Discours par l’honorable Marie-Claude Bibeau au point de presse au sujet du canola
Discours
Date : le 1er avril 2019, 15 h 15
Nous vous remercions tous et toutes d’être ici aujourd’hui.
Nous sommes ici pour faire le point sur l’accès restreint au marché chinois pour le canola canadien.
Nous savons que le maintien de l’accès aux marchés pour notre canola de grande qualité signifie plus d’argent dans les poches des agriculteurs et génère de bons emplois pour les familles agricoles canadiennes de la classe moyenne.
Comme vous le savez, la Chine a suspendu les permis d’exportation de canola de deux entreprises canadiennes et elle a renforcé ses mesures d’inspection sur toutes nos semences de canola.
Nous comprenons que les producteurs inquiets, et nous sommes à leur écoute.
Nous savons l’importance que revêt le canola pour eux comme source de revenus, de même que pour l’économie des prairies et de tout le Canada.
Notre message aux producteurs de canola est le suivant :
nous affirmons notre soutien et nous mettons tout en œuvre pour régler ce dossier le plus rapidement que possible.
Le Canada est le premier producteur et exportateur de canola au monde.
Et le canola canadien est de première qualité, et notre système d’inspection et notre science qui appuient nos exportations sont de classe mondiale.
Comme l’a indiqué le premier ministre la semaine dernière, le Canada est prêt à envoyer une délégation technique de haut niveau en Chine.
En fin de semaine, j’ai envoyé une lettre à mon homologue chinois pour lui faire part du besoin urgent d’envoyer une délégation qui serait dirigée par la présidente de l’Agence canadienne d’inspection des aliments avec son équipe de spécialistes et le soutien d’autres experts techniques des provinces des Prairies.
Entre-temps, les spécialistes des deux pays continuent d’échanger de l’information, et ils ont convenu de poursuivre le dialogue.
Vendredi dernier, le ministre Carr et moi nous sommes rendus en Saskatchewan pour rencontrer nos homologues provinciaux et les dirigeants du secteur agricole.
Une collaboration étroite et un dialogue constant sont absolument essentiels pour faire avancer ce dossier.
C’est pourquoi nous avons mis en place un groupe de travail, incluant le conseil canadien du canola, l’Association de producteurs de canola, Richardson, Viterra, et des représentants du gouvernement fédéral, de l’Alberta, du Manitoba et de la Saskatchewan.
Le Groupe assurera une approche coordonnée et collaborative en vue de résoudre ce problème lié à l’accès au marché.
Pendant ce temps, le groupe étudiera d’autres possibilités de marché pour le court et le moyen terme.
Par ailleurs, nous savons que les producteurs de canola se préoccupent de plus en plus des questions touchant les semis, l’entreposage et les prix.
Comme les producteurs le savent, le gouvernement a des programmes pour les aider et gérer les risques et les flux de trésorerie.
Nous continuons d'explorer l'ensemble des outils actuels de gestion des risques et de soutien pour nous assurer de répondre à cette question tout au long de son évolution.
Pour terminer, je voudrais rappeler que notre canola et nos systèmes d’inspection sont de classe mondiale.
La résolution de ce dossier avec la Chine est une priorité absolue pour le Canada.
Je laisse maintenant la parole à mon collègue Jim Carr, ministre de la Diversification du commerce international.
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