Évaluation des eaux littorales canadiennes du lac Ontario, Rapport sur les faits importants et les résultats de 2019

Résumé

Les eaux littorales des Grands Lacs représentent une priorité essentielle en matière de restauration et de protection. Ces eaux servent de source d’eau potable à la plupart des collectivités du bassin, constituent la zone où se déroulent la plupart des activités récréatives humaines et assurent un lien écologique essentiel entre les bassins hydrographiques et les eaux libres des Grands Lacs.

Bien que les efforts déployés au cours des 50 dernières années pour restaurer et protéger les Grands Lacs ont porté fruit, la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes dans de nombreuses zones littorales se sont dégradées en raison de divers agents de stress attribuables aux humains, au climat et aux espèces envahissantes.

L’Accord Canada–États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs comporte un engagement à élaborer un cadre intégré sur les eaux littorales des Grands Lacs, qui prévoit une évaluation globale de l’état des eaux littorales. Grâce à l’évaluation des eaux littorales, il sera possible de déterminer les facteurs et les effets cumulatifs représentant une source de stress ou constituant une menace pour les zones à grande valeur écologique.

En 2019, le Canada a réalisé une évaluation de l’état des eaux littorales du lac Ontario et des fleuves Niagara et Saint-Laurent. L’évaluation découpe les eaux littorales du lac Ontario en unités régionales basées sur les différents types d’écosystèmes. Les rapports sur les faits importants et les résultats de 2019 présentent un résumé des résultats concernant le stress cumulatif dans les 23 unités régionales des eaux littorales du lac Ontario.

Dans l’ensemble, les zones littorales du lac Ontario sont soumises à un stress modéré. La partie ouest du lac Ontario – de la péninsule du Niagara à Pickering – est considérablement plus aménagée que la partie est et que le fleuve Saint-Laurent. Bon nombre des unités régionales subissent un stress élevé en raison de la construction extensive de structures de stabilisation de la zone littorale et de nombreuses barrières littorales qui freinent l’érosion et le transport des sédiments. La Cladophora, une algue nuisible, s’échoue sur le rivage et salit les plages et les rives dans l’unité régionale Burlington Beach – Baie Humber ainsi que sur une grande partie de la rive nord, entre Pickering et le bassin de Kingston. Des cyanobactéries nocives ont en outre été décelées dans les unités régionales Port de Hamilton, Baie de Quinte et Bassin de Kingston, ce qui soulève des inquiétudes pour la santé humaine et la santé de l’écosystème et crée un stress élevé sur les eaux littorales.

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