Évaluation des eaux littorales canadiennes du lac Supérieur, Rapport sur les faits importants et les résultats de 2020

Résumé

Les eaux littorales des Grands Lacs représentent une priorité essentielle en matière de restauration et de protection. Ces eaux servent de source d’eau potable à la plupart des collectivités du bassin, constituent la zone où se déroulent la plupart des activités récréatives humaines et assurent un lien écologique essentiel entre les bassins hydrographiques et les eaux libres des Grands Lacs.

Bien que les efforts déployés au cours des 50 dernières années pour restaurer et protéger les Grands Lacs ont porté fruit, la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes dans de nombreuses zones littorales se sont dégradées en raison de divers agents de stress attribuables aux humains, au climat et aux espèces envahissantes.

L’Accord Canada–États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs comporte un engagement à élaborer un cadre intégré sur les eaux littorales des Grands Lacs, qui prévoit une évaluation globale de l’état des eaux littorales. Grâce à l’évaluation des eaux littorales, il sera possible de déterminer les facteurs et les effets cumulatifs représentant une source de stress ou constituant une menace pour les zones à grande valeur écologique.

En 2020, le Canada a réalisé une évaluation de l’état des eaux littorales du lac Supérieur. L’évaluation découpe les eaux littorales du lac Supérieur en unités régionales basées sur les différents types d’écosystèmes. Les rapports sur les faits importants et les résultats de 2020 présentent un résumé des résultats concernant le stress cumulatif dans les neuf unités régionales des eaux littorales du lac Supérieur.

Dans l’ensemble, les zones littorales du lac Supérieur subissent un stress faible ou modéré. Les unités régionales évaluées comme subissant un niveau de stress modéré sont les suivantes : Rivière Pigeon – Sleeping Giant (y compris le secteur préoccupant de Thunder Bay), Baie Black et Chimney Point – Cap Chaillon. Parmi les problèmes rencontrés dans ces zones, on peut citer : les avis contre la consommation de certaines espèces de poissons, la présence de biphényles polychlorés (BPC) dans les sédiments, des produits chimiques fabriqués par l’homme et connus pour leurs effets néfastes sur la santé humaine et environnementale, les zones où les communautés d’invertébrés benthiques, qui jouent un rôle essentiel dans le maintien de la qualité des sédiments et de l’eau, sont en mauvaise santé, la présence de barrages, qui entravent la connectivité des affluents, et les affichages sur les plages en raison de concentrations élevées d’E. coli. Aucune prolifération d’algues nuisibles n’a été détectée dans les eaux littorales canadiennes du lac Supérieur en 2019. Les mesures concernant le durcissement du rivage et l’eau potable traitée sont toutes comprises dans les seuils de stress faible. Au moment de l’évaluation, aucune donnée relative à la Cladophora n’était disponible pour le lac Supérieur.

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