Le Canada prend des mesures pour lutter contre la prolifération d’algues nuisibles et protéger le lac des Bois

Communiqué de presse

Le 24 février 2025 – Winnipeg (Manitoba)

Le lac des Bois est une ressource vitale d’eau douce qui soutient les moyens de subsistance, la culture, la vie culturelle et spirituelle autochtone et la biodiversité, et fournit de l’eau potable. La protection de la qualité de l’eau du lac des Bois ainsi que la lutte contre la prolifération d’algues nuisibles sont essentielles pour protéger la santé des poissons et de la faune et assurer aux visiteurs l’accès à des activités récréatives pour les années à venir.

L’Agence de l’eau du Canada investit dans des projets locaux pour relever les défis relatifs à la prolifération d’algues causée par la présence d’un excès de phosphore, et pour donner aux communautés, aux intervenants et aux peuples autochtones les moyens de préserver ce plan d’eau essentiel.  

Aujourd’hui, l’honorable Terry Duguid, ministre des Sports et ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies, a annoncé, au nom de l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de l’Agence de l’eau du Canada, un financement de plus de 1,2 million de dollars sur quatre ans pour soutenir quatre projets dirigés par des partenaires dans le cadre de l’Initiative relative à l’écosystème d’eau douce du lac des Bois conformément au Plan d’action sur l’eau douce. L’honorable Terry Duguid était en compagnie Ben Carr, député de Winnipeg-Centre-Sud.

Le financement des projets est réparti comme suit :  

  • 450 000 $ pour le Grand conseil du Traité no 3 afin de participer à des processus et à des mesures de collaboration visant à réduire le phosphore, ainsi qu’à coordonner la mobilisation communautaire relative aux nutriments et à la prolifération d’algues dans le lac des Bois; 

  • 395 000 $ à la Lake of the Woods Water Sustainability Foundation afin d’élaborer un plan de gestion du phosphore pour le bassin versant de la rivière à la Pluie et du lac des Bois; 

  • 380 800 $ à l’Université Trent afin d’étudier les sources de phosphore et les interactions avec les nutriments; 

  • 24 150 $ à la Nation métisse de l’Ontario afin de poursuivre sa mobilisation avec la communauté métisse du Nord-Ouest de l’Ontario en vue de favoriser la collaboration, la participation et le renforcement des capacités en matière de mesures de réduction du phosphore et de science relative aux nutriments et aux algues dans le bassin du lac des Bois.  

L’Initiative relative à l’écosystème d’eau douce du lac des Bois permet de financer des projets qui s’attaquent à la prolifération d’algues toxiques. En collaboration avec des communautés autochtones, des organismes sans but lucratif, des établissements universitaires et bien d’autres partenaires, l’Agence de l’eau du Canada prend des mesures pour s’assurer que ces eaux sont propres, sûres et bien gérées. Les projets annoncés aujourd’hui marquent d’importants progrès dans le cadre de la protection du lac des Bois et des communautés environnantes.  

Citations

« Ce financement de l’Agence de l’eau du Canada est essentiel afin de respecter notre engagement de protéger le lac des Bois et ses communautés. En soutenant des projets locaux, nous veillons à ce que cette ressource vitale en eau douce soit préservée pour les générations futures. »
– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de l’Agence de l’eau du Canada

« Nous réalisons des investissements importants pour protéger le lac des Bois, lutter contre les algues nuisibles et préserver cet écosystème essentiel. En travaillant avec les dirigeants autochtones et les communautés locales, nous protégeons un lac vital pour le tourisme, l’économie locale et les personnes qui en dépendent. »
– L’honorable Terry Duguid, ministre des Sports et ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies

« Pendant des décennies, la prolifération d’algues, causée par un excès de phosphore, a constitué une préoccupation croissante pour la qualité de l’eau du lac des Bois. La prolifération d’algues est de plus en plus fréquente et toxique, et se prolonge plus tard dans l’année. Nous sommes ravis de nous attaquer à cet enjeu avec le soutien de l’Agence de l’eau du Canada. Nous travaillerons avec les communautés locales, les gardiens du savoir, les intervenants et les experts des parties canadiennes de la rivière à la Pluie et du lac des Bois pendant trois ans pour élaborer un plan national de gestion du phosphore afin d’appuyer les objectifs internationaux en matière de qualité de l’eau. »
– Teika Newton, directrice générale, Lake of the Woods Water Sustainability Foundation

« Le Grand conseil du Traité no 3 exprime sa gratitude pour cette occasion de s’associer à l’Agence de l’eau du Canada et aux communautés du Traité no 3 pour mener à bien des travaux essentiels dans le bassin versant du lac des Bois. Ce financement renforcera la capacité du Grand conseil du Traité no 3 à protéger et à préserver le nibi et les écosystèmes du lac des Bois, tout en offrant aux aînés et aux gardiens du savoir du Traité no 3 plus d’occasions de diriger les mesures de protection en vertu de la Déclaration sur le nibi du Traité no 3. »
– Chris Herc, gestionnaire de l’environnement, Grand conseil du Traité no 3

Faits en bref

  • Le gouvernement du Canada investit quelque 650 millions de dollars sur 10 ans dans le cadre du Plan d’action sur l’eau douce afin de renforcer la protection et la restauration des plans d’eau douce qui revêtent une importance nationale au Canada, notamment le lac des Bois.

  • Le lac des Bois fournit de l’eau potable à plus de 700 000 personnes en Ontario, au Manitoba, ainsi qu’au Minnesota.

  • L’Agence de l’eau du Canada est le point central fédéral pour l’eau douce, et elle met en œuvre des éléments clés du Plan d’action sur l’eau douce afin d’améliorer la coordination, la collaboration et le partenariat avec les provinces, les territoires et les peuples autochtones pour relever les défis les plus urgents du Canada en matière d’eau douce.

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