institutionnelles et de portées géographiques. Ces conseils visaient la détermination des besoins suivants en matière de S et T de la SCREA :

Composantes

  1. Une installation de renommée internationale
    La Station canadienne de Recherche dans l’Extrême-Arctique offrira une installation fonctionnant à l’année pour les sciences et la technologie de calibre mondial dans l’Arctique canadien.
  2. Sciences et technologie de pointe
    La SCREA fera en sorte que les Canadiens soient des chefs de file pour ce qui est de relever les défis qui touchent l’Arctique canadien, en menant des recherches de calibre mondial et en générant des sciences et technologie empreintes d’excellence et de pertinence.
  3. Forte présente de la recherche dans tout l’Arctique canadien
    La Station canadienne de Recherche dans l’Extrême-Arctique sera au cœur d’un solide réseau d’infrastructures de recherche sur l’Arctique pouvant répondre à des besoins en matière de sciences et de technologie qui sont aussi vastes et diversifiés que l’Arctique canadien.

Région géographique

Pour les besoins de la Station canadienne de Recherche dans l’Extrême-Arctique, l’Arctique canadien est défini comme les terres et les eaux situées au nord de la limite du pergélisol. La même définition a servi dans le cadre de l’Année polaire internationale.

Portée scientifique

La SCREA adoptera une approche intégrée en ce qui concerne ses activités en sciences et en technologie. Parmi ces activités, on pourrait compter les suivantes : la surveillance ; la recherche, la modélisation et la prévision ; le développement et le transfert de technologies ; l’application des connaissances ; la formation, l’éducation et la sensibilisation ; ainsi que la logistique nécessaire à une prestation efficace. Les travaux relatifs aux sciences et à la technologie auxquels s’intéressera la Station de recherche seront interdisciplinaires et comprendront les sciences naturelles, physiques et traditionnelles, les sciences sociales et économiques, les sciences de la santé et de la vie, les sciences humaines, et le développement de l’ingénierie et de la technologie.

Éléments de la conception

L’étude de faisabilité fournit l’information contextuelle requise pour élaborer des lignes directrices pour la planification préalable à la construction et le concept architectural de la Station.

Le programme fonctionnel

Le programme fonctionnel détermine les types de locaux nécessaires à la Station, comme les laboratoires, les bureaux, les espaces habitables, les espaces commerciaux et autres. L’objectif de la conception fonctionnelle est de veiller à ce que l’installation soit durable, polyvalente, intégrée à la collectivité et conçue dans le respect des protocoles d’utilisateurs et des normes de sécurité rigoureuses.

Aucune décision n’a encore été prise sur la question de savoir s’il faut intégrer tous les éléments fonctionnels de construction en un seul bâtiment ou les disperser dans la collectivité. Le regroupement et la distribution des éléments dans la collectivité seront décidés de manière à tenir compte de la relation optimale entre le site, son environnement, les activités de la SCREA et les occasions de collaborations et d’économies. De plus, les discussions avec les organisations de Cambridge Bay pourraient conduire à l’intégration de certains éléments de la SCREA à l’infrastructure communautaire existante ou étendue. Par exemple, les installations de santé et de loisirs et certains accommodements pourraient permettre de telles intégrations.

Description des locaux

L’étude de faisabilité décrit le type et la quantité de locaux (p. ex., laboratoire, bureaux, entrepôt, salle de réunion, logements, cuisine, salle de loisirs, mécanique, entretien, logistique sur le terrain) qui constitueraient la SCREA. La liste des locaux et la quantité de chacun des types de locaux devront être précisées et la taille de chaque aire déterminée au cours de la phase de conception, essentiellement dans le cadre de l’élaboration du programme de S et T et de consultations auprès des parties intéressés.

Exigences techniques

La construction de la SCREA offre des occasions favorables, mais également des défis propres à la construction d’une installation de S et T de renommée mondiale dans l’Extrême-Arctique. Cette section présente les exigences propres à l’Arctique canadien dont il faut tenir compte dans la construction de la SCREA. Par exemple, on souligne que la conception de la Station devrait :

  • servir de vitrine aux résultats de la SCREA sur les plans culturel, scientifique et technique;
  • refléter la culture, la taille et les ressources de Cambridge Bay, et d’autres facteurs propres à la collectivité;
  • soutenir, encourager, favoriser et promouvoir l’utilisation de l’installation dans la collectivité de Cambridge Bay;
  • intégrer les exigences relatives aux bâtiments nordiques et tenir compte des caractéristiques naturelles du site, notamment la topographie, la configuration des vents et l’accès au soleil;
  • intégrer l’utilisation des lignes directrices LEED et LABS 21 pour réduire la consommation d’énergie et être un modèle en matière de durabilité;
  • comprendre des télécommunications de pointe pour garantir que la SCREA est entièrement connectée au Canada et au monde.

Prochaines étapes

Mobilisation - En cours

Une vaste mobilisation des intervenants dans la SCREA est en cours et se maintiendra tout au long des étapes de conception et de construction, ainsi que lorsque la Station sera entièrement opérationnelle. L’étendue, la durée et le moment choisi seront modulés et planifiés de telle manière que l’information requise tout au long du processus de conception de la SCREA et les possibilités de contributions seront coordonnées de façon appropriée. L’étude de faisabilité présente un aperçu préalable des entités qui seront consultées, de la façon dont elles seront consultées et des résultats attendus. Des ajustements seront apportés tout au long du processus, de façon à intégrer les modifications qui seront apportées et à tenir compte des besoins du projet.

Conception et construction - de 2011 à 2017

En 2011-2012, une équipe de conception et une entreprise de gestion de la construction seront mises à contribution. L’étude de faisabilité présente les options en matière d’approvisionnement qui ont été prises en considération en vue de concevoir et de construire la SCREA. L’approche en matière de gestion de la construction a été décidée.

Les concepts de design et l’élaboration initiale de l’avant-projet sont prévus pour 2012, et l’élaboration de l’avant-projet, la préparation du projet d’exécution et le processus d’appel d’offres pour la construction seront mis au point de 2012 à 2014. On prévoit que la construction se fera entre 2013 et 2017, et que la SCREA sera opérationnelle en 2017.

Programme de S et T de la SCREA - 2011 et par la suite

Un avant-projet pour le programme de S et T de la SCREA sera élaboré et servira de document directeur pour tous les programmes de S et T associés à la SCREA. Ce document prendra comme point de départ les thèmes prioritaires et les résultats attendus de la SCREA énoncés dans le mandat, en précisant certaines questions de S et T ciblées, accompagnées d’une évaluation de l’état de la situation, des lacunes et des mesures de rendement pour chaque résultat. Les questions de S et T seront le mécanisme permettant de garantir la pertinence du programme de S et T de la SCREA. L’avant-projet sera un document évolutif qui sera modifié au fur et à mesure que des réponses seront apportées aux questions de S et T, et que de nouveaux enjeux, questions et priorités surgiront.

Opérations

Il reste à préciser les questions de la gouvernance et de la gestion globales de la Station, qui seront élaborées au fur et à mesure qu’évoluera le programme de S et T de la SCREA.

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