La ministre des Affaires étrangères, l’honorable Mélanie Joly, a annoncé aujourd’hui que le Canada, en coordination avec ses partenaires du G7, impose de nouvelles restrictions à l’importation de diamants et de bijoux diamantés connexes en provenance de la Russie.

« La mise en œuvre de cette interdiction, en collaboration avec nos partenaires du G7, envoie un message clair à la Russie : nous ne tolérerons pas que les revenus des diamants russes servent à financer la guerre. Nous appelons le président Poutine à mettre immédiatement fin à cette guerre d’agression injustifiable contre l’Ukraine, et nous continuerons à soutenir les Ukrainiennes et les Ukrainiens aussi longtemps qu’il le faudra. »

- Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères

• La Russie est le plus important producteur de diamants bruts au monde. En 2022, sa production était évaluée à plus de 3,5 milliards de dollars américains (environ 4,7 milliards de dollars canadiens). La Russie est également un important exportateur mondial de diamants et de produits diamantés, la valeur de ses exportations totales dépassant 3,9 milliards de dollars américains (environ 5,2 milliards de dollars canadiens) la même année. Ensemble, les pays du G7 représentent 70 % du marché mondial du diamant.

• Les importations canadiennes des produits russes qui font l’objet de l’interdiction d’aujourd’hui s’élevaient à 4,1 millions de dollars en 2021.

• À la suite de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en 2022, le Canada a sanctionné le conglomérat diamantaire Alrosa, qui appartient à l’État russe. Le Canada a également retiré à la Russie son statut de nation la plus favorisée, ce qui a eu pour effet d’imposer des droits de 35 % sur toutes les importations au Canada. Cette mesure a mené à une diminution drastique de toutes les importations russes, y compris les produits qui seront visés par cette interdiction, à 327 224 $ en 2022 et à 13 440 $ pour les huit premiers mois de 2023.

• Depuis 2014, le Canada a imposé des sanctions à plus de 2 700 personnes et entités complices de la violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine en Russie, au Bélarus, en Ukraine et en Moldova. Le Canada a également mis en œuvre des restrictions ciblées contre la Russie et le Bélarus dans les secteurs de la finance, du commerce (biens et services), de l’énergie et des transports.

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Isabella Orozco-Madison
Attachée de presse
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