Allocution de Michael Wernick, greffier du Conseil privé, à la rencontre mondiale des chefs de mission

Discours

Le 28 mai 2018
Michael Wernick, greffier du Conseil privé

Priorité au discours prononcé

Merci, Don (M. Donald Bobiash, sous-ministre adjoint, Asie-Pacifique), de cette généreuse présentation. Je voudrais juste corriger une chose dans votre note d’information : ce n’était pas mon premier passage au Bureau du Conseil privé. C’était en fait mon troisième, car des personnes présentes ici me rappellent mon deuxième passage, aux Affaires intergouvernementales, où j’ai travaillé pour l’ambassadeur Dion alors qu’il était ministre. Cela a été une période mémorable au Bureau du Conseil privé.

Je suis heureux d’être ici avec d’anciens supérieurs, amis et collègues ainsi que des gens que j’ai croisés au fil des ans. Mon allocution cet après-midi sera brève, car je crois que nous ferons un meilleur usage de notre temps ensemble en tenant une discussion fructueuse. Je préfère que les gens me posent des questions et je trouve qu’il s’agit habituellement d’un bon moyen de découvrir ce que les gens ont à l’esprit. Toutefois, je prendrai quelques minutes pour vous faire part de mes observations sur où nous en sommes en tant que fonction publique.

L’une des choses que j’aimerais que vous reteniez est le cycle de vie du mandat. Comme vous le savez tous, nous avons des élections à date fixe au Canada, et bientôt, les trois quarts du mandat se seront écoulés, et nous entamerons la quatrième année du mandat. À la fin de juin, il ne restera plus qu’un an avant la fin de ce mandat, et nous entamerons un très long été : la période préélectorale, la période électorale, la campagne, et nous découvrirons qui les Canadiens éliront comme gouvernement le 20 octobre 2019. Une brève période suivra pendant laquelle le gouvernement sera mis sur pied.

Je dirai alors au prochain premier ministre, qui pourrait être le premier ministre actuel ou non, que l’une des premières choses qu’il ou elle devra faire au cours des semaines qui suivront son entrée en fonction sera d’assister à deux sommets internationaux. C’est souvent lors de ces événements que l’on se fait une première impression du gouvernement, selon la façon que le Canada se présente sur la scène internationale et le rôle qu’il joue dans le monde.

Je parle de cela, car le gouvernement actuel donne aux chefs de mission une grande latitude qui leur permet de s’adresser aux médias et d’être présents dans la sphère publique, et vous avez utilisé cette latitude de façon extrêmement responsable et avec beaucoup de doigté ces dernières années. Toutefois, lors d’une année d’élection, vous devrez vous montrer très prudents. Je suis convaincu que vos dirigeants en auront davantage à dire à ce sujet le printemps prochain, mais vous devrez vous rappeler qu’au pays, nous serons en période électorale.

J’aimerais aussi vous faire part de quelques observations au sujet de qui nous sommes. Nous réunissons plus de 300 organisations différentes, qui vont de l’Agence du revenu du Canada, qui compte 40 000 employés répartis partout au pays, à de microorganismes et à des tribunaux établis dans un but précis, avec un rôle particulier, sans oublier tout ce qui se situe à mi‑chemin. Nous sommes présents dans chaque province, chaque territoire et à de nombreux endroits dans le monde.

Nous avons toutefois certaines choses en commun, et certaines priorités en commun. J’ai la chance d’avoir une grande latitude et l’occasion de m’exprimer publiquement dans le cadre de mes fonctions. J’ai réalisé que le plus important dans tout cela, c’est que je peux raconter vos histoires. Je peux les raconter devant d’autres auditoires de la fonction publique, des parlementaires, des ministres et des Canadiens et Canadiennes. Je suis heureux de le faire.

Je viens tout juste de déposer le Vingt-cinquième rapport annuel au premier ministre sur la fonction publique du Canada. Il s’agit de mon troisième rapport, et j’y fais part de mes observations à savoir où nous en sommes et vers quoi nous nous dirigeons en tant que fonction publique. Vous devriez le lire. La version numérique est conçue pour que l’on puisse la partager, et des graphiques, vidéos, balados et récits peuvent être partagés dans différents médias sociaux. Je vous invite à utiliser les récits contenues dans ce rapport avec vos interlocuteurs dans d’autres pays, d’autres gouvernements et avec votre propre personnel.

J’ai prononcé environ 35 allocutions comme celle‑ci, et elles se trouvent toutes dans le site Web. Elles n’attirent sûrement pas un nombre de lecteurs « kardashianesque », mais en toute honnêteté, si vous voulez connaître mon point de vue sur divers sujets, tout s’y trouve. Je suis toujours heureux de recevoir un courriel ou un message de quiconque parmi vous, afin d’avoir une conversation et d’obtenir vos commentaires.

Pour ce qui est des priorités, j’aimerais savoir comment cela fonctionne dans votre partie du monde. Il importe de préciser, et cette semaine nous le rappelle clairement, que ce dont je me préoccupe le plus et à quoi je consacre considérablement de temps et d’efforts, c’est de faire en sorte que les gens reçoivent leur paye à temps et que les montants soient exacts.

J’aimerais pouvoir dire que le travail est terminé. Cependant, il reste beaucoup à faire. Demain, nous allons recevoir des reproches qui seront grandement médiatisés lorsque le vérificateur général déposera son second chapitre sur le système de paye. Cela me préoccupe, mais pas tant en raison des constatations habituelles à savoir qui a fait quoi ou ce qui aurait pu être mieux fait, mais plutôt parce que cela pourrait jeter le discrédit sur la réputation et la qualité du travail de la fonction publique du Canada, sur sa culture et ses valeurs. Je ne manquerai aucune occasion de répondre à ce genre de critique si cela s’avère nécessaire.

En effet, des sources externes, soit les classements d’un groupe de réflexion du Royaume-Uni, me confirment que nous réalisons de l’excellent travail. À n’en pas douter, d’autres pays tentent de déterminer comment nous y parvenons pour pouvoir nous dépasser dans le classement cette année. Nous avons été qualifiés comme étant la fonction publique la plus efficace parmi les 30 autres fonctions publiques et plus qui ont été évaluées, et je sais que nous sommes près du premier rang dans plusieurs domaines. Je pourrais continuer ainsi, comme je l’ai fait dans mon rapport, en citant des aspects des activités du gouvernement à l’égard desquels nous sommes les meilleurs ou près de l’être. Malheureusement, les bonnes nouvelles ne suscitent pas particulièrement l’intérêt des médias. Je vous invite toutefois à partager entre vous les bonnes nouvelles qui vous semblent intéressantes et à les faire connaître aux gouvernements et aux personnes avec lesquelles vous travaillez.

Sur une note plus positive, on met nouvellement l’accent sur l’exécution et la production de résultats. Il s’agit maintenant d’une réalité permanente et constante et non pas juste d’une directive temporaire du premier ministre actuel ou du gouvernement. En effet, nous nous efforçons d’énoncer beaucoup plus clairement ce que nous tentons de réaliser, la façon dont nous évaluerons notre progrès et la façon dont nous utilisons les boucles de rétroaction pour apporter des correctifs, renforcer ce qui fonctionne bien et délaisser le reste.

Lorsque quelqu'un sort de la salle de réunion du Cabinet avec une décision, il reste encore beaucoup de travail à faire, notamment pour mettre en œuvre cette décision. Il s’agit d’une réalité permanente de notre futur. Nous avons établi la gouvernance et différents systèmes, et j’ai expliqué lors de nombreuses conversations ce que la « livraisonlogie » signifie.

On met – et j’ai assisté à une petite partie de la séance précédente – réellement l’accent sur l’inclusion. Je ne parle plus de diversité. La diversité est un fait. L’inclusion est maintenant ce qui compte, soit l’idée qu’aucune voix ni aucun talent ne sont exclus de la conversation ou laissés de côté. Nous avons besoin des idées et des talents de tous ceux que nous rassemblons autour de la table, que ce soit quelque chose de virtuel ou de réel, et cela peut s’avérer difficile, comme vous en parliez lors de la séance précédente.

Dans une organisation qui dispose d’une hiérarchie verticale, le fait d’être sous-ministre et de donner l’approbation finale dans le cas de nombreux enjeux s’accompagne de réelles responsabilités. Toutefois, nous disposons d’une grande marge de manœuvre pour mieux utiliser les talents et les compétences des membres de la fonction publique qui sont représentatifs et inclusifs de notre pays. Il existe de nombreux exemples de cela. La parité entre les sexes est le plus évident, mais il existe des questions d’intersectionnalité relativement à d’autres aspects de la diversité qui méritent de faire l’objet d’une discussion.

Le fait que nous [la fonction publique] devons refléter le pays se veut la version la plus simpliste de cela. Il s’agit en fait de la façon dont nous nous conduisons qui importe, et cela renvoie à la culture et à des concepts comme les « mecsplications » et la « mecterruption », dont vous avez probablement parlé durant la séance précédente. Il s’agit des relations de pouvoir et des différences de culture. Il existe d’énormes changements et différences d’une génération à l’autre, soit dans la façon dont les baby-boomers et la génération du millénaire pensent et s’expriment. La gestion d’un milieu de travail où il existe quatre modèles générationnels différents peut s’avérer un des défis les plus intéressants.

Le rythme, l’agilité et la souplesse sont des aptitudes que nous devons tous posséder de nos jours. Les Canadiens et Canadiennes, ainsi que leurs gouvernements, désirent des solutions rapides aux enjeux à mesure que ceux-ci sont soulevées. Le cycle de vie qui commence par la réflexion au sujet d’un problème, la définition d’options de solution, la présentation au groupe pertinent de décideurs et la mise en œuvre, raccourcit et continuera de raccourcir. Nous devrons souvent dire « c’est assez proche » pour ce qui est des avis et adopter des approches plus itératives par étapes pour la mise en œuvre.

Nous devrons prendre certaines mesures, faire certaines vérifications, apporter certains correctifs et aller de l’avant. Ce n’est pas chose facile. La capacité de transférer des gens, des fonds et de l’information d’un endroit à un l’autre, c’est quelque chose de difficile pour nous. C’est facile d’ajouter ou d’obtenir de nouveaux fonds dans un budget et de dire « voici une centaine de nouveaux employés à temps plein et affectez-les à une nouvelle fonction ». C’est toutefois beaucoup plus difficile, comme beaucoup d’entre vous le savent, de plutôt dire « j’ai besoin de ces personnes pour ceci » ou « j’ai besoin de prendre des fonds ici pour les réaffecter ailleurs ».

Je sais que vos administrateurs généraux apprécieront la transparence au sujet des ressources et la capacité de déplacer des choses à l’interne. Nous l’avons fait à l’échelle pangouvernementale lorsque le gouvernement a décidé de faire de la légalisation du cannabis une priorité : nous avons créé une équipe en allant chercher des gens dans cinq ministères différents et leur avons trouvé un endroit où travailler. Ils se sont acharnés au problème et nous espérons que plus tard cette année, nous pourrons laisser une partie de ces ressources regagner leur ministère.

Nous devons être en mesure d’agir de la sorte. Nous devons pouvoir « changer de forme » plus facilement et être plus agiles. Toutefois, notre organisation n’est pas conçue pour cela, en raison de certaines de nos règles sur les ressources humaines et même de notre culture. Il s’agit d’un gros défi à relever.

Le roulement générationnel ou le mélange des générations est un autre aspect auquel nous devons porter attention. Il ne s’agit pas seulement d’encourager les baby-boomers à prendre une retraite anticipée et à les remplacer par des employés de la génération du millénaire qui maîtrisent bien les nouvelles technologies. Il s’agit en fait, et j’en ai parlé avec de nombreuses personnes de l’extérieur du gouvernement, de marier leurs points forts, leurs valeurs, leurs expériences et leur discernement avec l’énergie, la créativité et la perspicacité des nouveaux jeunes employés.

Je ne sais pas quel terme convient, mais la transmission des valeurs qui se sont avérées durables et qui ont été mises au service de ce pays au cours des 150 dernières années est essentielle. Maintenant, qu’il s’agisse de réaliser cela à titre de mentors, de mentors inversés, de formateurs ou en offrant des occasions de perfectionnement, c’est à nous de décider. En fait, c’est un défi que je vous confie. Nous devons nous assurer de conserver le meilleur de nos traditions et de nos valeurs alors que nous embauchons à la fois des gens dynamiques et créatifs qui ont la capacité de s’attaquer à des questions comme l’intelligence amplifiée et l’analyse de données.

J’aimerais conclure avec quelques réflexions sur notre milieu de travail et la fonction publique à titre d’employeur. Cela touche de nombreux aspects. Nous avons parlé de la diversité et de l’inclusion; de l’apprentissage et du perfectionnement; de la capacité à actualiser nos compétences et à poursuivre notre croissance. C’est quelque chose que nous faisons assez bien. C’est quelque chose de méconnu, mais la possibilité que les employés ont de commencer à réaliser une chose à un endroit au pays, dans un ministère, pour ensuite changer d’emplacement et faire quelque chose de différent, apprendre, se perfectionner, élargir ses compétences, prendre des risques et suivre des parcours de carrière variés est l’une des choses qui rendent la fonction publique intéressante et qui nous aide à maintenir les employés en poste. Cependant, je ne suis pas convaincu que nous vantons la fonction publique aussi bien que nous le pourrions lorsque vient le temps de recruter.

Lorsque nous recrutons, nous devons dire aux candidats que : nous réalisons certaines des meilleures recherches scientifiques au pays; nous établissons certaines des lois les plus efficaces et les plus intéressantes au pays; et nous menons les négociations les plus intéressantes. Nous sommes au cœur de diverses industries et de divers secteurs. La fonction publique offre une grande partie des meilleurs emplois et des emplois les plus intéressants, mais je ne crois pas que nous expliquons cela avec autant de passion et de conviction qu’il le faudrait.

Je désire porter deux questions et engagements très importants à votre attention. À titre de chef de la fonction publique, j’estime primordial d’en discuter avec vous. Premièrement, j’aimerais remercier Janice [Charette, ancienne greffière du Conseil privé], qui a réellement amorcé la discussion au sujet de la santé mentale et qui mérite énormément de crédit pour cette raison. Je suis fier de poursuivre ce travail et je sais que votre organisation prend la santé mentale et le bien-être très au sérieux. Il reste encore du travail à faire dans la fonction publique, soit l’employeur le plus important au pays, notamment une tonne de travail en ce qui concerne la disponibilité des services dans les collectivités. En effet, cette question n’est pas encore réglée.

L’autre chose importante pour moi est le mouvement #MoiAussi, la lutte contre le harcèlement et le mouvement Time’s Up. C’est un tsunami social. Ce mouvement s’en prend à des dirigeants dans des secteurs de partout dans le monde et certainement en Amérique du Nord. Il s’agit de quelque chose de très sérieux et de bien réel, et comme nous sommes l’employeur le plus important du pays, je me demande depuis novembre quand ce mouvement va nous [la fonction publique] frapper de plein fouet avec un cas grave de l’ampleur de celui de Harvey Weinstein ou de Bill Cosby. Pourtant, cela ne s’est pas encore produit, ce qui est bon signe.

Toutefois, en fouillant, en parlant aux gens et en examinant les données dont nous disposons, nous avons découvert que nous avons un problème d’intimidation et d’inconduite en milieu de travail. Il s’agit d’un problème répandu, et cela est inacceptable. Nous avons également des problèmes à offrir des endroits sûrs où les gens se sentent capable de divulguer leurs expériences, et nous avons des problèmes à outiller les superviseurs et gestionnaires de première ligne des aptitudes, des outils et du savoir-faire dont ils ont besoin pour régler ces problèmes. La situation varie d’une organisation à l’autre, mais nous comptons prendre des mesures agressives pour régler ces problèmes, et il y aura des conséquences.

Je ne veux pas que vous partiez en vous faisant des illusions. Un gros changement s’opère dans la société, et cela nous concerne, et quiconque occupe un poste et assume des responsabilités de dirigeant doit prendre cela au sérieux. Le temps s’est écoulé et nous devrons trouver des moyens pour que ces comportements mènent à des conséquences appropriées, et des moyens de corriger ces comportements et de créer des milieux de travail sûrs qui donnent aux hommes et aux femmes qui servent leur pays avec tant de distinction les moyens d’agir.

Je dis souvent que la fonction publique s’apparente à un caméléon. Nous contribuons à façonner le pays, et j’ai vécu des moments mémorables, où j’ai constaté, dans la salle de réunion du Cabinet, que vos conseils et votre analyse appuyaient et influençaient la façon dont le gouvernement démocratiquement élu dirige le pays. Mais le changement dans la société nous rattrape aussi. En effet, le Canada a changé d’attitude à l’égard du mariage entre conjoints de même sexe, de la santé mentale, de l’écologisation de l’économie, de l’empreinte carbone et du mouvement #MoiAussi. Cela signifie que nous devons aussi changer d’attitude. Nous formons une vaste institution nationale dotée d’un effectif diversifié qui est présente dans chaque partie du pays de même que partout dans le monde. En tant que chefs de mission à l’étranger, chacun d’entre vous représente le genre de pays et de fonction publique que nous formons aux yeux de la communauté internationale.

Et le message que j’entends, c’est qu’il y a un vif intérêt à l’égard du Canada et de ce que nous faisons au Canada, et j’estime que vous jouez un rôle important en nous transmettant votre rétroaction et en recueillant des renseignements et des idées. Nous ne nous gênons pas pour prendre les idées d’autres gouvernements, par exemple en ce qui concerne les services numériques au Royaume-Uni, et nous avons recruté du personnel d’autres administrations. Restez à l’affût de ce qui se passe au sein de la fonction publique des autres pays! Si quelque chose vous semble important ou intéressant, faites-nous-le savoir pour que nous puissions rapidement cibler les bonnes idées et les concrétiser.

Et n’hésitez pas à discuter avec vos interlocuteurs de ce qui se passe au Canada. Les conversations sur ces sujets, que ce soit les changements climatiques, l’intelligence artificielle ou la sécurité dans le contexte de la protection des renseignements personnels, ne sont pas réservées au Canada. Il s’agit de conversations qui se tiennent à l’échelle internationale, dans de nombreux autres pays.

Je me sens extrêmement privilégié de vivre et de travailler dans un pays où les actions des gouvernements élus démocratiquement sont scrutées par un pouvoir judiciaire indépendant et par des journalistes qui jouissent de la liberté de presse, et où ces gouvernements sont imputables devant le Parlement, surtout lorsque j’observe ce qui se passe dans d’autres régions du monde.

Comme je l’ai mentionné plus tôt, nous ne serons pas épargnés demain [avec la publication du deuxième rapport du vérificateur général au sujet du système de paye], mais j’estime que cela est préférable à l’alternatif. Pour assurer une saine gouvernance, et j’en suis persuadé, une excellente fonction publique non partisane doit appuyer chacun des gouvernements, les uns après les autres, peu importe qui les Canadiens décident d’élire, et représenter fièrement ce gouvernement partout dans le monde. Cette fonction publique, c’est vous. Donc, pour clore mon allocution, je tiens à vous dire merci!

Des photos de l'événement sont disponibles en ligne.

 

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