Discours de l'honorable Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, au troisième dîner annuel pour les leaders en l'honneur de Levene
Discours
(La version prononcée fait foi)
Le Centre du patrimoine de la GRC
Regina, Saskatchewan
28 avril 2016
Bonsoir à tous.
Je vous transmets les salutations et les meilleurs vœux du premier ministre Trudeau et du Gouvernement du Canada, et je remercie Dean Gaudes de votre aimable invitation à me joindre à vous ce soir.
Avant de commencer, je tiens à exprimer la profonde tristesse et l’indignation que tous les Canadiens ressentent à la nouvelle, apprise plus tôt cette semaine, que John Ridsdel – un Canadien innocent qui avait des liens ici même en Saskatchewan – a été brutalement tué par des terroristes aux Philippines après avoir été enlevé et pris en otage depuis plus de sept mois.
Il n’y a pas de mots pour réconforter sa famille et ses amis en deuil, aucune explication possible pour cette violence monstrueuse. Ensemble, nous leur présentons nos sincères condoléances et nous condamnons ce meurtre commis de sang-froid.
Puisque trois vies sont toujours en danger, nous n’en dirons pas plus publiquement pour le moment. Mais ces événements tragiques soulignent le caractère risqué, incertain et trop souvent dangereux du monde dans lequel nous vivons – un monde dans lequel la sûreté et de la sécurité sont devenues des préoccupations majeures.
Kenny Levene est un ami. Nous étions tous ravis de son généreux don – fait il y a près de 11 ans maintenant – qui a été utilisé si efficacement pour développer, promouvoir et faire progresser la Kenneth Levene Graduate School of Business de l’University of Regina.
Ce dîner annuel en son honneur rassemble des gens du monde professionnel, universitaire, des affaires, du gouvernement et d’autres milieux – pour célébrer l’excellence dans l’éducation et l’entreprise, et pour contribuer aux bourses d’études des diplômés. Je suis très heureux d’y être.
Et, dans mes nouvelles fonctions en tant que ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada, je suis heureux de célébrer la nouvelle MBA en gestion de la sécurité publique de la Levene School – un programme unique dans toute l’Amérique du Nord. Le développement de l’enseignement, de l’apprentissage, de la recherche, de la connaissance et des compétences dans ce domaine vaste et essentiel est d’une importance publique capitale et continuera de l’être.
Les cours sur l’économie de la sécurité publique, la sécurité publique et la police communautaire, et la collaboration interprofessionnelle en matière de sécurité publique, la santé et l’apprentissage vont au cœur des défis contemporains que doivent relever ceux qui portent des responsabilités de direction en matière de sécurité. Développer la capacité de direction est en effet une priorité.
Donc, félicitation à la Levene School!
Je suis heureux de vous dire que des fonctionnaires de mon ministère et du portefeuille de Sécurité publique Canada se réuniront, au cours du prochain mois, avec Dean Gaudes et son personnel afin de renforcer notre relation existante. Ils exploreront de nouveaux domaines de collaboration tels que l’élaboration de programmes d’étude et l’accès à la recherche actuelle et à venir, et ils prépareront une liste de conférenciers experts pour visiter l’école de temps en temps.
La bonne relation entre mon ministère et la Levene School généreront, je l’espère, des possibilités à venir de coopération à une échelle encore plus grande. Miser sur d’autres activités productives de l’University of Regina dans le domaine de la sécurité publique nous intéressera également.
Comme exemple patent, je pense au travail de classe mondiale sur l’état de stress post-traumatique et les blessures liées au stress opérationnel parmi les premiers intervenants effectué par Nick Carleton du département de psychologie. Je suis également très intéressé par l’expertise d’Alex Couros en matière de cybersécurité.
Le portefeuille de Sécurité publique est énorme et complexe. Il joue un rôle national de direction pour la préparation aux situations d’urgence, l’intervention et le rétablissement. Le portefeuille comprend également la responsabilité de la Gendarmerie royale du Canada, du Service canadien du renseignement de sécurité, de l’Agence des services frontaliers du Canada, de Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et d’un éventail d’organismes de surveillance qui supervisent ces organismes.
Il comprend 65 000 employés qui travaillent pour protéger les Canadiens. Des investissements annuels de quelque 9 milliards. Le plus important portefeuille non militaire du gouvernement du Canada.
La feuille de route de Sécurité publique Canada m’a été présentée dans ma lettre de mandat du premier ministre lors de l’assermentation du nouveau Cabinet en novembre dernier. Pour la toute première fois, toutes les lettres de mandat à tous les ministres ont été rendues publiques – les instructions du premier ministre sont donc complètement transparentes.
Après six mois seulement de notre premier mandat, je suis heureux d’annoncer que plusieurs objectifs importants ont déjà été atteints.
Plus de 25 000 réfugiés syriens ont été sauvés du fléau vicieux de l’ISIS et de la guerre civile en Syrie. La GRC, le SCRS et l’ASFC ont joué un grand rôle pour la conception et l’exécution des étapes de vérification de sécurité qui ont rendu possible cet important projet humanitaire.
Nous avons modifié le rôle du Canada dans la Coalition contre le terrorisme en Iraq et en Syrie. En adoptant une approche plus équilibrée, pour l’ensemble du gouvernement, nous utilisons les compétences et les ressources canadiennes de façon plus efficace, y compris par le déploiement plus étendu des activités canadiennes de renseignement.
Nous augmentons notre capacité à fournir davantage d’agents de police canadiens pour les missions internationales de maintien de la paix.
Nous permettons aux membres de la GRC – pour la toute première fois – de choisir leur propre agent négociateur. Et nous avons lancé une série de mesures pour faire la lumière sur les questions de harcèlement au sein des Forces armées, et plusieurs étapes restent à venir.
Notre budget affectait plus d’un demi-milliard de dollars pour commencer à réparer des années de négligence dans le financement et l’infrastructure pour les opérations de police, de sécurité et des frontières.
Et nous avons obtenu une meilleure entente frontalière avec les États-Unis pour renforcer la sécurité tout en facilitant la circulation légitime des personnes et des marchandises à travers la plus longue et la plus lucrative frontière non militarisée dans le monde. Quelque 400 000 personnes et 2,4 milliards de dollars en commerce passent par cette frontière chaque jour. Les nouvelles ententes ont été mises en place lors de la visite d’état du premier ministre à Washington, en mars.
Ce n’est pas un mauvais début. Mais il en reste encore beaucoup à faire.
Ma lettre de mandat énonce un programme important pour soutenir les personnes compétentes et courageuses qui travaillent comme premiers intervenants – les pompiers, les policiers et les ambulanciers. Nous attendons de ces gens qu’ils gardent le reste d’entre nous en sécurité et, tous les jours, ils doivent faire face à un niveau de stress élevé, à des situations potentiellement mortelles qui sont tout simplement inimaginables pour la plupart des Canadiens.
Pour mieux les soutenir, nous investissons de nouveaux fonds pour reconstruire les capacités de réponse à l’urgence des équipes de recherche et de sauvetage en milieu urbain de niveau opérationnel lourd à travers le pays. Nous allons également travailler avec les provinces et les municipalités sur la façon de mieux prévoir les urgences liées aux conditions météorologiques et les catastrophes naturelles, de mieux s’y préparer et de mieux y répondre.
Nous nous sommes engagés à l’égard d’une nouvelle indemnisation à l’intention des agents de la sécurité publique pour aider les familles des premiers intervenants qui sont morts dans l’exercice de leurs fonctions ou qui sont atteints d’une invalidité permanente en raison d’une blessure subie dans le cadre de leur travail.
De plus, nous préparons une stratégie nationale sur l’ESPT des premiers intervenants puisqu’ils sont disproportionnellement touchés par les conséquences du stress opérationnel. Les circonstances parfois horribles qu’ils rencontrent laissent des traces sur leur santé mentale et leur bien-être. Leur pays doit s’assurer qu’ils ont les outils, les ressources et le soutien dont ils ont besoin pour surmonter leurs difficultés et se rétablir, et il doit le faire sans tarder et sans stigmatiser.
Mon ministère a organisé une table ronde nationale sur ce sujet à l’University of Regina en janvier dernier. Plus de 50 personnes y ont participé – du milieu universitaire (y compris M. Carleton), en passant par tous les paliers de gouvernement, les services de police, de lutte aux incendies et paramédicaux (des agents de première ligne et des chefs), des groupes sans but lucratif, entre autres.
De cette discussion sont ressortis un consensus clair en faveur d’une stratégie nationale, une forte volonté de collaborer et un sentiment d’urgence pour que l’on commence... la recherche nécessaire, la détermination des signes avant-coureurs, les outils requis pour intervenir sans risque de stigmatiser, pour avoir un traitement accessible et rapide, pour établir une manière de retourner au travail.
Mon mandat comprend également des mesures pour traiter plus efficacement les fusils d’assaut et les armes de poing et de lutter contre les gangs et les armes à feu illégales.
En ce qui concerne la marijuana, au lieu du régime défaillant qui existe actuellement – dans lequel les adolescents sont parmi les plus grands consommateurs de marijuana dans le monde occidental et dans lequel le crime organisé est enrichi de milliards de dollars chaque année – nous proposerons un nouveau régime juridique, dont de nouveaux règlements stricts, de nouvelles restrictions et de nouvelles taxes, pour assurer la sécurité de nos enfants et couper les entrées d’argent des barons du crime.
Le système correctionnel du Canada est également à mon programme. Les investissements dans les prisons ne sont jamais populaires. Mais voici la réalité – la plupart des délinquants (il y en a quelque 23 000 dans des établissements fédéraux en ce moment) seront libérés à un certain moment. Leur expérience des services correctionnels fera-t-elle en sorte qu’il sera plus ou moins vraisemblable qu’ils récidivent? Une approche raisonnable, fondée sur la preuve, est un investissement dans la sécurité publique.
Un précédent accent mis sur la langue et les symboles de la rétribution peut avoir été satisfaisant pour un certain électorat, mais cela a rendu la société moins sécuritaire, pas plus sécuritaire. Des services correctionnels qui fonctionnent doivent être centrés sur les outils de la réhabilitation et de la justice réparatrice, autant que possible.
Nous examinons donc les changements apportés à notre système de justice criminelle au cours de la dernière décennie – y compris l’imposition de sentences – pour en évaluer les mérites. Augmentent-ils réellement la sécurité? En avons-nous pour notre argent? Ces changements sont-ils harmonisés aux objectifs de politique publique?
La politique visant à restructurer les services d’aumônerie, à fermer les prisons agricoles et à mettre fin au financement des programmes qui avaient un taux de succès de 80 % pour la prévention des récidives parmi les agresseurs sexuels était-elle bonne?
Nous devons également nous poser des questions, comme... Quelle est l’utilisation appropriée du confinement cellulaire? Traitons-nous correctement la santé mentale? Pourquoi les autochtones, qui représentent 4 % de la population canadienne, représentent-ils 25 % de la population carcérale fédérale? Et pourquoi le nombre d’autochtones dans les prisons augmente-t-il cinq fois plus rapidement que le nombre de personnes qui ne sont pas autochtones?
Et, finalement, laissez-moi vous parler de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme.
Deux impératifs essentiels, qui doivent être réalisés ensemble, par échelons fixes, sont étroitement tissés à mon mandat.
D’abord, nous devons être efficaces pour protéger les Canadiens. Nous devons en même temps défendre les valeurs canadiennes, nos droits et libertés et le caractère ouvert, généreux, diversifié et inclusif de notre pays – les qualités fondamentales qui font du Canada le Canada.
Ceux qui nous attaqueraient veulent changer tout cela. Ils détestent notre manière de vivre libre. Ils cherchent à susciter la division, la peur et le mépris dans tout ce que nous faisons. C’est ça, le terrorisme. Ils veulent nous voir considérer nos voisins avec suspicion. Ils abhorrent le pluralisme et les accommodements. La liberté, la démocratie et le respect des différences humaines sont à mépriser.
Nous ne pouvons pas jouir de nos droits et libertés individuelles sans sécurité collective efficace, mais nous devons réaliser cette sécurité collective de façon à ne pas donner raison à ces pseudo-attaquants. De plus, nous ne devons pas porter atteinte à l’essence même de ce que nous cherchons à protéger. C’est un cercle difficile à redresser.
Construit par la diversité, ce qui l’a rendu plus fort, le Canada est fondamentalement une nation paisible et sécuritaire. Aga Khan affirme que le Canada est le meilleur exemple de pluralisme que le monde ait jamais connu. Mais nous ne sommes pas à l’abri de la tragédie, comme en témoignent les événements horribles à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa d’octobre 2014.
Et 2015 a été une autre année d’horreur et de pertes internationales – deux fois à Paris, à San Bernadino et ailleurs. Et cette année a commencé avec la perte douloureuse de la vie de Canadiens à Jakarta et au Burkina Faso.
Une attaque au couteau a suivi dans un bureau de recrutement des Forces armées canadiennes à Toronto. Puis, il y a eu Bruxelles et Lahore. Et maintenant, les Philippines.
Nous ne devons pas être fous. Une vigilance inébranlable est de mise. C’est pour cela que la sécurité nationale est régulièrement à l’ordre du jour des réunions fédérales/provinciales/territoriales des ministres de la Justice et de la Sécurité publique, et, aussi, des réunions avec les dirigeants municipaux.
De même, le Canada collabore activement avec nos alliés en sécurité et renseignements de la collectivité des cinq aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Tous nos partenaires sont aux prises avec les enjeux clés visés par ma lettre de mandat – dans ce monde d’incertitudes, de risques et de changements rapides, avons-nous les outils nécessaires pour assurer la sécurité des gens? Et utilisons-nous tous nos outils d’une manière qui assure le respect de nos valeurs fondamentales?
Un sujet commun est le besoin de dialogue et de consultations sages, réfléchies et inclusives. Pas de discours alarmistes. Pas de discours simplistes. Mais le public veut être honnêtement informé et est sincèrement intéressé.
Il y a eu un moment unique dans le douloureux contrecoup des tragédies d’octobre 2014, où les Canadiens auraient pu être réunis dans une cause commune, pour trouver le fragile équilibre entre la sécurité collective et les droits individuels.
Le pays tout entier a partagé sa douleur en ces tristes jours. Nous nous sommes appuyés les uns sur les autres, y compris sur les personnes de tous les côtés du Parlement. On sentait clairement que les lois et les procédures devaient être renforcées. Et il y avait une volonté palpable d’essayer de notre mieux de bien le faire, ensemble.
Malheureusement, la façon dont le gouvernement a choisi de procéder a fait en sorte que le moment extraordinaire de possible collaboration s’est évaporé. Et cela a donné lieu à une nouvelle législation que de nombreux Canadiens jugeaient inadéquat (le projet de loi C-51).
En conséquence, nous nous sommes engagés à faire cinq choses.
Premièrement, nous nous efforçons de présenter, avant l’été, une nouvelle loi pour créer un nouveau comité de la sécurité nationale des parlementaires pour examiner et scruter les activités de sécurité et de renseignement de tous les ministères et organismes du Gouvernement du Canada.
Presque toutes les autres la démocratie ont un tel véhicule, dans l’intérêt public. Le Canada est une anomalie. Et nous allons la corriger. Et nous allons également nous pencher sur les autres instruments d’examen et de contrôle qui sont nécessaires pour garantir ces deux impératifs clés – assurer efficacement la sécurité des gens et la protéger nos valeurs, droits et liberté.
Deuxièmement, grâce au financement du plus récent budget, nous allons lancer un nouveau bureau national de sensibilisation et de participation communautaire – pour cerner et contrer les menaces de radicalisation qui mène la violence.
En tant que société ouverte, pluraliste, nous devons le faire vraiment bien.
Comment la radicalisation prend-elle place? Qui y est le plus vulnérable? Quels sont les moyens les plus efficaces de contrer les idéologies et les messages négatifs qui attirent les gens? En particulier les jeunes?
Où les gens peuvent-ils obtenir de l’aide? Comment pouvons-nous intervenir lorsqu’il reste du temps pour éviter une tragédie? Comment obtenir la participation de la bonne communauté, de la bonne famille, des bons modèles, aux bons moments?
Certains travaux de recherches ont été effectués aux paliers fédéraux et internationaux. Des mesures de mobilisation ont été lancées par mon ministère et par la GRC. Les villes et les forces de police à Montréal, à Calgary et ailleurs ont pris des mesures importantes au niveau local. La province du Québec a une stratégie complète contre la radicalisation.
Ce qui nous manque, c’est un centre national d’excellence pour coordonner tout ce travail, et le mener à un niveau de classe mondiale. Et nous allons remédier à ce manque.
Troisièmement, en fonction de consultations avec les Canadiens, nous allons réparer ce qui reste du projet de loi C-51. À titre d’exemple, ces modifications viseront :
- à protéger les droits des citoyens de protester, de manifester et de défendre leurs droits;
- à corriger les défauts de la liste d’interdiction de vol pour assurer une bonne utilisation des données, des mécanismes de recours, et pour qu’il y ait beaucoup moins de « faux positifs », tout en assurant que les voyages aériens soient aussi sûrs que possible et que les terroristes en puissance ne puissent pas voyager pour devenir des combattants étrangers;
- à définir plus précisément la « propagande terroriste »;
- à tracer une ligne claire entre services de sécurité et forces policières;
- à assurer le respect de la Charte canadienne des droits et libertés.
Quatrièmement, nous procédons à un réexamen complet des capacités du Canada en matière de cybersécurité – à la fois au sein du gouvernement et au-delà – y compris la sécurité des systèmes d’infrastructures essentielles desquelles nous dépendons tous chaque jour de notre vie.
Nous vivons dans un monde hautement réseauté où l’innovation technologique fonce toujours vers l’avant, créant de grands progrès pour notre qualité de vie, mais présente également des menaces en évolution pour notre sécurité.
Dans quelle mesure sommes-nous protégés contre les pirates qui tentent de pénétrer les systèmes de données canadiens des centaines de milliers de fois par jour? La cybercriminalité dans le monde coûte à la société dans les 400 milliards de dollars chaque année. Avant la fin de cette décennie, ce nombre pourrait être plus près des deux mille milliards de dollars en pertes annuelles.
Et cinquièmement, nous devons tenir une discussion réfléchie sur le cadre juridique applicable aux nouvelles technologies. En ce qui concerne le chiffrage, par exemple, la vie privée absolue est-elle le seul « bien public », dont la sauvegarde doit être assurée? Ou y a-t-il un point où les enquêtes criminelles et terroristes doivent être juridiquement soutenues? Et, le cas échéant, où?
Et dans quelle mesure les informations des services de renseignement peuvent-elles servir d’éléments de preuve admissibles en cour? Et comment équilibrer correctement le droit de l’accusé de connaître la source de l’affaire contre lui?
Ce sont de grandes questions qui méritent des discussions et un débat sérieux.
Enfin, c’est un aperçu de ce qui est attendu de moi.
J’ai souvent dit que ce portefeuille est un boyau d’incendie aux flux incessants. Le volume et la vélocité ne diminuent jamais.
Permettez-moi de dire... Plus vous aurez de diplômés qualifiés, détenteurs d’une MBA, ayant la connaissance et le jugement pour aider à prendre des décisions judicieuses, mieux se portera notre pays.
Nous sommes tous dans le même panier. Ensemble, nous allons y arriver.
Je vous remercie.
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