Vision, mission, raison d'être et contexte opérationnel

Vision

PacifiCan est l’agence fédérale qui soutient la croissance économique en Colombie-Britannique. Ses programmes et ses services aident les entreprises, les organisations à but non lucratif et les communautés à se renforcer, à surmonter les défis et à saisir des occasions. L’Agence travaille en partenariat avec des entreprises et des organisations pour créer une économie plus diversifiée, alimentée par des entreprises locales fortes, compétitives et novatrices et des collectivités prospères.

Mission

PacifiCan administre des programmes de subventions et contributions afin de fournir un soutien direct aux entreprises et aux organismes sans but lucratif pour favoriser l’innovation, créer des emplois, élargir les marchés d’exportation et accélérer la croissance. PacifiCan investit directement dans les collectivités et travaille avec ses partenaires de réseau (c.-à-d. le Réseau de services aux entreprises du Pacifique) pour favoriser la croissance des entreprises locales et la croissance économique des collectivités. PacifiCan sert également les Britanno-Colombiens en mettant en œuvre des initiatives nationales ciblées et temporaires au nom du gouvernement fédéral.

Pour comprendre les besoins et les perspectives des Britanno-Colombiens, PacifiCan travaille avec les gouvernements provinciaux, municipaux et autochtones, les établissements d’enseignement postsecondaire, les associations commerciales et industrielles et d’autres partenaires de partout dans la province.

L’administration centrale de PacifiCan est à Surrey et il y a des bureaux à Vancouver, à Victoria, à Kelowna, à Prince George, à Cranbrook, à Fort St. John, à Prince Rupert et à Campbell River. L’Agence a également un bureau de liaison à Ottawa.

Raison d’être

Développement économique Canada pour le Pacifique (PacifiCan) a été établie le 6 août 2021, par décret, dans le but de promouvoir la croissance économique et la diversification de l’économie de la Colombie-Britannique et de faire valoir les intérêts de cette région dans le processus décisionnel en matière de politiques, de programmes et de projets économiques nationaux.

Le ministre de PacifiCan est le ministre du Logement et de l’Infrastructure et ministre responsable de Développement économique Canada pour le Pacifique.

Contexte opérationnel

Contexte économique

L’économie de la Colombie-Britannique se porte un peu mieux que prévu

Le produit intérieur brut (PIB) réel de la Colombie-Britannique a augmenté de 1,2 %^{Note de bas de page 1} pour atteindre environ 313 milliards de dollars^{Note de bas de page 2} en 2024. Bien que ce chiffre soit légèrement supérieur à la croissance prévue du PIB réel pour la province (1,1 %),^{Note de bas de page 3} il est inférieur à la croissance moyenne du PIB national du Canada (1,6 %).^{Note de bas de page 4} Au cours des dix dernières années, ce n’est que la deuxième fois que la croissance du PIB en Colombie-Britannique n’a pas dépassé la moyenne nationale. Le taux de chômage a atteint 6,1 % à la fin du mois de mars 2025,^{Note de bas de page 5} soit un niveau légèrement inférieur au taux national de 6,7 %.^{Note de bas de page 6} La population de la Colombie-Britannique était estimée à 5,7 millions de personnes à la fin de l’exercice financier, soit un taux de croissance de 0,94 % par rapport à mars 2024.^{Note de bas de page 7}

Diversité économique, atouts régionaux et accès au commerce mondial

L’économie diversifiée et répartie entre les régions de la province a permis une certaine résilience économique. En dehors de la région du Lower Mainland en Colombie-Britannique, l’extraction des ressources naturelles et le secteur de la fabrication sont les moteurs de l’activité économique. En 2024, la Colombie-Britannique a exporté des métaux à des niveaux jamais atteints dans les dix dernières années, notamment le cuivre, l’aluminium et le zinc (7,3 milliards de dollars), et des produits alimentaires à des niveaux près des plus élevés atteints dans les dix dernières années (5,8 milliards de dollars).^{Note de bas de page 8} Les secteurs tels que les technologies numériques, les sciences de la vie, l’intelligence artificielle et les technologies propres occupent une place prépondérante dans le Lower Mainland et sur l’île de Vancouver,^{Note de bas de page 9} reliant le Canada à un corridor de haute technologie qui longe la côte Pacifique et attire des investissements internationaux. De plus, les ports de la Colombie-Britannique, notamment Prince Rupert au nord et Vancouver au sud, génèrent 270 milliards de dollars de commerce canadien avec la région indo-pacifique.^{Note de bas de page 10} Un volume record de 158 millions de tonnes a transité par le Port de Vancouver en 2024.^{Note de bas de page 11}

Les exportations et les secteurs des services sont restés essentiels pour l’économie

En 2024, la Colombie-Britannique a exporté pour 54,7 milliards de dollars^{Note de bas de page 12} de marchandises, soit une valeur qui se classe au troisième rang des exportations enregistrées pour la province depuis 1988 et qui représente une baisse de 3 % par rapport à 2023. La province a exporté 36 % (19 milliards de dollars)^{Note de bas de page 13} de ses marchandises vers l’Asie, soit la part la plus élevée parmi toutes les provinces en 2024. Les marchandises issues des ressources naturelles ont continué à stimuler les exportations provinciales, notamment l’énergie (29,8 % des exportations de marchandises), les produits du bois (13,9 %) et les machines et le matériel (13,9 %). De même, le secteur des services de la Colombie-Britannique a continué de contribuer de manière importante à l’économie. En 2024, 77,7 % du PIB de la Colombie-Britannique a été généré par les secteurs des services, avec en tête l’immobilier, la location et la location à bail (19,2 %) et les services professionnels, scientifiques et techniques (8 %).^{Note de bas de page 14}

La force des gens

Les relations commerciales établies grâce à l’immigration en Colombie-Britannique en provenance des pays de la région indo-pacifique attirent des investissements et créent des occasions d’accroître les exportations canadiennes vers cette région, ce qui est essentiel pour atténuer les répercussions des perturbations du commerce mondial. En 2024, plus de 63 000 personnes ont immigré en Colombie-Britannique,^{Note de bas de page 15} dont 8 000 dans le cadre du Programme des candidats des provinces de la Colombie-Britannique, et près de 75 % des candidats provenaient d’Asie.^{Note de bas de page 16} La Colombie-Britannique est également composée d’une population qualifiée et hautement instruite; en 2024, 64 % des Britanno-Colombiens avaient suivi des études postsecondaires, soit le taux le plus élevé de l’Ouest canadien et conforme à la moyenne canadienne (65 %).^{Note de bas de page 17}

Les petites entreprises ont une grande importance

Il y a plus de 500 000 petites entreprises en Colombie-Britannique, ce qui représente 98 % de toutes les entreprises. Cela signifie qu’une personne sur dix en Colombie-Britannique est propriétaire d’une petite entreprise ou entrepreneur.^{Note de bas de page 18} En 2023, les petites entreprises ont contribué à hauteur de 34 % au PIB de la Colombie-Britannique, ce qui a permis à cette province de se classer à égalité avec l’Île-du-Prince-Édouard pour la part la plus élevée du PIB attribuable aux petites entreprises au Canada.^{Note de bas de page 19} De plus, 15 % des entreprises de la Colombie-Britannique utilisent déjà l’intelligence artificielle ou prévoient de le faire prochainement, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale de 14 %.^{Note de bas de page 20} Combiné à une main-d’œuvre qualifiée, cet atout place la province en bonne position pour tirer parti des transformations économiques découlant des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.

Les entrepreneurs autochtones stimulent la croissance économique dans toute la province

Abritant la deuxième population autochtone en importance parmi les provinces,^{Note de bas de page 21} l’économie autochtone connaît une croissance rapide en Colombie-Britannique. De 2019 à 2021, les entreprises dirigées par des Autochtones en Colombie-Britannique ont connu une croissance de 5,7 %, contre 1,6 %,^{Note de bas de page 22} pour l’ensemble du Canada, créant ainsi des débouchés économiques tant dans les zones urbaines que rurales. La Colombie-Britannique se classe au deuxième rang du plus grand nombre d’entrepreneurs autochtones parmi les provinces, avec environ 22 700 entreprises autochtones, dont 4 300 emploient des salariés.

L’accessibilité financière est restée un défi

Le salaire horaire moyen en Colombie-Britannique a augmenté de 5,5 % entre 2023 et 2024, dépassant la croissance salariale nationale de 4,9 %.^{Note de bas de page 23} Cependant, les coûts du logement en Colombie-Britannique sont restés les plus élevés au Canada, le prix moyen d’une maison atteignant plus de 960 000 dollars^{Note de bas de page 24} en mars 2025, soit 42 % de plus que la moyenne nationale.^{Note de bas de page 25} Les taux d’intérêt sont restés élevés par rapport aux niveaux historiquement bas de 2020-2021, mais ont baissé tout au long de l’année.^{Note de bas de page 26}

Les défis commerciaux croissants ont commencé à entraîner des répercussions ciblées

Au premier trimestre de 2025, les perturbations commerciales émergentes ont poussé les entreprises de tous les secteurs d’activité de la Colombie-Britannique à repenser leurs stratégies commerciales. Les petites entreprises de la Colombie-Britannique sont particulièrement vulnérables aux perturbations commerciales et au ralentissement de la croissance économique, car beaucoup d’entre elles fonctionnent avec de faibles marges bénéficiaires et des réserves de trésorerie limitées. Les efforts annoncés au premier trimestre de 2025 par le gouvernement du Canada et celui de la Colombie-Britannique visent à aider les collectivités de la Colombie-Britannique et du Canada à créer des emplois, à accroître et à diversifier leurs exportations, à être plus compétitives et à devenir plus résilientes dans une économie mondiale en évolution.