La reconnaissance blindée : son rôle au sein de l’Armée canadienne
par Vladimir Kessia - Le 10 Mai 2022
temps de lecture : 42 min contenu du Le Journal de l’Armée du Canada
Introduction
Le Corps blindé royal canadien (CBRC) se compose de deux volets : les chars et la reconnaissance blindée, avec environ 30 p. 100 des militaires qui se spécialisent dans le premier volet par rapport à 70 p. 100 dans le deuxième. Récemment, le rôle des spécialistes de la reconnaissance blindée a été passé au crible. L’acquisition de véhicules blindés tactiques de patrouille (VBTP) Textron a entraîné une réévaluation du rôle, car de nombreux membres du CBRC ont rapidement remarqué que le VBTP, qui est sans tourelle et muni d’un système d’armement différent de son prédécesseur, le Coyote, ne pouvait tout simplement pas remplacer celui-ci sans que des changements soient apportés aux tactiques, aux techniques ou aux procédures. Le VBTP atteint bien son objectif premier, celui de remplacer le G-Wagon. Cependant, en choisissant le VBTP comme véhicule principal, le CBRC a montré qu’il était dépourvu d’une vision claire sur la façon d’organiser, d’employer, de former et d’équiper ses forces de reconnaissance blindée dans l’éventualité d’un combat contre des forces égales.
Le capitaine Vladimir Kessia est né en 1991 en URSS (maintenant la Moldova). Il émigre au Canada avec sa famille en 1995 et s’enrôle dans l’Armée canadienne en 2010 en qualité d’officier des blindés et assume des fonctions de reconnaissance sa carrière durant. En 2016, il participe à un déploiement en Ukraine à titre de traducteur. Il est maintenant instructeur à l’École du Corps blindé royal canadien.
(Cet article a été élaboré et rédigé en 2019-2020. Depuis, l’École du Corps blindé royal canadien a mené des changements constants par rapport au modèle de cavalerie des forces armées de taille moyenne du Corps blindé royal canadien.)
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