Cahier d’information pour le Comité HUMA : Comparution de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social – 30 mai 2023
De : Emploi et Développement social Canada
Titre officiel : Comparution de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social – Comité permanant des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) – Budget principal des dépenses 2023 à 2024, et budget supplémentaire des dépenses (C) 2022 à 2023 – Date : 30 mai 2023.
Sur cette page
- Notes concernant les enjeux critiques et prestation de services
- Modernisation du versement des prestations et prestations de Sécurité de la vieillesse
- Intégrité et prévention de la fraude
- Point d’accès unique pour les ainés
- Demandes d’assurance-emploi
- Document de passeport et processus de demande
- Normes de service, délais de traitement et volumes actuels
- Renouvellement des passeports qui arrivent à expiration après 10 ans
- Points de service de Service Canada
- Fiche d’information sur les passeports
- Améliorations sociales et économiques
- Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses (C) d’EDSC
- Suivi de la lettre de mandat
- Environnement parliamentaire
1. Notes concernant les enjeux critiques et prestation de services
1.a. Modernisation du versement des prestations et prestations de Sécurité de la vieillesse
Enjeu
À mesure que les prestations de Sécurité de la vieillesse passent à la nouvelle plateforme commune de versement des prestations, que fait le programme de Modernisation du versement des prestations pour garantir qu’il n’y ait aucune interruption de paiements et de services aux aînés une fois lancée la nouvelle solution technologique?
Contexte
Le programme de Modernisation du versement des prestations transforme la façon dont le gouvernement du Canada verse les prestations, en faisant en sorte que les Canadiens soient au cœur de nos services.
Le programme de MVP offrira une expérience de service de classe mondiale par l’entremise d’une modernisation de la façon dont le gouvernement sert les Canadiens, des aînés aux jeunes, des personnes à la recherche d’un emploi aux personnes en situation de handicap.
Le programme de Sécurité de la vieillesse sera la première prestation à utiliser la nouvelle plateforme commune de versement des prestations.
Faits marquants
La migration des prestations de la Sécurité de la vieillesse vers la nouvelle plateforme sera achevée au moyen de quelques versions du système qui seront effectuées au cours des 2 prochains exercices financiers.
Le plan de migration par étapes comprend des activités de mise à l’essai et d’assurance de la qualité. La migration est sur la bonne voie d’être achevée en décembre 2024. Celle-ci sera suivie d’une période d’étroite surveillance qui s’échelonnera sur 9 mois.
La migration s’effectuera en 3 versions :
- la première version est prévue pour juin 2023. Elle offrira une nouvelle fonction de gestion de cas au personnel qui assiste les bénéficiaires de prestations étrangères dans l’obtention de leur revenu de pension d’autres instances internationales. Le gouvernement du Canada n’émet pas de paiement pour ces clients et, à ce titre, il n’y a pas de risque d’interruption des paiements de prestations.
- la seconde version comprendra un traitement de bout en bout aux fins de la mise à l’essai exhaustive et des activités pilotes qui ne seront pas destinées au public.
- la troisième version est prévue pour décembre 2024 et comprendra une fonctionnalité de système de traitement et de paiement de bout en bout, des services électroniques ainsi que la migration de tous les actuels bénéficiaires de prestations de la SV de même que des données historiques.
Principaux messages
La continuité des paiements et le service aux clients tout au long de ses activités demeure la principale priorité pour le projet.
Nous procéderons à une mise à l’essai rigoureuse et exhaustive d’une panoplie de changements, notamment les éléments qui ont une incidence sur l’admissibilité, tels que le l’état civil, l’âge, l’adresse, etc.
De plus, les activités pilotes prévues avant la mise en service fourniront une assurance supplémentaire que :
- les systèmes de MVP et les actuels systèmes produisent les montants nombre de prestations prévu.
- les systèmes de MVP ont la capacité de traiter le volume nécessaire de paiements pour le programme de la SV.
- les employés qui travaillent pour le programme de la SV auront reçu suffisamment de formation et ont accès aux nouveaux outils et processus requis pour soutenir les clients.
Le système ne sera pas mis en service jusqu’à ce qu’il démontre hors de tout doute qu’il verse les prestations aux aînés sans interruption.
De plus, si une défaillance était découverte suite à la mise en service, nous aurons établi des processus pour y réagir rapidement et régler les problèmes ou retourner rapidement à l’ancien système afin d’assurer la continuité des paiements.
Le système de MVP de la SV fonctionnera sous tous les plans matériels aussi bien que les anciens systèmes qu’il remplace. Nous ne déploierons pas un produit en production qui compromette les paiements aux aînés. Nous nous assurerons de l’intégrité du système au moyen de tests exhaustifs, de pilotes et de formation pour satisfaire à la norme.
1.b. Intégrité et prévention de la fraude
Enjeu
Au cours des dernières années, les programmes du Ministère sont de plus en plus devenus la cible de fraudes. La nature et le volume des fraudes ont augmenté, y compris la fraude cybernétique. Les stratagèmes sont plus sophistiqués et organisés.
Contexte
- À l’échelle mondiale, les institutions du secteur public sont aux prises avec des cyberattaques de plus en plus sophistiquées et complexes. Les fraudeurs utilisent des renseignements personnels volés pour accéder à des prestations sociales.
- Service Canada prend l’intégrité de ses programmes très au sérieux et reste déterminé à assurer la bonne gérance financière de ses programmes.
- Service Canada doit concilier la protection des fonds publics et la nécessité de verser des paiements aux clients de la façon la plus rapide et la plus harmonieuse possible.
- Les activités d’intégrité à EDSC sont principalement axées sur la détection; la plus importante cible les enquêtes. Le Ministère utilise divers outils et processus pour aider à cerner et à traiter les cas d’erreur, d’abus et de fraude. En 2022 à 2023, EDSC a réalisé plus de 201 000 enquêtes relatives aux programmes suivants : Assurance-emploi, Prestation d’assurance-emploi d’urgence, Régime de pensions du Canada/Sécurité de la vieillesse et Numéro d’assurance sociale.
Faits saillants
- Le Ministère tire parti des capacités d’analyse des données et de renseignement pour repérer les vecteurs et les tendances en matière de fraude et prendre des mesures proactives afin de prévenir le versement de paiements aux fraudeurs.
- D’autres outils ont été recensés et seront élaborés dans les domaines de la détection de la fraude en ligne et de la gestion des vulnérabilités afin d’améliorer la posture de sécurité du Ministère dans le but d’atténuer les menaces continues. Il s’agit notamment d’améliorer les pare-feu, de protéger les systèmes contre les robots logiciels, d’utiliser l’analytique pour signaler les activités suspectes et de mettre en œuvre des mesures pour détecter et contrer les menaces internes.
- Au cours de l’exercice 2022 à 2023, 12 108 arrêts de paiement ont été imposés au total. Ces arrêts de paiement ont permis de déceler des trop-payés totalisant 46,3 millions de dollars et d’éviter que des paiements estimés à 135,3 millions soient versés à des fraudeurs. Service Canada a mis en œuvre une série de mesures visant à détecter et à combattre la fraude grâce à de nouveaux outils de détection de la fraude en ligne.
- Dans le volume III des Comptes publics du Canada 2021 à 2022, EDSC a déclaré des pertes de fonds publics totalisant 53,3 millions de dollars (15,7 millions de dollars en 2020 à 2021) attribuables à des infractions, à des actes illicites ou à des accidents. Le gros de ce montant (43,5 millions de dollars) est lié à des demandes frauduleuses d’assurance-emploi.
Messages clés
- Service Canada accorde une très grande importance à l’intégrité de ses programmes.
- Nous savons qu’en période de crise, le risque de fraude augmente.
- Le Ministère met à profit ses capacités d’analyse et de renseignement pour empêcher, détecter et contrer la fraude.
- Dès le début de la pandémie, des fraudeurs utilisant des identités volées pour présenter des demandes frauduleuses d’assurance-emploi ont eu des répercussions sur les Canadiens. Ces fraudeurs ont touché de façon disproportionnée les résidents du Québec.
- De nouvelles solutions de TI ont été mises en œuvre pour cerner les tendances en matière de fraude plus tôt dans le processus de demande et empêcher la présentation de demandes frauduleuses en ligne.
- Les allégations de fraude ou d’actes illicites font l’objet d’une enquête exhaustive et sont renvoyées aux organes d’application de la loi, selon le cas. Des dettes sont établies et des pénalités sont imposées lorsque les allégations sont fondées.
- Des mesures sont en place pour soutenir en priorité les clients touchés par le vol ou la fraude.
- Service Canada travaille également en étroite collaboration avec le Centre antifraude du Canada, le Centre canadien pour la cybersécurité, d’autres ministères, des organismes d’application de la loi et des institutions financières pour aider à vaincre ces fraudeurs.
1.c. Point d’accès unique pour les aînés
Objet
Que fait le Ministère pour s’assurer que les aînés reçoivent efficacement et en temps opportun des renseignements centralisés sur un large éventail de programmes et de services ?
Contexte
- La population canadienne vieillissante est en pleine croissance, tout comme la demande de services plus centralisés et plus opportuns pour les aînés, d’autant plus que leurs besoins deviennent plus complexes et diversifiés.
- Dans leur lettre de mandat, la ministre des Aînés et la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social ont la responsabilité de mettre en place un point d’accès unique pour les aînés à un large éventail de services et de prestations du gouvernement.
- Bien qu’il existe déjà des points d’accès aux services gouvernementaux pour les aînés par téléphone et en personne, le Ministère explore actuellement différents moyens de centraliser l’information destinée aux aînés provenant des divers ordres de gouvernement.
Faits saillants
- En tant qu’organisation, Service Canada est déjà le chef de file pour ce qui est de fournir aux Canadiens un point d’accès unique à une vaste gamme de services et d’avantages gouvernementaux. Pour ce faire, il dispose de 316 centres Service Canada, de 247 sites de services mobiles réguliers (217 réactivés depuis le 5 mai 2023), de 15 sites de partenaires de prestation de services et de 21 sites de services de passeport.
- Service Canada fournit également une plateforme Web commune à 83 ministères. Avec 845,4 millions de visites pour l’exercice 2022 à 2023 et 110,7 millions de visites pour cet exercice à ce jour, Canada.ca est le principal site Web du gouvernement.
- Les aînés disposent actuellement de plusieurs points d’accès à certains, mais pas tout, programmes gouvernementaux (par exemple la Sécurité de la vieillesse, le Régime de pensions du Canada, etc.) par téléphone au Centre d’appels des pensions et au 1 800 O‑Canada, en personne dans les centres de Service Canada, par le biais d’activités de sensibilisation, et par le biais de Service Canada en ligne.
- Le Centre d’appels des pensions soutient les aînés qui éprouvent des difficultés à utiliser l’Internet ou qui n’y ont pas accès en leur expliquant comment accéder aux services en ligne, en les dirigeant vers des ressources appropriées et, s’il y a lieu, en mettant à jour les renseignements de leur compte pour eux ou en commandant des formulaires et des demandes qui leur sont envoyés par la poste.
- Par l’entremise des Services mobiles communautaires et de liaison, Service Canada offre d’autres options de prestation de services (y compris l’accès au Centre d’appui des services mobiles, ligne sans frais) aux clients vulnérables, y compris les aînés, en travaillant directement avec les organismes communautaires pour rejoindre les aînés qui, autrement, ne pourraient pas avoir accès aux canaux habituels.
- Des améliorations continuent d’être apportées pour offrir aux aînés un accès plus centralisé aux services gouvernementaux.
Messages clés
- Le Ministère continue d’explorer différentes avenues pour respecter les engagements énoncés dans les lettres de mandat des ministres Khera et Gould.
- Des mesures continuent d’être mises en œuvre pour s’assurer que les aînés ont accès en temps opportun à l’information et au soutien dont ils ont besoin, tout en ayant une expérience client positive.
- Par exemple, au cours des dernières années, des initiatives comme la demande intégrée de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti (SV‑SRG) et l’inscription automatique à la SV-SRG ont éliminé la nécessité pour environ 50 % des aînés de présenter une demande de SV-SRG.
- Le Centre d’appels des pensions a également amélioré l’expérience de ses clients en adoptant une nouvelle plateforme téléphonique, qui permet pratiquement à 100% des clients de choisir d’attendre pour parler à un agent, ce qui augmente la capacité des files d’attente et le nombre d’appelants qui peuvent attendre pour parler à un agent.
- Des travaux sont en cours au Centre d’appels des pensions pour mettre en œuvre une mise en attente virtuelle. Les clients qui attendent pour parler à un agent pourront choisir de raccrocher afin que le système les rappelle quand leur tour est venu de parler à un agent.
- Les aînés s’attendent plus que jamais à ce que Service Canada offre ses services de base de manière efficace, accessible et opportune, en respectant les normes de service et les besoins changeants des aînés canadiens.
1.d. Demandes d’assurance-emploi
Objet
Quelles sont les normes de service actuelles pour les demandes d’assurance-emploi?
Contexte
- Emploi et Développement social Canada (EDSC) est le plus grand organisme fédéral de prestation de services au Canada, offrant des avantages et des services afin de soutenir les Canadiens à toutes les étapes de leur vie. Depuis le début de la pandémie, EDSC travaille sans relâche pour gérer efficacement le traitement des demandes d’assurance-emploi et le volume d’appels, et a versé plus de 36,4 milliards de dollars en prestations d’assurance-emploi durant l’exercice financier 2021 à 2022.
- Le principal indicateur de rendement du service à la clientèle de Service Canada pour le traitement des demandes d’assurance-emploi est la rapidité de paiement (RP). La cible fixée est de verser un paiement ou d’émettre un avis de non-paiement dans les 28 jours suivant la date à laquelle une demande de prestations a été présentée, dans 80 % des cas.
- Service Canada n’épargne aucun effort pour respecter les normes de service de l’assurance-emploi. Toutefois, certaines situations empêchent le Ministère d’atteindre cet objectif, notamment pendant les périodes de pointe annuelles d’été et d’hiver, ou en raison de documents manquants ou de renseignements erronés.
Faits saillants
- Pour l’exercice 2023 à 2024 en date du 30 avril 2023, 76,7 % des paiements et des avis de non-paiement ont été émis dans les 28 jours pour l’ensemble du Canada.
- Pour l’exercice 2022 à 2023, 76,2 % des paiements et des avis de non-paiement ont été émis dans les 28 jours pour l’ensemble du Canada.
- Pour l’exercice 2023 à 2024 en date du 30 avril 2023, le nombre moyen de jours qu’il a fallu à un client pour recevoir son premier paiement de prestations d’assurance-emploi était de 23 jours, par rapport à 24 jours en 2022 à 2023.
- Pour l’exercice 2023 à 2024 en date du 30 avril 2023, 181 968 demandes initiales et de renouvellement de l’assurance-emploi ont été reçues et 195 022 ont été traitées.
- Pour l’exercice 2022 à 2023, 2 904 173 demandes initiales et de renouvellement de l’assurance-emploi ont été reçues et 2 975 644 ont été traitées.
- En 2022 à 2023, le centre d’appels de l’assurance-emploi a répondu à environ 6,2 millions d’appels. De ces appels, des agents ont répondu à 40 % dans un délai de 10 minutes, et le temps d’attente moyen était de 18 minutes.
- En date du 5 mai 2023, le centre d’appels de l’assurance-emploi a répondu à plus de 524 000 appels depuis le début de l’exercice. Des agents ont répondu à environ 89 % de ces appels dans un délai de 10 minutes, et le temps d’attente moyen est de 3 minutes.
- Le centre d’appels de l’assurance-emploi a amélioré son accessibilité qui se situe à près de 100 % pour les appelants accédant à la file d’attente pour parler à un agent, contre 50 % en 2020 à 2021.
- Le 3 novembre 2022, dans l’Énoncé économique de l’automne, le gouvernement a annoncé un financement de 1,02 milliard de dollars pour aider Service Canada à traiter plus rapidement les demandes d’assurance-emploi et de la Sécurité de la vieillesse, tout en réduisant l’arriéré des demandes d’assurance-emploi. De plus, il a annoncé un financement de 574 millions de dollars visant à réduire le temps d’attente dans les centres d’appels de l’assurance-emploi et des pensions.
Messages clés
- Le régime d’assurance-emploi, y compris ses centres d’appels, demeure au premier plan des services offerts par le gouvernement du Canada à la population canadienne.
- Alors que le Canada passe à une ère post-pandémique, les périodes de pointe annuelles continueront d’avoir une incidence pour certains Canadiens qui devront attendre plus longtemps avant que leur demande soit traitée et avant que le centre d’appels réponde à leur appel.
- Service Canada continue de mettre en place des mesures qui permettent de s’assurer que les Canadiens ont accès rapidement aux prestations d’assurance-emploi quand ils en ont le plus besoin.
Si l'on insiste
- Le régime d’assurance-emploi est l’un des piliers du filet de sécurité sociale du Canada, et il joue un rôle déterminant dans la vie des Canadiens en leur offrant un soutien du revenu essentiel lorsqu’ils en ont le plus besoin.
- En 2021 à 2022, Service Canada a versé 36,4 milliards de dollars en prestations directes d’assurance-emploi pour assurer le bien-être économique et social des Canadiens.
- Bien qu’il ne nous soit pas possible de discuter de cas individuels, tous les clients qui attendent une décision concernant leur admissibilité aux prestations d’assurance-emploi et qui se trouvent dans une situation d’urgence ou de grand besoin devraient communiquer avec le centre d’appels de l’assurance-emploi pour obtenir de l’aide.
- En 2023 à 2024, en date du 30 avril 2023, 62,3 % des paiements d'assurance-emploi ou des avis de non-paiement dans la région de Québec ont été effectués dans un délai de 28 jours.
- En 2023 à 2024, en date du 30 avril 2023, le nombre moyen de jours qu'il a fallu à un client pour recevoir son premier versement de prestations d'assurance-emploi était de 31 jours, comparativement à une moyenne de 23 jours au Canada.
- Les résultats dans la région de Québec sont inférieurs aux résultats nationaux parce que le réseau d'assurance-emploi s'est concentré sur la réduction du volume et de l'âge des demandes spécifiquement dans cette région. À mesure que davantage de réclamations étaient traitées au-delà de la norme de service de 28 jours, les résultats de la rapidité de paiement ont été touchés et inférieurs à l'objectif.
- Ces efforts ont un impact positif sur les clients de la région de Québec. En date du 30 avril 2023, le volume des réclamations initiales et de renouvellement en attente est inférieur de 46 % par rapport à la même semaine l'an dernier, et les réclamations de 28 jours ou plus sont inférieures de 73 %.
- Les résultats des normes de service pour la région de Québec devraient s'améliorer considérablement à l'avenir.
- En 2023 à 2024, au 30 avril 2023, 39 611 demandes initiales et de renouvellement d'assurance-emploi ont été reçues au Québec et 48 323 ont été traitées.
1.e. Document de passeport et processus de demande – Le domaine d’activités des passeports
Enjeu
Document de passeport et processus de demande.
Contexte
- Les passeports permettent aux Canadiens d’accéder aux services consulaires à l’étranger, de confirmer leur droit de revenir au Canada et de franchir plus facilement les postes-frontières automatisés dans le monde entier.
- L’intégrité du passeport canadien est reconnue et respectée à l’échelle internationale et constitue un facteur clé du maintien d’un accès sécuritaire, sécurisé et sans visa à plus de 180 pays pour les Canadiens.
- Le Décret sur les passeports canadiens (DPC) détermine qui a droit à un passeport ordinaire (bleu), comment il est délivré et quand un passeport peut être refusé, annulé ou révoqué.
- Dans le cadre du processus de délivrance des passeports, tous les documents requis font l’objet d’un examen visant à en garantir l’exactitude et à déterminer l’admissibilité du demandeur. Les contrôles de sécurité sont effectués par rapport au fichier central d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, qui sert de mécanisme d’aide à la décision pour la délivrance ou le refus d’un passeport à une personne.
- De nombreux ministères du gouvernement du Canada participent à la mise en œuvre du Programme de passeport :
- Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) : Est responsable de l’ensemble du Programme de passeport. Est mandaté par le Décret sur les passeports canadiens pour délivrer, annuler, révoquer, retenir et récupérer les passeports canadiens
- Ministre de la Sécurité publique : Est responsable de l’annulation, du refus et de la révocation des passeports dans les cas de terrorisme et de sécurité nationale
- Emploi et Développement social Canada (EDSC) : Fournit des services de passeport au pays (par l’intermédiaire de Service Canada)
- Affaires mondiales Canada (AMC) : Fournit des services de passeport à l’étranger (par l’intermédiaire de son réseau de services consulaires)
Faits saillants
- Les Canadiens peuvent présenter leur demande de passeport sur papier en se rendant dans l’un des 317 Centres Service Canada ou l’un des 21 bureaux des passeports, ou encore par courrier.
- Au 8 mai 2023, 217 sites de services mobiles réguliers offraient des services de passeport et cette situation continuera d’évoluer.
- Les préposés aux passeports ou les agents de service aux citoyens examinent et valident les renseignements fournis par les demandeurs pour s’assurer qu’ils sont complets, y compris les photos, les documents justificatifs, la signature et les renseignements relatifs au paiement.
- Les preuves documentaires de citoyenneté (PDC) sont examinées et validées.
- Une vérification est effectuée auprès d’un répondant ou de personnes pouvant fournir des références, le cas échéant. Les nouveaux requérants qui remplissent une demande générale doivent obtenir un répondant pour la confirmation de leur identité.
- Les demandes peuvent être acheminées à IRCC pour un examen plus approfondi.
- Des 3 638 202 passeports délivrés entre le 1er janvier 2022 et le 22 mars 2023, 210 cas de courrier mal acheminé (ou 0,006 %) ont été considérés comme des atteintes à la vie privée.
- En 2021, le Commissariat à la protection de la vie privée (CPVP) a mené une enquête officielle auprès de Service Canada, IRCC et AMC au sujet des atteintes à la vie privée liées aux passeports. Il n’y a pas eu de constatations importantes et le CPVP a reconnu que le taux d’erreur était très faible (bien inférieur à 1 %).
Messages clés
- Le Programme de passeport suit un processus établi pour la gestion de l’identité.
- Les demandeurs doivent présenter des documents justificatifs, des photos, les coordonnées de répondant ou de personne pouvant fournir des références pour obtenir un passeport conformément aux exigences du Programme. Ces éléments sont essentiels pour garantir l’intégrité des passeports canadiens.
- Le Programme de passeport utilise des documents déjà délivrés par d’autres autorités gouvernementales pour établir l’identité.
- Pour qu’une demande générale puisse être traitée, et le passeport imprimé (c’est-à-dire dans le cas des nouveaux requérants adultes et des demandes pour enfants), il faut remplir des conditions très précises, notamment :
- authentification de l’identité pour établir un historique de passeport acceptable
- vérifications supplémentaires
- demande de documents supplémentaires (par exemple, documents relatifs à la garde des enfants)
- La majorité des demandes reçues concernent de nouveaux requérants (adultes et enfants).
- Les employés sont formés à l’identification des documents frauduleux et reçoivent des renseignements sur les menaces connues et émergentes qui pèsent sur l’intégrité et la sécurité du passeport canadien.
- Des procédures sont en place pour permettre aux employés d’informer IRCC de toute tendance suspecte ou de toute irrégularité qu’ils pourraient rencontrer dans l’exercice de leurs fonctions quotidiennes.
- Lorsque des preuves d’une activité frauduleuse présumée sont trouvées ou signalées, IRCC ouvre une enquête au cours de laquelle Service Canada peut fournir un soutien et des renseignements. Les enquêtes peuvent aboutir au refus ou à la révocation du passeport.
- Service Canada, en collaboration avec IRCC, travaille continuellement à l’examen et à l’amélioration des processus afin de s’assurer qu’il n’y a pas d’utilisation abusive des passeports ou de fraude en matière d’admissibilité.
- Service Canada s’engage à protéger les renseignements personnels et comprend l’importance que les Canadiens accordent à la protection de leurs renseignements personnels. À titre de gestionnaires responsables des renseignements des clients, les membres du personnel de Service Canada suivent des procédures et des processus bien établis concernant la gestion des renseignements personnels et le signalement des atteintes à la vie privée.
- Conformément à la Directive ministérielle sur la façon d’intervenir en cas d’incidents de sécurité liés à des renseignements personnels (atteinte à la vie privée), chaque cas de correspondance mal acheminée est traité comme un incident de sécurité et fait l’objet d’une évaluation individuelle. Les incidents considérés comme des atteintes substantielles à la vie privée (risque réel de préjudice) sont signalés au CPVP et au Secrétariat du Conseil du Trésor, conformément aux exigences.
- Conformément à la politique du Ministère, tous les clients victimes d’une atteinte à la vie privée sont informés par une lettre officielle qui :
- décrit les circonstances de l’incident;
- indique les coordonnées d’une personne à qui ils peuvent s’adresser;
- propose des façons de mieux protéger leurs renseignements personnels;
- dans les cas les plus graves, offre une protection de 2 ans en matière de surveillance de la cote de crédit par l’intermédiaire d’Equifax.
1.f. Normes de service, délais de traitement et volumes actuels
Contexte
Avant l’interruption de travail, Service Canada avait délivré presque tous les passeports en respectant les cibles de 10 et 20 jours ouvrables, ainsi environ 99 % des passeports étaient délivrés selon les normes de service, quel que soit le mode de réception de la demande. Comme prévu, l’interruption de travail a eu certaines répercussions sur le volume de demandes de passeport, les délais de traitement et les normes de service.
Généralités
- L’approche visant à coordonner l’exécution du Programme de passeport est fondée sur les prévisions qui ont été reçues d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et qui se situent entre 4,3 et 4,9 millions pour l’exercice financier 2023 à 2024.
- Ces chiffres indiquent une augmentation du volume des demandes de 1,0 à 1,6 million par rapport aux quelque 3,3 millions de passeports délivrés en 2022 à 2023.
- Selon les prévisions d’IRCC, on estime qu’environ 40 % des demandes en 2023 à 2024 seront pour des renouvellements. On prévoit que la proportion des demandes de renouvellement devrait augmenter progressivement pour passer de 33 % en avril 2023 à 45 % en mars 2024.
- Service Canada a augmenté le personnel opérationnel (y compris celui des services de soutien) de sorte qu’il comptait plus de 2 700 employés au cours de l’exercice financier 2022 à 2023. Cette hausse visait à répondre aux demandes actuelles ainsi qu’à l’augmentation prévue.
- À la fin de l’exercice 2022 à 2023, l’équipe du Programme de passeport traitait les demandes en respectant les normes de service dans 99 % des cas. Autrement dit, quel que soit le mode de réception, 99 % des demandes de passeport étaient traitées dans le respect des normes de service de 10 et 20 jours ouvrables.
- Au cours de l’interruption de travail qui s’est produite du 19 au 28 avril 2023, Service Canada a reçu 27 920 demandes de passeport au pays, ce qui représente environ 81 % de moins que prévu pour cette période, selon le modèle d’IRCC.
- Pour la même période, un peu plus de 31 000 passeports ont été délivrés. Ce nombre comprend les demandes essentielles reçues et soumises pendant l’interruption de travail ainsi que les passeports traités et imprimés avant le 18 avril et récupérés pendant l’interruption de travail.
- À la reprise du service, environ 21 000 demandes de passeport n’avaient pas été traitées selon les normes pendant les 8 jours ouvrables de l’interruption.
- Au cours des 2 premières semaines suivant l’interruption de travail, la priorité a été accordée à la stabilisation du réseau afin de gérer les répercussions de l’interruption sur la charge de travail, le lieu de travail et la main-d’œuvre, ainsi que les demandes qui n’avaient pas été traitées selon les normes. Depuis le 18 mai, moins de 9 000 demandes n’ont pas été traitées selon les normes.
- Comme prévu, à la reprise du service après l’interruption de travail, le rendement global a temporairement diminué pour se situer en dessous des normes de service.
Faits saillants
Après l’interruption de travail (soit depuis le 1er mai 2023), les résultats montrent que nos stratégies de reprise des services de passeport fonctionnent :
- Les délais et les files d’attente sont maîtrisés grâce à des communications proactives avec les clients et à des stratégies efficaces de gestion des files d’attente.
- Le nombre total de demandes reçues était d’environ 76 000 lors de la première semaine suivant l’interruption de travail (soit du 1er au 5 mai 2023) et d’environ 86 000 lors de la deuxième semaine (soit du 8 au 12 mai 2023), ce qui est inférieur à la demande attendue.
- L’inventaire global a augmenté de 17 000 demandes pour atteindre un sommet de 165 000 demandes et a commencé à baisser. Au 18 mai, on recense 160 000 demandes dans l’inventaire.
- Compte tenu du nombre de demandes de passeport que Service Canada s’attend à recevoir annuellement ainsi que de la capacité de traitement existante, il est important de noter qu’il s’agit d’un inventaire « sain » sur le plan du volume total.
- À titre informatif, l’inventaire s’élevait à 147 043 demandes le 19 avril 2023, et a atteint un sommet de 531 000 demandes au cours de la crise de l’été dernier (semaine de 11 juillet).
- L’inventaire de demandes n’ayant pas été traitées selon les normes a diminué de façon régulière et est passé du pic de 21 000 le 1er mai 2023 au nombre approximatif de 9 000 le 18 mai.
- Le service en personne (délai de 10 jours) est essentiellement revenu au rythme de traitement de 90 % des demandes dans un délai de 10 jours ouvrables (en date du 18 mai, 99 % des clients qui ont soumis leur demande dans un bureau en personne ont reçu leur passeport dans un délai de 10 jours ouvrables).
- Il en va de même pour les demandes par courrier (délai de 20 jours) : au 18 mai, 89 % des clients qui ont soumis leur demande par courrier ont reçu leur passeport dans un délai de 20 jours ouvrables. Il y a toujours 9 000 demandes qui ont été reçues avant la fin de l’interruption de travail et qui n’ont pas été traitées selon les normes de service.
- Il est important de noter qu’il est prévu que certaines demandes n’ayant pas été traitées selon les normes le restent un certain temps, comme ce fut le cas avant l’interruption de travail. Toutefois, ce volume sera faible et devrait se situer dans le seuil des 10 % pour ce qui est des normes de service.
Période (titre ajouté pour l'accessibilité) | Pourcentage (%) de demandes de passeport soumises par courrier traitées dans un délai de 20 jours ouvrables | Pourcentage (%) de demandes de passeport soumises en personne auprès d’un bureau des passeports spécialisé et traitées dans un délai de 10 jours ouvrables | Pourcentage (%) de demandes de passeport traitées dans le respect des normes de service |
---|---|---|---|
CAJ* | 92,67 % | 87,72 % | 90,12 % |
Du 15 au 19 mai* | 88,730 % | 98,68 % | 93,51 % |
Du 8 au 14 mai | 85,86 % | 92,37 % | 89,02 % |
Du 1 au 7 mai** | 86,73 % | 41,18 % | 62,17 % |
Du 24 au 30 avril | 97,03 % | 94,49 % | 95,49 % |
Du 17 au 23 avril | 98,03 % | 99,64 % | 98,97 % |
Du 10 au 16 avril | 98,53 % | 99,55 % | 99,04 % |
- * Données en date du 18 mai uniquement.
- ** Demandes n’ayant pas été traitées selon les normes pendant l’interruption de travail.
Messages clés
- Au cours de la dernière année, Service Canada a mis en place une série de nouvelles mesures pour améliorer la prestation des services de passeport et réduire les temps d’attente pour les Canadiens, tout en continuant à traiter l’inventaire de demandes. Ces mesures ont été mises à profit avant, pendant et après l’interruption de travail.
- Bien que les délais de traitement aient été plus longs lors de la première semaine de reprise du service qu’ils ne l’étaient avant l’interruption de travail, le réseau a rapidement retrouvé le rythme et 89 % des Canadiens qui ont demandé un passeport par la voie postale l’ont reçu dans les 20 jours ouvrables. Actuellement, 99 % des personnes qui soumettent leur demande en personne dans un bureau spécialisé reçoivent leur passeport dans un délai de 10 jours ouvrables (données en date du 18 mai).
- Nous communiquons clairement les délais de traitement aux clients sur le site Web du Programme de passeport afin de les aider à déterminer quand et où soumettre leur demande.
1.g. Renouvellement de 10 ans
Enjeu
Les premiers passeports qui arrivent à expiration après 10 ans, délivrés en 2013, devront être renouvelés à partir de l’exercice financier 2023 à 2024.
Contexte
- Depuis juillet 2013, les Canadiens ont le choix entre un passeport d’une durée de validité de 5 ans et un passeport d’une durée de validité de 10 ans. Les premiers détenteurs d’un passeport d’une durée de validité de 10 ans ont commencé à présenter une demande de renouvellement avant que leur passeport n’arrive à expiration à partir de juillet 2023.
- Au cours de la dernière année, Service Canada a pris plusieurs mesures pour améliorer les services de passeport offerts aux Canadiens :
- Augmenter le personnel opérationnel du Programme de passeport pour le faire passer à plus de 2 700 personnes.
- Lancer un outil de prise de rendez-vous qui dirige les clients vers le bon endroit pour le service, tout en mettant à jour en permanence le site Web « Amélioration du traitement des passeports » avec des statistiques actualisées et les temps d’attente réels.
- Mettre en place un système de triage dans les régions métropolitaines, au besoin.
- Promouvoir le service offert (permettant que la demande soit traitée en priorité et transférée à un bureau pour ramassage en vue d’un voyage imminent).
- Mettre en œuvre un traitement simplifié pour remplacer les passeports expirés (jusqu’à 15 ans) par des renouvellements plutôt que par de nouvelles demandes.
- Améliorer l’accès aux services de passeport, avec l’ajout de 13 Centres Service Canada offrant un service dans un délai de 10 jours.
- Élargir la prestation de services de passeport à certains sites de services mobiles réguliers afin de répondre aux besoins des communautés rurales et éloignées en matière de passeports.
- Lancer le nouvel outil de vérification de l’état d’une demande de passeport accessible en ligne qui permet aux clients de vérifier eux-mêmes l’état de leur demande de passeport.
- Ces efforts permettent à Service Canada d’être bien préparé aux augmentations de volume liées aux premiers renouvellements de passeport de 10 ans en 2023.
Faits saillants
- Service Canada s’attend à recevoir entre 4,3 et 4,9 millions de demandes de passeport au cours de l’exercice 2023 à 2024.
- Sur ce total, entre 1,7 et 2 millions sont des renouvellements.
- En 2018, une analyse des tendances a révélé que 87 % des adultes avaient opté pour un passeport valide pendant 10 ans.
- Les services en personne correspondent maintenant davantage à la situation d’avant la COVID : les files d’attente sont gérables et les passeports sont délivrés dans le respect des normes de service.
- Avant l’interruption de travail, Service Canada avait délivré presque tous les passeports en respectant les cibles de 10 et 20 jours ouvrables, ainsi environ 99 % des passeports étaient délivrés selon les normes de service :
- actuellement, 99 % des personnes qui soumettent leur demande en personne dans un bureau spécialisé reçoivent leur passeport dans un délai de 10 jours ouvrables;
- pour les demandes reçues par courrier ou dans un Centre Service Canada, la norme de service de 20 jours est respectée dans 98 % des cas.
- Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada prévoit que 32 % des demandes de mai 2023 seront pour des renouvellements. Jusqu’à présent ce mois-ci, Service Canada a constaté que 37 % des demandes étaient pour des renouvellements.
Messages clés
- On s’attend à ce que l’expiration des passeports d’une durée de validité de 10 ans entraîne une augmentation du nombre de demandes qui devrait :
- se situer entre 4,3 et 4,9 millions environ pour les exercices 2023 à 2024 et 2024 à 2025;
- se stabiliser entre 3,5 et 4,6 millions pour les exercices 2025 à 2026, 2026 à 2027 et 2027 à 2028;
- diminuer ensuite et se situer entre 2,8 et 3,4 millions pour le reste du cycle de 10 ans, soit de l’exercice 2028 à 2029 à l’exercice 2032 à 2033.
- L’examen et l’approbation des demandes de renouvellement ont tendance à être rapides et peu complexes.
- Les efforts et les ressources déployés pour gérer l’augmentation des demandes de passeport en 2022 se concentrent désormais sur le maintien des normes de service et sur l’anticipation de l’augmentation des volumes de demandes lorsque les passeports d’une durée de validité de 10 ans, qui ont été délivrés pour la première fois à l’été 2013, deviendront admissibles au renouvellement plus tard cette année.
- Service Canada est bien placé pour gérer l’augmentation prévue du nombre de demandes liées aux renouvellements de passeport d’une durée de validité de 10 ans.
1.h. Points de service de Service Canada
Enjeu
Service Canada dispose d’un réseau de points de service en personne dans tout le pays qui fournit aux Canadiens un accès personnalisé à un large éventail de services et de prestations du gouvernement.
Contexte
- 96 % des Canadiens ont accès à divers services de Service Canada dans un rayon de 50 km de leur domicile.
- Le réseau des services en personne comprend 316 centres Service Canada, 247 sites de Services mobiles réguliers (dont 217 réactivés depuis le 8 mai 2023), 15 Sites de partenaires de la prestation de services et 21 Sites de services de passeport.
- Les sites de Services mobiles réguliers offrent, selon un horaire établi, tous les services offerts dans un Centre Service Canada dans les régions rurales et éloignées.
- Le programme des Services mobiles et de liaison aux communautés (SMLC) de Service Canada établit des relations et fournit un soutien aux communautés autochtones et aux segments vulnérables de la clientèle afin d’accroître l’accès aux programmes, aux services et aux prestations, en vue d’aider les clients qui font face à des obstacles distincts à l’accès aux programmes.
- Le Centre d’appui aux services mobiles de Service Canada est un service téléphonique sans frais qui assure l’accès aux services pour les communautés autochtones et les clients vulnérables, notamment les aînés et les personnes handicapées, qui ont de la difficulté à accéder aux programmes et aux prestations d’EDSC.
- Les emplacements des Centres Service Canada, y compris la taille des bureaux, sont déterminés stratégiquement au terme d’une analyse détaillée des besoins de la communauté et de la demande des clients, et tiennent compte des volumes prévus tout au long de l’année, de la participation des intervenants et de la conformité avec les priorités ministérielles.
Faits saillants
- Service Canada propose une approche intégrée de la prestation de services, offrant aux Canadiens un accès continu aux programmes et aux services gouvernementaux en ligne, par téléphone, par courrier et en personne.
- Les renseignements sur les programmes, les services et les prestations de Service Canada peuvent être consultés en ligne à l’adresse www.canada.ca/service-canada-accueil et les services en ligne, tels que Mon dossier Service Canada, sont accessibles en tout temps.
- Les services téléphoniques sont accessibles de 8 h à 17 h, heure locale, au 1 800 O-Canada (1-800-622-6232).
- Les Canadiens ont désormais accès à des services supplémentaires tels que :
- le formulaire de demande en ligne de ServiceCanada (eServiceCanada);
- le numéro d’assurance sociale en ligne (NAS électronique);
- le Centre d’appui aux services mobiles.
- Dans le cadre de l’initiative visant à élargir les services de passeport accélérés, on compte maintenant 14 sites additionnels offrant un service de passeport de 10 jours, y compris celui de Prince George, qui offre ce service depuis le 17 mai.
- Le service accéléré permet aux clients d’obtenir leur passeport dans un délai de 10 jours (plus le délai d’expédition), au lieu du délai de traitement habituel de 20 jours.
- Cette initiative permettra d’améliorer l’expérience des clients et d’accroître considérablement l’accès au service accéléré dans l’ensemble du pays.
- À la fin de l’initiative d’élargissement des services, 85 % des Canadiens auront accès à un service de cueillette de passeport dans un rayon de 100 km de leur résidence.
Volumes | EF 2022 à 2023 | EF 2023 à 2024 (du 1er avril au 9 mai 2023) |
---|---|---|
Clients servis en personne | 6 335 456 | 664 017 |
eServiceCanada | 853 993 | 40 343 |
Centre d’appui aux services mobiles (CASM) | 24 500 – appels traités 28 789 – demandes |
1 932 – appels traités 2 361 – demandes |
NAS électronique (demandes traitées) | 800 385 | 87 959 |
Messages clés
- Service Canada propose une approche intégrée de la prestation de services, offrant aux Canadiens un accès continu aux programmes et aux services du gouvernement du Canada par téléphone, en ligne, par courrier et en personne.
- Service Canada donne accès à un vaste éventail de programmes et de services par l’entremise de son réseau de services en personne, qui englobe les Centres Service Canada (CSC), les CSC – Services de passeport (CSC-SP), les Services mobiles réguliers et les Services mobiles communautaires et de liaison.
- Le réseau de prestation de services en personne compte plus de 600 points de service dans tout le pays.
- Service Canada évalue continuellement les besoins de ses clients et des communautés pour veiller à ce que ses services répondent à la demande des clients et aux besoins des Canadiens.
- eServiceCanada est un mode de prestation de services en ligne qui permet aux clients de recevoir les mêmes services que lorsqu’ils se présentent dans un Centre Service Canada. Grâce à eServiceCanada, les clients peuvent prendre rendez-vous pour éviter d’être mis en file d’attente, demander de l’aide en ligne et être contactés par téléphone par un représentant dans un délai de 2 jours ouvrables.
- Les Canadiens qui ont besoin de services en personne peuvent consulter la page Web Trouver un bureau de Service Canada pour trouver des services près de chez eux.
1.i. Fiche d’information sur les passeports
Délivrance des passeports
- Le passeport canadien est un document fondamental de citoyenneté et est reconnu partout dans le monde. Le gouvernement du Canada s’est engagé à faire en sorte que les services de passeport soient rapides, efficaces et modernes. Nous travaillons dur pour offrir aux Canadiens une expérience harmonieuse, de la demande jusqu’à la livraison du passeport.
- Trois ministères du gouvernement du Canada contribuent à la délivrance des passeports :
- Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) est responsable de l’administration et de l’application du Programme de passeport canadien;
- Emploi et Développement social Canada fournit des services de passeport au pays;
- Affaires mondiales Canada fournit des services de passeport à l’étranger.
Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les services de passeport
Par le passé, l’équipe du Programme de passeport maintenait les normes de service au pays (elle respectait les normes pour 99 % des demandes), répondait aux attentes des clients et n’avait connu que très peu d’écarts dans l’efficacité opérationnelle. Toutefois, pendant la pandémie de COVID-19 :
- le volume des demandes de passeport a été relativement faible, en raison d’une réduction des voyages à la suite de l’imposition de restrictions de santé publique et d’avis aux voyageurs;
- L’assouplissement des restrictions sur les voyages internationaux a entraîné une augmentation rapide de la demande de services de passeport depuis le début de l’année 2022. Une combinaison de facteurs a contribué à l’accumulation des demandes de passeport, ce qui a entraîné des retards.
Élimination de l’arriéré en 2022 à 2023
- Au cours de la dernière année, Service Canada a mis en place une série de nouvelles mesures pour améliorer la prestation des services de passeport et réduire les temps d’attente pour les Canadiens. Cette démarche lui a permis de faire des progrès considérables pour ramener le Programme de passeport à un état stable en éliminant l’arriéré, en respectant systématiquement les normes de service, et en ajoutant une grande capacité de traitement.
- Service Canada a augmenté le personnel opérationnel (y compris celui des services de soutien) de sorte qu’il comptait plus de 2 700 employés au cours de l’exercice financier 2022 à 2023. Cette hausse visait à répondre aux demandes actuelles ainsi qu’à l’augmentation prévue.
- À la fin de l’exercice 2022 à 2023, l’équipe du Programme de passeport avait éliminé l’arriéré et traitait les demandes en respectant les normes de service dans 99 % des cas. Autrement dit, quel que soit le mode de réception, 99 % des demandes de passeport étaient traitées dans le respect des normes de service de 10 et 20 jours ouvrables.
Répercussions de l’interruption de travail d’avril 2023 sur les services de passeport
- Bien que l’interruption de travail qui s’est produite du 19 au 28 avril 2023 ait eu des répercussions sur les services de passeport, nous étions en position de force pour retrouver rapidement le rythme et veiller à ce que les Canadiens reçoivent les services de passeport auxquels ils s’attendent, à juste titre.
- Au cours de l’interruption de travail, Service Canada a reçu 27 920 demandes de passeport au pays, ce qui représente environ 81 % de moins que prévu pour cette période, selon le modèle d’IRCC.
Préparation pour les demandes de renouvellement des passeports d’une durée de validité de 10 ans
- Depuis juillet 2013, les Canadiens ont le choix entre un passeport d’une durée de validité de 5 ans et un passeport d’une durée de validité de 10 ans. Les premiers détenteurs d’un passeport d’une durée de validité de 10 ans ont commencé à présenter une demande de renouvellement avant que leur passeport n’arrive à expiration à partir de juillet 2023.
- Les efforts déployés tout au long de 2022 à 2023 permettent à Service Canada d’être bien préparé aux augmentations de volume liées aux premiers renouvellements de passeport de 10 ans en 2023 à 2024.
2. Améliorations sociales et économiques
2.a. Politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles
Enjeu
Engagement visant à mettre en place une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles.
Contexte
Dans le budget de 2022, la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social ont réaffirmé, en décembre 2021, leur engagement à travailler, au cours de la prochaine année, avec les provinces, les territoires, les municipalités, les partenaires autochtones et les intervenants pour élaborer une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles et pour faire augmenter le nombre d’enfants canadiens qui reçoivent des aliments nutritifs à l’école.
À l’automne 2022, le gouvernement du Canada a entamé des consultations auprès des gouvernements provinciaux et territoriaux, des partenaires autochtones et des intervenants au sujet d’une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles. Les consultations comprenaient des tables rondes avec divers intervenants et un questionnaire public en ligne permettant à tous les Canadiens de donner leur point de vue jusqu’en décembre dernier. Des séances d'engagement avec les enfants sur l'alimentation scolaire, animées par Children First Canada, sont prévues pour la fin du mois de mai et le début du mois de juin.
Emploi et Développement social Canada (EDSC) et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) travaillent ensemble pour respecter cet engagement. Les travaux actuels consistent à analyser et à élaborer des politiques, à travailler avec les partenaires fédéraux et à consulter de façon continue les provinces et les territoires, les partenaires autochtones et les principaux intervenants.
Faits saillants
Les programmes d’alimentation dans les écoles contribuent au bien-être des enfants, de leurs familles et des communautés de diverses manières, notamment en augmentant la consommation d’aliments sains et en influençant positivement les habitudes alimentaires des enfants, ce qui aide les jeunes à adopter des habitudes alimentaires saines tout au long de leur vie. On a également constaté que ces programmes améliorent le comportement des élèves et leur sentiment d’appartenance, qu’ils augmentent l’assiduité, l’achèvement des études et les résultats scolaires, et qu’ils soutiennent les agriculteurs locaux, les économies, les systèmes et les pratiques alimentaires durables
Les programmes d’alimentation dans les écoles sont également des facteurs d’égalisation sociale. En complément des mesures de sécurité du revenu, les programmes d’alimentation dans les écoles peuvent réduire les pressions exercées sur les budgets familiaux et jouer un rôle dans le soutien apporté à environ 1,4 million d’enfants et de jeunes de moins de 18 ans vivant dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire (1 jeune sur 5) (Enquête canadienne sur le revenu, 2020), qui sont de manière disproportionnée des personnes racisées, autochtones ou vivant dans les ménages à faible revenu. Les programmes d’alimentation dans les écoles peuvent également contribuer à remédier aux inégalités en matière d’accès à une alimentation saine, car les enfants vivant dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire sont plus susceptibles d’avoir une mauvaise alimentation et de consommer des aliments ultra-transformés que les enfants vivant dans des ménages en situation de sécurité alimentaire.
Des programmes de repas scolaires sont proposés sous une forme ou une autre dans toutes les provinces et tous les territoires, ainsi que dans de nombreuses communautés autochtones. La portée, la couverture et la qualité de tels programmes varient beaucoup. Bien que les données actuelles sur les programmes alimentaires scolaires soient limitées, la meilleure estimation disponible est que les programmes actuels de repas scolaires n'atteignent qu'environ un minimum de 21 % des enfants en âge scolaire. En plus du financement des gouvernements provinciaux et territoriaux, la plupart des programmes dépendent fortement des bénévoles et des dons des groupes communautaires, des parents, des organismes de bienfaisance et du secteur privé. Pendant les consultations, les intervenants ont souligné qu’un manque de financement pour les coûts non liés à l’alimentation (par exemple, pour l’infrastructure ou la dotation en personnel) et une trop grande dépendance à l’égard des bénévoles signifient que les programmes actuels ne sont pas viables.
Les programmes d’alimentation dans les écoles relèvent de la compétence des provinces et des territoires, à l’exception de ceux visant les membres des Premières Nations vivant dans les réserves. Cependant, le gouvernement du Canada a fourni des fonds pour soutenir les initiatives d’alimentation dans les écoles.
- Par exemple, le Fonds pour la santé des Canadiens et des communautés de l’Agence de la santé publique du Canada a investi environ 12 millions de dollars pour soutenir 4 projets visant à assurer une saine alimentation dans les écoles.
- Le Fonds d’urgence pour la sécurité alimentaire d’AAC a également fourni un financement d’environ 12 millions de dollars pour soutenir plus de 800 projets alimentaires dans les écoles du pays, y compris des programmes de déjeuners et de repas à l’école.
- Services aux Autochtones Canada finance des initiatives d’alimentation dans les écoles pour les enfants des Premières Nations et Inuits, respectivement grâce au principe de Jordan et à l’Initiative : Les enfants inuits d’abord. Il existe aussi des accords de financement flexibles à long terme, également connus sous le nom d’ententes sur le mieux-être dans le Nord, établis dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, qui sont utilisés pour financer des initiatives en matière d’alimentation dans les écoles.
La Politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles s’appuiera sur des consultations auprès de divers intervenants et du public canadien, ainsi que par un examen des meilleures pratiques internationales et nationales. Ces activités d'engagement et de recherche ont mis en évidence que les programmes de repas scolaires peuvent avoir de multiples avantages sociaux, sanitaires, environnementaux et économiques et jouent un rôle important dans l'amélioration de l'accès à des aliments nutritifs.
Messages clés
Les enfants méritent d’avoir accès à une alimentation saine et nutritive pour les aider à apprendre et à réaliser tout leur potentiel. Jusqu’à 1 jeune sur 5 déclare aller à l’école ou se coucher le ventre vide au moins quelquefois parce qu’il n’y a pas assez de nourriture à la maison.
La ministre d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et moi-même avons pris l’engagement commun de travailler avec les provinces, les territoires, les municipalités, les partenaires autochtones et les intervenants au cours de la prochaine année pour élaborer la politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles et chercher à faire augmenter le nombre d’enfants canadiens qui reçoivent des aliments nutritifs à l’école.
Au cours de l'année écoulée, nous avons consulté les provinces, les territoires, les partenaires autochtones, les municipalités, les intervenants et les Canadiens sur la politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles. Grâce à ce processus, nous avons entendu plus de 200 intervenants et reçu 5 200 réponses de Canadiens d’un océan à l’autre par l’intermédiaire de notre questionnaire en ligne.
À l’avenir, nous continuerons à travailler avec les provinces, les territoires, les partenaires autochtones et les principaux intervenants, y compris les enfants et les jeunes, afin de respecter notre engagement important et continu.
2.b. Initiative Appuyer les communautés noires du Canada
Question
Le budget 2023 propose d'allouer 25 millions de dollars en 2024 à 2025 à l’IACNC. Comment les communautés dirigées par des Noirs bénéficieront-elles de ce financement ?
Contexte
- En 2018, le Premier ministre a reconnu la Décennie des Nations Unies pour les personnes d'ascendance africaine (DPAA) et a engagé le gouvernement du Canada à en apprendre davantage sur les problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens noirs; à améliorer la recherche et la collecte de données pour une politique fondée sur des données probantes; et à investir dans l'autonomisation des Canadiens noirs.
- Dans le cadre de cet engagement, le budget 2019 a prévu 25 millions de dollars sur 5 ans pour établir l'Initiative Appuyer les communautés noires du Canada (IACNC), avec pour mandat de prendre des mesures ciblées pour lutter contre le racisme systémique anti-Noirs; et de renforcer les capacités et l'infrastructure de base au sein des communautés noires canadiennes.
- Le budget 2021 a annoncé un investissement supplémentaire de 100 millions de dollars dans l'ISBC et de 200 millions de dollars pour établir le Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs afin d'habiliter et de soutenir les organismes de bienfaisance et les organisations dirigées par des Noirs qui s'occupent des jeunes et des initiatives sociales.
- Le budget 2022 prévoit 50 millions de dollars supplémentaires sur 2 ans, à partir de 2022 à 2023, pour continuer à renforcer les organisations communautaires dirigées par des personnes Noirs et au service des Noirs, ainsi que le travail qu'elles accomplissent pour promouvoir l'inclusion. Il a également demandé au ministre des Familles, des Enfants et du Développement social d'explorer d'autres options pour continuer à soutenir le renforcement des capacités au sein des organisations communautaires dirigées par des Noirs et au service des Noirs à long terme.
- Le budget 2023 propose de fournir 25 millions de dollars, en 2024 à 2025, pour continuer à renforcer les capacités des organisations communautaires dirigées par des Noirs et au service des Noirs, ainsi que le travail qu'elles accomplissent pour promouvoir l'inclusion.
Faits clés
- La recherche indique que les communautés noires du Canada continuent de subir des inégalités persistantes en matière de revenus et d'emploi, tout en étant plus susceptibles d'être victimes de discrimination.
- Pour s'attaquer à ces obstacles et à ces inégalités pour la communauté noire, Emploi et Développement social Canada (EDSC) a lancé plusieurs initiatives clés qui visent à renforcer les communautés noires et les organisations dirigées par des Noirs dans tout le Canada.
- Par exemple, le ministère a créé un réseau national de bailleurs de fonds composé de 4 organisations dirigées par des Noirs afin de soutenir le renforcement des capacités des organisations communautaires dirigées par des Noirs et au service des Noirs.
- À ce jour, le réseau national des bailleurs de fonds a accordé plus de 50 millions de dollars à 939 organisations communautaires dirigées par des Noirs ou au service des Noirs dans tout le Canada. Ce soutien a permis de renforcer ces organismes et d'accroître la portée et l'impact de leurs programmes et services dans les communautés noires.
- Le réseau national de bailleurs de fonds renforce les organisations communautaires dirigées par des Noirs et au service des Noirs, ainsi que les communautés qu'elles desservent, par le biais de diverses activités, notamment la sensibilisation et l'inclusion, les programmes pour les jeunes, la création d'emplois, les initiatives économiques, la santé et le bien-être, ainsi que l'entrepreneuriat.
- Par le biais du volet d'aide en capital de l’IACNC, le ministère a également investi plus de 82 millions de dollars dans plus de 1 370 projets dans des communautés à travers le Canada pour aider les organisations communautaires dirigées par des Noirs et au service des Noirs à effectuer des rénovations et à acheter de l'équipement.
- Le lancement du groupe de référence externe de l’initiative Appuyer les communautés noires du Canada (IACNC) a eu lieu le 7 novembre 2023.
- Le mandat du GRE est de soutenir le ministre des Familles, des enfants et du développement social et le EDSC dans la mise en œuvre de l’IACNC en :
- fournir des conseils sur la promotion de l'inclusion des organisations de la communauté noire et l'élimination des obstacles à la pleine participation des Canadiens noirs à tous les aspects de la vie économique et sociale du Canada;
- fournir des conseils sur les questions actuelles et nouvelles qui touchent les Canadiens noirs et leurs communautés; et
- soutenir les efforts du gouvernement du Canada pour faire avancer les engagements liés à la DPAA.
- Pour soutenir les priorités émergentes et les initiatives importantes qui répondent aux besoins spécifiques des communautés noires, EDSC a fourni 2,2 millions de dollars en financement pour rénover et transformer le Nova Scotia Home for Coloured Children en un centre communautaire accessible pour la communauté afro-néo-écossaise.
- Le site a rouvert ses portes le 23 octobre 2022 sous le nom de Kinney Place, un incubateur d'entreprises noires et un centre intergénérationnel pour la communauté.
Messages clés
- EDSC a fait progresser plusieurs initiatives clés visant à soutenir le renforcement des capacités des organisations communautaires dirigées par des Noirs ou au service des Noirs et à améliorer leurs lieux de travail et leurs espaces.
- À ce jour, le réseau national des bailleurs de fonds a octroyé plus de 50 millions de dollars à 939 organisations communautaires dirigées par des Noirs ou au service des Noirs à travers le Canada pour soutenir leurs activités. En outre, des investissements de plus de 82 millions de dollars ont permis à plus de 1 370 organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs de rénover et d'acheter de l'équipement pour mieux servir leurs communautés.
- Pour continuer à renforcer les organisations communautaires dirigées par des Noirs et au service des Noirs et pour promouvoir l'inclusion, le ministère fournira 25 millions de dollars en 2023 à 2024 pour prendre des mesures ciblées afin de lutter contre le racisme systémique anti-Noirs et pour renforcer les capacités et l'infrastructure de base au sein des communautés noires canadiennes.
- Conformément au principe directeur "Par nous, pour nous", le ministère s'engagera avec les communautés et les organisations noires pour déterminer les priorités qui devraient être abordées avec le financement du budget 2023 afin de s'assurer qu'il répond à leurs besoins et priorités et apporte des avantages positifs aux communautés noires à travers le Canada en éliminant les obstacles systémiques et en s'attaquant au racisme anti-Noir.
2.c. Stratégie de réduction de la pauvreté
Objet
La Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté, « Une chance pour tous », fixe une cible de réduction de la pauvreté de 50 % d’ici 2030, par rapport au niveau de 2015 (cible inscrite dans la Loi sur la réduction de la pauvreté [2019]).
Contexte
Le 16 décembre 2021, le premier ministre a mandaté la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social pour continuer à diriger la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les Nations Unies, en mettant en œuvre la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté et d’autres mesures.
À la suite de la publication du document « Une chance pour tous », le gouvernement fédéral a inscrit les éléments suivants dans la Loi sur la réduction de la pauvreté (2018) :
- le seuil officiel de la pauvreté au Canada, qui est fondé sur la mesure du panier de consommation (MPC);
- des cibles de réduction de la pauvreté correspondant à une réduction de 20 % d’ici 2020 et de 50 % d’ici 2030, par rapport au niveau de 2015;
- la création du Conseil consultatif national sur la pauvreté, qui formule des conseils indépendants à la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social sur la réduction de la pauvreté, et rend compte des progrès réalisés par le gouvernement pour atteindre ses cibles de réduction de la pauvreté.
La Stratégie réunit les nouveaux investissements importants réalisés par le gouvernement depuis 2015 afin de favoriser le bien-être social et économique des Canadiens. Ces investissements comprennent d’importantes initiatives de réduction de la pauvreté comme l’Allocation canadienne pour enfants, l’augmentation de la prestation complémentaire au Supplément de revenu garanti ainsi que la Stratégie nationale sur le logement. L’Allocation canadienne pour enfants représente à elle seule un investissement de plus de 25 milliards de dollars par an.
Faits saillants
- Les résultats de l’Enquête canadienne sur le revenu de 2021 ont été publiés le 2 mai 2023.
- Mesuré au moyen du seuil de pauvreté officiel au Canada, le taux de pauvreté global au Canada était de 7,4 % en 2021, contre 6,4 % en 2020. L’augmentation du taux global de pauvreté de 2020 à 2021 reflète l’élimination progressive des principales mesures de soutien du revenu d’urgence temporaires liées à la pandémie de COVID-19 qui ont été versés en 2020, notamment la Prestation canadienne d’urgence, ainsi que le taux d’inflation élevé en 2021. Environ 400 000 Canadiens de plus vivaient dans la pauvreté en 2021 par rapport à 2020.
- Ce taux est inférieur au taux prépandémie de 2019 de 10,3 % et représente une diminution de 49 % du taux de pauvreté par rapport à 2015 (14,5 %), l’année de référence pour les cibles de réduction de la pauvreté fixées par la loi au Canada.
- De 2015 à 2021, près de 2,3 millions de Canadiens sont sortis de la pauvreté, dont 653 000 enfants et 11 000 personnes âgées. Cela représente une diminution de 49 % de la pauvreté par rapport à 2015 (14,5 %), l’année de référence pour les cibles de réduction de la pauvreté fixées par la loi au Canada.
Messages clés
« Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté » expose une vision d’un Canada sans pauvreté, et les efforts de réduction de la pauvreté du gouvernement du Canada donnent déjà des résultats positifs.
La plus récente publication de l’Enquête canadienne sur le revenu montre que le taux global de pauvreté au Canada était de 7,4 % en 2021. Cela signifie qu’il y a 2,3 millions de personnes de moins vivant dans la pauvreté en 2021 par rapport à 2015, dont 653 000 enfants et 11 000 personnes âgées. Cela représente une diminution de 49 % de la pauvreté par rapport à 2015 (14,5 %), l’année de référence pour les cibles de réduction de la pauvreté fixées par la loi au Canada.
Le gouvernement poursuivra ses efforts pour atteindre la cible prévue par la Loi dans la Stratégie, soit de réduire la pauvreté de 50 % d’ici 2030 et continuera d’aider les Canadiens, de rendre la vie plus abordable et de bâtir une économie forte qui profite à l’ensemble de la population.
2.d. Le Fonds de relance des services communautaires
Question
Quand les organismes communautaires pourront-ils bénéficier d'un financement au titre du Fonds de relance des services communautaires ?
Contexte
- Les organismes communautaires, y compris les organismes de bienfaisance, les organismes sans but lucratif et les corps dirigeants autochtones, jouent un rôle de premier plan quand il s’agit de répondre aux besoins des communautés. Cependant, depuis les premières phases de la pandémie de COVID-19, les organismes communautaires ont dû faire face à une augmentation de la demande de services, à une diminution de leurs revenus, à une baisse des dons de bienfaisance attribuable à l'augmentation du coût de la vie et à un besoin accru d'utiliser les outils numériques.
- Pour répondre à ces préoccupations, le budget 2021 a annoncé le Fonds de relance des services communautaires (FRSC) - un investissement unique de 400 millions de dollars qui aide les organismes communautaires à s'adapter, à se moderniser et à être mieux outillés pour améliorer l'efficacité, l'accessibilité et la durabilité des services qu'ils offrent, ce qui leur permettra de continuer à soutenir les communautés partout au Canada pendant la relance après la pandémie et par la suite.
- Le gouvernement du Canada a sélectionné 3 financeurs nationaux pour mettre en œuvre le FRSC : la Croix-Rouge canadienne, les Fondations communautaires du Canada et Centraide United Way Canada. Les financeurs nationaux sont chargés d'évaluer les demandes et de distribuer le financement aux organismes communautaires admissibles.
- Le FRSC s'appuie sur le modèle utilisé avec succès pour la mise en œuvre du Fonds d'urgence pour l’appui communautaire (FUAC). Alors que le FUAC visait principalement à soutenir les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif qui fournissaient des services essentiels aux populations canadiennes vulnérables au cours des premières phases de la pandémie de COVID-19, le FRSC vise à aider les organismes communautaires à s'adapter, à se moderniser et à renforcer leur capacité organisationnelle interne en vue de la relance après la pandémie.
Faits clés
- Le FRSC finance des projets uniques conçus pour moderniser et positionner les organismes communautaires en vue d'une relance postpandémique. Le montant que chaque projet admissible reçoit dépend des critères d'évaluation et du programme du financeur national. Les organismes communautaires qui présentent une demande dans le cadre du volet local peuvent obtenir un financement de 10 000 $ à 200 000 $, tandis que ceux qui présentent une demande dans le cadre du volet national/provincial/territorial peuvent obtenir un financement de 20 000 $ à 500 000 $.
- Le Fonds de relance des services communautaires (FRSC) était ouvert aux demandes de financement des organismes communautaires du 6 janvier au 21 février 2023.
- Les financeurs nationaux informent actuellement les demandeurs des résultats de leur demande et distribuent les fonds.
Messages clés
- Le gouvernement du Canada met en œuvre le Fonds de relance des services communautaires (FRSC) par l'intermédiaire de 3 financeurs nationaux (la Croix-Rouge canadienne, les Fondations communautaires du Canada et Centraide United Way Canada) qui sont chargés d'évaluer les demandes et de distribuer le financement aux organismes communautaires admissibles, y compris les organismes de bienfaisance, les organismes sans but lucratif et les corps dirigeants autochtones, qui fournissent des services dans les communautés à travers le Canada.
- Les financeurs nationaux constatent que, bien que de nombreuses demandes de haute qualité aient été soumises dans le cadre de ce programme, la demande a dépassé le financement disponible.
- Les organismes communautaires peuvent recevoir un financement pour des projets débutant dès le 1er mai 2023. Tous les projets se termineront au plus tard le 30 juin 2024.
- Une liste des projets financés par le Fonds de relance des services communautaires sera disponible sur le site Web des financeurs nationaux du Fonds de relance des services communautaires au cours de l'été 2023, une fois que tous les demandeurs auront été informés du statut de leur demande.
3. Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses (C)
3.a. Brochure : Aperçu du Budget principal des dépenses 2023 à 2024 d’EDSC
Formats substituts
Des dépenses prévues de 185,9 milliards de $ pour 2023 à 2024, 167,7 milliards de $ (90%) seront versés directement aux Canadiens dans le cadre des programmes de paiements de transfert législatifs suivants:
- Sécurité de la vieillesse = 76,6 milliards de $
- Régime de pensions du Canada = 62,3 milliards de $
- Assurance-emploi = 23,4 milliards de $
- Programme canadien d’aide financière aux étudiants et Prêts canadiens aux apprentis = 3,3 milliards de $
- Programme canadien pour l’épargne-études = 1,2 milliards de $
- Programme canadien pour l’épargne-invalidité = 0,9 milliards de $
- Total = 167,7 milliards de $
Des subventions et contributions votés de 9,9 milliards de $ comprises dans le Budget principal des dépenses de 2023 à 2024 d’EDSC, les programmes suivants sont sous la responsabilité de la Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social :
- Apprentissage et de la garde des jeunes enfants = 6 121,8 millions de $
- Initiative de transformation de l’Apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones = 391,9 millions de $
- Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale = 113,4 millions de $
- Programme de partenariats pour le développement socialNote de bas de page 1 = 48,4 millions de $
- Allocation canadienne aux parents de jeunes victimes de crimes = 10,0 millions de $
- Programme de financement des objectifs de développement durable = 4,6 millions de $
L’espace occupé par EDSC compte au total 397 sites, qui comprend les Centres Services Canada susmentionnés, des espaces de bureaux généraux, des sites d’impression de passeports et des sites de traitement et centre d’appels.
Au 1 avril 2023, le nombre total d’Équivalent temps plein (ETP) d’EDSC (y compris les employés de Passeport) est 36 976.
3.b. Brochure : Aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2022 à 2023 d’EDSC
Formats substituts
EDSC demande un total de 1 478,6 millions de $ d’autorisations supplémentaires dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C), ce qui porterait le total des dépenses prévues à 176,6 milliards de $.
Des dépenses prévues de 176,6 milliards de $ pour 2022 à 2023, 89,2 milliards de $ est rapporté dans le Budget des dépenses, duquel 87,6 milliards de $ sont des paiements de transfert législatifs et votés. Voici quelques programmes inclus dans le Budget des dépenses d’EDSC :
- Programme de la Sécurité de la vieillesse = 69 003,0 millions de $
- Programme pour l’Apprentissage et la garde des jeunes enfants = 5 031,1 millions de $
- Paiement unique pour les bénéficiaires du Supplément de revenu garanti ayant reçu des prestations de pandémie = 747,5 millions de $
- Programme de partenariats pour le développement social = 450,6 millions de $
- Initiative de transformation de l’Apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones = 407,0 millions de $
- Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale = 137,2 millions de $
- Allocation canadienne aux parents de jeunes victimes de crimes = 10,0 millions de $
- Programme de financement des objectifs de développement durable = 4,6 millions de $
- Prestation universelle pour la garde d’enfants = 1,6 millions de $
Du 1 478,6 millions de $ demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C), les items suivants sont sous la responsabilité de la Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social :
- Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse= 41,1 millions de $
- Fonds pour l’initiative Appuyer les communautés noires du Canada (Budget 2022) = 24,9 millions de $
- Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes = 6,7 millions de $Note de bas de page 2
- Fonds destinés aux mesures de contrôle solides et efficaces de prévention, de détection et d’application de la loi dans les programmes de prestations sociales = 1,8 millions de $Note de bas de page 2
- Transfert du ministère des Services aux Autochtones et de l’Agence de la santé publique du Canada pour l’Initiative de transformation de l’Apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones = 2,6 millions de $
- Transfert au Bureau de l’infrastructure du Canada pour la plateforme de production de rapports sur les résultats du projet Vers un chez-soi = -0,9 millions de $
- Transfert au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour appuyer l’Apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones = -4,0 millions de $
- Ajustement au poste législatif pour la Prestation universelle pour la garde d’enfants = 0,9 millions de $
4. Aperçu des engagements de la lettre de mandat de la ministre Gould, 30 mai 2023
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 1
Avec l’appui de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, continuer à promouvoir la création et la durabilité d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, en prenant les mesures suivantes :
- Conclure les négociations avec les provinces et territoires restants, et mettre en œuvre des ententes;
- Réduire de moitié en moyenne les frais des services de garde d’enfants réglementés d’ici la fin de 2022 partout au Canada à l’extérieur du Québec;
- Réduire à 10 dollars par jour en moyenne les frais de services de garde d’enfants agréés d’ici la fin de l’exercice 2025 à 2026 partout au Canada à l’extérieur du Québec;
- Créer 250 000 places en garderie de grande qualité et embaucher 40 000 éducateurs et éducatrices de la petite enfance d’ici la fin de l’exercice 2025 à 2026.
Avancement – engagement 1
Des accords ont été signés avec toutes les provinces et tous les territoires et comprennent un engagement à réduire les frais de 50 % en moyenne, à l’exception du Yukon et du Québec qui offraient des services de garde d’enfants réglementés pour 10 dollars par jour ou moins avant la création du système d’AGJE à l’échelle du Canada.
Six provinces et territoires (Québec, Yukon, Nunavut, Terre-Neuve-et-Labrador, Saskatchewan et Manitoba) ont des frais de services de garde d’enfants réglementés à 10 dollars par jour ou moins.
Toutes les administrations, sauf une, ont atteint l’objectif de réduction des frais de 50 % au 31 décembre 2022. La dernière province restante, le Manitoba, a atteint 10 dollars par jour pour les services de garde réglementés à compter du 2 avril 2023, dépassant ainsi la cible de réduction des frais de 50 %.
En date du 5 avril 2023, les provinces et les territoires ont annoncé la création de plus de 50 000 nouvelles places en garderie dans le cadre des accords à l’échelle du Canada. De plus, le Nouveau-Brunswick et le Yukon ont déclaré avoir embauché respectivement 1 308 et 81 nouveaux éducateurs ou éducatrices de la petite enfance. Pour atteindre nos cibles, des plans d’action provinciaux et territoriaux prévoient des mesures de recrutement et de maintien en poste pour soutenir les éducateurs et les éducatrices de la petite enfance.
Prochaines étapes – engagement 1
Les comités de mise en œuvre des provinces et des territoires (à l’exception du Québec) continueront de faire rapport au gouvernement du Canada et à leurs administrations respectives des progrès réalisés à ce jour à l’égard des objectifs communs en matière d’AGJE.
La négociation des plans d’action de 2023 à 2024 et 2025 à 2026 est en cours, sauf avec le Québec, en raison de son accord asymétrique, et l’Ontario, dont le plan d’action actuel est en place de 2022 à 2023 et 2023 à 2024.
Les provinces et les territoires (à l’exception du Québec) présenteront un rapport annuel sur les progrès accomplis à l’égard de l’atteinte des objectifs communs, attendu en octobre de chaque année.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 2
Présenter un projet de loi sur la garde d’enfants pour renforcer et protéger le système de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada (AGJE).
Avancement – engagement 2
Le projet de loi a été présenté au Parlement le 8 décembre 2022.
Prochaines étapes – engagement 2
Si le projet de loi est adopté et reçoit la sanction royale, le Ministère sera prêt à appliquer la nouvelle loi, conformément à ses obligations.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 3
Établissement du Conseil consultatif national sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE).
Avancement – engagement 3
- Les membres du Conseil ont été annoncés le 24 novembre 2022.
- La première réunion en personne du Conseil a eu lieu les 30 et 31 janvier 2023.
- La deuxième réunion a eu lieu le 20 avril 2023.
Prochaines étapes – engagement 3
La prochaine réunion était prévue pour le 26 mai 2023.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 4
Poursuivre le travail avec les provinces et territoires visant à réduire les frais des familles pour les services de garde d’enfants avant et après l’école.
Avancement – engagement 4
Le 14 octobre 2022, les résultats de l’Enquête sur les modes de garde avant et après l’école au Canada de 2022 ont été publiés, donnant un aperçu des services de garde avant et après l’école et de leur utilisation dans tout le pays.
Le 28 novembre 2022, la Nouvelle-Écosse a annoncé une réduction des frais pour les programmes de services de garde avant et après l’école pour les enfants d’âge scolaire.
Le 3 mars 2023, le Manitoba a annoncé que des services de garde d’enfants à 10 dollars par jour seraient disponibles pour tous les enfants de moins de 12 ans, y compris des services de garde avant et après l’école. Ce changement (financé par la province) est entré en vigueur le 2 avril 2023.
Prochaines étapes – engagement 4
Les travaux se poursuivent avec les provinces et les territoires pour étudier les options qui les aideront à réduire les frais de garde d’enfants avant et après l’école parallèlement aux investissements actuels dans l’AGJE à l’échelle du Canada, y compris par la recherche et la surveillance des résultats des accords bilatéraux actuels.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 5
S’assurer que le Secrétariat fédéral sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants dispose de toutes les ressources nécessaires et est pleinement fonctionnel d’ici le début de 2023.
Avancement – engagement 5
Le Secrétariat fédéral a été formé officiellement en août 2021. Des ressources ont été obtenues, et le Secrétariat est opérationnel.
Prochaines étapes – engagement 5
S. O.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 6
Travailler avec les partenaires autochtones pour s’assurer que les jeunes enfants autochtones ont accès à un système d’apprentissage et de garde de jeunes enfants autochtones culturellement adaptés qui répond aux besoins des familles autochtones peu importe où elles vivent, ce qui comprend veiller à ce qu’un plus grand nombre de familles autochtones aient accès à des programmes de grande qualité, créer 3 300 places en garderie et continuer à soutenir les services de garde avant et après l’école pour les enfants des Premières Nations dans les réserves.
Avancement – engagement 6
La mise en œuvre est en cours avec les partenaires autochtones et fédéraux responsables de l’exécution des programmes ainsi qu’avec les provinces et les territoires pour veiller à ce que les enfants autochtones aient accès à des programmes et services d’apprentissage et de garde culturellement adaptés qui répondent aux besoins des familles autochtones, peu importe où elles vivent.
Des plans annuels élaborés conjointement qui recensent les domaines d’investissement prioritaires continuent d’être mis en œuvre de façon continue et orientent les investissements dans les programmes et services autochtones d’AGJE qui touchent plus de 35 000 enfants autochtones. Les priorités initiales comprennent l’amélioration du financement de fonctionnement dans les centres d’AGJE, qui appuie la formation et le maintien en poste d’un effectif qualifié et l’élaboration de programmes afin d’offrir dans divers contextes une programmation de grande qualité en matière d’AGJE et adaptée aux cultures autochtones.
Depuis 2019, 32 projets d’amélioration de la qualité ont obtenu du financement. Ils continueront de faire progresser la mise en œuvre du cadre d’AGJE autochtone grâce à des pratiques exemplaires et à l’innovation.
Un nouvel appel de propositions pour la réalisation de projets d’amélioration de la qualité a été lancé à l’hiver et s’est terminé le 14 avril 2023. L’examen des propositions est en cours.
Le financement visant à appuyer les programmes avant et après l’école est offert dans le cadre du Programme d’enseignement primaire et secondaire de Services aux Autochtones Canada.
Les gouvernements et organisations des Premières Nations, des Inuits et des Métis guident la gouvernance propre à l’AGJE dirigée par les Autochtones, par l’intermédiaire des tables de partenariat nationales et régionales comme première étape en vue d’un transfert, et soutiennent une plus grande participation autochtone à la mise en place du système d’AGJE à l’échelle du Canada.
Les discussions se poursuivent entre les gouvernements provinciaux et territoriaux volontaires, les gouvernements autochtones et les partenaires afin de cerner les priorités communes dans le développement d’un système d’AGJE à l’échelle du Canada, en particulier pour s’assurer que la phase II des plans d’action reflète les priorités du leadership autochtone.
Une consultation est en cours avec les gouvernements autochtones pour déterminer les priorités en matière d’infrastructure, avec un financement dans le cadre du budget de 2021, et un report de fonds ultérieur du cadre financier du budget de 2023 qui fourniront 420 millions de dollars sur 4 ans à partir de 2023 à 2024 et 21 millions de dollars par année par la suite pour soutenir un secteur d’AGJEA en pleine croissance. Ces investissements aideront à améliorer l’accès, pour les enfants et les familles autochtones, à des programmes d’AGJE de grande qualité et adaptés à leur culture. Ils contribueront en outre aux progrès réalisés pour la création de 3 300 nouvelles places.
Les ministères ont versé du financement dans le cadre de plus de 500 propositions de réparations et de rénovations pour les garderies et les centres d’aide préscolaire aux Autochtones financés par le gouvernement fédéral de 2022 à 2023 et 2024 à 2025.
Prochaines étapes – engagement 6
EDSC :
- continue de travailler avec des partenaires autochtones en vue de concrétiser les objectifs établis dans le Cadre d’AGJEA et de mettre en place un système d’AGJE à l’échelle du Canada qui répond aux besoins des enfants autochtones, peu importe où ils vivent;
- continue de concrétiser les priorités définies par les Autochtones, notamment en élargissant la disponibilité et l’accessibilité des programmes destinés aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis, en renforçant les capacités des ressources humaines, en conservant une main-d’œuvre qualifiée, et en faisant la promotion de pratiques exemplaires pour améliorer l’AGJEA au moyen du financement de projets d’amélioration de la qualité;
- continue de renforcer la gouvernance des services d’AGJEA au moyen de tables de partenariat nationales et régionales, comme première étape vers l’objectif de transférer le contrôle des services de garde d’enfants aux partenaires autochtones;
- continue de soutenir les activités d’élaboration conjointe et de permettre la participation des provinces et des territoires à la mise en place d’un système d’AGJE qui inclut les enfants autochtones;
- examinera les propositions soumises pour les projets d’amélioration de la qualité à l’été et à l’automne, les annonces étant prévues pour l’automne et le financement devant être acheminé plus tard en 2023 à 2024;
- continue de réparer et de rénover les garderies et les centres du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones financés par le gouvernement fédéral en mettant l’accent sur les améliorations en matière de santé et de sécurité et sur l’avancement des évaluations des besoins. D’ici la fin de l’année 2023, les ministères fédéraux peaufineront l’examen des processus d’évaluation des projets afin de permettre l’acheminement rapide du financement aux communautés autochtones en 2023 à 2024 et en 2024 à 2025.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 7
Faire avancer la mise en œuvre du Fonds de relance des services communautaires pour aider les organismes de bienfaisance et sans but lucratif à s’adapter et à se moderniser au moment où ils se remettent de la pandémie.
Avancement – engagement 7
À l’issue d’un appel de propositions public en février 2022, 3 organismes (la Croix-Rouge canadienne, les Fondations communautaires du Canada et Centraide Canada) ont été sélectionnés pour agir à titre de bailleurs de fonds nationaux afin de redistribuer des fonds à des organismes de bienfaisance et à des organismes sans but lucratif. Des accords de contribution ont été signés avec les bailleurs de fonds nationaux au début de novembre, et ils ont été annoncés publiquement le 22 novembre 2022.
Le 6 février, EDSC a mis la dernière main à l’accord entre le Canada et le Québec décrivant les conditions dans lesquelles le programme sera mis en œuvre au Québec, et a obtenu l’exemption de la Loi M-30 pour les organismes de services communautaires basés au Québec qui demandent un financement dans le cadre du Fonds de relance des services communautaires.
Le processus de demande de financement pour les organismes de services communautaires s’est terminé le 21 février 2023. Les organismes de financement nationaux sont en train d’informer les candidats des résultats de leur demande et de distribuer les fonds.
Prochaines étapes – engagement 7
L’évaluation des demandes de financement et le versement des fonds dans le cadre des projets retenus seront achevés d’ici l’été 2023.
Une liste des projets financés par le Fonds de relance des services communautaires sera disponible sur le site Web du Fonds de relance des services communautaires des organismes de financement à l’été 2023.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 8
Poursuivre la mise en place de la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale, y compris mettre en œuvre le Fonds de finance sociale et lancer le Conseil consultatif sur l’innovation sociale.
Avancement – engagement 8
Le processus concurrentiel pour sélectionner les gestionnaires professionnels de fonds qui recevront le financement nécessaire à la mise en œuvre du Fonds de finance sociale est terminé. EDSC a conclu des accords de contributions conditionnellement remboursables et non remboursables auprès de 3 grossistes (gestionnaires de fonds d’investissement) à la fin du mois de mars 2023. Le financement est déployé par EDSC vers ces grossistes qui, à leur tour, commenceront à investir dans des intermédiaires de la finance sociale (probablement à l’automne 2023).
Le lancement du Programme de préparation à l’investissement (PPI) a été annoncé officiellement le 18 juillet 2022. Le programme est mis en œuvre par 26 organismes qui ont conclu des ententes avec EDSC.
- Les partenaires de soutien à la préparation (volet 1) offrent des subventions à des organismes à vocation sociale afin de développer leur capacité à accéder aux investissements de finance sociale et à diversifier leurs revenus. Entre 400 et 500 organismes à vocation sociale devraient recevoir du financement de plus de 27 millions de dollars dans le cadre du programme.
- Les bâtisseurs d’écosystème (volet 2) exécutent des projets visant à renforcer le marché de la finance sociale au Canada et à le rendre plus inclusif et diversifié.
La nomination des membres du Conseil consultatif sur l’innovation sociale a été annoncée le 1er février et la réunion inaugurale a eu lieu.
Prochaines étapes – engagement 8
Le 29 mai 2023, les grossistes du Fonds de finance sociale (gestionnaires de fonds d’investissement) seront annoncés.
Les partenaires de soutien à la préparation du PRI ont annoncé la plupart de leurs projets sélectionnés et les organismes à but social achèveront leurs activités de renforcement des capacités de préparation à l’investissement d’ici mars 2024 et le financement commencera à être versé aux organismes sélectionnés (printemps et été 2023).
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 9
Grâce au déploiement de la Stratégie de réduction de la pauvreté du Canada et d’autres mesures, continuer de montrer la voie à suivre en ce qui touche la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les Nations Unies.
Avancement – engagement 9
Le Rapport annuel de 2021 du Canada sur les progrès réalisés dans le cadre du Programme 2030 et de ses objectifs de développement durable a été publié en juillet 2022, et la ministre Gould a dirigé la délégation du Canada au Forum politique des Nations Unies sur le développement durable.
En décembre 2022, la page Web du Programme 2030 a été mise à jour sur le site Canada.ca afin de renseigner les Canadiens sur le travail accompli par le gouvernement fédéral pour faire progresser le Programme 2030 et les objectifs de développement durable.
Le Canada s’est engagé à présenter le deuxième Examen national volontaire aux Nations Unies lors du prochain Forum politique de haut niveau en juillet 2023, qui fera le point sur la manière dont le Canada met en œuvre le Programme 2030. Cet examen éclairera la manière dont la seconde moitié du Programme 2030 sera mise en œuvre au Canada et à l’étranger.
Les rapports de 2020, de 2021 et de 2022 du Conseil consultatif national sur la pauvreté ont été déposés au Parlement.
La stratégie de réduction de la pauvreté a pour objectif de réduire la pauvreté de 20 % d’ici 2020 et de 50 % d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 2015. L’objectif de 2030 s’harmonise avec les objectifs de développement durable des Nations Unies en matière de pauvreté (ODD 1 – Pas de pauvreté).
Cela signifie que le Canada a atteint son objectif provisoire de réduire la pauvreté de 20 % d’ici 2020, par rapport aux niveaux de 2015.
Le 2 mai 2023, les résultats de l’Enquête canadienne sur le revenu de 2021 ont été publiés, notamment les taux de pauvreté. Les résultats de l’Enquête canadienne sur le revenu (ECR) de 2021 indiquent que le taux de pauvreté global au Canada, calculé selon le seuil officiel de la pauvreté au Canada, était de 7,4 % en 2021, soit une hausse par rapport au taux de 6,4 % en 2020.
Il s’agit d’une diminution de 49 % du taux de pauvreté de 2021 comparativement à celui de 2015 (14,5 %), soit l’année de référence pour mesurer les cibles de réduction de la pauvreté du Canada. Près de 2,3 millions de personnes en moins vivaient dans la pauvreté en 2021 comparativement à 2015.
L’augmentation du taux de pauvreté global de 2020 à 2021 reflète l’élimination progressive des principales mesures de soutien temporaires liées à la pandémie de COVID-19 offertes en 2020, notamment la Prestation canadienne d’urgence, ainsi que la hausse du taux d’inflation en 2021. Le nombre de Canadiens vivant dans la pauvreté a augmenté d’environ 400 000 en 2021 par rapport à 2020.
EDSC continue de surveiller un certain nombre de tendances économiques et les modifications apportées aux politiques gouvernementales qui pourraient avoir une incidence sur les taux de pauvreté, incluant les répercussions de l’augmentation récente du coût de la vie.
Prochaines étapes – engagement 9
Le deuxième examen national volontaire du Canada sera préparé en vue de sa présentation au Forum politique de haut niveau des Nations Unies sur le développement durable en juillet 2023.
En juillet 2023, la ministre Gould dirigera la délégation du Canada au Forum politique de haut niveau des Nations Unies sur le développement durable.
Le rapport d’étape de 2023 du Conseil consultatif national sur la pauvreté sera présenté à la ministre Gould d’ici le 30 septembre, puis déposé devant chaque chambre du Parlement au cours des 15 premiers jours de session de cette chambre après réception du rapport par la ministre.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 10
Travailler avec la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et avec les provinces, les territoires, les municipalités, les partenaires autochtones et les intervenants à l’élaboration d’une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles et d’un programme national de repas nutritifs.
Avancement – engagement 10
Le Ministère a rencontré des intervenants et des experts (c’est-à-dire des fournisseurs de services à l’échelle nationale et régionale, des conseils et des administrateurs scolaires, des experts en nutrition, des universitaires, des parents et des municipalités), ainsi que des représentants des provinces et des territoires.
Un questionnaire a été mis en ligne du 16 novembre au 16 décembre 2022 pour solliciter l’opinion de tous les Canadiens sur une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles. Le questionnaire a recueilli plus de 5 200 réponses de parents, d’enseignants, d’administrateurs scolaires, de fournisseurs de services et d’organismes concernés. Les soumissions écrites sont également acceptées et le Ministère en a reçu plus de 70 à ce jour.
EDSC souhaite également collaborer avec les partenaires des Premières Nations et des Nations inuite et métisse pour évaluer l’intérêt, les points de vue et les besoins à l’égard d’une politique nationale sur l’alimentation dans les écoles.
L’objectif de cette consultation est de mieux comprendre le contexte actuel de l’alimentation en milieu scolaire et d’entendre le point de vue des intervenants sur les objectifs et les principes les plus importants à intégrer dans une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles.
Prochaines étapes – engagement 10
La consultation des intervenants, des provinces et des territoires, des partenaires autochtones et des enfants canadiens se poursuivra afin d’orienter l’élaboration d’une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles.
Le point de vue des enfants sera recueilli au cours de séances spécialement conçues pour solliciter leur avis d’une manière adaptée à leur âge.
À la suite de la consultation, un rapport « Ce que nous avons entendu » sera publié pour présenter les résultats.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 11
Travailler avec la ministre des Aînés pour fournir aux aînés un point d’accès unique à un vaste éventail de services et de prestations du gouvernement.
Avancement – engagement 11
EDSC continue d’explorer diverses façons de respecter les engagements énoncés dans les lettres de mandat de la ministre des Aînés et de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.
Les aînés peuvent actuellement accéder de plusieurs façons à certains programmes gouvernementaux (par exemple la Sécurité de la vieillesse et le Régime de pensions du Canada), mais pas à tous, par téléphone (1 800 O-Canada), en personne par l’entremise des Centres Service Canada et grâce à des activités de sensibilisation et à eServiceCanada.
De plus, par l’entremise des Services mobiles communautaires et de liaison, Service Canada offre d’autres options en matière de prestation de services (y compris l’accès au Centre de soutien aux services mobiles, une ligne sans frais) aux clients vulnérables, dont les aînés, en travaillant directement avec les organismes communautaires pour rejoindre les aînés qui, autrement, ne seraient peut-être pas en mesure d’accéder aux modes de prestation réguliers.
Des améliorations continuent d’être apportées pour permettre aux aînés d’avoir un accès plus centralisé aux services gouvernementaux.
Prochaines étapes – engagement 11
Les travaux se poursuivront pour veiller à ce que les aînés aient accès aux services et aux prestations dont ils ont besoin.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 12
En tant que ministre responsable de Service Canada, diriger l’élaboration et la mise en œuvre de services et systèmes de versement des prestations modernes, sûrs et fiables pour les Canadiens et voir à ce que tous les Canadiens admissibles y aient accès, peu importe où ils vivent.
Avancement – engagement 12
Dans le cadre du Programme de modernisation du versement des prestations, EDSC a poursuivi les activités visant à mettre au point une nouvelle plateforme commune de versement des prestations qui soutiendra l’intégration des premières prestations (Sécurité de la vieillesse). Les éléments fondamentaux requis pour entamer l’intégration de la Sécurité de la vieillesse ont été achevés en octobre 2022 et la phase « Fondements » est à présent terminée.
Le plan visant à répondre aux recommandations du dirigeant principal de l’information du gouvernement et du Programme de modernisation du versement des prestations est en cours de mise en œuvre. Seize des 22 points sont achevés et les 6 points restants devraient l’être d’ici la fin de juin 2023.
La Sécurité de la vieillesse demeure dans la bonne voie pour la première des 3 versions de la plateforme commune de prestations, la cible étant de mettre en service la première version en juin 2023.
Les initiatives concernant la correction de la dette technique continuent de progresser afin que l’infrastructure de TI du Ministère soit plus sécuritaire et en mesure de fournir des services fiables aux Canadiens.
- EDSC a achevé la conception d’une solution de reprise après sinistre pour plus de 60 applications informatiques soutenant l’assurance-emploi, ainsi que des plans de reprise technique pour toutes les applications et tous les systèmes essentiels nécessaires au versement des pensions.
- EDSC a continué de faire progresser la modernisation du réseau, ce qui comprend l’intégration partielle des centres de communication régionaux afin d’améliorer la performance du réseau et l’opérationnalisation de l’infrastructure secrète du gouvernement du Canada dans les sites de la région de la capitale nationale.
Prochaines étapes – engagement 12
Poursuivre les travaux visant à intégrer le programme de la Sécurité de la vieillesse à la plateforme commune de prestations d’ici décembre 2024.
D’ici mars 2024, EDSC :
- Améliorer davantage la sécurité du Ministère en adoptant l’infrastructure sécurisée du gouvernement du Canada, en augmentant le nombre d’utilisateurs dans la région de la capitale nationale et en étendant la plateforme à certains bureaux régionaux.
- Mettre en œuvre une nouvelle solution d’accès à distance sécurisé afin d’améliorer la fiabilité, la performance et la sécurité du réseau pour les employés à distance du Ministère.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 13
Travailler avec la ministre du Revenu national à la mise en œuvre d’un système de paie électronique en temps réel, et veiller à ce que les entreprises de toutes tailles en bénéficient.
Avancement – engagement 13
Quatre prototypes cliquables ont été élaborés et mis à l’essai à l’interne, ainsi qu’avec des intervenants externes tels que des représentants d’employeurs et de services de paie et le groupe de consultation externe d’EDSC.
Les consultations avec les employeurs confirment qu’une solution de paie électronique est l’option qu’ils préfèrent pour réduire le fardeau de déclaration de la paie des employeurs.
EDSC a élaboré une proposition préliminaire pour respecter l’engagement dans le cadre du mandat et obtenir les résultats escomptés en fonction des prototypes, de la planification et des consultations menées à ce jour.
Prochaines étapes – engagement 13
D’ici mars 2024, EDSC en partenariat avec l’ARC, disposera d’options pour la mise en œuvre d’une solution de paie électronique pour le gouvernement du Canada qui augmentera la rapidité et l’exactitude des services et du versement des prestations pour les Canadiens.
Le projet conjoint de l’ARC et d’EDSC est sur la bonne voie pour fournir un plan de mise en œuvre entièrement chiffré comprenant 3 produits livrables : une analyse de rentabilité qui recommandera une solution de paie électronique, soutenue par un plan détaillé de transformation et un cadre de gestion de projets, en vue de passer à la phase de mise en œuvre après mars 2024.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 14
Augmenter la capacité et l’efficacité des organismes dirigés par des Noirs et au service des Noirs par une mise en œuvre continue de l’initiative Appuyer les communautés noires du Canada, avec l’appui du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion.
Avancement – engagement 14
Pour accroître la capacité et l’efficacité des organismes dirigés par des Noirs et au service des Noirs, EDSC a fait progresser un certain nombre d’initiatives clés visant à soutenir et à améliorer les milieux de travail et les espaces communautaires des organismes dirigés par des Noirs grâce à l’initiative Appuyer les communautés noires du Canada.
En février 2023, le Réseau des bailleurs de fonds nationaux (National Funders Network) a signé ses accords de contribution modifiés et a versé 31 millions de dollars à des organismes communautaires dirigés par des Noirs, ce qui inclut les 25 millions de dollars reçus dans le cadre du budget de 2022.
Par l’entremise du Réseau des bailleurs de fonds nationaux, plus de 50 millions de dollars ont été investis dans plus de 939 projets afin de soutenir les organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs.
Plus de 1 300 projets ont été financés dans le cadre du volet de financement d’aide aux immobilisations. En tout, un investissement de près de 82 millions de dollars viendra appuyer les rénovations et l’achat d’équipement pour les organismes dirigés par des Noirs et au service des Noirs.
Le Groupe de référence externe, officiellement mis sur pied le 7 novembre 2022, est composé de 7 membres d’ascendance africaine œuvrant dans le domaine des organismes sans but lucratif, dans le milieu de l’éducation, ainsi que dans les secteurs public et privé.
Prochaines étapes – engagement 14
EDSC continuera de collaborer avec les communautés noires canadiennes afin de renforcer la capacité des organismes communautaires dirigés par des Noirs, de nous attaquer aux nouvelles priorités et d’engendrer des retombées positives pour les communautés noires du Canada en éliminant les obstacles systémiques et en luttant contre le racisme envers les Noirs.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 15
Travailler avec la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse pour s’assurer que la voix et les besoins des enfants sont pris en compte dans le programme de notre gouvernement, au moment où il s’emploie à faire du Canada le meilleur endroit où grandir.
Avancement – engagement 15
EDSC collabore avec Femmes et Égalité des genres Canada ainsi qu’avec d’autres ministères fédéraux pour déterminer la meilleure façon de faire progresser les efforts liés aux enfants et aux jeunes.
EDSC a participé à une séance de consultation avec des jeunes, animée par la Coalition canadienne pour les droits des enfants et plusieurs ministères fédéraux. Les discussions portaient sur la manière d’améliorer le processus de mise en œuvre par le Canada de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant et des domaines prioritaires pour une meilleure mise en œuvre des droits de l’enfant au Canada.
EDSC tire également parti des initiatives en place pour mieux intégrer les voix et les besoins des enfants. Par exemple :
- Des séances de consultation auprès d’enfants sont prévues en vue d’élaborer une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles. Ces séances viseront à comprendre les expériences, les besoins et les intérêts des enfants et à les intégrer à la conception des politiques et des programmes.
- EDSC a soutenu le ministère du Patrimoine canadien dans son travail visant à faire progresser la politique, le financement et l’autorité législative en matière de préjudices en ligne, en veillant à ce que les besoins des enfants soient pris en compte dans ces documents.
Dans le cadre du plan de recherche ministériel d’EDSC, le Ministère entreprend une revue de la littérature pour examiner les cadres de bien-être de l’enfant actuels et les leçons qui pourraient en être tirées s’ils étaient appliqués au contexte canadien afin d’orienter un éventuel cadre de bien-être de l’enfant au Canada.
Prochaines étapes – engagement 15
EDSC continuera de travailler avec la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse et d’autres ministères fédéraux sur la meilleure façon de mettre en œuvre cet engagement et d’en faire rapport.
Le Ministère soutiendra 3 séances de consultation sur l’alimentation en milieu scolaire avec les enfants, qui se tiendront en mai et en juin 2023.
EDSC continuera de soutenir le ministère du Patrimoine canadien dans son travail de concrétisation d’une politique et d’une loi sur les préjudices en ligne.
EDSC déterminera les moyens de soutenir au mieux le ministère de la Justice dans le lancement de sa formation et de son outil d’évaluation de l’impact sur les enfants qui aideront les fonctionnaires fédéraux à évaluer l’impact potentiel d’une initiative proposée sur les enfants.
Le Ministère continuera à explorer d’autres initiatives qui peuvent être exploitées pour mieux intégrer les points de vue et les besoins des enfants pendant le printemps 2023.
Engagements énoncés dans la lettre de mandat 16
Travailler avec la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse et la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé afin de veiller à ce que les enfants et les jeunes aient accès à des services de santé mentale pendant qu’ils se remettent des effets de la pandémie.
Avancement – engagement 16
Le gouvernement du Canada a financé, par le truchement du portefeuille de la Santé, un certain nombre de projets à la suite du budget de 2021, qui soutiennent la santé mentale des populations touchées de façon disproportionnée par la pandémie de COVID‑19, y compris les enfants et les jeunes.
- Dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement a également prévu un financement pour l’élaboration de normes nationales en matière de santé mentale et de toxicomanie, dont les services intégrés pour la jeunesse constituent une priorité. Un accord a été signé avec le Conseil canadien des normes pour diriger la mise au point des normes.
- En mars 2023, le Conseil canadien des normes a confié à Foundry l’élaboration d’un document d’orientation sur l’opérationnalisation des modèles de services intégrés pour les jeunes.
- De plus, le gouvernement investit dans des projets pilotes qui répondent aux besoins des enfants et des jeunes en matière de santé mentale. Dans le cadre de l’un de ces projets, l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario a mis au point avec des enfants autochtones un outil leur étant destiné afin de les aider à s’autoévaluer et à rendre compte de leur santé et de leur mieux-être.
Dans son budget de 2023, le gouvernement a confirmé qu’il verserait 25 milliards de dollars sur 10 ans pour les priorités de santé communes au moyen d’accords bilatéraux personnalisés afin de soutenir les besoins et les circonstances des provinces et des territoires dans 4 domaines prioritaires, dont la santé mentale et la toxicomanie. Ces fonds pourraient être utilisés pour soutenir la santé mentale des enfants et des jeunes, y compris l’agrandissement des sites de services intégrés pour les jeunes, la santé mentale périnatale, et les étudiants et établissements postsecondaires.
- Ces mesures s’appuient sur les investissements prévus dans le budget de 2017 pour les provinces et les territoires, qui comprennent 5 milliards de dollars sur 10 ans pour améliorer l’accès aux services de santé mentale et de prise en charge des dépendances dans des domaines prioritaires ciblant les enfants et les jeunes, les personnes ayant des besoins de santé complexes, les soins de santé mentale communautaires et les interventions sûres sur le plan culturel.
Prochaines étapes – engagement 16
EDSC continuera de collaborer avec la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, Santé Canada et la ministre de la Santé mentale et des Dépendances en vue d’offrir des options à l’appui de la santé mentale des enfants et des jeunes.
5. Environnement parlementaire (titre inclus pour l’accessibilité)
5.a. Note de scénario
Budget principal des dépenses 2023 à 2024 et Budget supplémentaire des dépenses (C) 2022 à 2023.
1. Vue d’ensemble
Le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) vous a invitée à comparaître dans le contexte de son étude du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2022 à 2023 et du Budget principal des dépenses 2023 à 2024.
2. Délibérations du Comité
Votre comparution doit avoir lieu le 30 mai, de 15 h 30 à 16 h 30.
Vous ferez partie d’un groupe composé des ministres Qualtrough, Khera et O’Regan et serez accompagnée des personnes suivantes :
- Jean-François Tremblay, sous-ministre de l’Emploi et du Développement social (en personne)
- Karen Robertson, dirigeante principale des finances (en personne)
- Lori MacDonald, chef de l’exploitation de Service Canada et sous-ministre déléguée principale de l’Emploi et du Développement social
- Cliff Groen, responsable opérationnel, Modernisation du versement des prestations
- Elisha Ram, sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
- Sandra Hassan, sous-ministre du Travail et sous-ministre déléguée de l’Emploi et du Développement social
Il n'y a pas de réponses écrites en suspens à presenter au Comité à des fins de suivi.
Le Comité a convenu de répartir le temps alloué pour interroger les témoins de la manière suivante :
Au premier tour, chaque parti disposera de 6 minutes, et l’ordre des interventions sera le suivant :
- Parti conservateur;
- Parti libéral;
- Bloc Québécois;
- Nouveau Parti démocratique.
Lors des tours suivants, l’ordre des interventions et le temps alloué seront les suivants :
- Parti conservateur, 5 minutes;
- Parti libéral, 5 minutes;
- Bloc Québécois, 2 minutes et demie;
- Nouveau Parti démocratique, 2 minutes et demie;
- Parti conservateur, 5 minutes;
- Parti libéral, 5 minutes.
3. Questions anticipées, d’après l’analyse de l’opinion des parlementaires
Prestation de services
Services de passeport
- La grève va-t-elle entraîner un autre énorme arriéré? Le gouvernement a-t-il un plan pour y remédier?
- Comment Service Canada se prépare-t-il au renouvellement des passeports de 10 ans?
- Pouvez-vous expliquer pourquoi des documents personnels ont été envoyés aux mauvais destinataires?
- Quelles mesures de protection sont actuellement en place pour éviter ce genre d’incident? Est-ce qu’on en fait davantage à la lumière de ces cas récents?
Demandes de prestations d’assurance‑emploi
- Pourquoi y a-t-il des retards dans le traitement des demandes de prestations d’assurance‑emploi?
- Quelles sont les normes de service actuelles pour les demandes de prestations d’assurance-emploi et combien de demandes en suspens dépassent ces normes?
- Quelles mesures prendrez-vous pour assurer un délai de traitement raisonnable pour tous les prestataires?
Modernisation du versement des prestations
Étant donné que les prestations de la SV sont transférées à la nouvelle plateforme de versement des prestations, que fait Service Canada pour s’assurer qu’il n’y aura pas de perturbation des paiements et des services aux aînés lorsque la nouvelle solution de TI sera mise en service?
Intégrité et prévention de la fraude
Systèmes de Service Canada (intégrité et prévention de la fraude) : Pouvez-vous décrire les mesures qui sont actuellement en place pour protéger les systèmes contre les robots, les logiciels malveillants, les cybermenaces et la fraude, et pour protéger les renseignements personnels?
Point d’accès unique pour les aînés
Pourriez-vous informer le Comité des progrès réalisés dans la simplification de l’accès pour les aînés? Certains ont de la difficulté à naviguer sur Internet et manque d’habiletés numériques, et beaucoup n’ont pas accès à Internet. Que faites-vous pour remédier à ces problèmes?
Améliorations sociales et économiques
Politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles
- Quand pouvons-nous nous attendre à voir un plan? Pouvez-vous fournir une mise à jour et un calendrier?
- Qu’a-t-on fait depuis l’engagement pris dans le Budget 2022? Avez-vous collaboré avec les provinces et les territoires?
- Pourquoi le Budget 2023 ne comprend-il pas de financement pour un programme national d’alimentation dans les écoles?
Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté
- EDSC étudie-t-il des mesures pour lutter contre la pauvreté, comme un revenu de subsistance garanti?
- Le gouvernement appuiera-t-il le projet de loi d’initiative parlementaire C-223 du NPD ou le projet de loi d’intérêt public du Sénat S-233?
Initiative Appuyer les communautés noires du Canada
Le Budget 2023 propose d’accorder 25 millions de dollars en 2024 à 2025 à l’IACNC. Comment les communautés dirigées par des Noirs profiteront-elles de ce financement?
Fonds de relance des services communautaires
Les organismes sans but lucratif et de services communautaires dépendent du Fonds de relance des services communautaires. Quand les fonds seront-ils disponibles pour ces organismes de bienfaisance?
5.b. Profil du Comité HUMA (titre inclus pour l’accessibilité)
Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes (HUMA). Profil du Comité (octobre 2022)
- Membres du Comité HUMA
- Parti libéral du Canada
- Parti conservateur du Canada
- Rosemarie Falk, Saskatchewan, Porte-parole associée responsable du Travail
- Michelle Ferreri, Ontario, Porte-parole responsable de la Famille, de l’enfance et du Développement social
- Tracy Gray (vice-présidente), Colombie Britannique, Porte-parole responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées
- Scott Aitchison, Ontario, Porte-parole responsable du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion
- Nouveau Parti démocratique du Canada
- Bloc Québécois
Courtes biographies des membres du Comité
Chad Collins, Parti libéral, Hamilton Est–Stoney Creek, Ontario
Courte biographie
Chad Collins a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek le 20 septembre 2021. Chad, qui a vécu toute sa vie dans la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek, habite dans la région de Davis Creek avec sa femme Mary et leurs 2 enfants, Chase et Reese. Il a fréquenté l’école secondaire Glendale, l’Université Western Ontario et l’Université McMaster. Chad a été élu pour la première fois au conseil municipal en 1995, à l’âge de 24 ans, ce qui en fait l’un des plus jeunes élus de l’histoire de la ville.
Chad se passionne pour la mobilisation des résidents de sa circonscription et des intervenants communautaires, et investit beaucoup d’efforts dans la revitalisation des infrastructures, la création de logements sociaux et la simplification des programmes municipaux.
En tant que président de l’organisme City Housing Hamilton, Chad s’est employé à remédier au vieillissement du parc de logements abordables de la ville en faisant pression sur tous les ordres de gouvernement pour qu’ils investissent dans la réparation grandement nécessaire de plus de 7000 logements publics. Il poursuit son travail sur près d’une douzaine de nouveaux projets qui sont menés aux 4 coins de la ville et de la circonscription et qui permettront d’offrir de nouveaux logements abordables aux personnes dans le besoin.
Qu’il s’agisse de la création et de l’aménagement de nouveaux parcs et sentiers communautaires, ou de l’ouverture d’une nouvelle banque alimentaire, Chad sait que la consultation communautaire joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité de vie de tous les citoyens de Hamilton Est–Stoney Creek.
Point à souligner :
Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants : logement abordable.
Michael Coteau, Parti libéral, Don Valley Est, Ontario
Courte biographie
Michael Coteau a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Don Valley Est le 20 septembre 2021. Auparavant, il était le député provincial de Don Valley Est depuis 2011. Pendant son mandat au gouvernement de l’Ontario, il a occupé les postes ministériels suivants : ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse; ministre délégué à l’Action contre le racisme; ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport; ministre responsable des Jeux panaméricains et para-panaméricains de 2015; et ministre des Affaires civiques et de l’Immigration.
Avant de faire son entrée au gouvernement provincial, Michael a été élu membre du Conseil scolaire du district de Toronto en 2003, 2006 et 2010. En tant que membre du Conseil scolaire, Michael a plaidé en faveur de la nutrition des élèves, de l’utilisation des divers bâtiments par la collectivité et de l’utilisation de la technologie éducative. Il a présenté la motion portant sur l’utilisation des écoles par la collectivité qui a permis de réduire de façon considérable les frais d’utilisation et a rendu les écoles plus accessibles aux groupes qui offrent des programmes pour enfants. Il a contribué à instaurer des changements nutritionnels dans les écoles afin d’appuyer les programmes d’alimentation saine et de mieux faire connaître le problème de la faim chez les élèves.
Avant de devenir organisateur communautaire pour un organisme Centraide à Scarborough, Michael a été professeur d’anglais langue seconde et concepteur de programmes d’études. De plus, il a été directeur du marketing pour l’organisme Alpha pour la vie Canada, où il était responsable de l’organisation de la Journée de l’alphabétisation familiale pour l’ensemble du Canada, et directeur général d’Alpha Plus, un organisme national d’alphabétisation mandaté de soutenir l’éducation des adultes au moyen de la technologie.
Michael a grandi à Don Valley-Est et a fréquenté l’école intermédiaire Don Mills et l’institut collégial Victoria Park. Il est titulaire d’un diplôme en sciences politiques et en histoire canadienne de l’Université Carleton. Sa femme Lori et lui vivent à Toronto avec leurs 2 filles, Maren et Myla.
Points à souligner :
- il a passé 10 ans à l’Assemblée législative de l’Ontario
- ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants : familles à faible revenu
Wayne Long, Parti libéral, Saint John–Rothesay, Nouveau-Brunswick
Courte biographie
Wayne Long a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Saint John–Rothesay en 2015, et a été réélu en 2019 et en 2021. Wayne Long est membre de la communauté de Saint John et possède de l’expérience dans le domaine du commerce national et international. Il est actuellement président des Sea Dogs de Saint John, et ses efforts ont contribué à faire de l’équipe l’une des meilleures franchises de hockey de la LCH au Canada, l’équipe ayant remporté la prestigieuse coupe Memorial en 2011. La même année, il a reçu le trophée John Horman, qui est remis au meilleur administrateur de la LHJMQ.
Avant son travail auprès des Sea Dogs, Wayne a été président de la Scotiaview Seafood Inc. Il a également connu du succès à titre de gestionnaire de produits à grande échelle chez Stolt Sea Farm Inc. Dans le cadre de son travail, il a voyagé partout en Amérique du Nord pour négocier des contrats avec des distributeurs de restaurants, des chaînes de restauration et des chaînes de détail d’envergure nationale. Il a remporté 2 fois le prix d’excellence en ventes et en marketing de l’Amérique du Nord (North American Excellence in Sales and Marketing). Il a également siégé au conseil d’administration de Destination Marketing et de Salmon Marketing.
Wayne est né dans la circonscription et il y habite avec son épouse, Denise, et leurs 2 enfants, Khristian et Konnor.
Points à souligner :
- Wayne est membre du Comité HUMA depuis le début de la 42e législature (2015)
- ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
- pauvreté
- santé mentale
- il appuie sans réserve le projet d’oléoduc Énergie Est
- il a déjà dérogé de la ligne de parti (Énergie Est, politique fiscale, SNC-Lavalin‑), ce qui a donné lieu à son expulsion des comités de la Chambre en guise de punition
- il fait de fréquentes analogies avec le sport (hockey)
- il appuie les programmes et les mesures de soutien du gouvernement qui profitent à ses électeurs
Soraya Martinez Ferrada, Parti libéral, secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement), Hochelaga, Québec
Courte biographie
Soraya Martinez Ferrada a été élue pour la première fois à la Chambre des communes pour la circonscription d’Hochelaga en 2019, et a été réélue en 2021. Elle a été nommée secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté en 2019 et est devenue secrétaire parlementaire du ministre des Transports en 2021. Elle a également siégé au Comité permanent des langues officielles pendant la dernière législature.
Elle est une fière résidente de l’est de Montréal. D’origine chilienne, sa famille s’y est installée depuis les années 1980. Elle y est profondément enracinée et y vit maintenant avec son fils et sa fille.
Avant d’être élue, Soraya a œuvré pendant plus de 20 ans dans le milieu communautaire où elle s’est spécialisée en communication et a créé de multiples projets culturels et politiques. Elle a, notamment, mis sur pied le premier programme culturel d’insertion socioprofessionnelle de la TOHU, un exemple unique dans le domaine du développement durable à Montréal.
En 2005, elle est élue conseillère municipale et nommée par le maire au poste de conseillère associée à la culture au sein du comité exécutif de la ville. En 2009, elle devient chef de cabinet de la Chef de l’opposition officielle de Montréal. En 2015, elle fait le saut au gouvernement fédéral en occupant le poste de chef de cabinet et conseillère principale de la ministre du Patrimoine canadien.
Elle a créé les capsules vidéo Vedette d’Hochelaga où elle souligne l’engagement de citoyens, d’organismes communautaires ou encore d’entrepreneurs dans la circonscription d’Hochelaga. Elle a également mis sur pied des tables rondes virtuelles et des bulletins périodiques qui présentent des programmes fédéraux destinés directement aux gens de sa circonscription.
Points à souligner :
- Secrétaire parlementaire – Logement et Diversité et Inclusion (Logement)
- Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
- pauvreté
- Province de Québec
- multiculturalisme
Robert (Bobby) J. Morrissey, Parti libéral, Egmont, Île-du-Prince-Édouard
Courte biographie
En 2015, Bobby a été élu à la Chambre des communes; il a été réélu en 2019 et en 2021. Il a été membre du Comité permanent des pêches et des océans ainsi que du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.
Bobby a été élu à l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard en 1982. Il a consacré toute sa carrière et son travail de bénévole aux résidents de l’Île-du-Prince-Édouard.
Ayant exercé les fonctions de député pendant près de 20 ans, Bobby a une compréhension approfondie des besoins de ses communautés. Il a occupé plusieurs postes de premier plan au sein de l’Assemblée, comme ministre des Transports et des Travaux publics, ministre du Développement économique et du Tourisme et leader parlementaire de l’opposition. Il était également responsable du réaménagement de la base des Forces canadiennes Summerside et de la communauté environnante après sa fermeture par le gouvernement fédéral en 1989. Bobby a quitté la politique en 2000 pour se joindre au secteur privé en tant que consultant spécialisé dans les relations gouvernementales, les pêches et le marché du travail. Bobby a été membre du conseil d’administration de la Fondation des maladies du cœur de l’Île-du-Prince-Édouard. Il était aussi le membre fondateur et ancien président de la Tignish Seniors Home Care Coop, et vice-président de Tignish Special Needs Housing.
Points à souligner :
- Président du Comité HUMA
- Bobby a été membre du Comité HUMA en 2019 (brièvement, avant les élections générales)
Tony Van Bynen, Parti libéral, Newmarket–Aurora, Ontario
Courte biographie
Tony Van Bynen a été élu pour la première fois à la Chambre des communes dans la circonscription de Newmarket–Aurora en 2019; et a été réélu en 2021. Résidents de Newmarket depuis plus de 40 ans, Tony et sa femme Roxanne y ont élevé leurs 2 filles.
Le service communautaire, le bénévolat et l’aide aux personnes qui en ont le plus besoin sont les enjeux qui motivent Tony au quotidien. Roxanne et lui font du bénévolat à l’hôpital Southlake et auprès de l’organisme Inn from the Cold depuis plus de 10 ans. Ils livrent aussi de la nourriture pour la banque alimentaire de Newmarket, et Tony a joué un rôle déterminant dans la création de l’organisme Belinda’s Place, un établissement polyvalent pour les femmes sans abri et à risque.
Il a aussi eu le privilège d’occuper le poste de maire de Newmarket pendant 12 ans. Durant cette période, le goût du développement communautaire a guidé Tony, qui s’est donné pour mission de revitaliser la rue Main, de rénover l’ancien hôtel de ville historique et d’aménager le site Riverwalk Commons pour que familles et amis puissent profiter de merveilleux lieux publics.
Grâce à ses fonctions de président de la Chambre de commerce et à ses 30 années de carrière dans le secteur bancaire, Tony comprend ce dont les entreprises locales ont besoin pour prospérer et croître. Il a proposé des solutions novatrices pour aider les propriétaires d’entreprises locales à réussir, notamment en créant le réseau à large bande Envi, grâce auquel les entreprises de la communauté disposent d’une connectivité à très haute vitesse, ce qui a été particulièrement utile pendant la pandémie.
Point à souligner :
Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants : études ciblées pour aider les Canadiens, particulièrement à passer à travers la pandémie.
Rosemarie Falk, porte-parole associée du Parti conservateur en matière de travail – Battlefords-Lloydminster, Saskatchewan
Courte biographie
Rosemarie Falk, du Parti conservateur, est la députée de la circonscription de Battlefords-Lloydminster. Rosemarie est née et a grandi à Lloydminster, en Saskatchewan. Elle y réside encore avec son époux, Adam, et leurs enfants. Elle a toujours été très active au sein de sa communauté. Au cours de sa carrière à titre de travailleuse sociale ainsi que dans le cadre de ses activités de bénévolat, elle a travaillé auprès de certains des membres les plus vulnérables de la collectivité.
Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes lors d’une élection partielle tenue le 11 décembre 2017. Auparavant, elle a été travailleuse sociale agréée en Saskatchewan. Elle détient un baccalauréat en travail social de l’Université de Calgary. Elle a également acquis de l’expérience professionnelle à titre d’assistante juridique spécialisée en droit de la famille et d’adjointe législative en matière de politique fédérale.
En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre associée responsable du Travail et de porte-parole associée en matière de travail.
Points à souligner :
- elle a été membre du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration;
- parraine du projet de loi C-318, Loi modifiant la Loi sur l’assurance-emploi et le Code canadien du travail (parents adoptifs et parents d’intention);
- Rosemarie est résolue à défendre avec vigueur les intérêts des aînés, des familles, des contribuables et des collectivités rurales;
- elle est porte-parole associée en matière de travail au sein du cabinet fantôme de l’opposition officielle.
Michelle Ferreri, porte-parole du Parti conservateur pour la famille, les enfants et le développement social, Peterborough-Kawartha, Ontario
Courte biographie
Michelle est la députée fédérale de Peterborough-Kawartha. Elle a été élue lors des élections de 2021. Elle a été nommée au cabinet fantôme du Parti conservateur à titre de ministre responsable du Tourisme lors de la 44e législature. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de la Famille, des Enfants et du Développement social.
Avant d’être élue députée, Michelle s’est fait connaître à titre d’intervenante communautaire, d’entrepreneure primée, de bénévole engagée, de conférencière prisée et de spécialiste du marketing sur les médias sociaux.
Elle possède plus de 20 ans d’expérience en tant que conférencière et de spécialiste des médias ainsi que du marketing. L’une des expériences les plus mémorables de Michelle au cours de sa carrière de journaliste a été sa visite de la Station des Forces canadiennes Alert, de même que le vol pour se rendre à la station à bord d’un C17 Globemaster.
Michelle est diplômée de l’Université Trent (biologie/anthropologie) et du Loyalist College (biotechnologie). Ses études en sciences l’ont notamment amenée à œuvrer avec ardeur à la promotion de la santé physique et mentale.
Elle est la fière maman de 3 enfants dont l’âge va de 12 à 17 ans, et elle partage sa vie avec son conjoint Ryan et les 3 filles de ce dernier.
Points à souligner :
- Elle est membre du Comité permanent de la condition féminine depuis le 9 décembre 2021.
- Elle porte beaucoup d’intérêt à des domaines comme la santé physique et mentale, le logement, l’économie et la sécurité alimentaire.
- Elle est porte-parole pour la famille, les enfants et le développement social dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle
Tracy Gray, porte-parole du Parti conservateur responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Kelowna – Lake Country, Colombie-Britannique
Courte biographie
Tracy a été élue députée de la circonscription de Kelowna-Lake Country en octobre 2019. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées. Toujours à titre de membre du cabinet fantôme, elle a été auparavant ministre responsable du Commerce interprovincial et ministre responsable de la Promotion des exportations et du Commerce international.
Tracy possède une vaste expérience dans le domaine du commerce, ayant mené la majeure partie de sa carrière dans l’industrie des boissons en Colombie-Britannique. Elle a été fondatrice et propriétaire des magasins de vin Discover Wines VQA; d’ailleurs, l’un de ses magasins s’est classé en tête des ventes de vin dans la province pendant 13 ans. Elle a aussi travaillé auprès de petites entreprises de différents secteurs, dont les services financiers, les importations, les services pétroliers et gaziers, sans oublier sa participation au lancement d’une entreprise technologique.
Fille d’un pompier et d’une enseignante des écoles catholiques, Tracy a grandi dans un milieu où servir l’intérêt public et observer une bonne éthique de travail étaient des valeurs importantes. Elle est mariée depuis 27 ans et a un fils.
Tracy a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix canadien d’entrepreneuriat féminin RBC et le prix d’excellence en affaires de la Chambre de commerce de Kelowna, et elle figurait parmi les « 100 nouvelles pionnières » (« 100 New Woman Pioneers ») de la Colombie Britannique.
Elle a travaillé auprès de nombreux organismes au fil des ans. Le cabinet de la Colombie-Britannique l’a notamment nommée à la Passenger Transportation Board, et elle a été élue au conseil de la Prospera Credit Union, où elle a siégé pendant 10 ans. Elle a aussi siégé à l’Okanagan Film Commission, à la Clubhouse Childcare Society, au conseil d’administration de la bibliothèque régionale de l’Okanagan et à l’Okanagan Basin Water Board, dont elle a été présidente.
Points à souligner :
- Porte-parole – Emploi, Développement de la future main-d’œuvre et Inclusion des personnes handicapées dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle
- Parraine du projet de loi C-283, Loi modifiant le Code criminel et la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (traitement de la toxicomanie dans les pénitenciers), et du projet de loi M46, Mois national de sensibilisation à l’adoption (qui ne fait pas partie de l’ordre de priorité)
Scott Aitchison, porte-parole du Parti conservateur en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion, Parry Sound–Muskoka, Ontario
Courte biographie
Scott Aitchison est né et a grandi à Huntsville, en Ontario. Ayant quitté son foyer à l’âge de 15 ans, Scott a pu bénéficier de l’esprit d’entraide prévalant dans sa ville natale. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, il a été nommé au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion.
C’est à l’âge de 21 ans que Scott a été élu pour la première fois, au conseil municipal de Huntsville. Après avoir été conseiller municipal, conseiller de district et maire adjoint, il a été élu maire de Huntsville en 2014, grâce à un programme axé sur la rigueur budgétaire, la gouvernance responsable et l’excellence du service à la clientèle. En tant que maire, il s’est bâti une réputation d’artisan du consensus, cherchant constamment à éliminer les obstacles et à trouver des solutions.
Point à souligner :
Porte-parole en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle.
Bonita Zarrillo, Nouveau Parti démocratique, porte-parole en matière d’Inclusion des personnes en situation de handicap, Port Moody–Coquitlam, Colombie Britannique
Courte biographie
Bonita Zarrillo a été élue pour la première fois députée de la circonscription de Port Moody–Coquitlam en 2021. Elle est reconnue comme étant une défenseure de l’égalité et des changements systémiques qui donnent la priorité aux gens. Elle a fait son entrée en politique pour défendre les travailleurs et soutenir les besoins des plus vulnérables de la collectivité. Elle a fait la promotion de l’achat local en tant qu’outil permettant aux petites entreprises de prospérer et d’embaucher des personnes de la localité, a mis les entreprises d’oléoducs au défi de payer leur juste part, et a mis en place une stratégie pour le logement abordable qui a généré le plus grand nombre de mises en chantier de logements locatifs dans sa région.
Au sein du conseil municipal de Coquitlam, Bonita a été membre des organismes suivants : conseil consultatif des administrations municipales de l’organisme Fraser Health, comité consultatif sur le multiculturalisme, comité des relations avec les Autochtones du Grand Vancouver, comité consultatif sur l’accessibilité universelle et conseil d’administration de la Fédération canadienne des municipalités. Elle a siégé au conseil d’administration de 2 organismes sans but lucratif locaux qui défendent l’égalité entre les sexes et prend régulièrement la parole devant la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies.
Avant d’être élue au niveau municipal, Bonita a travaillé dans le secteur des produits de consommation à titre d’analyste d’affaires pour des entreprises d’Amérique du Nord et d’Europe. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sociologie de l’Université du Manitoba, d’un certificat en gestion des ressources humaines de l’Université de Calgary et d’un diplôme en informatique du Collège CDI à Montréal.
Points à souligner :
- porte-parole – l’inclusion des personnes handicapées
- elle s’est engagée à aider les Canadiens par le travail de collaboration du Comité
- ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
- santé mentale et prévention du suicide
- enjeux touchant les femmes et égalité entre les sexes
- conditions de travail
- économie des soins
Louise Chabot, Bloc Québécois, porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main-d'œuvre et de Travail, Thérèse De Blainville, Québec
Courte biographie
Louise Chabot a été élue députée pour la première fois en 2019 et a été réélue en 2021. Née en 1955 à Saint-Charles-de-Bellechasse, au Québec, elle est une syndicaliste et une femme politique québécoise. Elle a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) de 2012 à 2018. Au départ, l’organisme représentait près de 200 000 membres; 130 000 d’entre eux appartenaient au secteur de l’éducation et de la petite enfance. Elle a coordonné un important projet de syndicalisation qui a mené au regroupement de plus de 15 000 gestionnaires de garderies en milieu familial, une première dans le monde syndical au Canada.
Points à souligner :
- porte-parole – Emploi, Développement de la main d’œuvre et Travail
- Louise a parrainé les travaux du comité chargé de l’Examen du régime d’assurance emploi en 2021, est critique du régime d’assurance emploi en général et a fortement dénoncé le « trou noir » dans lequel se retrouvent les travailleurs saisonniers, ainsi que les congés de maladie inadéquats
- elle s’intéresse à la sécurité financière des aînés et à leur pouvoir d’achat
- elle souhaite faire adopter une loi fédérale anti-briseurs de grève
- elle appuie les organisations syndicales et a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
- elle est membre du comité consultatif de la Commission de l’équité salariale du Québec
- elle milite en faveur d’une augmentation des transferts en santé
- respect des compétences provinciales
- pénuries de main-d'œuvre
- elle est infirmière de profession
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