Mon GC Accessible - Épisode 2

Mon GC Accessible - Épisode 2 - Transcription

(0:00-0:09) Description de l’écran : L’écran se lit comme suit : My Accessible GC (anglais) suivi de Mon GC Accessible (français). Sur le côté droit du texte, il y a un logo circulaire avec trois bonhommes-allumettes, un rose, un bleu et un vert, avec une feuille d’érable noire au centre. Autour du texte se trouvent des images de personnes ayant des incapacités physiques et invisibles. L’arrière-plan est une version dégradée des couleurs déjà utilisées, soit le rose, bleu et vert, et est associé à des initiatives d’accessibilité au sein de la fonction publique fédérale.

(0:10) Description de l’écran : La sous-ministre Yazmine Laroche est assise à la droite avec Graham Spero (Agence de la santé publique du Canada) à gauche dans un scénario d’entrevue.

(0:07-0:50) Yazmine Laroche : Bonjour à tous et bienvenue au deuxième épisode de ma série de vidéos sur le GC accessibles. Je suis vraiment ravie d'être en compagnie de Graham Spero
aujourd'hui qui est agent de programme subalterne à l'Agence de la santé publique du Canada. Graham est l'un des co-présidents les plus engagés du Comité des champions et des présidents des réseaux de personnes handicapées, il y contribue grandement. Nous sommes ici aujourd'hui pour parler d'une initiative extraordinaire que l'Agence a lancée et qui porte sur les espaces de réunion accessibles et inclusifs. C'est un projet super cool. Nous avons beaucoup à en apprendre. Alors, Graham, parlez-nous un peu de cette initiative. Comment l'initiative pour des espaces de réunion accessibles et inclusifs a-t-elle vu le jour?

(0:50-1:24) Graham Spero : Tout d'abord, Yazmine, je vous remercie de m'avoir invité. L'initiative des espaces de réunion accessibles et inclusifs est née parce que nous avons le devoir d'adapter le poste de travail des personnes handicapées dans la fonction publique. Mais le devoir « d'adaptation » n'allait pas au-delà du cubicule et de la salle de conférence. Nous devions créer un espace de réunion accessible et inclusif afin que les personnes handicapées puissent travailler au meilleur de leurs capacités, peu importe où elles travaillent, que ce soit dans leur cubicule ou dans l'espace de réunion. Il s'agissait donc vraiment d'éliminer les obstacles pour tout le monde indépendamment de ses capacités.

(1:24-1:31) Yazmine Laroche : Alors, parlez-moi un peu du projet pilote. Comment la mise 
à l'essai s'est-elle faite et où en êtes-vous maintenant?

(1:31-2:10) Graham Spero : Certainement. Nous venons donc de lancer notre premier espace de réunion accessible et inclusif à l'Agence de la santé publique Ce projet pilote qui intègre de nombreuses fonctionnalités d'accessibilité, comme l'éclairage accessible et les aux technologies d'aide à l'orientation, et même une carte tactile. La liste est donc longue; mais nous essayons d'aller au-delà des normes du Code du bâtiment, car l'accessibilité ne se limite pas aux rampes pour fauteuils roulants et aux ouvre-portes automatiques, elle inclut également les déficiences cognitives, les sensibilités culturelles et la diversité sociale. Je veux dire que la liste continue. Nous voulions faire comme un espace de réunion inclusif et accessible à tous, sans exception.

(2:10-2:18) Yazmine Laroche : Je pense que vous avez apporté une carte tactile, dont vous avez parlé, et que vous voudriez peut-être montrer à la caméra?

(2:15-2:18) Description de l’écran : Graham Spero se penche à côté de lui pour chercher un exemple de carte tactile.

(2:18-2:28) Graham Spero : Certainement. C'est donc de la science, c'est sûr. Il s'agit d'un prototype de carte tactile qui permettrait à quelqu'un qui ne peut pas voir une carte et qui pourrait donc au moins la toucher. 

(2:28) Description de l’écran : Plan serré de la carte tactile illustrant les marquages en relief qui décrivent la disposition d'un espace.

(2:36-2:36) Graham Spero : C'est quelque chose que nous avons créé en collaboration avec l'Université d'Ottawa pour permettre aux personnes ayant une déficience visuelle de se repérer. 

(2:36) Description de l’écran : La vidéo revient à la présentation du style d'interview avec Yazmine Laroche et Graham Spero.

(2:36-2:42) Graham Spero:C'est vraiment l'un des premiers prototypes sur lequel nous travaillons; nous allons l'améliorer et rendre les choses plus accessibles pour tous.

(2:42-3:02) Yazmine Laroche : C'est fantastique. Maintenant, l'inclusion des personnes handicapées est une vaste entreprise, alors je me pose des questions. Je sais que vous êtes vraiment déterminés à appliquer le concept de « rien sans nous ». Alors, pouvez-vous nous
parler un peu de la manière dont vous avez réussi à mobiliser les personnes handicapées pendant la conception du projet?

(3:02-3:40) Graham Spero : J'ai donc été embauché dans le cadre du programme Occasion d'emploi pour étudiants en situation de handicap, un excellent programme soit dit en passant, et j'ai été nommé à un poste de durée indéterminée par la suite. Je vis avec une amputation partielle de la main depuis la naissance, ou avec une différence de membre, et nous voulions donc adopter l'approche selon laquelle « Rien ne sera fait pour nous sans nous », de sorte que l'expérience vécue influerait sur notre travail à l'Agence de la santé publique. Nous devions aussi solliciter la participation de personnes handicapées dans l'ensemble de l'Agence et à
l'extérieur de celle-ci, et nous assurer d'inclure tout le monde. Nous avons donc permis aux personnes de nous appeler, de nous envoyer un courriel ou de nous rencontrer en personne. Nous avons vraiment ouvert les voies de communication pour permettre à toutes personnes de formuler des commentaires afin de nous assurer de bien répondre à leurs besoins.

(3:40-3:44) Yazmine Laroche : Alors maintenant que vous avez lancé le projet pilote, quels sont les résultats?

(3:44-4:10) Graham Spero : Eh bien maintenant, nous en sommes à l'évaluation; il est impossible d'obtenir l'accessibilité universelle. C'est un objectif assez imposant à atteindre. Il est difficile de répondre aux besoins de chacun dans un espace commun. Cependant, nous travaillons maintenant avec les personnes handicapées pour déterminer réellement ce que nous avons bien fait, et, surtout, les erreurs que nous avons commises, afin de pouvoir améliorer l'accessibilité à l'avenir et rendre l'environnement bâti plus accessible à l'Agence de
la santé publique. 

(4:10-4:29) Yazmine Laroche : J'aimerais vraiment avoir votre avis sur le sujet. Vous avez donc déjà réalisé ce projet pilote dans l'environnement bâti. Quels conseils donneriez-vous à d'autres organisations, car de nombreux ministères commencent à réfléchir à la façon dont ils peuvent devenir plus inclusifs et plus accessibles aux personnes handicapées. Quels conseils leur donneriez-vous au début de ce parcours?

(4:29-5:06) Graham Spero: Oui, je leur dirais de rendre l'environnement accessible par défaut, car il coûtera deux fois plus cher de rendre le bâtiment accessible plus tard, après la construction. Donc, assurez l'accessibilité, et mobilisez les personnes handicapées dès le premier jour de tout projet. Sachez que l'accessibilité englobe beaucoup plus que les normes d'accessibilité dans le Code du bâtiment. Il est donc essentiel de faire participer les personnes handicapées. Il est également essentiel de veiller à ce que tout ce que nous faisons en matière d'accessibilité soit bien fait en fonction des personnes handicapées. 

(5:06-5:15) Yazmine Laroche : En tant que personne handicapée travaillant au sein de la fonction publique canadienne, pouvez-vous me parler un peu de votre propre expérience
à cet égard?

(5:15-5:51) Graham Spero : Avec plaisir. En tant que personne ayant une différence de membre, je n'utilise aucun aménagement en milieu de travail. J'utilise des mesures d'adaptation et des prothèses pour me permettre de pratiquer différentes activités. Cependant, en général, dans la fonction publique et en milieu de travail, les personnes handicapées ont besoin d'aménagements similaires à ceux que je pourrais utiliser dans les sports que je pratique. Il est donc important de prendre en considération les différentes approches pour tenir compte des besoins de chaque personne, et chaque personne a sa propre façon de faire les choses. Cela résume en quelque sorte mon expérience personnelle et le travail que nous faisons dans la fonction publique.

(5:51-6:10) Yazmine Laroche : Eh bien, c'est génial. Graham. Je suis ravie que vous avez pu vous joindre à moi aujourd'hui et nous parler un peu de cette belle expérience. Alors, merci beaucoup, tout le monde, d'avoir été à l'écoute et restez à l'affût, car il y aura de nombreuses autres vidéos sur le GC accessibles. Et merci d'avoir été des nôtres. Merci Graham.

(6:09-6:10) Graham Spero : Merci beaucoup.

(6:10-6:19) Description de l’écran : L’écran se lit comme suit : My Accessible GC (anglais) suivi de Mon GC Accessible (français). Sur le côté droit du texte, il y a un logo circulaire avec trois bonhommes-allumettes, un rose, un bleu et un vert, avec une feuille d’érable noire au centre. Autour du texte se trouvent des images de personnes ayant des incapacités physiques et invisibles. L’arrière-plan est une version dégradée des couleurs déjà utilisées, soit le rose, bleu et vert, et est associé à des initiatives d’accessibilité au sein de la fonction publique fédérale. L'image disparaît avec un fond noir et le logo du gouvernement du Canada en blanc apparaît au centre.

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