Vidéo : École de terrain en archéologie autochtone

Abishnabemo

Au cours de l’été 2021, des étudiants de deux communautés des Premières Nations de la région d’Ottawa ont pris part à des école de terrain en archéologie autochtone. Cette nouvelle initiative de Services publics et Approvisionnement Canada vise à enseigner l’archéologie aux jeunes Autochtones et à les aider à découvrir leur propre histoire.

Étudiants de la Première Nation des Anishinabeg de Kitigan Zibi : Jennifer Tenasco, Drew Tenasco, Alina Jerome, Bryton Beaudoin

Étudiants de la Première Nation des Algonquins de Pikwakanagan : PJ Leroux, Dakota Commanda, Alex Commanda, Jenna Lanigan

Services publics et Approvisionnement Canada reconnaît que les terres sur lesquelles ces images ont été tournées constituent le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishnaabeg.

Transcription de la vidéo École de terrain en archéologie autochtone

Début de la vidéo

[La musique joue.]

(Texte à l'écran : Services publics et Approvisionnement Canada)

[Plan d’un étudiant parlant à la caméra; on aperçoit des arbres en arrière-plan.]

(Texte à l'écran : Bryton Beaudoin, étudiant)

Au fil des ans, nous avons perdu une grande partie de notre patrimoine et de notre culture. J’aimerais incarner cette génération qui contribue à les raviver.

[Plan de plusieurs étudiants assis sous deux grandes tentes rouges près de la rivière. Ils sont entourés de seaux métalliques et d’outils alors qu'ils s’affairent à creuser.]

[Plan de trois étudiants assis sur le sol et prenant des notes avec un enseignant accroupi à côté d’eux et tenant un porte-bloc.]

L’école de terrain en archéologie autochtone est une nouvelle initiative pour enseigner l’archéologie aux jeunes Autochtones.

[Plan des étudiants installant une grande tente près d’une piste cyclable et d’une rivière.]

[Plan de plusieurs étudiants assis sous deux grandes tentes rouges. Ils sont entourés de cônes de sécurité et d’équipement.]

[Plan rapproché d’un étudiant qui recueille de la terre et la verse dans un seau en métal.]

À l’été 2021, les étudiants ont commencé leurs fouilles pour trouver des artéfacts de l’époque préeuropéenne sur un site de la région de la capitale nationale.

[Plan des étudiants assis par terre et écrivant dans des cahiers.]

[Plan de deux étudiants utilisant un dispositif en bois pour tamiser la terre.]

[Plan d’un étudiant affairé à creuser dans une petite fosse.]

[Plan d’un étudiant qui déplace le dispositif en bois d’avant en arrière pour tamiser les débris.]

[Plan des étudiants assis sur le sol et prenant des notes.]

Les communautés des Premières Nations des Anishinabeg de Kitigan Zibi et des Algonquins de Pikwakanagan ont participé au projet.

[Plan d’une étudiante portant un chapeau à godets parlant à la caméra; on aperçoit des arbres en arrière-plan.]

(Texte à l’écran : Jenna Lanigan, archéologue adjointe de projet)

Je n’ai jamais appris l’archéologie en grandissant. Je n’en avais même jamais vraiment entendu parler. Je pensais que c’était juste des pierres et des trucs comme ça.

[Plan de deux étudiants sur le sol en train d’écrire et de consulter des cahiers.]

[Plan de trois étudiants occupés à creuser au fond d’une petite fosse.]

[Plan d’une étudiante portant un chapeau à godets parlant à la caméra; on aperçoit des arbres en arrière-plan.]

Mais quand on y regarde de plus près, il y a tellement de connaissances. Ça touche à votre identité et à vos origines, et à ce qui témoigne de notre importance.

[Plan d’un homme parlant à la caméra; on aperçoit des arbres en arrière-plan.]

(Texte à l'écran : Douglas Odjick, membre du conseil de la bande de Kitigan Zibi)

C’est le premier stage du genre en archéologie algonquine.

[Plan d’une étudiante assise sur le sol et écrivant dans un cahier.]

[Plan d’un étudiant qui déplace le dispositif en bois d’avant en arrière pour tamiser les débris.]

[Plan de deux personnes regardant des artefacts sur la table.]

[Plan d’un homme parlant à la caméra avec des arbres en arrière-plan.]

[Plan d’une rivière avec un pont en arrière-plan et beaucoup d’arbres.]

[Plan d’une rivière bordée d’arbres et de plantes.]

Nous souhaitons favoriser l’apprentissage de l’archéologie chez les jeunes des communautés et les aider à transmettre et à enseigner à notre communauté ou à d’autres, et à d’autres Premières Nations, toutes ces découvertes dans la région d'Ottawa, qui était une plaque tournante du commerce.

[Plan de plusieurs étudiants assis sous deux grandes tentes rouges près de la rivière. Ils sont entourés de seaux métalliques et d’outils alors qu’ils s’affairent à creuser le sol.]

[Plan d’un étudiant assis sur le sol et tenant un grand bâton de mesure dans le sol.]

[Plan de deux étudiants regardant à travers un appareil d’arpentage sur un trépied.]

Encadrés par des archéologues, les étudiants ont reçu la formation et les outils nécessaires pour découvrir leur propre histoire.

[Gros plan sur des étudiants qui tamisent la terre dans le grand dispositif en bois.]

[Plan des étudiants tamisant la terre dans le grand appareil en bois.]

[Plan d’un étudiant en fauteuil roulant parlant à la caméra; on aperçoit des arbres en arrière-plan.]

Au début, nous avons trouvé des éclats de silex qui ont probablement été utilisés pour fabriquer des outils de pierre.

[Plan rapproché d’un étudiant utilisant une truelle pour creuser dans la terre.]

[Plan d’un étudiant mettant de la terre et des objets sur du papier d’aluminium au fond d’une petite fosse de terre.]

Puis nous avons trouvé un morceau de céramique ou de poterie; il y avait comme des dessins dessus.

[Plan d’un étudiant parlant à la caméra; on aperçoit des arbres en arrière-plan.]

[Photo d’une main tenant la moitié d’une pointe de flèche.]

[Plan d’une étudiante en train de creuser dans une petite fosse avec deux seaux en métal devant elle.]

Notre plus grande découverte est une demi-pointe de flèche. Chaque fois que nous trouvons quelque chose, nous sommes super excités, même si ce n’est qu’un éclat.

[Plan d’une étudiante portant un chapeau à godets parlant à la caméra; on aperçoit des arbres en arrière-plan.]

(Texte à l’écran : Drew Tenasco, étudiant)

Ils sont petits, mais ils ont toute leur importance.

[Plan rapproché d’artefacts placés sur de petits sacs en plastique. Le plan se concentre ensuite sur les étudiants assis à des tables en arrière-plan.]

[Plan des étudiants assis à une table devant un ordinateur portable. Il y a plusieurs artefacts sur la table.]

[Plan de petits artefacts placés sur une planchette à pince sur une table.]

Tous les artéfacts ont ensuite été transportés dans un laboratoire du Collège Algonquin pour permettre aux étudiants de les nettoyer, de les cataloguer et de les analyser.

[Photo d’un couteau indigène en pierre. Une pièce de 10 cents se trouve à côté pour en montrer la taille réelle.]

[Plan d’ouvriers portant de l’équipement de protection en train de creuser sur un site de la Colline du Parlement.]

(Texte à l’écran : Automne 2019)

[Photo de travaux de construction devant l’édifice du Centre sur la Colline du Parlement.]

L’idée de ce projet remonte à la découverte d’un ancien couteau autochtone en pierre sur la Colline du Parlement, en 2019, durant les travaux de réhabilitation de l’édifice du Centre.

[Plan de deux hommes regardant des artefacts sur une table; l’un d’eux est en fauteuil roulant.]

[Plan des étudiants assis à des tables dans une salle avec de grandes fenêtres.]

[Gros plan sur des mains qui ramassent des objets sur la table.]

[Plan d’un étudiant mettant des artefacts sur un porte-bloc.]

[Plan des étudiants examinant des objets sur une table.]

[Plan d’une étudiante examinant de près un artefact].

[Plan d’un homme regardant des artefacts placés sur du papier sur une table.]

Pour instaurer cette nouvelle initiative, Services publics et Approvisionnement Canada a travaillé en partenariat avec les Premières Nations des Anishinabeg de Kitigan Zibi et des Algonquins de Pikwakanagan, ainsi qu’avec le Musée canadien de l’histoire, la Commission de la capitale nationale et Services aux Autochtones Canada.

[Plan d’un homme parlant à la caméra; on aperçoit des œuvres d’art en bois en arrière-plan.]

(Texte à l’écran : Mathew Smith, coordonnateur de l’école de terrain, Services publics et Approvisionnement Canada)

[Plan d’un homme regardant des artefacts sur une table.]

[Plan de petits artefacts placés sur des sacs en plastique et du papier sur une table.]

En tant que fonctionnaire issu d’une Première Nation, je pense que ce projet est un pas dans la bonne direction pour permettre au gouvernement du Canada de renouer avec les peuples autochtones.

[Plan d’une étudiante qui prend un artefact sur la table et l’examine.]

[Plan de deux étudiants regardant des artefacts sur la table.]

Selon moi, c’est important parce que de grands pans de notre histoire autochtone se sont effacés.

[Plan d’une étudiante portant un chapeau à godets parlant à la caméra; on aperçoit des arbres en arrière-plan.]

La découverte de ces artéfacts, c’est aussi redonner à notre communauté puisque de nombreux artéfacts sont aujourd’hui dans les musées.

[Plan d’un étudiant assis à une table et regardant des artefacts.]

[Plan d’un étudiant parlant à la caméra; on aperçoit des arbres en arrière-plan.]

C’est essentiellement notre mission : trouver la trace de notre patrimoine perdu, et se le réapproprier.

[La musique s'arrête.]

(Texte à l’écran : Suivez-nous : facebook.com/PSPC.SPAC, instagram.com/pspc_spac, twitter.com/pspc_spac, youtube.com/PWGSCanada)

(Signature de Services publics et Approvisionnement Canada)

(Mot-symbole Canada)

Fin de la video

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