Les mentions de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEO) dans le présent rapport font références au prédécesseur de PrairiesCan, qui desservait les 4 provinces de l’Ouest au moment de la publication.
Andréanne Mulaire Dandeneau est Anne Mulaire, ou simplement « Anne ». Elle est une créatrice de mode canadienne primée, d’origine métisse. Son objectif est de donner du pouvoir aux femmes qui portent ses vêtements.
Son entreprise s’appelle également Anne Mulaire. Championne du commerce équitable et de la mode durable, cette entreprise conçoit, fabrique, coud et vend ses créations primées.
Anne parle de la nécessité de s’adapter pendant la COVID-19 et de développer le volet en ligne ainsi que de rectifier le volet design de son entreprise. Une mode réellement durable est une mode qui crée de l’espace pour tout le monde, peu importe la taille qu’on porte, afin de créer « une meilleure coupe pour un monde meilleur ». Bien que ce soit un défi, elle affirme que le fait de prendre conscience du besoin et de s’adapter fait partie de la vie d’entrepreneur.
Le soutien de Diversification de l'économie de l'Ouest Canada (DEO) a permis à Anne Mulaire d’embaucher plus de personnel et de conquérir de nouveaux marchés.
Une entreprise autochtone de Winnipeg étend sa ligne de vêtements durables à de nouveaux marchés (durée : 3:18 minutes)
Transcription : Une entreprise autochtone de Winnipeg étend sa ligne de vêtements durables à de nouveaux marchés
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Texte à l’écran : logo d’Anne Mulaire
ANDRÉANNE DANDENEAU, Propriétaire/Designer, Anne Mulaire Deigns) Je m’appelle Andréanne Dandeneau, je suis directrice générale d’Anne Mulaire et designer.
Scène de l’intérieur de la boutique Anne Mulaire apparait à l'écran.
ANDRÉANNE DANDENEAU : Anne Mulaire est une collection de vêtements pour femmes produite ici, à Winnipeg, et nous encourageons le commerce équitable et les tissus durables. Nous sommes essentiellement une entreprise verticale. Nous fabriquons, dessinons, cousons et vendons nos propres vêtements.
Scènes de la boutique et de la salle de couture apparaissent à l'écran.
ANDRÉANNE DANDENEAU : J’étais danseuse contemporaine, et quand j’ai commencé à fabriquer des costumes pour ma troupe, c’est vraiment ce qui m’a donné l’idée de faire du design.
Scènes de la boutique apparaissent à l'écran.
ANDRÉANNE DANDENEAU (voix hors champ) : J’ai commencé à me blesser parce que je dansais trop. En fin de compte, j’ai décidé de poursuivre mon rêve de devenir designer, alors j’ai déménagé à Montréal et j’ai terminé mes études au Collège LaSalle. Cela a pris quatre ans, puis je suis revenue à Winnipeg.
Scènes de la boutique et de la salle de couture apparaissent à l'écran.
ANDÉANNE DANDENEAU : J’incorpore aussi des histoires de mon patrimoine dans mes créations. Alors, comme vous le voyez sur cet imprimé, nous utilisons différents imprimés autochtones. Ils ont tous une très belle histoire, parce qu’il est important pour moi de raconter l’histoire de nos peuples autochtones partout au Canada, et j’ai toujours été convaincue que la mode est aussi une histoire, et que les personnes doivent comprendre et… bref, c’est magnifique!
Scènes de la boutique apparaissent à l'écran.
ANDRÉANNE DANDENEAU : La durabilité dans l’industrie de la mode me tient beaucoup à cœur, parce qu’à ce stade, ce n’est pas un choix, mais un besoin.
Scènes de la boutique et de la salle de couture apparaissent à l'écran.
ANDRÉANNE DANDENEAU (voix hors champ) : Nous devons tous faire notre part pour favoriser la durabilité et, en fait, consommer moins et prendre soin de notre planète.
ANDRÉANNE DANDENEAU: Le soutien de DEO Canada nous a énormément aidés à développer l’entreprise, et nous a permis d’embaucher plus d’employés.
Scènes de la boutique apparaissent à l'écran.
ANDRÉANNE DANDENEAU: C’était très intéressant de diriger une entreprise durant la pandémie.
Scènes de la boutique apparaissent à l'écran.
ANDRÉANNE DANDENEAU (voix hors champ) : Nous avons dû nous adapter très rapidement, mais en tant qu’entrepreneurs, nous apprenons à le faire souvent quand les choses doivent changer. Nous avions bien établi notre présence en ligne, ce qui a été très utile parce que tout s’est retrouvé en ligne. Mais pour ce qui est du design, j’ai dû modifier mes collections, comprendre les besoins, donc revenir à la planche à dessin et réfléchir aux prochaines demandes.
Scènes de la boutique et de la salle de couture apparaissent à l'écran.
ANDRÉANNE DANDENEAU : On entend toujours la même chose des autres femmes entrepreneurs : c’est le défi que posent les hommes de l’industrie. En tant que femme, bien sûr, on ne me prend pas toujours au sérieux, alors au début de ma carrière, j’ai dû demander régulièrement à mon père de négocier avec mes fournisseurs. Et c’est frustrant parce que, en fait, je m’y connais en négociation, mais ma voix a très peu de poids. C’est un défi depuis toujours.
Scènes de la boutique et de la salle de couture apparaissent à l'écran.
ANDRÉANNE DANDENEAU : La campagne sur les médias sociaux est intitulée « A better fit for a better world » (Une meilleure coupe pour un monde meilleur), et il s’agit de créer une meilleure mode pour toutes les femmes.
Le mot-symbole « DEO » apparait à l’écran.
Le mot-symbole « Canada » apparait à l’écran.
[La musique s’arrête]
