Dans les coulisses de la science : Résistance aux antimicrobiens et les infections transmissibles sexuellement et par le sang : Balado Canadiens en santé - Épisode 4
Transcription
Stéphanie Perrier Bélanger (Animatrice) : Bonjour et bienvenue à Canadiens en santé : dans les coulisses de la science, une plateforme qui nous permet de vous fournir des informations scientifiques sur les sujets de santé qui comptent pour nous tous au Canada. Je suis votre animatrice, Stéphanie Perrier Bélanger. La semaine dernière, Anita s'est entretenue avec Anna-Louise Crago, épidémiologiste principale à l'Agence de la santé publique du Canada. Anna-Louise nous a parlé de la résistance aux antimicrobiens, aussi connue sous l'acronyme RAM. Aujourd'hui, Anna-Louise est de retour avec nous pour parler des liens entre les infections transmises sexuellement et par le sang, et la RAM. Nous allons entrer dans le vif du sujet dans un instant, mais d'abord un petit mot officiel de nous. Le balado Canadiens en santé vous est présenté par Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada. Notre objectif est de partager avec vous des informations pertinentes sur la santé. Cela dit, nos discussions ne vont pas toujours nécessairement refléter les positions ni les politiques officielles du gouvernement du Canada. Alors, c'est parti ! On y va !
[musique]
Bonjour Anna-Louise, merci d'être avec nous aujourd'hui. Lors de l'épisode avec Anita, l'épisode général, vous avez abordé avec elle la résistance aux antimicrobiens, qu'on connaît aussi communément sous l'acronyme RAM, l'histoire des antibiotiques, et cetera. Peut-être pour nos auditeurs, ce serait bien de rappeler c'est quoi la définition de RAM, c’est quoi quand on parle de résistance aux antimicrobiens ?
Anna-Louise Crago : Donc, la RAM, c'est quand un microbe développe une façon de se protéger, de résister contre les médicaments qu'on utilise pour tuer ce microbe ou pour l'arrêter, d’arrêter sa croissance. Et ce que ça fait, ça fait des infections qui deviennent beaucoup plus difficiles à traiter avec des médicaments, plus compliquées. Ça prend plus longtemps à traiter ces infections-là, ça coûte plus cher, ça peut être plus pénible pour la personne, et pire encore, dans certaines instances on n'est pas capable de les traiter.
Stéphanie : Merci beaucoup pour la définition, c’est un bon rappel pour nos auditeurs. Puis aujourd'hui, je propose de rentrer dans un sujet un peu plus spécifique en lien avec la RAM, ou la résistance aux antimicrobiens, c'est à dire les ITSS aussi connus sous infections transmises sexuellement, et par le sang. Je voulais voir avec vous, pour commencer, est-ce qu'on peut définir ce qu'on entend par ITSS pour nos auditeurs ?
Anna-Louise : Oui, tout à fait. Donc c’est toute infection, comme le nom le dit, qui peut être transmise par un contact sexuel ou par le sang. Donc il y a différentes catégories d’ITSS, il y a des virus, il y a des bactéries. Quand on pense aux virus, on pense par exemple au VIH. Quand on pense aux bactéries, on pense entre autres, par exemple à la gonorrhée ou la chlamydia.
Stéphanie : OK, donc c'est-ce qu'on entend par ITSS. C'est bien de l'avoir clarifié, merci beaucoup. Puis est-ce qu'il y a un lien qui existe entre la résistance aux microbiens et ITSS, les infections transmises sexuellement et par le sang ? Quel lien est-ce qu’on peut faire entre les deux ?
Anna-Louise : Mais on voit une certaine résistance qui se développe chez certaines ITSS. Et là, je vais surtout m'attarder aux infections transmissibles, transmises sexuellement.
Stéphanie : OK.
Anna-Louise : On voit une, la résistance existe aussi pour le VIH, donc certaines lignes de traitement ne fonctionnent pas pour toutes les personnes. Mais moi, je vais vraiment m'attarder aux ITS qui sont bactériennes, causées par des bactéries. Donc quand on pense aux ITS qui sont causées par des bactéries, on pense entre autres où on voit la résistance. On pense à la gonorrhée, on pense à la Mycoplasma genitalium, et on pense à la shigellose. Et dans le cas de deux de ces infections, la gonorrhée et la Mycoplasma genitalium, dans le cas de la première, l'Organisation mondiale de la santé, il y a quelques années, a dit on s'en va peut-être vers une ère post-traitement ou la gonorrhée sera résistante à toutes les classes d’antimicrobiens qu'on a. Et des chercheurs scientifiques experts dans le domaine, on s'est dit une chose semblable pour le Mycoplasma genitalium, on s’en va peut-être vers une ère post-traitement pour dans l’avenir pas très lointain. Pour la Mycoplasma genitalium, si on trouve pas d'autres antibiotiques ou d'autres alternatives, traitements ou façons de freiner un peu la propagation des bactéries résistantes.
Stéphanie : Là, je comprends très bien. Est-ce que c'est dans le cas des ITSS, est-ce qu'on utilise toujours des antibiotiques pour traiter la majorité des infections transmises sexuellement par le sang ? Est-ce qu'on utilise des antibiotiques pour certaines ITSS seulement ?
Anna-Louise : Donc, les antibiotiques peuvent seulement traiter des bactéries en premier lieu. Donc, ce ne sont pas les antibiotiques qui vont traiter les virus, donc le VIH…
Stéphanie : ... OK.
Anna-Louise : … l'hépatite C, c'est vraiment pour les bactéries. Et quand on regarde, si on regarde un peu plus proche certaines infections bactériennes, elles sont parmi les plus communes au Canada, donc si on prend la chlamydia, je vais vous dire les chiffres exacts : en 2020, on avait à peu près 105 000 cas de chlamydia qui ont été rapportés. On avait à peu près 31 000 cas de gonorrhée, et à peu près de 9 000 cas de syphilis. La Mycoplasma genitalium, elle n'est pas une maladie rapportable, donc on ne sait pas quels sont les chiffres, mais on sait que dans des études, dans des cliniques de santé sexuelle, quand les gens font les dépistages, c'est une des ITSS, souvent une des plus communes. La Mycoplasma genitalium, elle est beaucoup moins connue.
Stéphanie : Oui.
Anna-Louise : Quelqu’un me l’a décrite comme ce qu’était la chlamydia dans les années ‘80, et j'ai trouvé que c'était une description super apte. C'est-à-dire que c'est une maladie bactérienne qui a, souvent sortait les mêmes risques que la chlamydia, soit que chez les personnes avec des utérus, ça peut mener à la maladie de l'inflammation pelvienne, ça peut avoir des enjeux sur la fertilité, mais c'est aussi une infection bactérienne relativement moins bien connue parce qu'elle a été découverte il n'y a pas très longtemps.
Stéphanie : Récemment.
Anna-Louise : Relativement récemment.
Stéphanie : Oui.
Anna-Louise : Donc la chlamydia, pour commencer avec celle qui est la plus commune, pour l'instant, la résistance n'est pas un enjeu avec la chlamydia. On sait que c'est possible théoriquement parce qu'on a vu la résistance à développer dans certaines sortes de chlamydia chez les cochons. Mais chez les humains, la résistance n'est pas stable chez la chlamydia. Alors on peut se reposer sur à ce point de vue-là.
Stéphanie : Par rapport à la gonorrhée, où il y a plus de résistance, peut-être ?
Anna-Louise : Oui, et par rapport aussi à la syphilis.
Stéphanie : Oui.
Anna-Louise : Donc la syphilis, qui est une infection très préoccupante parce que les enjeux au niveau des conséquences sur la santé peuvent être très majeurs, et très majeurs aussi sur les bébés. La syphilis, elle, elle a encore un traitement qui fonctionne très bien, qui est une sorte de pénicilline, la pénicilline G. Mais déjà, au début des années 2000, avant on la traitait avec l’azithromycine, et maintenant il y a beaucoup de résistance contre l’azithromycine et ce n'est plus un traitement, dans beaucoup de cas, qui fonctionne comme elle devrait. Et donc on est très dépendant sur la pénicilline G, mais il y a souvent des ruptures de stocks au niveau mondial de cette pénicilline G. Donc c'est un enjeu quand même qui peut y arriver. Il y a aussi d'autres options pour la traiter, mais juste pour dire que on n'est pas dans une situation urgente avec la syphilis, mais c'est quand même quelque chose qui est arrivé à la syphilis. Quand on regarde la gonorrhée, là, c'est un tout autre portrait. Ça, c'est une maladie qui est devenue résistante à presque toutes les classes d'antibiotiques qu'on utilisait pour la traiter. Donc dans les années ‘40, les sulfates ensuite les tétracyclines, ensuite les pénicillines, ensuite dans plusieurs pays l’azithromycine ou une autre sorte d'antibiotique, une classe qu'on appelle les fluoroquinolones. Alors, dans plusieurs pays, on en est à la dernière classe, où les deux dernières classes d'antibiotiques possibles pour la traiter, et après ça, c'est le gros mystère. Est-ce qu'on va découvrir un nouvel antibiotique pour la traiter ? Est-ce qu'on peut découvrir un vaccin potentiellement ? Parce que on s'en va vers un futur, dans les prochaines décennies, où ce n'est pas clair qu'on aura des traitements pour la gonorrhée.
Stéphanie : Non, ce qui m’amène d’ailleurs et on va y revenir tantôt, je vais vous poser une question sur les recherches scientifiques, mais avant, je voulais vous demander, lorsqu'on pense à la santé en général, on pense souvent aux traitements, on pense souvent à l'accès aux soins, à l'équité, et cetera, comment est-ce qu'on peut comprendre le lien entre l'équité, l'accès aux soins et les traitements, et dans ce cas-ci, les ITSS ou les infections transmises sexuellement et par le sang ? Comment comprendre le lien entre les deux ?
Anna-Louise : Bien la première chose, c'est qu’il y a des communautés qui sont plus affectées, qui ont un fardeau disproportionnel des infections RAM, des ITS. L'Organisation mondiale de santé a parlé, entre autres, de populations clés pour la gonorrhée résistante au niveau mondial, en parlant de la communauté des hommes gais, bisexuels, la communauté des travailleuses et travailleurs du sexe et les jeunes.
Stéphanie : Ils sont plus touchés par…
Anna-Louise : Ils sont plus touchés ou plus à risque potentiellement…
Stéphanie : Oui.
Anna-Louise : … de ces infections-là. Mais une chose qui est importante pour moi à souligner, c'est que tu peux… on a déjà vu historiquement et dans plusieurs recherches, des cas de communautés où le fardeau des infections, et pas seulement d’ITS, de n'importe quelle infection bactérienne est élevé. Ensuite, il y a beaucoup de consommation d'antibiotiques pour justement traiter, souvent une consommation prescrite, appropriée suivant les normes, pour traiter ces infections-là, et une transmission très intense dans la communauté qui fait en sorte qu'on voit une émergence de la résistance dans ces communautés-là. Mais moi, ce que je tiens à souligner, c'est que c'est pas que ces communautés-là ont fait quelque chose de mauvais. D'ailleurs, c'est souvent des communautés qui suivaient le plus possible les consignes de santé, qui essayaient de prendre soin de leur santé.
Stéphanie : OK.
Anna-Louise : Mais c’est un mélange d'ingrédients qui peut faire en sorte qu'elles sont plus touchées, mais il faut surtout pas blâmer les communautés qui sont les plus touchées.
Stéphanie : Exact, les stigmatiser, si on veut.
Anna-Louise : Stigmatiser, exactement.
Stéphanie : Exact.
Anna-Louise : Là, quand on parle d'accès aux soins, un des enjeux qu'on voit, c'est qu’une des façons de ralentir la RAM, c'est de bien traiter, de bien choisir la bonne classe d'antibiotiques pour traiter cette gonorrhée. Et peut-être que cette gonorrhée, elle n’est pas résistante à l'ancien médicament, ça fait que… ou peut-être celle-là, elle l’est, ou peut-être, bon. Et pour faire ça, on fait ce qu'on appelle des cultures et on va en laboratoire et on teste ce qu'on appelle la susceptibilité. C'est-à-dire est-ce que cette gonorrhée, elle répond à tel médicament ? Est-ce qu'elle est trait-… est-ce que le médicament est capable de traiter cette gonorrhée et si oui, dans quelle concentration, quelle dose ? Les cultures, c'est une pratique beaucoup plus invasive, ça implique beaucoup plus de ressources en laboratoire, alors on est passé à des tests plus rapides qui sont beaucoup moins invasifs, mais où on peut pas regarder si la gonorrhée est susceptible à tel médicament ou tel médicament.
Stéphanie : Parce que le test est moins invasif ?
Anna-Louise : Parce que c'est moins invasif, et dans des communautés qui sont plus isolées et qui ont moins d'infrastructures médicales au niveau des laboratoires, c'est beaucoup plus difficile de faire des cultures et d'avoir ces résultats-là. Ce qui met les personnes dans ces communautés, peut-être plus éloignées, plus à risque, parce que leur traitement visera peut-être de façon moins juste.
Stéphanie : Oui.
Anna-Louise : Maintenant, il y a une équipe de scientifiques incroyables qui travaillent au Laboratoire national de microbiologie, et qui sont en train de mettre sur pied des… d'essayer de mettre sur pied des nouvelles technologies qui peuvent prédire la résistance aux antimicrobiens d'une infection basée sur ce qui reste de ces petits tests non invasifs. Donc, c'est une technologie potentiellement hyper intéressante et incroyable, mais ça démontre un peu en quoi, quand on veut combattre la RAM avec tous les outils technologiques et scientifiques, on se rend compte au Canada que l'accès à ces outils n'est pas distribué nécessairement de façon équitable.
Stéphanie : N’est pas universelle pour tout le monde.
Anna-Louise : Non. Et l'autre enjeu c’est qu’on sait pas prévenir dans la communauté la transmission sexuelle des infections, qu'elles soient résistantes ou non. On sait qu'il y a des enjeux sociaux qui peuvent peser très lourd et qui peuvent vraiment poser des contraintes énormes à l'habileté d'une personne de se protéger contre une infection transmise sexuellement. Donc, il faut regarder tous ces enjeux-là aussi. Il faut regarder aussi toutes ces recherches aussi, qui regardent comment certaines communautés sont plus affectées, nous forcent à se poser des nouvelles questions quand même très intéressantes. De quoi ça aurait l'air, la prévention de la RAM au niveau communautaire ? Comment est-ce qu'on peut regarder ensemble et la prévention et le traitement des ITSS et la prévention de la RAM, et de regarder pour chaque étape, chaque initiative, comment est-ce qu'on balance les deux, comment est-ce qu'on aligne les deux intérêts ensemble ? Alors on est rendus à un stade très intéressant parce qu'il y a beaucoup de nouvelles questions qui sont soulevées et on commence tout juste à trouver les réponses.
Stéphanie : Non, c'est très intéressant, puis je mets l'accent aussi sur la prévention qui doit être très importante dans ces communautés-là, partout, mais la prévention demeure quand même la clé dans ces communautés-là, et pour tout le monde d’ailleurs.
Anna-Louise : Absolument. Et il y a aussi des recherches hyper intéressantes à suivre et on essaie de rester optimiste. On n'a pas encore les résultats de ces recherches, mais sur des vaccins potentiels, et les vaccins contre la gonorrhée, par exemple, et un vaccin, on sait que pour d'autres infections qui n'étaient pas transmises sexuelles, les vaccins ont joué un rôle clé dans la prévention et de la transmission de la maladie et de la propagation de la RAM. Alors on essaie de rester optimiste aussi.
Stéphanie : On essaie de rester optimiste. C'est un très bon conseil. Parlant de recherche, ça m'amène à ma prochaine question pour vous, on parle de résistance antimicrobienne. Est-ce que je le dis bien ?
Anna-Louise : Oui, parfait
Stéphanie : OK parfait, aussi communément connu sous l'acronyme RAM. Il y a beaucoup de conversations, beaucoup de nuances qui sont amenées dans le sujet. En tant qu’épidémiologiste, j'imagine que vous aviez travaillé la recherche scientifique, vous aviez travaillé sur plusieurs projets. Qu'est-ce qu'on peut dire sur, justement, les avancées ou les progrès en matière de recherche scientifique lorsqu'on parle d'essayer d'améliorer les enjeux autour de la résistance aux antimicrobiens ? Quelles sont les avancées, les progrès scientifiques en lien avec la RAM ?
Anna-Louise : Bon, il y a beaucoup d'initiatives scientifiques hyper intéressantes, mais dont on n'a pas encore nécessairement tous les résultats. On pense par exemple aux recherches sur le vaccin. Il y a aussi des interventions d'éducation auprès de certaines communautés, d'éducation sur la RAM qui sont hyper intéressantes. Et on essaie de voir qu'est-ce que ça pourrait donner, de parler, d'avoir des messages compréhensibles sur la RAM, mais pas nécessairement à un individu, ni au personnel de santé, nécessairement, mais à une communauté. Donc ça, c'est aussi une innovation intéressante. Il y a aussi des nouvelles alternatives aux antimicrobiens pour essayer d'investiguer, peut-être moins pour les ITSS que pour d'autres infections, mais peut-être un jour ça pourrait être utile pour les ITSS. On parle des recherches sur les phages.
Les phages sont des petits virus qui peuvent s'attaquer aux bactéries et donc ça peut être une voie hyper intéressante. Cependant, les phages sont comme des clés extrêmement précises qui vont ouvrir une bactérie extrêmement précise. Et donc ça, ça a un avantage, d'un côté pour la santé humaine, que c'est vraiment que tu choisisses la bactérie que tu veux attaquer. Mais le désavantage, c'est que c'est extrêmement difficile de trouver la bonne clé à la porte que tu as. Mais Steffanie Strathdee, qui est une scientifique canadienne qui a beaucoup contribué à la science et l'épidémiologie des ITSS au Canada et au niveau mondial, est une des pionnières de la recherche sur les phages. Et donc, c'est quelque chose à suivre.
Stéphanie : Ah, c'est super intéressant. Et merci beaucoup pour cette étude, de l'avoir amenée pour nos auditeurs. Puis je termine, finalement, en vous demandant pour les auditeurs qui ont besoin d'avoir plus d'informations et qui aimeraient s'informer davantage sur le sujet qui est la résistance aux antimicrobiens, où est-ce que ces gens-là peuvent aller pour obtenir plus d'informations, plus de détails sur le sujet, qui est quand même… qui peut paraître, pour certaines personnes, plutôt complexe ?
Anna-Louise : Bien, sur le site web du gouvernement du Canada, on a de l'information sur la RAM, l'information sur les ITSS, et de plus en plus d'information sur la résistance aux antimicrobiens et les ITSS. Donc il y a des rapports, il y a aussi des fiches infographiques qui parlent, par exemple, de la résistance de… et la gonorrhée. Donc c'est quand même… ce n'est pas difficile. Vous allez sur le site, vous cherchez les mots clés que vous cherchez, et vous allez sûrement trouver beaucoup d'information, beaucoup de lecture.
Stéphanie : Beaucoup de lecture dans le moteur de recherches, oui.
Anna-Louise : Oui.
Stéphanie : Effectivement. Bien, merci beaucoup Anna-Louise pour toutes les informations. Une bonne vulgarisation, beaucoup d'exemples, c'est super apprécié. Merci beaucoup.
Anna-Louise : Merci à vous, au revoir.
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