Institut interaméricain de recherche sur les changements à l’échelle mondiale

Titre officiel : Institut interaméricain de recherches sur les changements à l’échelle du globe

Catégorie du sujet :
Changements climatiques
Type d’accord / d’instrument :
Instrument multilatéral volontaire
Forme :
Forum de collaboration
État :
Le Canada est membre de l’Institut depuis sa création en 1991.
Ministère responsable et ministères partenaires :
Responsable :
Environnement et Changement climatique Canada
Autres renseignements :
Liens Web :
Site Web de l’Institut (en anglais)
Personnes-ressources :
Informathèque d’ECCC
L’édition du recueil :
Février 2022
Le numéro de référence :
D7/FR

Résumé en langage clair

Les humains ont pratiquement perturbé tous les écosystèmes au monde. Par conséquent, nous faisons face, au 21e siècle, à des changements environnementaux, de l’échelle locale à l’échelle mondiale, que seuls de grands efforts et la collaboration entre les pays permettra de contrer. L’Institut appuie les données scientifiques qui aident les gouvernements et d’autres organisations à prendre des décisions sur la façon de s’adapter à ces changements mondiaux et de prévenir que de nouveaux changements se produisent. En tant que membre de l’Institut, le Canada soutient la production de données nécessaires pour résoudre les problèmes liés aux changements mondiaux dans les Amériques. Le Canada participe activement à l’Institut depuis sa création en 1991.    

Objectif

L’Institut est une organisation internationale régionale qui fait la promotion de la recherche scientifique et du renforcement des capacités dans le but de renseigner les décideurs dans les Amériques. Son objectif consiste à établir la meilleure coordination internationale qui soit en matière de recherche scientifique et économique sur l’étendue, les causes et les conséquences des changements climatiques dans les Amériques.

Éléments principaux

L’Institut se compose de 19 pays membres. Des représentants du gouvernement de chaque pays sont convoqués à une conférence annuelle des Parties afin de créer, d’examiner et de mettre à jour les politiques et procédures de l’Institut, de même que d’évaluer ses travaux et ses réalisations. En outre, ils approuvent les programmes scientifiques, les plans annuels et à long terme ainsi que les budgets financiers de l’Institut.

La Conférence des Parties obtient le soutien d’un conseil exécutif composé de 9 membres, du Comité consultatif scientifique, du Comité consultatif sur les politiques scientifiques et la Direction administrative de l’Institut, qui gère les programmes scientifiques de l’organisation.

Résultats attendus

Le Programme de petites subventions (2019 à 2021) a financé six projets, qui portaient sur le rôle des services écosystémiques dans l’adaptation aux changements mondiaux pour le bien-être des humains. Le Canada a dirigé en tant que chercheur principal deux projets et a soutenu deux autres projets en collaboration avec des universitaires des Amériques.

Le troisième programme de réseaux de recherche concertée (CRN 3), de 2012 à 2019 s’est achevé avec 17 projets de recherche portant sur les conséquences des activités anthropiques sur les écosystèmes terrestres et marins. Ces activités, qui comprennent l’agriculture, la construction de routes, l’aménagement urbain, ont des répercussions sur les écosystèmes et, au bout du compte, sur la santé humaine.

L’Institut continue également d’appuyer des séminaires et des ateliers techniques et de perfectionnement professionnel afin de promouvoir une meilleure intégration des sciences et des politiques ainsi que d’appliquer l’information scientifique sur le rendement à la prise des décisions à l’appui du renforcement des capacités dans les Amériques.

Participation du Canada

Le Canada est un membre actif de l’Institut depuis sa création, occupant des postes de direction au Conseil exécutif, au Comité consultatif scientifique et au Comité consultatif sur les politiques scientifiques.  

Le Canada compte actuellement un membre élu au Comité consultatif sur les politiques scientifiques de l’Institut : M. Javier Gracia-Garza, (directeur général, Direction générale des sciences et de la technologie d’Agriculture et Agroalimentaire Canada).

Le Canada apporte constamment son aide financière à l’Institut (190 575 $ par an), étant le deuxième pays qui y contribue le plus, après les États-Unis. Ce financement est destiné aux coûts d’exploitation de l’organisation. Marc D’Iorio (sous-ministre adjoint, Direction générale de la science et de la technologie, Environnement et Changement climatique Canada) est le point focal du Canada et le chef de la délégation de l’Institut.

Le Canada continue de jouer un rôle capital dans l’organisation en appuyant le renforcement des capacités en recherche-développement; l’élaboration de modèles et méthodes de recherche; la collaboration et la production scientifiques; et les activités transparentes.

Résultats et progrès

Activités

Le Canada continuera de travailler avec l’Institut en 2022-2023 pour faire avancer les priorités clés définies lors des dernières réunions de la Conférence des Parties et du Conseil exécutif (juin 2021 et novembre 2021, respectivement). L’Institut a commencé à planifier le travail pour aider les pays membres à élaborer des évaluations régionales des changements climatiques; le Canada a offert de fournir une expertise dans ce domaine pour aider à guider cette initiative à mesure qu’elle progresse.

Dans le cadre du Programme de petites subventions (2019 à 2021), des universitaires canadiens ont reçu un total de 391 784 $ US pour réaliser deux projets. Gabriela Alonso Yanez, de l’Université de Calgary, a collaboré avec des universitaires du Chili, de la Colombie et de l’Uruguay sur le projet Incorporating Local and Traditional Knowledge Systems : New Insights for Ecosystem Services and Transdisciplinary Collaborations (Incorporer les systèmes de connaissances locales et traditionnelles : de nouvelles perspectives pour les services écosystémiques et les collaborations transdisciplinaires). Jeremy Pittman, de l’Université de Waterloo, a collaboré avec des universitaires d’Argentine, du Brésil, de l’Équateur et de l’Uruguay sur le thème Small-scale Fisheries and Marine Ecosystem Services : Adaptation and Transformation to Secure Human Wellbeing (Pêche à petite échelle et services écosystémiques marins : Adaptation et transformation pour garantir le bien-être humain). Les résultats ont été présentés aux pays membres avant la dernière réunion intersession du Conseil exécutif à l’automne 2021.

Dans le cadre du CRN3 (de 2012 à 2019), l’Université de l’Alberta a achevé son projet de recherche (dirigé par M. Sanchez-Azofeifa, directeur, Centre pour les sciences d’observation de la Terre, Université de l’Alberta), sur l’amélioration de l’échange de connaissances en vue de la conservation et de la gestion de la forêt tropicale sèche dans les Amériques (TROPI-DRY).

La direction du Canada au Comité consultatif sur les politiques scientifiques (SPAC) a fait avancer le dialogue entre les membres de la Conférence des Parties sur l’importance de l’intégration des politiques scientifiques. Grâce aux discussions avec les organes de gouvernance de l’Institut, le SPAC cherche à améliorer l’utilisation des connaissances produites par les chercheurs de l’Institut dans les pays membres. En outre, le SPAC aide à trouver d’éventuels nouveaux partenaires de l’Institut afin de diversifier les partenaires de financement de son programme de recherche et explore les liens et les possibilités de collaboration avec le programme d’activités de recherche collaborative du forum Belmont.

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