Analyse comparative entre les sexes plus
Partie 1 : Gouvernance et capacité institutionnelle relative à l’ACS Plus
Gouvernance
Savoir polaire Canada intègre une perspective de l’ACS Plus dans le processus de décisions, en mettant particulièrement l'accent sur le soutien à l'emploi et aux achats des Inuits. Cette approche est conforme au mandat de l'agence et démontre son engagement envers l'article 23 de l'Accord de Nunavut.
De plus, Savoir polaire Canada l’applique également à toutes les présentations au Conseil du Trésor, aux projets de budget, aux documents du Cabinet, ainsi qu’à l’architecture et à la mise en œuvre des politiques et des programmes.
Capacité
Savoir polaire Canada recueille des données désagrégées sur les projets soutenus par ses programmes de paiement de transfert. Cette information est recueillie auprès des bénéficiaires de financements par le biais de sondages, ce qui permet à l'agence d'évaluer les impacts et les résultats de son financement. Les données ventilées par sexe recueillies dans le cadre de ces enquêtes comprennent les cas de participation à des projets signalés par les groupes suivants : les personnes résidant dans le Nord; les peuples autochtones; les chercheurs en début de carrière; les techniciens et le personnel de soutien; et les jeunes.
Il est important de noter que Connaissance du Polar Canada ne suit pas les participants individuels. Au lieu de cela, l'agence suit les instances de participation, comme le rapportent les bénéficiaires de financement dans leurs enquêtes de projet. Cette approche permet de comprendre la représentation au sein des groupes clés tout en préservant l'anonymat des participants.
Ressources humaines (équivalents temps plein) consacrées à l’ACS Plus
Savoir polaire Canada n’a pas d’employés affectés à l’ACS Plus. Ainsi, il n’y a pas d’équivalents temps plein assignés à des activités telles que la révision du contenu GBA Plus, l'organisation d'événements de formation ou de sensibilisation, le rôle de Champion ou de Point Focal GBA Plus, ou la réalisation de recherches connexes. Toutefois, ces tâches sont effectuées sur une base de besoin par le personnel actuel. De plus, lors de l'examen des bénéficiaires de fonds, l'agence prend en compte des éléments plus larges liés à l'équité en matière d'emploi, à la diversité et à l'inclusion.
Section 2 : Genre et diversité – Répercussions par programme
Responsabilité essentielle : Science et savoir polaires
Nom du programme : Gestion des connaissances et mobilisation
Buts du programme : Ce programme coordonne la recherche financée et le soutien en nature pour améliorer et combler les lacunes en matière de connaissances dans les communautés autochtones et nordiques. Le programme met en place des systèmes de collecte et de diffusion des connaissances collectives sur l’information régionale et rurale au moyen d’activités de collaboration et de mobilisation avec les intervenants du Nord.
Population cible : Personnes originaires du Nord, peuples autochtones, chercheurs en début de carrière, techniciens et personnel de soutien, et jeunes
Répartition des avantages
| Groupe | |
|---|---|
| Selon le sexe | Troisième groupe : dans l’ensemble, équilibré sur le plan du genre |
| Par groupe d’âge | Premier groupe : profite principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures |
Groupes démographiques précis à surveiller
Communautés du Nord
La recherche et les activités connexes dans les régions polaires impliquent des coûts logistiques, de personnel et de voyage nettement plus élevés par rapport aux régions du sud. Les organisations basées dans le nord sont souvent confrontées à des défis supplémentaires, tels qu'une capacité et une expérience de personnel limitées en matière de rédaction de subventions.
Pour aider à surmonter ces obstacles, le Gestion des connaissances et mobilisation de Savoir polaire Canada propose un processus de demande de subvention simplifié, spécifiquement conçu pour les organisations situées dans le Nord. Ce processus simplifié améliore l'accès au financement de la recherche et d'autres initiatives, soutenant une plus grande participation des communautés nordiques.
La distribution régionale des subventions dans le cadre du mandat de Savoir polaire Canada s'améliore, en particulier avec l'ouverture d'un bureau à Whitehorse. Cependant, une attention supplémentaire est nécessaire pour renforcer les efforts de sensibilisation et le soutien dans des régions telles que le Yukon et le Nunatsiavut.
Peuples autochtones
Les connaissances autochtones et traditionnelles à travers le Nord disparaissent alors que les générations plus âgées de Aînés et de Gardiens du savoir se perdent. Pour aider à préserver ce savoir vital, l'équipe de gestion et d'engagement des connaissances de Savoir polaire Canada octroie des subventions à des institutions de recherche et à des organisations autochtones basées dans le Nord pour mener des entrevues et documenter les connaissances autochtones liées à la terre, à la faune et à l'environnement. Cependant, la participation à ces activités n'est pas sans défis. Parmi les principaux obstacles figurent le coût de la réalisation des entrevues et de la traduction, ainsi que l'accessibilité linguistique. S'attaquer à ces obstacles est essentiel pour garantir que le savoir autochtone puisse être documenté de manière significative et transmis aux générations futures.
Jeunes autochtones
Les taux de diplomation des écoles secondaires dans les 3 territoires demeurent en dessous des niveaux de diplomation moyens nationaux dans les dix provinces. Pour aider à remédier à cela, l'équipe de gestion des connaissances et d'engagement de Savoir polaire Canada fournit un soutien opérationnel en nature et des subventions aux camps d'été dirigés par des Autochtones dans les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut. Ces camps visent à encourager l'intérêt des jeunes Autochtones pour les carrières en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) tout en intégrant des méthodes d'apprentissage traditionnelles. Les jeunes participants s'engagent dans des activités pratiques et apprennent des Aînés, soutenant ainsi le transfert intergénérationnel de connaissances de manière culturellement significative.
Principaux effets du programme* sur le genre et la diversité
Grâce au Programme de subventions régionales polaires, de nombreux projets de recherche dirigés par des habitants du Nord ou des organisations nordiques ont été soutenus. Ces initiatives menées localement sont mieux placées pour aligner les questions de recherche avec les priorités régionales, renforcer les capacités et garantir que le bénéfice socio-économique de la recherche demeure dans le Nord.
De plus, beaucoup des projets soutenus offrent des occasions d'engagement des jeunes, contribuant au développement de capacités à long terme et au transfert de connaissances au sein des communautés nordiques.
Principales statistiques sur les répercussions du programme
| Statistique | Résultats observés* | Sources des données | Commentaire |
|---|---|---|---|
| Pourcentage de projets financés par POLAIRE dirigés par des résidents du Nord | 69 % | Données administratives du programme de subventions dans les régions polaires | |
| Participation des Autochtones aux projets POLAIRE selon le genre | Femmes : Non disponible Hommes : Non disponible |
Enquête annuelle sur les projets de Savoir polaire Canada | Données non suivies dans le cadre de l’Enquête annuelle sur le projet de 2024-2025. |
| Pourcentage de projets financés par POLAIRE auxquels participent des jeunes | 92 % | Données administratives du programme de subventions dans les régions polaires |
*2024-2025 ou plus récent
Autres répercussions clés du programme
Les jeunes autochtones qui ont participé au Camp de science et de culture de la toundra ont rapporté avoir acquis de nouvelles idées pour des carrières futures, en plus d'une compréhension plus approfondie de la faune, de la géologie et de l'archéologie. Ces expériences aident à susciter l'intérêt pour la science tout en renforçant les connaissances culturelles.
Dans une autre initiative, des groupes autochtones des Territoires du Nord-Ouest ont été interviewés pour documenter leurs connaissances traditionnelles sur la récolte des baies. Les participants ont souligné que cette activité favorise un lien fort avec la terre et complète la disponibilité de nourriture à partir de sources locales alors que les coûts alimentaires continuent d'augmenter.
Sources d’information complémentaires
Le savoir autochtone sur les baies dans les Territoires du Nord-Ouest : https://arcticnet.ca/fr/project/indigenous-knowledge-of-berries-in-the-northwest-territories/
Plan de collecte de données sur l’ACS Plus
Les données relatives à l’ACS Plus sont recueillies au moyen d’une enquête annuelle sur les résultats des projets, menée auprès des bénéficiaires de subventions externes. Un référentiel permettant de suivre les activités de mobilisation est en cours d’élaboration, ce qui renforcera la capacité à recueillir ce type de données.
Nom du programme : Sciences et technologie
Buts du programme : Ce programme vise à assurer une forte présence en matière de recherche dans l’Arctique canadien. Il est axé sur la science, la surveillance, ainsi que sur le développement et le transfert de la technologie.
Population cible : Résidents du Nord, peuples autochtones et jeunes
Répartition des avantages
| Groupe | |
|---|---|
| Selon le sexe | Troisième groupe : dans l’ensemble, équilibré sur le plan du genre |
| Par groupe d’âge | Premier groupe : profite principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures |
Groupes démographiques précis à surveiller
Communautés du Nord
Les territoires du Nord ne comptant qu’un nombre limité d’établissements d’enseignement supérieur, les investissements dans la recherche dans le Nord sont principalement réalisés par l’intermédiaire d’établissements universitaires situés dans les provinces. Savoir polaire Canada offre des possibilités de participation et de leadership aux habitants du Nord dans le domaine de la recherche. Les possibilités de formation pour les résidents du Nord augmentent la capacité de la main-d’œuvre dans le secteur de la recherche, mais les femmes sont sous-représentées.
Peuples autochtones
Le savoir et les visions du monde autochtones sont sous-représentés dans les domaines de la recherche. Savoir polaire Canada crée des possibilités pour que les peuples autochtones puissent participer à de nombreuses facettes de la recherche, y compris l’information sur la conception de la recherche, tout en mettant à profit leur savoir traditionnel. Toutefois, les femmes autochtones sont encore sous-représentées dans ce domaine.
Les femmes dans le secteur de la recherche
Les femmes sont traditionnellement sous-représentées dans les secteurs de l’enseignement universitaire et de la recherche en général, et dans la recherche arctique en particulier. Savoir polaire Canada est parvenu à un équilibre presque général dans la direction des projets ainsi que dans les fonctions techniques et de soutien. Les chercheuses en début de carrière sont deux fois plus nombreuses que leurs homologues masculins. Les jeunes sont les dirigeants de demain. Savoir polaire Canada a atteint une parité relative des genres en matière de mobilisation des jeunes.
Principaux effets du programme* sur le genre et la diversité
Principales statistiques sur les répercussions du programme
| Statistiques | Résultats observés* | Source de données | Commentaire |
|---|---|---|---|
| Pourcentage de projets arctiques menés et soutenus par POLAIRE qui font appel aux résidents du Nord | 19 % des contributions 50 % des subventions | Enquête annuelle sur les projets de Savoir polaire Canada | Aucune des 34 universités relevant du Programme de formation scientifique dans le Nord (PFSN) sont dirigées par des résidents du Nord. Sur les 299 projets du PFSN, 16 sont dirigés par des résidents du Nord. Ce pourcentage est de 5,4 %. |
| Répartition par sexe des chercheurs en début de carrière participant aux projets POLAIRE | Femmes : Non disponible Hommes : Non disponible | Enquête annuelle sur les projets de Savoir polaire Canada | Données non suivies dans le cadre de l’Enquête annuelle sur le projet de 2024-2025. |
| Répartition par sexe des bénéficiaires d’initiatives de formation et d’emploi | Femmes : Non disponible Hommes : Non disponible | Enquête annuelle sur les projets de Savoir polaire Canada | Données non suivies dans le cadre de l’Enquête annuelle sur le projet de 2024-2025. |
| Répartition par sexe des jeunes participants | Femmes : Non disponible Hommes : Non disponible | Enquête annuelle sur les projets de Savoir polaire Canada | Données non suivies dans le cadre de l’Enquête annuelle sur le projet de 2024-2025. |
*2024-2025 ou plus récent
Autres répercussions clés du programme
Non disponible
Plan de collecte de données sur l’ACS Plus
Des enquêtes annuelles sur les résultats des projets sont distribuées aux responsables de projets, tant pour les projets dirigés en interne que pour les projets financés de l'extérieur.
Définitions
Échelles
Échelle en fonction du genre
- Premier groupe : essentiellement des hommes (80 % ou plus d’hommes)
- Deuxième groupe : 60 % à 79 % d’hommes
- Troisième groupe : dans l’ensemble, équilibré sur le plan du genre
- Quatrième groupe : 60 % à 79 % de femmes
- Cinquième groupe : essentiellement des femmes (80 % ou plus de femmes)
Échelle selon le niveau de revenu
- Premier groupe : profite fortement aux personnes à faible revenu (très progressif)
- Deuxième groupe : profite un peu aux personnes à faible revenu (un peu progressif)
- Troisième groupe : aucune incidence considérable sur la répartition
- Quatrième groupe : profite un peu aux personnes à haut revenu (un peu régressif)
- Cinquième groupe : profite fortement aux personnes à haut revenu (très régressif)
Échelle selon le groupe d’âge
- Premier groupe : profite principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Deuxième groupe : aucune incidence intergénérationnelle importante ou incidence sur les générations entre les jeunes et les aînés
- Troisième groupe : profite principalement aux aînés ou aux baby-boomers.