Discours de la ministre Bibeau devant le Conseil des relations internationales de Montréal

Discours

Le 27 octobre 2017 – Montréal (Québec)

Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles du gouvernement du Canada et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à sa politique sur les communications.

Bonjour.

C’est un plaisir pour moi d’être parmi vous pour conclure la semaine à Montréal.

Tout d’abord, j’aimerais remercier M. Pierre Lemonde, du Conseil des relations internationales de Montréal, et OXFAM Québec pour cette invitation à vous parler du virage féministe de la nouvelle Politique d’aide internationale du Canada.

Une nouvelle politique féministe qui, pour réaliser l’objectif mondial ambitieux de mettre fin à la pauvreté d’ici 2030, mise délibérément sur le renforcement du pouvoir des femmes et des filles et sur l’égalité des genres.

Je dis « ambitieux », parce que même si la pauvreté a été réduite au cours des 30 dernières années, plus d’un milliard de personnes vivent toujours en situation d’extrême pauvreté dans le monde, dont le tiers en Afrique subsaharienne.

Un objectif ambitieux, parce que nous naviguons présentement dans le contexte international le plus incertain depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, pour reprendre les mots de ma collègue Chrystia Freeland.

Depuis que j’ai commencé mon discours, 20 personnes ont été déplacées de force quelque part dans le monde à cause d’un conflit, de persécutions ou des changements climatiques.

En 2016, on comptait 65 millions de personnes réfugiées et déplacées. Le pire bilan de notre histoire.

Le Bangladesh est maintenant l’hôte du plus grand camp de réfugiés au monde, où plus de 900 000 Rohingyas fuient le nettoyage ethnique au Myanmar.

Je vous parle du Myanmar, mais je pourrais aussi vous parler des camps de réfugiés que j’ai visités dans le nord de l’Irak où toute une génération de jeunes passera encore des années sous les tentes avant de pouvoir rentrer à la maison.

Je pourrais vous parler des femmes et des enfants que j’ai rencontrés au Soudan du Sud.

Les victimes d’une famine évitable, causée par des conflits armés. Causée par des décisions politiques et militaires.

De ces réfugiés, de ces migrants, de ces personnes plus vulnérables, combien ont profité de la croissance économique des 30 dernières années?

Ne sont-ils pas en droit de se demander si les institutions internationales travaillent réellement pour eux?

Ne sont-ils pas en droit de se demander si les échanges mondiaux leur apportent un bénéfice quelconque?

À leur place, je me poserais les mêmes questions.

Car ce qu’ils vivent au quotidien, ce sont les conséquences de l’accroissement des inégalités.

Des conséquences qui représentent un risque majeur pour la stabilité et la sécurité de toutes les sociétés, y compris celles de pays développés comme le Canada.

Quand les droits de la personne ne sont pas respectés, quand les perspectives d’avenir sont incertaines, quand les gouvernements ne travaillent pas au service de leur population, les tensions augmentent.

C’est alors que les institutions internationales deviennent rapidement la cible de critiques.

C’est alors que l’isolement devient plus attrayant que l’engagement.

Même si nos institutions ne sont pas parfaites, ce sont celles que nous avons mises des années à bâtir. Celles que notre gouvernement va appuyer dans ses réformes pour mieux s’adapter à la réalité du XXIe siècle.

Celles avec lesquelles nous avons fait le choix de nous réengager.

***

Notre réengagement prend plusieurs formes. Nous avons ratifié l’Accord de Paris sur le climat et réintégré la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, parce que nous savons qu’aucun pays ne peut se soustraire à la menace des changements climatiques.

Nous avons rétabli notre financement à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient et annoncé notre retour dans les missions de maintien de la paix. Nous faisons activement campagne pour obtenir un siège au Conseil de sécurité de l’ONU.

Et pour lutter contre la pauvreté, nous sommes résolument engagés dans le programme de développement durable commun pour l’humanité : Horizon 2030.

La nouvelle Politique d’aide internationale féministe du Canada se conjugue bien avec les 17 objectifs de développement durable.

Des objectifs qui s’appliquent à tous les pays, sans exception. Chez nous comme à l’étranger.

Au Canada, il nous reste un travail important à faire, plus particulièrement dans le cadre de notre démarche de réconciliation avec les peuples autochtones, pour faire respecter pleinement leurs droits, pour leur donner accès aux services dont ils ont besoin, et pour rendre justice aux centaines de femmes et de filles autochtones disparues ou assassinées.

Que ce soit pour faire respecter les droits des femmes autochtones, ou encore pour lutter contre la violence fondée sur le genre, ce combat que nous menons, sur tous les fronts, est un combat visant à mettre fin à la pauvreté et aux inégalités.

Ces deux objectifs influencent nos choix, y compris ceux effectués lors du dernier budget fédéral et ceux à faire à l’avenir.

Cette semaine, nous avons annoncé la bonification de la prestation fiscale pour le revenu de travail en soutien aux travailleurs à faible revenu. Nous avons aussi bonifié l’Allocation canadienne pour enfants qui réduira de 40 % la pauvreté chez les enfants d’ici la fin de l’année, par rapport à son niveau de 2013.

Ces deux objectifs sont aussi ancrés dans notre politique étrangère, notre politique commerciale et, bien entendu, dans notre politique d’aide internationale. Des politiques qui misent sur le renforcement du pouvoir des femmes.

***

Pourquoi? Parce que pour briser le cercle vicieux de la pauvreté, il faut obligatoirement inclure les femmes et redoubler d’efforts pour élever leur voix, pour faire respecter leur droit fondamental de disposer de leur corps et de prendre leurs propres décisions.

Pour lutter efficacement contre la pauvreté, il faut aussi mobiliser les hommes et les garçons et changer les attitudes et les dynamiques sociales, notamment les dynamiques de pouvoir.

Encore aujourd’hui, plus de 150 pays ont des lois discriminatoires contre les femmes et 15 millions de filles sont mariées avant l’âge de 18 ans.

Dans le monde entier, 225 millions de femmes n’ont pas accès aux méthodes de contraception de leur choix. Et chaque année, plus de 22 millions de femmes et d’adolescentes subissent un avortement dangereux.

Toutes les 9 minutes, l’une d’entre elles en meurt.

Partout dans le monde, y compris au Canada, une femme sur trois subira une forme de violence physique, sexuelle ou fondée sur le genre au cours de sa vie.

Pourtant, toutes les données démontrent que loin d’être seulement des victimes, les femmes sont d’abord et avant tout de puissants agents de changement, de développement et de paix.

Avec de bonnes interventions et de bonnes politiques publiques, elles peuvent faire croître l’économie de 12 000 milliards de dollars à l’échelle de la planète d’ici 2025, selon le McKinsey Global Institute.

Les femmes pourraient aussi réduire la faim chronique dans le monde, si seulement elles avaient accès à l’éducation, à la propriété et aux mêmes ressources financières que les hommes.

Entre les années 1970 et le milieu des années 1990, 55 % des gains réalisés dans la lutte contre la faim chronique au sein des pays en développement sont attribuables à l’amélioration des conditions de vie des femmes dans la société.

Les femmes peuvent aussi bâtir un monde plus pacifique en participant activement à la négociation et à la mise en œuvre des processus de paix.

Quand elles sont à la table de négociation d’un accord de paix, elles augmentent de 35 % les chances qu’il dure au moins 15 ans.

Enfin, elles pourraient réduire considérablement la pauvreté si toutes les sociétés s’enrichissaient de femmes et de filles éduquées. En effet, chaque année supplémentaire à l’école secondaire accroît de 10 à 20 % le revenu futur d’une fille.

C’est précisément pourquoi le Canada considère que le meilleur moyen d’éliminer la pauvreté consiste à permettre aux femmes et aux filles d’exploiter leur plein potentiel et d’avoir un effet concret sur leur famille, sur leur collectivité et sur l’économie de leur pays.

***

Bien entendu, l’intégration de la femme au développement n’est pas un concept nouveau. Le Canada y travaille déjà depuis 1976.

En 1995, le Canada a intégré le concept d’égalité entre les genres dans la mise à jour de sa politique de développement.

Avant, on se demandait simplement si notre projet aurait une incidence sur les femmes.

Les femmes étaient un facteur parmi d’autres, comme la protection de l’environnement et la bonne gestion financière.

Alors, si ce concept n’est pas nouveau, en quoi la nouvelle Politique d’aide internationale féministe est-elle différente, pensez-vous?

Eh bien, un virage féministe, cela veut dire que le renforcement du pouvoir des femmes guide dorénavant tout ce que nous faisons. Tous les projets que nous financerons de façon bilatérale devront inclure une composante femme importante et 15% de notre financement sera attribué à des projets qui seront transformateurs.

À titre de comparaison, auparavant, seulement 3 % de notre financement était consacré à des projets qui ciblaient les femmes et 30 % n’avaient aucune incidence sur elles. Donc, concrètement, pour recevoir du financement, nos partenaires doivent maintenant consulter les femmes localement pour déterminer leurs besoins et leurs priorités.

Ils doivent les impliquer dans la prise de décisions et s’assurer que la mise en œuvre des projets cible leurs besoins particuliers et contribue au renforcement de leurs droits et de leurs capacités.

Pour appliquer cette approche systématiquement, nous définissons présentement des niveaux de référence et des indicateurs précis qui nous permettront de mesurer notre progression.

Des indicateurs comme le taux de fertilité chez les adolescentes, le nombre d’organisations de défense des droits des femmes qui reçoivent du financement ou encore, le pourcentage de pays où l’accès — et le contrôle — des femmes à la propriété, aux services financiers et aux ressources naturelles sont en progression.

Ce nouveau cadre de résultats fera en sorte que nos investissements soient axés sur la réalisation des objectifs que nous voulons atteindre dans les six champs d’action de la politique :

  • l’égalité entre les genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles;
  • la dignité humaine, qui comprend l’aide humanitaire, l’éducation, la santé et la nutrition;
  • la croissance au service de tous;
  • l’environnement et l’action pour le climat, y compris la gestion de l’eau;
  • la gouvernance inclusive;
  • la paix et la sécurité.

Mais plutôt que de s’arrêter aux détails de chacun des champs d’action, je vais mettre l’accent sur certains changements qui témoignent du virage que nous avons pris.

Ainsi, nous avons déjà entrepris :

  • de combler les écarts dans le financement des services de santé offerts aux femmes et aux adolescentes;
  • d’offrir du financement plus prévisible et plus flexible;
  • de renforcer les compétences locales, notamment des organisations de la société civile qui défendent les droits des femmes.

Nous avons entrepris de combler les écarts dans le programme sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants — programme lancé par le gouvernement précédent.

Même si ce programme était pertinent, il comportait des lacunes importantes puisqu’il n’intégrait pas, pour des raisons idéologiques, toute la gamme de services en matière de santé sexuelle et reproductive.

C’est pourquoi nous avons annoncé l’injection de 650 millions de dollars supplémentaires sur trois ans pour inclure à notre programmation l’éducation sexuelle des filles et des garçons, la planification des naissances, la contraception, l’avortement sécuritaire et légal, ainsi que les soins post avortement et la défense des droits qui y sont associés.

L’intégration de la santé sexuelle et reproductive ne se limite pas à nos efforts de développement. Nous l’appliquons aussi dorénavant à nos efforts d’aide humanitaire.

En situation de crise humanitaire, la plupart des pays donateurs mettent l’accent sur les services de base comme l’eau, la nourriture et les abris.

Mais les besoins qui demeurent sous-financés de façon chronique, ce sont ceux liés aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris les services psychosociaux. Le Canada a déjà commencé à s’attaquer à ce problème.

C’est ce que nous faisons en réponse à la crise au Myanmar, où 70 % des réfugiés qui arrivent au Bangladesh depuis le mois d’août sont des femmes ou des enfants.

Ces femmes, ces adolescentes, ces enfants sont épuisés, affamés, traumatisés, notamment par toutes les violences — plusieurs de nature sexuelle — qu’ils ont subies. Près de 20 000 d’entre elles sont enceintes et se trouvent dans une situation d’extrême vulnérabilité.

C’est pourquoi nous finançons nos partenaires humanitaires afin qu’ils leur apportent les soins de santé sexuelle et psychosociaux dont elles ont tant besoin.

***

Le deuxième changement important que nous avons effectué a été de rendre nos programmes humanitaires plus prévisibles et plus flexibles.

Depuis 2015, le Canada a plus que doublé sa programmation pluriannuelle relativement aux situations humanitaires pour mieux s’engager à long terme.

Ce changement permet à nos partenaires de mieux planifier leurs projets et de maximiser leur incidence sur le terrain.

À titre d’exemple, nous en sommes déjà à la deuxième année du financement d’un engagement de 1,1 milliard de dollars sur trois ans prévu en réponse à la crise en Syrie et au Moyen-Orient.

Cet engagement nous permet de répondre aux besoins des millions de réfugiés et de déplacés internes qui vivent dans des camps et dans les collectivités de pays voisins comme la Jordanie et le Liban.

Outre les services de santé et de support psychosocial, un autre projet me vient en tête et celui- là porte sur la résolution pacifique des conflits.

Quand je suis allée en Irak en février dernier, j’ai visité un village kurde qui devait faire face à l’arrivée de réfugiés syriens et de déplacés irakiens d’origine sunnite, shiite, kurde et yazidi.

Cette arrivée importante de nouveaux venus venait changer la composition ethnique de la collectivité et commençait à créer de réelles tensions entre voisins.

Les femmes ont suivi une formation sur la résolution pacifique des conflits. Elles ont formé une association multiethnique et organisé des activités qui intègrent l’ensemble de la collectivité.

Cette initiative a eu comme effet immédiat de réduire de façon importante la violence et de créer un contexte plus sécuritaire pour les enfants.

Elle a permis de tisser des liens solides entre sœurs kurdes, yazidis, sunnites et shiites. Et ces amitiés ont eu un effet d’entraînement chez les hommes de la collectivité.

Voilà un bel exemple du pouvoir de l’implication des femmes à l’échelon local et de leur contribution à la paix, à la sécurité et à la réconciliation.

***

Quant à notre troisième grand changement : nous allons travailler de plus près avec les organisations locales de femmes.

Le nouveau programme Voix et leadership des femmes prévoit une enveloppe de 150 millions de dollars pour appuyer les organisations de la société civile qui défendent les droits des femmes et en font la promotion, et qui font progresser leur leadership et leurs pouvoirs social, économique et politique.

Parce que même si nous investissons des milliards de dollars dans les grandes organisations internationales ou dans des projets d’infrastructure ou de développement, si les lois, les politiques, la gouvernance, les relations de pouvoir, les pratiques et les normes socioculturelles discriminatoires ne changent pas, nos actions ne seront pas durables.

C’est là que les organisations de femmes peuvent encore jouer un rôle clé.

Ancrées au sein de leurs collectivités, les femmes sont les mieux placées pour cerner les besoins et les priorités, remettre en question le statu quo, et tenir les gouvernements responsables.

Ces organisations peuvent aussi contribuer à l’élaboration de politiques inclusives en influençant les leaders traditionnels et religieux.

***

Je viens de vous donner des exemples de changements importants qui illustrent notre virage féministe — des exemples qui démontrent que nous avons une bonne politique, comme on nous l’a demandée.

Mais en plus d’instaurer une bonne politique, nos partenaires m’ont aussi demandé deux autres choses : de l’argent et du leadership.

Parlons d’argent. Je suis consciente qu’il en faut pour atteindre nos objectifs.

Il faut aussi se rappeler qu’à l’échelle mondiale, en 2016 l’aide publique au développement représentait  142.6 milliards de dollars américains, alors que pour atteindre les objectifs de développement durable, nous aurions besoin de 5 à 7 000 milliards de dollars.

Il faut certes augmenter la contribution des gouvernements, mais il faut aussi et surtout redoubler leurs efforts en vue d’encourager la participation du secteur privé et de nouveaux pays donateurs.

C’est pourquoi, avec mon collègue M. Marc-André Blanchard, notre ambassadeur aux Nations Unies, nous travaillons présentement à définir les meilleurs mécanismes de financement que nous pourrions utiliser pour promouvoir le leadership du Canada, et apporter une contribution financière en vue d’amener de nouveaux partenaires à investir dans le développement.

Prenez l’exemple du We-Fi, un nouveau mécanisme qui vise à promouvoir l’entreprenariat des femmes dans les pays en développement.

En coopération avec la Banque mondiale, le Canada fait partie des pays fondateurs.

Grâce à notre contribution initiale de 20 millions de dollars et à l’allocation de 320 millions de dollars accordée par les autres pays du G20, le We-Fi prévoit mettre 1 milliard de dollars à la disposition des femmes entrepreneures des pays en développement en ajoutant une contribution du secteur privé.

Cet effet de levier, je veux aussi l’utiliser pour augmenter l’incidence de notre enveloppe de 150 millions de dollars sur les organisations locales de femmes.

Il est possible de le faire en impliquant les organisations philanthropiques. À titre d’exemple, la Fondation Bill & Melinda Gates s'est engagée à verser 20 millions de dollars en aide aux organisations locales de femmes à la suite de notre annonce.

C’est aussi ce que nous ferons avec le nouvel Institut de financement du développement, dont le siège social ouvrira dans quelques mois ici à Montréal.

Avec un capital de départ de 300 millions de dollars, cet institut va permettre à des entreprises privées d’avoir accès à des fonds qui ne sont généralement pas disponibles auprès des banques traditionnelles afin de conclure des affaires et de stimuler des investissements qui auront une incidence sur le développement.

C’est une autre façon d’exporter l’expertise canadienne et de réaliser les objectifs de notre politique au profit des secteurs clés du développement, notamment l’énergie verte, la gestion de l’eau et des matières résiduelles ainsi que l’agriculture durable.

***

Et je terminerai en vous parlant de leadership.

Partout où je suis allée depuis ma nomination, on m’a dit à quel point les Canadiens ont l’art et la manière de transférer leur savoir-faire et de faire preuve d’innovation, notamment pour trouver des consensus et de réunir les gens.

Le Canada a une voix forte, une voix progressiste, une voix qui est écoutée.

On nous dit : « Des exemples comme le Canada, nous en avons besoin davantage ».

Nous comptons utiliser notre leadership sur la scène internationale pour jouer un rôle de rassembleur et mobiliser de nouveaux partenaires.

Pour inciter les autres pays du monde à poursuivre leur engagement au sein de nos institutions.

Pour renouveler nos partenariats et mettre en œuvre les accords qui nous lient les uns aux autres.

Mais aussi pour parler des sujets que l’on n’aborde pas — des sujets qui dérangent parfois.

Pour rappeler l’importance des droits des femmes et des filles. Pour rappeler que la pleine participation des femmes est essentielle au développement, à la paix et à la croissance économique.

Et pour rappeler qu’afin de leur permettre d’exploiter leur plein potentiel, elles doivent d’abord avoir le contrôle sur leur propre corps — et cela passe par la santé sexuelle et reproductive.

Je vous remercie.

Contacts

Marie-Emmanuelle Cadieux
Attachée de presse
Cabinet de la ministre du Développement international et de la Francophonie
343-203-6238
marie-emmanuelle.cadieux@international.gc.ca

Le Service des relations avec les médias
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