Discours de la ministre Bibeau lors du lancement de la nouvelle politique d’aide internationale féministe du Canada

Discours

Le 9 juin 2017 - Ottawa, Ontario

Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles du gouvernement du Canada et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à sa politique sur les communications.

Le grand jour est enfin arrivé, et je suis très fière de vous présenter aujourd’hui la nouvelle politique d’aide internationale féministe du Canada.

J’ose dire que c’est un grand jour pour nous, mais aussi pour les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète, notamment les femmes et les filles.

Le Canada est de retour, et nous sommes déterminés à leur permettre de développer leur plein potentiel et à faire d’elles de véritables acteurs de développement et de paix.

Comme vous le savez, le premier ministre Justin Trudeau m’a donné un mandat clair : recentrer l’aide internationale sur les plus pauvres et les plus vulnérables, et sur les États fragiles.

De plus, l’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable des Nations Unies nous tracent la voie à suivre pour mettre fin à la pauvreté.

Mais on ne brisera pas le joug de la pauvreté en laissant pour compte la moitié de l’humanité.

On ne brisera pas le cercle vicieux de la pauvreté et de la violence si on ne redouble pas d’efforts pour donner une voix et des moyens aux femmes et aux filles pour qu’elles puissent choisir leur propre avenir et contribuer pleinement à leur collectivité.

  • Dans trop de pays encore aujourd’hui, les femmes et les filles mangent moins, et en dernier, s’il en reste.
  • Plus de 150 pays ont des lois discriminatoires envers les femmes.
  • Plus de 15 millions de filles sont mariées avant l’âge de 18 ans.
  • Dans le monde entier, 225 millions de femmes n’ont pas accès aux méthodes de contraception de leur choix.
  • Chaque année, plus de 22 millions de femmes et d’adolescentes subissent un avortement dangereux et, toutes les neuf minutes, l’une d’entre elles en meurt.
  • Une femme sur trois dans le monde a connu une forme de violence physique ou sexuelle et de violence fondée sur le sexe.

Pourtant, les femmes et les filles sont de puissants agents de changement. Elles ont la capacité de transformer leur foyer, leur collectivité et l’économie de leur pays. Avec de bonnes interventions, encadrées par de judicieuses politiques publiques, les femmes et les filles peuvent :

  • Débloquer un potentiel de croissance économique estimé à 12 mille milliards de dollars à l’échelle de la planète.
  • Réduire la faim chronique dans le monde – si elles avaient accès aux mêmes ressources financières que les agriculteurs masculins.
  • Réduire considérablement la pauvreté – si nos sociétés s’enrichissaient de femmes et de filles éduquées.
  • Avoir des familles en santé, plus éduquées et plus prospères – si elles étaient incluses dans la prise de décisions quant à l’allocation des ressources familiales.
  • Aider à bâtir un monde plus pacifique – si elles étaient véritablement parties prenantes des processus de paix.

Lorsque les droits des femmes sont respectés, et lorsqu’elles ont les moyens d’agir dans leur collectivité, tout le monde en profite, et les droits des autres groupes marginalisés sont aussi respectés – qu’ils soient victimes d’exclusion ou de discrimination en raison de leur sexe, de leur race, de leur appartenance à un groupe ethnique, ou de leur origine ethnique ou nationale, de la couleur de leur peau, de leur religion, de leur langue, de leur orientation sexuelle, de leur identité sexuelle, de leur âge, de leurs capacités physiques ou intellectuelles, de leur statut de migrant ou de réfugié; ou qu’ils soient en situation d’intersectionnalité.

Et dire que, de 1995 à 2015, le gouvernement du Canada ne s’est plus porté à la défense des droits des femmes.

Seulement 2 % environ de notre aide bilatérale étaient attribués à des projets qui avaient pour objectifs premiers l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes.

Il était grand temps de faire un bon état de la situation et de se doter d’un nouveau plan, plus ambitieux, plus féministe.

J’aimerais remercier les milliers de Canadiens, les représentants de la société civile canadienne présents aujourd’hui et nos partenaires à travers le monde qui ont contribué à notre consultation. Plus de 15 000 personnes, dans 65 pays.

C’est là un témoignage de la place du Canada dans le monde, mais également de l’ampleur des attentes qu’ont les gens envers le Canada.

On nous demande trois choses :

  • du leadership,
  • une bonne politique,
  • de l’argent.

Clarifions la question de l’argent tout de suite. On prévoit que l’aide publique au développement du Canada sera de plus de 5,3 milliards de dollars par année, et la valeur de l’enveloppe de l’aide internationale dépassera 5 milliards de dollars pour l’exercice 2017-2018. 

À l’échelle mondiale, l’aide publique au développement représente 140 milliards de dollars par année, alors que les besoins à satisfaire pour atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030 se chiffrent entre 5 et 7 mille milliards de dollars.

Il faut certes augmenter les contributions des gouvernements, mais il faut aussi et surtout redoubler d’efforts pour recruter de nouveaux partenaires et de nouveaux investisseurs. Il faut oser être plus innovateur et même prendre certains risques bien calculés, en assurant toujours un suivi très rigoureux.

Il nous faut aussi tirer profit au maximum de notre leadership en utilisant nos contributions financières comme levier pour d’autres investissements.

Pensez à la 5e conférence de reconstitution du Fonds mondial qui s’est tenue à Montréal en septembre dernier, et qui a réuni les pays donateurs, les pays partenaires et le secteur privé. Le leadership du Canada a contribué à recueillir près de 13 milliards de dollars pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme.

Avec un capital de départ de 300 millions de dollars, l’Institut de financement du développement est un autre bel exemple d’action concrète qui vise à utiliser l’effet de levier et à stimuler les investissements dans les pays en développement.

Et puis, nous devons nous doter d’une solide politique.

Notre nouvelle politique est évidemment conforme à la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle du Canada qui vise à réduire la pauvreté, à tenir compte des points de vue des personnes qui bénéficient de notre aide et à se conformer aux valeurs canadiennes et aux normes internationales en matière de droits de la personne.

Notre nouvelle politique est aussi basée sur l’expertise canadienne, sur des données probantes et, évidemment, sur les résultats de notre vaste consultation, de laquelle sont ressortis trois éléments fondamentaux : la dignité humaine, le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, et le développement des compétences locales.

Avec tout cela, nous en sommes arrivés à la conclusion qu’une approche féministe fondamentalement ancrée dans l’atteinte de l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles est la meilleure façon de réduire la pauvreté et de bâtir un monde plus inclusif, plus pacifique et plus prospère.

L’atteinte de cet objectif nécessite aussi de mobiliser les hommes et les garçons, et de changer les attitudes et les dynamiques sociales, notamment les dynamiques de pouvoir.

Désormais, l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles seront des objectifs intégrés dans l’ensemble de nos programmes, y compris dans notre action humanitaire.

Notre nouvelle politique repose sur six champs d’action :

Le premier et principal champ d’action est spécifique. Il favorise l’égalité entre les genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles.

Le Canada consacrera, d’ici cinq ans, 15 % de son aide bilatérale au développement international à la réalisation de projets visant l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, notamment des projets qui :

  • permettent de lutter contre la violence sexuelle et fondée sur le genre;
  • soutiennent les organisations qui font la promotion des droits des femmes;
  • améliorent la capacité institutionnelle du secteur public relativement à l’inclusion; et
  • se consacrent à obtenir des données probantes spécifiques aux genres.

À cet égard, j’ai le plaisir d’annoncer aujourd’hui un nouveau Fonds de 150 millions de dollars sur 5 ans, qui sera spécifiquement dédié aux organisations de femmes locales œuvrant à promouvoir les droits de la femme, à faire progresser le leadership des femmes et l’égalité entre les genres.

Les autres champs d’action sont thématiques, mais tous les projets qui en découleront devront compter une composante importante visant l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles.

S’il devait y avoir des cas d’exception, ceux-ci devront obtenir l’approbation de la ministre, peu importe les montants en cause.

Et je peux vous dire que déjà, des projets qui semblaient ne pas pouvoir se soumettre à cette nouvelle règle ont réalisé d’importants progrès en matière d’intégration des femmes.

Notre plus récent projet pour l’éradication de la poliomyélite propose une plus grande implication des femmes dans son approche auprès des collectivités, ce qui permettra de recueillir de meilleures données sur les sujets vaccinés.

Le deuxième champ d’action est thématique. Il cible la dignité humaine.

Le Canada veillera à faire en sorte que la dignité humaine demeure une priorité dans des régions du monde où les populations les plus pauvres et les plus vulnérables ont peu ou pas accès aux services essentiels — et dont certaines doivent composer avec les effets dévastateurs d’un conflit armé ou d’une catastrophe naturelle.

Des projets de développement et de l’aide humanitaire d’urgence offriront des soins de santé, notamment en matière de sexualité, de reproduction et de santé psychosociale, de l’eau potable, des aliments nutritifs et une éducation de qualité.

Ne m’en voulez pas si je passe trop rapidement sur les champs d’action du développement — et soyez assurés que je reconnais l’importance fondamentale de l’éducation primaire, secondaire et professionnelle pour le développement des compétences et du leadership des femmes et des filles.

Je reconnais tout autant le rôle essentiel de la nutrition dans la capacité qu’ont les enfants et les adolescents d’apprendre et de se développer.

Bien que notre nouvelle politique mette l’accent sur une vision féministe, elle laisse toute la place à ces éléments, et d’autres encore, qui sont incontournables pour répondre aux besoins humanitaires et de développement.

C’est dans cet esprit que, le 8 mars dernier, nous avons annoncé un engagement de 650 millions de dollars sur trois ans pour bonifier de façon significative l’initiative pour la santé des mères et des nouveau-nés, en offrant dorénavant toute la gamme des services de santé sexuelle et reproductive, soit l’éducation sexuelle, la planification des naissances, la contraception, l’avortement sécuritaire et légal ainsi que les soins post-avortement, et en défendant tous les droits qui y sont associés.

Avant de poursuivre, permettez-moi de souligner que, pour tous les champs d’action, la gamme de projets qui peuvent contribuer à la réduction de la pauvreté s’étend bien au-delà des quelques exemples que je vous cite aujourd’hui.

L’important, cependant, est de se rappeler qu’ils devront tous contribuer à l’égalité des genres et au renforcement du pouvoir des femmes et des filles, pour ainsi avoir un plus grand impact sur la réduction de la pauvreté et des inégalités.

Il ne s’agira plus seulement d’évaluer les répercussions du projet et de cocher une case.

Il faudra impérativement passer à l’action pour être admissible au financement canadien.

Passons maintenant au troisième champ d’action, qui vise la croissance au service de tous.

Le Canada soutiendra les femmes et les filles afin qu’elles développent leurs compétences, qu’elles accèdent à des postes de décision et qu’elles participent pleinement à la croissance économique de leur collectivité, notamment en soutenant la formation technique et professionnelle ainsi que l’entrepreneuriat.

Le Canada fera aussi la promotion de l’inclusion sociale, du droit au travail, du droit à la propriété et de l’accès au financement pour les femmes.

Par exemple, au Soudan du Sud, le Canada investit 20 millions de dollars pour équiper et former des personnes qui exploitent de petites fermes, dans le but de produire plus de nourriture et d’améliorer la santé nutritionnelle de la population.

Grâce à cet effort, le Canada aide des membres vulnérables de ces collectivités, femmes et hommes, à faire valoir l’égalité de leurs droits à des actifs de production tels que les terres et l’accès aux marchés.

Le quatrième champ d’action concerne l’environnement et l’action sur le climat.

Le Canada s’est engagé à aider les pays les plus vulnérables à s’adapter aux changements climatiques, à en atténuer les impacts et, en tirant profit des investissements du secteur privé, à faciliter la transition vers une économie à faible émission de carbone.

Le Canada apportera son soutien aux femmes afin d’améliorer la résilience de leurs cultures, leur accès à l’eau et à d’autres ressources naturelles ainsi que leur participation à la prise de décisions en matière d’environnement.

Je me permets ici de rappeler que l’un des premiers engagements pris par notre gouvernement, à Paris en 2015, consistait à consentir 2,65 milliards de dollars d’aide aux pays en développement pour qu’ils puissent faire face aux changements climatiques.

Voici un exemple intéressant.

En Jordanie, le Canada investit plus de 20 millions de dollars dans le secteur des énergies renouvelables, pour promouvoir l’adoption de nouvelles technologies comme les panneaux et les systèmes de chauffage solaires pour les maisons.

L’adoption de ces technologies aura non seulement des effets bénéfiques sur les changements climatiques, mais elle permettra à certaines des familles les plus pauvres de Jordanie de faire des économies.

Les femmes joueront un rôle important dans la promotion et l’entretien de ces outils technologiques; elles seront formées pour agir comme « ambassadrices de l’énergie » et comme techniciennes.

Le cinquième champ d’action concerne la gouvernance inclusive.

Le Canada croit fermement que la démocratie, la gouvernance responsable, le pluralisme pacifique et les droits de la personne sont des éléments déterminants pour la paix et le développement.

Quand les voix de femmes de divers horizons se font entendre dans la prise de décisions, les politiques et les programmes peuvent être mieux conçus, car les femmes y apportent une perspective différente dont nous avons grandement besoin pour créer une société plus inclusive et équitable pour tous.

Le Canada appuiera donc la gouvernance inclusive en investissant dans les droits des femmes, leur participation à la vie politique, le renforcement de leur pouvoir juridique et leur accès à la justice, ainsi qu’en rendant l’environnement plus propice à leur participation à la société civile.

Finalement, le sixième champ d’action est lié à la paix et à la sécurité.

Le Canada est déterminé à réduire les menaces de même qu’à aider à la stabilisation des États fragiles ou touchés par un conflit armé.

Le Canada encouragera donc la participation des femmes en tant qu’artisanes de la paix et, dans le cadre de son Plan d’action national, travaillera à l’avancement du Programme mondial sur les femmes, la paix et la sécurité.

Permettez-moi de vous donner un autre exemple.

Si nous investissons dans des missions de formation policière à l’étranger, nous nous assurerons que les femmes de ces collectivités profitent aussi de cette formation.

La présence et l’expertise des femmes dans les corps policiers sont indispensables, car elles rendent les interventions plus efficaces dans toutes sortes de situations, telles que la violence conjugale et le viol.

Ce n’est pas tout d’avoir une bonne politique; il faut aussi se fixer des objectifs et travailler efficacement pour les atteindre.

C’est précisément ce sur quoi nous avons travaillé au cours de la dernière année.  

Pendant les consultations :

  • Vous avez demandé que l’égalité des genres soit ciblée et intégrée. C’est exactement ce que propose notre politique féministe.
  • Vous avez demandé que le Canada appuie davantage les femmes dans les pays en développement. Je viens tout juste d’annoncer un Fonds de 150 millions de dollars qui leur est spécialement dédié. 
  • Vous avez demandé d’accroître les investissements en matière de droits et de santé sexuelle et reproductive. Nous avons consacré 650 millions de dollars sur trois ans à cette cause. Je vous rappelle que nous avons ainsi doublé nos investissements en la matière.
  • Vous avez demandé que nous rattrapions le temps perdu dans la lutte contre les changements climatiques. Nous allons honorer notre engagement de 2,65 milliards de dollars.
  • Vous avez demandé que nos programmes humanitaires soient pluriannuels et plus flexibles. Nous utilisons cette approche et nous en sommes déjà à la deuxième année du financement sur trois ans de notre réponse à la crise en Syrie et au Moyen-Orient.
  • Vous avez demandé que nous nous réengagions envers les plus pauvres, notamment envers l’Afrique. Je vous annonce que nous nous engageons, d’ici l’exercice 2021-2022, à consacrer 50 % de notre aide bilatérale à l’Afrique subsaharienne, plus particulièrement aux femmes et aux jeunes de cette région.
  • Et finalement, vous avez demandé que les petites et moyennes organisations de la société civile canadienne aient un meilleur accès au programme d’aide internationale. Il y a quelques semaines, j’ai annoncé un nouveau fonds de 100 millions de dollars sur 5 ans qui leur est spécifiquement réservé.

Notre nouvelle politique d’aide internationale féministe est la plus ambitieuse et la plus progressiste de l’histoire de la diplomatie canadienne.

Elle fera du Canada un chef de file mondial en ce qui concerne la promotion de l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles.

À tous nos partenaires qui ont activement participé à notre consultation, qui m’ont accompagnée, conseillée et « challengée » tout au long du processus, je dis que c’est moi aujourd’hui qui vous lance un défi.  

Je ne me souviens plus qui a dit : « Fais attention à ce que tu souhaites, car cela risque de t’arriver. »

Vous m’avez bien comprise. Dorénavant, pour obtenir du financement canadien, tous nos partenaires devront s’assurer de consulter les femmes localement, de les impliquer dans la prise de décision et de les impliquer significativement dans la mise en œuvre de leurs projets.

Mais je vous connais maintenant, je sais que vous, particulièrement les organisations de la société civile canadienne, vous saurez relever ce défi haut la main.

Et je compte aussi sur vous pour partager vos résultats fièrement, les succès, mais aussi les leçons apprises.

J’ai aussi besoin de votre participation, de votre passion et de votre engagement pour partager avec les Canadiens l’importance de l’aide internationale, non seulement par compassion, mais aussi parce que nous savons que cela est dans l’intérêt des Canadiens.

Le monde est devenu bien petit, il est essentiel que nous fassions notre juste part pour assurer l’équilibre mondial, pour protéger la santé et l’environnement et pour assurer la paix et la croissance économique. 

Ce que nous dévoilons aujourd’hui est une vision résolument féministe qui va transformer notre aide internationale.

Il s’agit d’une étape cruciale et très passionnante de notre démarche, mais nous avons encore du travail à faire.

En ce moment, nous finalisons les critères qui définiront le degré d’engagement du Canada selon les régions du monde.

C’est-à-dire que nous mettons de côté la liste rigide de pays ciblés pour adopter une approche plus flexible et plus efficace basée notamment sur :

  • les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, et les États fragiles;
  • les plans de développement et les processus de paix des pays partenaires;
  • les avantages comparatifs du Canada;
  • notre nouvelle politique féministe.

Cela ne veut pas dire que nous fermerons subitement certains programmes bilatéraux pour en ouvrir d’autres ailleurs.

Cela signifie plutôt que nous aurons la flexibilité d’investir nos ressources là où le Canada peut avoir le plus d’impact pour réduire la pauvreté et les inégalités.

Et nous améliorerons nos processus et nos mécanismes de financement pour les rendre plus innovants, mieux adaptés aux différents types de partenariats, et plus axés sur les résultats, tout en nous assurant que l’argent des contribuables canadiens soit dirigé vers les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables et vers les populations des États fragiles.

En terminant, je souhaite vous remercier de votre si précieuse collaboration, vous partenaires de la société civile canadienne, employés du Ministère, collègues dans nos missions à l’étranger, et membres de mon cabinet, bien sûr.

Vous savez que vous êtes des modèles à travers le monde. Partout où je suis allée depuis ma nomination, on m’a dit à quel point les Canadiens étaient extraordinaires, à quel point nous avions l’art et la manière de transférer notre savoir-faire et de faire preuve d’innovation, notamment pour trouver des consensus et réunir les gens.

Le monde demande « plus de Canada ».

Chers amis, c’est un immense bonheur et un privilège pour moi de vous côtoyer, et je suis convaincue que la passion qui nous anime tous permettra de réduire la pauvreté et de bâtir un monde plus inclusif, plus pacifique et plus prospère.

Je vous remercie.

Contacts

Marie-Emmanuelle Cadieux
Attachée de presse
Cabinet de la ministre du Développement international et de la Francophonie
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