Vous me recevez? Établissement et maintien de la connectivité à large bande dans les zones éloignées et hostiles

Projets compÉtitifs

Jusqu’à 1,2 million de dollars en financement progressif destiné au développement pour faire avancer une technologie

Le Défi 

Le ministère de la Défense nationale (MDN) et les Forces armées canadiennes (FAC) cherchent des solutions novatrices qui permettront d’établir et de maintenir une connectivité à large bande dans des zones éloignées, hostiles et où les communications électromagnétiques sont difficiles pour soutenir les communications essentielles aux missions.

Ce que fournit IDEeS

Un financement allant jusqu'à 200 000 $ sera fourni pour des solutions novatrices pour aider à faire avancer ce défi sur une période de performance pouvant aller jusqu’à 6 mois. Il existe une possibilité de financement supplémentaire pouvant aller jusqu'à 1 million de dollars pour une période de rendement pouvant aller jusqu’à un an si la solution est jugée fructueuse et prometteuse par le MDN et les FAC.

Ce que les innovateurs apportent

Des solutions qui démontrent la capacité d'établir et de maintenir une connectivité à large bande dans des zones éloignées et hostiles dans un environnement dégradé ou bloqué, ainsi que la capacité de mettre en œuvre un échange d'informations hiérarchisées.


Résultats

Titre du projet Innovateur Montant Étape
Enhancing 5G and Beyond Infrastructure for Secure, Flexible, and Smart Military Communications Queen’s University 229 954,00 $ 1a
Machine Learning-Based Cognitive Radio for Reliable Connectivity in Remote, Hostile and EM Degraded Areas TrackGen Solutions Inc. 477 611,20 $ 1a

Défi

Renseignements généraux et contexte

Le personnel militaire est aux prises avec la tâche complexe d’établir et de maintenir une connectivité par radiofréquence à large bande dans des environnements éloignés, hostiles et où les communications électromagnétiques sont difficiles. Les communications essentielles aux missions doivent rester pleinement opérationnelles, même quand des nœuds sont perdus ou quand les radiofréquences sont brouillées. Les opérateurs à tous les niveaux de commandement ont besoin d’un moyen autonome d’échanger les renseignements essentiels de C4ISR (commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance) dans un environnement où les communications électromagnétiques sont dégradées ou impossibles. Les soldats doivent pouvoir travailler malgré l’absence de service, connaître les meilleures tactiques, techniques et procédures (TTP) à utiliser dans ces circonstances et pouvoir planifier avec les meilleures topologies de réseaux selon les missions et le nombre d’utilisateurs.

Alors que les opérations généreront normalement une superposition des échanges d’information normalisée ou modifiée (quelle information doit être transmise du point A au point B) et un plan de communication (quel équipement déployé permettra ce flux d’information) aux multiples couches (plan PACE), les FAC ont besoin de pouvoir mettre en place un échange d’information priorisée, adaptable selon par le type d’opération, la phase de l’opération, le nœud et l’application.

Idéalement, cette mise en place aurait lieu de manière automatisée ou par des TTP manuels utilisant toutes les voies de communication disponibles pour que l’information se rende à destination de manière efficace. Des approches novatrices sont nécessaires pour exploiter non seulement les nouveaux progrès technologiques de l’équipement et de la topologie du réseau, mais aussi les progrès dans la gestion des fréquences. Les FAC cherchent aussi à optimiser leurs processus au moyen des réseaux maillés lorsqu’elles travaillent dans des environnements où les communications électromagnétiques sont dégradées ou impossibles.

Les communications essentielles à la mission impliquent une variété de liens, entre autres par les communications vocales :

  • entre les centres d’opérations, les postes d’observation avancés et les emplacements à l’arrière;
  • entre les troupes au sol et les flux de données venant des dispositifs de RSR.

La priorité du rétablissement de la connectivité dépendrait du stade de la mission et des besoins immédiats. Les entités ayant la priorité pourraient varier, mais comprendraient : les troupes au sol (qui a besoin de quoi, dans quel ordre?), les flux de données des capteurs de RSR (liaisons de données tactiques), les centres d’opérations tactiques, la communication vers l’arrière avec l’Amérique du Nord (SATCOM, HF), etc.

Une comparaison approximative serait la mise en œuvre de commutation multiprotocole par étiquette (MPLS) et de qualité de service (QOS) sur un réseau étendu basé sur un protocole Internet (IP).

Résultats essentiels

Les solutions proposées doivent démontrer :

  • la capacité d’établir et de maintenir une connectivité à large bande dans des environnements éloignés, hostiles et dans des environnements où les communications sont dégradés ou entravés.
  • l’aptitude à mettre en œuvre un échange d’informations hierarchisées.

Résultats souhaités

Les solutions proposées peuvent inclure des capacités telles que, mais non limitées à :

  • la capacité d’optimiser des suites logicielles de communication par l’automatisation pour fournir une liberté de manœuvre dans le spectre électromagnétique ;
  • la capacité d’apprendre et de mettre en œuvre des stratégies de réfactorisation/réanalyse des processus ;
  • la modulation de la connectivité en fonction de l’évolution rapide du niveau de refus dans le spectre électromagnétique ;
  • la réduction minimale ( jusqu’à 5 % ) de la bande passante ;
  • la possibilité de mise en œuvre sur toutes les plateformes (véhicules, drones, systèmes du soldat) ;
  • une intégration dans l’équipement RF existant et à venir (produits commerciaux standards) ;
  • une approche agnostique (ouverte par conception, interopérable entre les systèmes) ;
  • une connectivité résiliente ( disponibilité d'au moins 99 % ) à partir de groupements de différentes tailles (allant d'une force opérationnelle à des équipes de reconnaissance) et en tenant compte des variables suivantes : Quelles sont les données nécessaires ? De quelle plate-forme ou organisation proviendront les données/informations ? Où doivent-elles aller ? Qui doit y avoir accès ? ;
  • la flexibilité et capacité d'adaptation à l'évolution rapide de la situation ;
  • la capacité à dissimuler la communication en ne créant pas un rapport signal/bruit plus élevé.

Renseignements supplémentaires

Les solutions doivent tenir compte des restrictions liées à la règle sur le trafic d’armes international (ITAR) ou aux marchandises contrôlées.

Le Canada ne fournira pas de biens gouvernementaux (BFG) matériel, équipement ou information), y compris, mais sans s'y limiter, le matériel, l’équipement, l'accès, l'information et le personnel permettant à l'entrepreneur d'exécuter les travaux dans le cadre du volet 1a.

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