Notes d'allocution l'honorable Marc Garneau, ministre des Transports - Cérémonie d'ouverture 39 e session l'Assemblée l'OACI - Canada.ca

Discours

Siège social de l’OACI, Salle de l’Assemblée, Montréal
Le 27 septembre 2016

« Le discours prononcé fait foi »

Monsieur le Président du Conseil Aliu,
Madame la Secrétaire Générale Liu,
Monsieur le Premier ministre du Québec, Monsieur le Maire de Montréal,
Distingués délégué(e)s,
Chers amis,

Je suis heureux d’être parmi vous aujourd’hui pour l’ouverture de la 39e session de l’Assemblée de l’OACI.

De la même façon que mes honorables collègues l’ont fait avant moi, permettez-moi de vous souhaiter à tous la bienvenue au Canada et à Montréal, cette ville magnifique où je réside.

Cette session de l’Assemblée s’ouvre pendant l’une de nos plus belles saisons de l’année alors que nos forêts sont agrémentées de couleurs changeantes.

J’espère que vous pourrez profiter de votre séjour pour admirer ces beaux paysages, sans oublier les attraits qu’offre cette merveilleuse ville.

Aux côtés de la Province du Québec et de la ville de Montréal, le Canada est fier d’accueillir l’OACI ainsi que sa communauté diplomatique et d’experts et il continuera d’appuyer pleinement cette organisation afin qu’elle puisse continuer de s’épanouir.

Historiquement, le Canada a toujours valorisé la coopération entre les États, surtout au sein de l’Organisation des Nations Unies et cette rencontre ne fait pas exception.

Au cours de notre assemblée, notre mission collective sera de travailler ensemble afin de faire avancer les normes ambitieuses qui transformeront notre monde en un endroit meilleur pour nos générations futures.

Le travail qu’accomplit l’OACI en tant qu’institution spécialisée s’inscrit directement dans cet objectif.

Au cours des prochains jours, un travail important nous attend. Nous établirons le plan de travail de l’organisation des trois prochaines années, en nous concentrant sur plusieurs dossiers de grande importance.

Certains d’entre vous savent que j’ai eu le privilège de voyager dans l’espace dans ma carrière précédente.

Et quand je suis devenu ministre des Transports, on disait avec humour que le Canada faisait passer les transports à un niveau supérieur.

En fait, je vois les choses d’un œil différent. Mon expérience m’a donné un immense privilège – une perspective unique de ce que nous avons à faire ici, sur Terre.

De l’espace, c’est la beauté infinie et l’unité de la Terre qui nous frappent. Il n’y a pas de frontières ni de limites géopolitiques qui, si souvent, nous divisent. Tout ce que l’on voit, c’est notre magnifique planète bleue.

Réunis ici aujourd’hui, tous de différents horizons, nous comprenons la fragilité de cette belle planète. Nos pays, individuellement et collectivement, ont décidé de prendre un nouveau chemin, pour que la science et la technologie contribuent à nos économies sans mettre en péril la planète.

Voyons ce défi des prochains jours comme une occasion de nous réapproprier notre planète, telle qu’elle apparaît de l’espace : puissante, unifiée et merveilleusement bleue.

Le monde et l’industrie aérienne nous regardent. Nous adopterons ici même différentes mesures qui permettront de rendre le transport aérien plus sûr, plus sécuritaire, économiquement plus fort et résilient et, finalement, plus responsable en matière de protection de l’environnement.

La tâche n’est certes pas toujours facile.

Nos gouvernements doivent rester à l’affut des nouveaux défis et menaces qui nous guettent, des nouvelles technologies ou des soubresauts économiques auxquels nos nations et nos entreprises peuvent être confrontées.

Lors de la conférence internationale sur l’aviation de Chicago tenue en 1944, nos prédécesseurs souhaitaient créer un organisme qui établirait des normes communes relativement à la sécurité des activités d’aviation civile et qui réglementerait l’aviation sur les plans économique et commercial.

À l’époque, le président de la conférence avait qualifié ce projet d’utopie.

De grandes avancées ont été réalisées au cours des 70 dernières années, dont plusieurs étaient inconcevables à l’époque.

Depuis, l’achalandage du transport aérien commercial est passé d’une clientèle marginale se limitant à quelques membres de l’élite à une clientèle impressionnante de 3,3 milliards de passagers par année, et ce mode de transport maintient constamment les plus hauts niveaux possible de sécurité et de sûreté.

Et ce, en grande partie grâce à l’OACI.

Mais malgré tout le travail accompli, il en reste encore beaucoup à faire, et les deux prochaines semaines nous en donneront encore une fois l’occasion.

Il en revient à nous de définir et de déterminer comment on peut améliorer le rendement du secteur aérien international et rendre ce secteur plus responsable dans l’intérêt des Canadiens de classe moyenne et de ceux qui travaillent fort afin d’en faire partie.

Cette année est certainement une année critique du programme environnemental de l’OACI, car notre communauté internationale s’efforce de préserver l’élan créé par l’historique Accord de Paris, en 2015.

Le secteur de l’aviation internationale s’efforce de réduire son empreinte carbone et aspire à une croissance neutre en carbone après 2020.

L’occasion s’offre à nous d’appuyer ce secteur en atteignant cet objectif.

En effet, le succès de cette 39e session de l’Assemblée, et même le rôle de l’OACI à l’égard de l’avenir du système multilatéral, reposeront en partie sur la capacité de la communauté aérienne internationale de se réunir et de convenir de la mise en œuvre d’une mesure fondée sur les marchés mondiaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans notre secteur.

Le Canada ainsi que de nombreux autres états ont communiqué leur intention de participer à la mise en œuvre de la mesure fondée sur les marchés mondiaux proposée dès le départ.

J’invite tous les États membres de l’OACI à se joindre à nous pour appuyer une mesure fiable et pour s’engager à participer à sa mise en œuvre dès que possible.

Il ne s’agit là que d’une seule des nombreuses questions essentielles qui seront examinées. En effet, nous nous efforçons de nous assurer que le transport aérien contribue toujours à un avenir meilleur, en poursuivant sans relâche l’excellence en matière de sécurité, de sûreté, d’efficacité et de protection de l’environnement.

Les deux prochaines semaines sont pour nous tous l’occasion de faire progresser le travail visionnaire de cette grande organisation.

Je suis enchanté de me retrouver ici devant vous, à titre de ministre des Transports, alors que nous prenons part à cette importante assemblée.

Puissions-nous être fonceurs et avant gardistes dans nos délibérations et nos conclusions.

Je vous remercie tous à l’avance pour votre contribution à cette rencontre et je vous souhaite un séjour productif et agréable ici à Montréal. Merci.


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