Carter Lear : biodiversité d'eau douce

Carter Lear, qui travaille avec l'Université de Guelph et demeure à Cambridge Bay, au Nunavut, décrit son travail pour collecter des organismes aquatiques et les préparer pour l'analyse d'ADN dans le cadre du projet Arctic Bioscan (ARCBIO). 

  • Transcription

    Je m’appelle Carter Lear. J’ai 19 ans.

    Je travaille actuellement avec l’Université de Guelph sur un projet intitulé ARCBIO dans le cadre duquel nous créons une bibliothèque de référence sur l’ADN de tous les insectes de l’Arctique. En ce moment, je prélève des échantillons pour trouver des invertébrés aquatiques.

    Après cette séance d’échantillonnage, je vais retourner au laboratoire de la SCREA pour trier les échantillons et les mettre dans de l’éthanol. Ce processus nous permet de préserver l’ADN et d’envoyer le tout à Guelph, en Ontario, à des fins d’analyse de l’ADN.

    Nous sommes maintenant dans le laboratoire d’enseignement. Nous allons traiter l’échantillon que nous venons de prélever. Ce processus consiste à identifier chaque espèce ou au moins chaque famille présente dans l’échantillon, et je vais essayer d’en identifier au moins cinq de chaque famille s’il y en a assez. De cette façon, nous nous assurons d’avoir une variété d’échantillons que nous mettrons dans de l’éthanol avant de les envoyer à Guelph.

    Nos collègues vont ensuite générer un code à barres d’ADN pour les échantillons, ce qu’ils peuvent faire de diverses façons. Ils le feront soit individuellement, en traitant un petit organisme à la fois, ou ils utiliseront du métacodage à barres afin de générer un code à barres pour l’échantillon au complet qu’ils trieront plus tard.

    Regardez ces petites particules en arrière-plan. En les observant ici, elles ont seulement l’air de petits grains, mais sur cet écran on voit bien qu’il s’agit d’organismes complets. Je trouve ça très intéressant que même une petite goutte d’eau puisse contenir autant de vie que ce qu’on voit sur l’écran derrière moi.

    Je ne sais pas pourquoi, mais les insectes m’ont toujours intéressé, même depuis mon enfance. Je fais ce travail depuis 2019, et nous sommes maintenant en 2022. J’ai certainement eu une incidence positive. Tout comme je pense que la SCREA a eu un effet positif sur moi.

    Mon expérience a été très positive puisque j’ai appris beaucoup de choses sur l’écosystème d’ici, y compris les invertébrés que vous voyez derrière moi, mais j’ai aussi appris des choses sur moi et sur ce qui me passionne. J’ai l’impression de contribuer à la science lorsque je fais ce travail parce qu’il n’existe pas vraiment de bibliothèque de référence sur l’ADN des insectes de l’Arctique. Je pense que notre travail est très important.

Savoir polaire Canada

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