Hommage aux survivants à l'occasion de la
Journée du chandail orange
Ce 30 septembre, à l'occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, portez fièrement la couleur orange et aidez-nous à honorer les survivants des pensionnats et ceux qui ne sont jamais revenus auprès de leurs proches.
L'histoire de la Journée du chandail orange
En 1973, Phyllis Webstad, une fillette de six ans de la Première Nation Stswecem'c Xgat'tem, s'est fait retirer son nouveau chandail orange à sa première journée dans un pensionnat. Le chandail est maintenant un symbole de la perte culturelle, de l'assimilation forcée et du traumatisme infligés aux enfants des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Pendant plus de 150 ans, plus de 150 000 enfants des Premières Nations, des Inuits et des Métis ont été arrachés à leur famille et forcés de vivre dans des pensionnats. Ils ont été victimes d'abus, et beaucoup ne sont jamais revenus. Le système des pensionnats indiens cherchait à effacer les cultures, les langues et les traditions autochtones. Le traumatisme continue d'avoir un impact sur d’autres générations.
Notre engagement
Le Bureau de l'ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels souhaite entendre les Premières Nations, les Inuits et les Métis et tirer des leçons de leurs expériences et de leur vécu afin de cerner les obstacles à du soutien, à l'accès à la justice et veiller à ce que les droits des survivants et des victimes d'actes criminels soient respectés.
Nous sommes heureux d'annoncer que Cristi Adams, fière membre de la Nation de Lake Babine, a accepté de présider notre Cercle consultatif autochtone, qui sera renommé Cercle consultatif des Premières Nations, des Inuits et des Métis afin de refléter les identités distinctes de ses membres. Nous espérons que la contribution des membres de ce cercle nous guidera dans l'inclusion des perspectives autochtones dans notre travail de décolonisation du système de justice pénale.
Vérité et réconciliation
La Commission de vérité et réconciliation a lancé 94 appels à l'action en 2015. Neuf ans se sont écoulés et 85 % des appels à l'action n'ont pas encore été réalisés (14 sont terminés, 47 sont en cours, 19 sont bloqués et 15 n'ont pas commencé).1 Les Autochtones sont confrontés à des taux de violence plus élevés; ils sont six fois plus susceptibles d'être victimes d'homicide2 au Canada et se voient souvent refuser les services de base, y compris les soins de santé et l'accès à la justice. En tant que Canadiens, nous sommes TOUS responsables de la réconciliation.
Bureau de l'ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels
Services d'assistance
- Vous pouvez communiquer avec notre Bureau si vous estimez que vos droits en vertu de la Charte canadienne des droits des victimes n'ont pas été respectés.
- Courriel : victimesdabord@ombud.gc.ca
- Notre numéro sans frais : 1-866-481-8429
- Ligne d'écoute téléphonique sur les pensionnats indiens : 1-866-925-4419
- Ligne d'écoute téléphonique pour les FFADA : 1-844-413-6649
- Ligne d'écoute d'espoir pour le mieux-être : 1-855-242-3310 ou hopeforwellness.ca
1 Indigenous Watchdog, 1er septembre 2024, https://www.indigenouswatchdog.org/ (en anglais seulement)
2 Statistiques Canada, Nombre, pourcentage et taux de victimes d'homicide, selon le genre et l'identité autochtone, 25 juillet 2024. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2022001/article/00012-fra.htm
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