Document de breffage : HUMA – Ministre de la Familles, des Enfants et du Développement social – 8 décembre 2020

Titre officiel : Comparution du Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social - Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) - Le 8 décembre 2020

Sur cette page

1. Observations préliminaires

Titre officiel : Discours pour le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Ahmed Hussen à l’occasion d’une deuxième comparution devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées – Budget principal des dépenses B - Ottawa (Ontario), Le 8 décembre 2020

La version prononcée fait foi,

(2020 PA 0001213)

Monsieur le Président, membres du Comité

C’est un plaisir de me retrouver devant vous aujourd’hui pour vous parler du Budget supplémentaire des dépenses B de 2020 à 2021 pour Emploi et Développement social Canada. Comme j’ai déjà parlé des enjeux du Budget supplémentaire des dépenses au cours de ma comparution le mois dernier, je vais me concentrer sur d’autres mises à jour importantes pour le Comité.

Depuis ma dernière comparution devant le Comité, notre gouvernement a fait des pas importants vers un système national en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.

Dans l’Énoncé économique de l’automne présenté la semaine dernière, notre gouvernement a pris d’importantes mesures pour jeter les bases d’un système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.

Tout d’abord, nous avons annoncé un important investissement de 420 millions $ en faveur des provinces et des territoires afin de soutenir le recrutement et le maintien en poste d’éducateurs de la petite enfance. Nous allons aussi verser 20 millions $ sur les 5 prochaines années en vue de la création d’un Secrétariat de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants, afin de renforcer les capacités et de travailler avec les intervenants pour mettre en place ce système pancanadien.

Le budget de 2021 comprendra un plan visant à offrir des services de garde d’enfants abordables, accessibles, inclusifs et de haute qualité d’un océan à l’autre. Ce plan inclura également un soutien accru au service de garde avant et après l’école pour les enfants plus âgés dans le but de donner aux parents la flexibilité nécessaire pour concilier travail et vie personnelle.

L’Énoncé économique de l’automne offre de bonnes nouvelles pour les familles concernant l’Allocation canadienne pour enfants.

Nous reconnaissons que les parents ont dû relever de grands défis en raison de la pandémie de COVID-19 et que les factures continuent de s’accumuler. C’est pourquoi nous nous sommes engagés à augmenter l’Allocation canadienne pour enfants l’an prochain de près de 20 % pour les familles ayant un revenu faible ou moyen qui ont des enfants de moins de 6 ans.

Les ménages dont le revenu est inférieur à 120 000 $ par année recevront 1 200 $ de plus par enfants, en 4 paiements en 2021. Les ménages dont le revenu est supérieur à 120 000 $ et qui reçoivent l’Allocation canadienne pour enfants bénéficieront de la moitié de ce montant.

Cette mesure aidera 1,6 million de familles à faire face aux coûts de plus en plus élevés liés aux enfants pendant cette période difficile.

Permettez-moi maintenant de vous parler de notre travail visant à faire en sorte que chaque Canadien ait un logement sûr et abordable.

Monsieur le Président, membres du Comité, notre gouvernement croit fermement que tous les Canadiens devraient avoir un endroit sûr et abordable qu’ils considèrent leur chez-soi.

Alors que les communautés dans l’ensemble du pays continuent de faire face aux répercussions de la COVID‑19, il est plus important que jamais d’avoir un endroit sûr où vivre.

L’Initiative pour la création rapide de logements est le tout dernier programme de la Stratégie nationale sur le logement et vise à répondre aux besoins urgents des Canadiens à risque en matière de logement.

Ce programme permettra de créer rapidement quelque 3 000 nouveaux logements permanents à prix abordable pour les Canadiens qui se retrouvent sans abri ou qui vivent dans des logements temporaires, y compris des refuges, en raison de la pandémie de COVID-19.

Les fonds seront répartis à parts égales entre 2 volets : le volet « Grandes villes » et le volet « Projets ».

Actuellement, nos plus grandes villes sont confrontées à un besoin croissant de logements sûrs et abordables. Dans le cadre du volet « Grandes villes », 500 millions $ ont été alloués aux villes qui en ont le plus besoin – Toronto, Vancouver, Winnipeg et Montréal, pour n’en citer que quelques-unes.

Nous serons en mesure d’annoncer plus de détails concernant le financement de ces villes dans les prochains jours. En fait, ce matin j’ai pu faire la première annonce concernant les fonds pour la ville d’Ottawa au titre de l’Initiative pour le logement rapide.

Le deuxième volet de l’Initiative pour la création rapide de logements fournira 500 millions $ supplémentaires pour soutenir des projets menés par les provinces, les territoires, les municipalités, les administrations et organisations autochtones, et les organismes sans but lucratif.

En plus des initiatives que je viens de mentionner, Monsieur le Président, nous avons également annoncé un financement de plus de 400 millions $ pour les communautés dans le cadre de Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance pour faire face à la pandémie de COVID-19.

Enfin, nous venons d’annoncer, dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne, un montant supplémentaire de 299,4 millions $ en faveur de Vers un chez-soi pour 2021 à 2022. Ces fonds permettront aux communautés d’élargir et d’approfondir les mesures d’urgence mises en place au début de la pandémie de COVID-19, et leur donneront la flexibilité nécessaire pour fournir des solutions de logement plus permanentes. Ces fonds contribueront également à empêcher que les Canadiens à risque deviennent sans-abri en soutenant des interventions ciblées qui permettent aux personnes de conserver leur logement.

Monsieur le Président, membres du Comité, le gouvernement du Canada poursuivra son travail pour soutenir tous les Canadiens, et particulièrement les plus vulnérables, alors que nous bâtissons un pays plus résilient, plus sûr, plus équitable et plus inclusif pour tous.

Je serai heureux de répondre à vos questions

Merci.

-30-

2. Énoncé économique de l’automne de 2020

Objet

Énoncé économique de l’automne – mesures concernant EDSC

Réponse suggérée

  • Le gouvernement du Canada prend des mesures immédiates, importantes et décisives pour aider les Canadiens qui sont confrontés à des difficultés en raison de la pandémie.
  • Comme il est indiqué dans l’Énoncé économique de l’automne, notre grande priorité est de lutter contre la COVID-19 et de soutenir les Canadiens tout au long de la pandémie. À ce titre, le gouvernement a pris de nombreux nouveaux engagements pour soutenir les Canadiens.
  • Le gouvernement propose plus particulièrement les mesures suivantes :

Compétences et formation

  • Investir un montant supplémentaire de 274,2 millions $ sur 2 ans, à compter de 2021 à 2022, pour soutenir les personnes les plus touchées par la pandémie, notamment les femmes marginalisées, les Autochtones, les personnes handicapées et les immigrants. Ce financement appuiera le Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones, le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers, le Fonds d’intégration pour les personnes handicapées, de même que le Projet pilote sur la préparation à l’emploi pour les femmes.

Jeunes

  • Appuyer jusqu’à 120 000 stages pratiques par l’entremise d’Emplois d’été Canada en 2021 à 2022, soit une augmentation de 40 000 par rapport au niveau de 2020 à 2021, ce qui signifie de nouveaux investissements d’environ 447,5 millions $ versés au titre du programme l’an prochain.
  • Investir environ 575,3 millions $ au cours des 2 prochaines années dans la Stratégie emploi et compétences jeunesse afin d’offrir environ 45 300 emplois aux jeunes.

Étudiants

  • Éliminer les intérêts sur le remboursement de la partie fédérale des prêts d’études canadiens et des prêts canadiens aux apprentis pour 2021 à 2022.

Itinérance

  • Fournir un financement supplémentaire de 299,4 millions $ en 2021 à 2022 dans le cadre du programme Vers un chez-soi, la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance, pour prévenir la propagation de la COVID-19 dans les refuges. Cet investissement contribuera également à empêcher que les Canadiens à risque deviennent sans-abri, en appuyant des interventions ciblées qui permettent aux gens de conserver un logement.

Familles et enfants

  • Instaurer un soutien temporaire allant jusqu’à 1 200 $ en 2021 pour chaque enfant de moins de 6 ans issus de familles à revenu faible et moyen qui ont droit à l’Allocation canadienne pour enfants (ACE), afin d’apporter un soutien immédiat aux familles ayant de jeunes enfants.
  • Verser des paiements trimestriels temporaires équivalents de 300 $ pour chaque enfant de moins de 6 ans à l’égard duquel une allocation spéciale pour enfants est versée.

Apprentissage et garde des jeunes enfants

  • Afin de soutenir les progrès réalisés en collaboration avec les provinces, les territoires et les partenaires autochtones à ce jour, le gouvernement propose de rendre le financement existant permanent, selon le niveau de financement de 2027 à 2028. Il continuera donc de verser un financement de 870 millions $ par année à compter de 2028 à 2029. De ce montant, 210 millions appuieraient les programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones.
  • Verser un financement de 20 millions $ sur 5 ans, à compter de 2021 à 2023, pour un Secrétariat fédéral responsable de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants, afin d’aider les gouvernements, les experts et les intervenants à collaborer à la conception et à la mise en œuvre de cette nouvelle vision de la garde d’enfants pour le Canada.
  • En outre, le gouvernement propose d’investir 70 millions $ sur 5 ans à compter de 2021 à 2022, et 15 millions par la suite, en vue de soutenir le Secrétariat fédéral autochtone responsable de l’AGJE, de contribuer à bâtir la capacité de gouvernance autochtone et d’appuyer la participation autochtone à l’élaboration d’un système pancanadien.

Population active d’éducateurs de la petite enfance

  • Verser un financement de 420 millions $ en 2021 à 2022 aux provinces et aux territoires pour appuyer l’attraction et le maintien en poste de ces travailleurs, par exemple en accordant des subventions et des bourses aux étudiants dans le domaine de l’éducation à la petite enfance.
  • Investir un montant supplémentaire de 75 millions $ en 2021 à 2022 en vue d’améliorer la qualité et l’accessibilité des programmes de garde d’enfants autochtones. Ce financement permettrait aux prestataires de services de garde de prendre des mesures pour améliorer le maintien en poste des éducateurs autochtones de la petite enfance et d’offrir des heures de garde d’enfants plus souples et plus longues.

Service aux Canadiens

  • Appuyer la prestation de services de première ligne, notamment par la réouverture sécuritaire des Centres Service Canada en personne. Le financement appuiera les prestations de la Sécurité de la vieillesse, du Régime de pensions du Canada et de l’assurance-emploi, y compris les prestations de travail partagé.
  • Fournir un financement durable pour 1 800 O‑Canada et Canada.ca, et aider à réduire les obstacles à l’accès aux services et aux avantages gouvernementaux dans les collectivités isolées et du Nord, pour qu’il soit plus facile de joindre tous les Canadiens.

Intégrité

  • Pour améliorer l’intégrité des programmes gouvernementaux, nous accordons du financement qui permettra d’accroître la capacité de détecter, d’enquêter et de traiter les cas de fraude ou de fausse déclaration liés à la Prestation canadienne d’urgence.

Contexte

Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones (PFCEA)

  • Pendant l’élaboration conjointe entourant la mise en œuvre du Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones (PFCEA), les organisations de service autochtones ont constamment mis l’accent sur le besoin d’avoir un soutien attitré à la capacité, sur les difficultés de servir les clients qui résident à l’extérieur du territoire et en milieu urbain, et sur la nécessité de fournir des ressources additionnelles pour soutenir les jeunes, un segment de la population qui croît rapidement, et les personnes handicapées.
  • De nombreux Autochtones sont confrontés à des situations uniques qui constituent des obstacles à l’emploi, tels que de faibles taux d’achèvement des études secondaires, la précarité du logement, l’insécurité alimentaire, et les effets sur la santé mentale qu’ont eus les traumatismes intergénérationnels causés par la colonisation et les pensionnats indiens. Le Groupe d’experts sur l’emploi chez les jeunes mis sur pied par le gouvernement soulignait dans son rapport final, rendu public en 2017, l’importance d’aider les jeunes autochtones à améliorer leurs compétences et à se tailler une place sur le marché du travail. D’avril 2010 à mars 2019, 273 133 jeunes clients (à savoir 57 % de tous les clients) ont reçu des services dans le cadre du programme précédent, c’est-à-dire la Stratégie de formation pour les compétences et l’emploi destinée aux Autochtones (SFCEA).

Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE)

  • Depuis 2003, le PRTCE collabore avec les provinces et territoires et les organismes de réglementation pour améliorer les processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers (par exemple, examens nationaux normalisés, portails d’information centralisés, processus d’évaluation de rechange). Au fil des ans, le PRTCE a contribué à l’amélioration des processus de RTCE d’environ 50 professions réglementées, en en réduisant le temps, les étapes et la complexité pour les nouveaux arrivants qui veulent faire reconnaître leurs titres de compétences.
  • Récemment, le PRTCE a élargi sa portée en finançant des organismes au service des immigrants qui offrent des mesures de soutien directes aux nouveaux arrivants qualifiés au moyen de prêts remboursables (pour payer les frais liés à la RTCE) et de mesures d’aide à l’emploi (par exemple, formation, mentorat, stages en milieu de travail), ce qui a contribué à améliorer les résultats du programme (par exemple intégration plus rapide au marché du travail, revenu et taux d’emploi plus élevés).

Fonds d’intégration pour les personnes handicapées

  • Le Fonds d’intégration vient soutenir les personnes ayant des incapacités diverses et multiples pour veiller à ce que les difficultés intersectionnelles soulevées par le conseil soient prises en considération.

Préparation à l’emploi pour les femmes Canada

  • Ce nouveau programme permettra de lancer une série de projets pour mettre à l’essai des approches efficaces en matière de formation et d’emploi. Ainsi, nous pourrons nous assurer que les femmes marginalisées reçoivent les mesures d’aide à l’emploi et la formation requises pour s’intégrer avec succès au marché du travail.
  • Cette initiative s’harmonise avec d’autres priorités gouvernementales telles que la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme, le mandat du Secrétariat LGBTQ2, le plan d’action pour l’inclusion des personnes handicapées et le plan d’action pour les femmes dans l’économie annoncé dans le discours du Trône.

Emplois d’été Canada/Stratégie emploi et compétences jeunesse

  • Le programme Emplois d’été Canada(EÉC) est offert par EDSC dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ). Les objectifs d’Emplois d’été Canada s’inscrivent dans la nouvelle SECJ et sont les suivants :
    • offrir aux jeunes des expériences professionnelles de qualité;
    • répondre aux priorités nationales et locales pour aider les jeunes qui se heurtent à des obstacles particuliers au moment d’accéder au marché du travail; et
    • offrir aux jeunes la possibilité de développer et de perfectionner leurs compétences.
  • En 2019, dans le cadre de la modernisation de la SECJ, les critères d’admissibilité ont été assouplis pour inclure tous les jeunes (plutôt que seulement les étudiants). En outre, pour faire face à la pandémie de COVID-19, des modifications temporaires ont été apportées au programme pour en faciliter l’accès aux employeurs et aux jeunes.

Éducation postsecondaire

  • Le gouvernement du Canada est déterminé à faire en sorte que l’éducation postsecondaire soit abordable et que les étudiants soient en mesure de gérer leur dette, surtout en ces temps difficiles.
  • Le 30 novembre 2020, dans l’Énoncé économique de l’automne, le gouvernement a annoncé qu’il réduirait la dette étudiante en éliminant les intérêts sur la portion fédérale des prêts d’études canadiens et des prêts aux apprentis canadiens pour l’exercice financier 2021 à 2022. D’un coût de 329,4 millions $, cette mesure permettra d’aider jusqu’à 1,4 million de Canadiens qui sont à la recherche d’un emploi ou qui sont en début de carrière.

Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance

  • La stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance « Vers un chez-soi » vise à soutenir les objectifs de la Stratégie nationale sur le logement, plus particulièrement en aidant les Canadiens les plus vulnérables à conserver un logement sûr, stable et abordable, et à réduire de moitié l’itinérance chronique à l’échelle nationale d’ici 2027 à 2028. En outre, dans le discours du Trône de 2020, le gouvernement s’engageait à éliminer entièrement l’itinérance chronique au Canada.
  • Le 4 avril 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un financement de 157,5 millions $ pour répondre aux besoins des Canadiens sans abri dans le cadre du programme Vers un chez-soi. Le financement pourrait être utilisé pour répondre à divers besoins tels que l’achat de lits et de barrières physiques pour la distanciation physique et la création de logements afin de réduire la surpopulation dans les centres d’hébergement. Le 21 septembre 2020, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il fournirait 236,7 millions $ supplémentaires dans le cadre de la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance Vers un chez-soi, afin de prolonger et d’élargir les mesures d’urgence liées à la pandémie de COVID-19.

Allocation canadienne pour enfants

  • L’Allocation canadienne pour enfants (ACE) est une prestation non imposable qui est versée mensuellement et fournit un soutien aux familles admissibles comptant des enfants de moins de 18 ans. L’ACE est basée sur le revenu familial net ajusté, et le taux de suppression progressive des prestations dépend du nombre d’enfants dans la famille. Pour l’année de prestations 2020 à 2021 (du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021), une prestation maximale de 6 765 $ devrait être versée par enfant de moins de 6 ans et de 5 708 $ par enfant de 6 à 17 ans. Les familles dont le revenu net ajusté est inférieur à 31 711 $ en 2019 reçoivent la prestation maximale pour l’année de prestations 2020 à 2021. Les taux de suppression progressive et les seuils de revenu sont indexés chaque année en fonction de l’inflation.

Apprentissage et garde des jeunes enfants

  • Les budgets de 2016 et 2017 prévoyaient 7,5 milliards $ sur 11 ans à partir de 2017 à 2018, dont 5,5 milliards pour les provinces et territoires, 1,8 milliard pour l’AGJEA et 195 millions $, sur 10 ans, pour des investissements dans l’innovation et les données en matière de garde d’enfants. En juin 2017, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (à l’exception du Québec) ont conclu un accord historique sur un cadre multilatéral d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. De même, en septembre 2018, le gouvernement du Canada, l’Assemblée des Premières Nations, l’Inuit Tapiriit Kanatami et le Ralliement national des Métis ont publié conjointement le cadre de l’AGJEA.
  • Grâce à l’important investissement important fourni dans le cadre de ces accords, le gouvernement du Canada a pu atteindre son objectif de créer jusqu’à 40 000 places en garderie plus abordables à l’échelle nationale 1 an avant la date prévue et avant la pandémie de COVID-19. Toutefois, malgré ces récents progrès, l’accessibilité et la qualité des services de garde d’enfants restent inégales dans tout le pays.
  • Dans le discours du Trône de 2020, le gouvernement a reconnu l’importance des services de garde d’enfants pour l’égalité sociale et économique des femmes, en s’engageant à faire un investissement important à long terme pour créer un système pancanadien d’AGJE accessible, abordable, inclusif et de haute qualité et à subventionner les coûts des services de garde avant et après l’école.

Intégrité

  • Plus de 3,7 millions de demandes de PCU au titre de l'a.-e. ont été traitées depuis que la prestation a été mise en œuvre en mars 2020 comme mesure d’urgence pour faire face à la COVID-19. Il s’agit d’un volume nettement supérieur aux 2,9 millions de demandes d'a.-e. généralement traitées chaque année.
  • Durant la pandémie, l’objectif principal du gouvernement a été de fournir rapidement aux Canadiens le soutien financier dont ils avaient besoin, pour un total de 22,3 milliards $ de prestations versées. La fonction d’intégrité a été déplacée principalement vers des mesures de validation après paiement, et il y a eu un contrôle initial limité afin de réduire les délais de traitement et de paiement. Par conséquent, le risque de fraude relatif aux demandes de PCU est beaucoup plus élevé que dans le traitement traditionnel des demandes d’assurance-emploi. Les activités de validation de l’intégrité après paiement ont commencé en 2020 à 2021 pour confirmer l’admissibilité des clients à la PCU.

Préparé par

Nom : Marebame Longe

Titre : Conseillère spéciale, Direction générale des politiques stratégiques et de service (DGPSS)

Personne-ressource

Nom : Colin Spencer James

Titre : Directeur général, Stratégie et politiques horizontales, DGPSS

Téléphone : 613-240-0691

Approuvé par

Nom : Catherine Adam

Titre : Sous-ministre adjointe principale, Direction générale des politiques stratégiques et de service

Téléphone : 613-866-6843

Date

Date approuvée dans BSMAP : Le 4 décembre 2020

3. Budget Principal des Dépenses 2020 à 2021

Enjeu

Quels sont les points saillants financiers du budget principal des dépenses 2020 à 2021 du ministère de l’Emploi et du Développement social?

Principaux faits

Tableau 1 : Information financière sur l'Emploi et Développement social (en millions de dollars)
Information financière sur l'Emploi et Développement social Dépenses réelles pour l'année financière se terminant le 31 mars 2019 Budget des dépenses pour l'année financière se terminant le 31 mars 2020 Budget de dépenses a ce jour pour l'année financière se terminant le 31 mars 2020 Budget des dépenses pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021
Dépenses de fonctionnement (net) – Crédit 1 768,3 702,8 759,2 803,3
Subventions et contributions votées – Crédit 5 2 432,2 2 728,8 2 819,9 3 021,4
Radiation de dettes – Prêts canadiens aux étudiants 162,2 0,0 180,4 0,0
Crédits d'exécution du budget 0,0 333,0 333,0 0,0
Total des crédits votés 3 362,7 3 764,6 4 092,5 3 824,7
Total des postes législatifs 57 839,4 61 005 61 246,8 64 817
Total des dépenses budgétaires nettes 61 202,1 64 769,6 65 339,3 68 641,7
Total des dépenses non budgétaires 1 286,9 1 073,7 1 188,5 1 017,5

Réponse

  • Le budget principal des dépenses de 2020 à 2021 présente un total de 68,6 milliards $ en dépenses budgétaires prévues pour le ministère de l’Emploi et du Développement social, soit une augmentation nette de 3,8 milliards $ par rapport au budget principal des dépenses de 2019 à 2020, qui s’établissait à 64,8 milliards $.
  • L’augmentation est principalement liée à des postes législatifs, en particulier une augmentation des paiements de la pension de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti, qui s’explique par des augmentations des taux mensuels moyens et par le nombre croissant de bénéficiaires.

Contexte

Tableau 2 : Sommaire pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021 (en millions de dollars)
Sommaire financier d'Emploi et Développement social dans le carde du Budget principal des dépenses pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021 Dépenses réelles pour l'année financière se terminant le 31 mars 2019 Budget des dépenses pour l'année financière se terminant le 31 mars 2020 Budget de dépenses a ce jour pour l'année financière se terminant le 31 mars 2020 Budget des dépenses pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021
Dépenses de fonctionnement (net) – Crédit 1 768,3 702,8 759,2 803,3
Subventions et contributions votées – Crédit 5 2 432,2 2 728,8 2 819,9 3 021,4
Radiation de dettes – Prêts canadiens aux étudiants 162,2 0 180,4 0
Crédits d'exécution du budget 0 333,0 333,0 0
Total des crédits votés 3 362,7 3 764,6 4 092,5 3 824,7
° Sécurité de la vieillesse 40 424,1 42 754,3 42 754,3 44 966,1
° Supplément de revenu garanti 12 404,7 12 895,0 12 895,0 13 921,6
° Allocations 562,5 555,1 555,1 640,0
Sous-total — Programme de la Sécurité de la vieillesse 53 391,3 56 204,4 56 204,4 59 527,7
° Programme canadien de prêts et bourses aux étudiants et aux apprentis 2 508,8 2 390,1 2 619,6 2 665,5
°Subventions canadiennes pour l'épargne-études 910,7 55,0 955,0 980,0
°Subventions et bonds canadiens pour l'épargne-invalidité 513,1 767,3 767,3 879,5
°Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 244,4 214,7 227,0 243,1
°Bonds d'études canadiens 166,2 185,0 185,0 194,0
°Prestation de services en vertu de la Loi sur le ministère de l'Emploi et du Développement social 2,4 194,5 194,5 233,4
°Programme de protection des salariés 64,9 49,3 49,3 49,3
°Programme fédéral d'indemnisation des accidentés du travail (net) 31,6 44,0 44,0 44,0
°Prestation universelle pour la garde d'enfants 4,6 0,3 0,3 0,1
°Autres 1,4 0,4 0,4 0,4
Total des postes législatifs 57 839,4 61 005,0 61 246,8 64 817,0
Total des dépenses budgétaires nettes 61 202,1 64 769,6 65 339,3 68 641,7
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants 1 246,8 1 031,8 1 157,2 993,1
Prêts consentis en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis 39,4 41,9 31,3 24,4
Avance émise aux commissions provinciales des accidents du travail en vertu de la Loi sur l'indemnisation des agents de l'État 0,7 0 0 0
Total des dépenses non budgétaires 1 286,9 1 073,7 1 188,5 1 017,5
  • Remarque : le budget principal des dépenses ne comprend pas les comptes à fins déterminées : le Compte des opérations de l’assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada, le fonds d’assurance civile et le Compte des rentes sur l’État.

Un financement budgétaire total d’environ 68 641,7 millions $ est prévu dans le budget principal des dépenses du ministère de l’Emploi et du Développement social (3 824,7 millions $ en crédits votés et 64 817,0 millions $ en crédits législatifs). Cela exclut le financement prévu dans le budget de 2020. Plus de 94 % des dépenses budgétaires prévues profiteront directement aux Canadiens par l’intermédiaire du Programme de la sécurité de la vieillesse et d’autres programmes de paiements de transfert législatifs.

Dans l’ensemble, les autorisations budgétaires totales du ministère de l’Emploi et du Développement social pour 2020 à 2021 présentent une augmentation nette de 3 872,1 millions $, soit environ 6,0 % du total du budget principal des dépenses de l’exercice précédent de 64 769,6 millions $.

Cette augmentation du financement est principalement attribuable à des postes législatifs :

  • une augmentation de 3 323,3 millions $ de la pension de la Sécurité de la vieillesse, du Supplément de revenu garanti et des allocations, expliquée par les hausses prévues du taux mensuel moyen et les variations du nombre de bénéficiaires;
  • une augmentation de 275,4 millions $ au titre du Programme canadien de prêts aux étudiants et des prêts canadiens aux apprentis, principalement en raison de l’augmentation du montant des bourses accordées aux étudiants à faible revenu et à revenu moyen et aux étudiants à temps partiel par l’intermédiaire du Programme canadien de bourses aux étudiants;
  • une augmentation de 112,2 millions $ au titre de la Subvention canadienne pour l’épargne-invalidité et du Bon canadien pour l’épargne-invalidité, en raison d’une augmentation constante du total de régimes enregistrés d’épargne-invalidité et de la participation au programme;
  • une augmentation de 38,9 millions $ liée à l’exécution de programmes et à la prestation de services au public pour le compte de partenaires, qui doivent être recouvrés;
  • une augmentation de 34,0 millions $ au titre de la Subvention canadienne pour l’épargne-études et du Bon d’études canadien liée au fait qu’un plus grand nombre de personnes épargnent en vue des études postsecondaires de leurs enfants, qu’un plus grand nombre d’enfants issus de familles à faible revenubénéficient d’incitatifs à l’épargne-études pour la première fois et qu’un plus grand nombre d’enfants qui reçoivent de façon continue le Bon d’études canadien; et
  • une augmentation de 28,2 millions $ pour d’autres éléments.

De plus, les subventions et contributions votées (crédit 5) devraient atteindre 3 021,4 millions $ en 2020 à 2021, soit une augmentation de 292,6 millions $ par rapport au budget principal des dépenses de 2019 à 2020, principalement attribuable aux investissements annoncés dans les budgets de 2018 et de 2019 en ce qui concerne le Programme de stages pratiques pour étudiants, Programme de stages, l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones, les ententes de développement de la main-d’œuvre et le Service jeunesse Canada.

Le Ministère prévoit consacrer, en 2020 à 2021, 803,3 millions $ à des dépenses de fonctionnement (crédit 1), ce qui représente une augmentation nette de 100,5 millions $ par rapport au budget principal des dépenses de 2019 à 2020 de 702,8 millions $. L’augmentation nette est liée à des fonds supplémentaires, y compris pour la Stratégie d’amélioration des services de la Sécurité de la vieillesse, ainsi que la charge de travail, le Programme des travailleurs étrangers, y compris le volet des talents mondiaux, Service jeunesse Canada et la modernisation des normes du travail fédérales.

Il convient de noter que l’augmentation des dépenses budgétaires totales est compensée par une diminution de 333,0 millions $ liée aux mesures annoncées dans le budget de 2019 (crédits 10 à 85).

En ce qui concerne les prêts non budgétaires, il y a une diminution nette des autorisations de 56,2 millions $ par rapport au budget principal des dépenses de 2019 à 2020, principalement à la suite d’une mesure du budget de 2019 qui prévoit une période de non-remboursement de 6 mois sans intérêt après qu’un emprunteur de prêt étudiant quitte le système scolaire.

Citations clés

S.O.

Préparé par

Jennifer Moorehead

Directrice principale, Planification et gestion des dépenses

Direction générale du dirigeant principal des finances

Principale personne-ressource

Jason Won

Adjoint au dirigeant principal des finances

Direction générale du dirigeant principal des finances

819-654-6583

Approuvé par

Mark Perlman

Dirigeant principal des finances

Direction générale du dirigeant principal des finances

819-654-6634

Date

Le 19 février 2020

Sujet

4. Vue d’ensemble — Dépôt du Budget Supplémentaire des Dépenses (b) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2021

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande t il des autorisations additionnelles dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2021 ?

Réponse

  • Le budget supplémentaire des dépenses demande l’autorisation du Parlement d’ajuster les plans de dépenses afin qu’ils correspondent au budget des dépenses de l’exercice financier.
  • EDSC demande l’approbation des :

A. Appropriations votés

  1. Fonds pour la rémunération rétroactive (report de fonds) – 23,5 $.
  2. Fonds pour la formation des préposés aux bénéficiaires et les mesures visant à remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des soins de longue durée et à domicile (COVID-19) – 15 million $.
  3. Fonds pour contrer la propagation de la COVID-19 parmi les travailleurs étrangers temporaires dans les exploitations agricoles (COVID-19) – 6,9 millions $.
  4. Fonds pour les investissements dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (report de fonds) – 1,8 million $.
  5. Fonds pour la modernisation du versement des prestations (report de fonds) – 1,3 million $.
  6. Fonds pour les programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) – 1,2 million $.
  7. Fonds pour soutenir la reprise des activités des employeurs relevant de la compétence fédérale (COVID-19) (poste horizontal) – 0,4 million $; et
  8. Fonds pour Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance (report de fonds) – 0,4 million $.

B. Transfert

  1. Transfert du ministère des Services aux Autochtones et de l’Agence de la santé publique du Canada au ministère de lʼEmploi et du Développement social pour lʼInitiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones – 6,4 millions $.
  2. Transfert du Bureau du Conseil privé au ministère de l’Emploi et du Développement social pour financer la stratégie de communication concernant la COVID-19 liée à la campagne de publicité sur les emplois dans les services critiques du Guichet-Emplois – 0,9 million $.
  3. Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de lʼEmploi et du
  4. Développement social pour permettre à lʼAdministration régionale Kativik de rationaliser l’exécution des programmes destinés aux jeunes – 0,5 million $.
  5. Réaffectation interne des ressources du crédit 5 Contributions (600 000 $) au crédit 1 Dépenses de fonctionnement pour la campagne nationale de la Stratégie emploi et compétences jeunesse; et
  6. Transfert du ministère dʼEmploi et du Développement social au Conseil de recherches en sciences humaines pour lʼinitiative de recherche Santé et productivité au travail – 14 902 $.

C. Rajustements des postes législatifs budgétaires

  1. Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national – 29,1 milliards $.
  2. Ajustement aux Programmes canadiens de prêts aux étudiants – 1 355,0 millions $.
  3. Ajustements au paiement unique de soutien aux personnes en situation de handicap en vertu de la Loi concernant des mesures supplémentaires liées à la COVID-19 – 848,6 millions $; et
  4. Ajustement au poste législatif de Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) – 1,4 millions $.

D. Dépenses non-budgétaires

  1. Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants – 9 milliard $; et
  2. Prêts consentis en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis – (0) millions $.

Contexte

A. Appropriations votes

Tableau 3 : Appropriations votés en dollars
En dollars Fonctionnement Crédit 1 Subventions et contribution Crédit 5 Postes législatifs Total
1. Fonds pour la rémunération rétroactive 23 454 022 0 0 23 454 022
2. Fonds pour la formation des préposés aux bénéficiaires et les mesures visant à remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des soins de longue durée et à domicile (COVID-19) 973 190 11 500 000 0 12 473 190
3. Fonds pour contrer la propagation de la COVID-19 parmi les travailleurs étrangers temporaires dans les exploitations agricoles (COVID-19) 6 934 442 0 0 6 934 442
4. Fonds pour les investissements dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants 0 1 780 515 0 1 780 515
5. Fonds pour la modernisation du versement des prestations 1 292 875 0 0 1 292 875
6. Fonds pour les programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) 1 200 000 0 0 1 200 000
7. 'Fonds pour soutenir la reprise des activités des employeurs relevant de la compétence fédérale (COVID-19) (poste horizontal) 446 688 0 0 446 688
8. Fonds pour Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre lʼitinérance 0 382 938 0 382 938
Total des crédits à adopter 34 301 217 13 663 53 0 47 964 670
  • Texte descriptif : Emploi et Développement social demande des autorisations supplémentaires au crédit de fonctionnement (crédit 1) et au crédit de subventions et contributions (crédit 5) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B).

B. Transfert

Tableau : 4 Transfert (en dollars)
En dollars Fonctionnement Crédit 1 Subventions et contribution Crédit 5 Postes législatifs Total
1. Transfert du ministère des Services aux Autochtones et de l’Agence de la santé publique du Canada au ministère de lʼEmploi et du Développement social pour lʼInitiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones 0 6 394 819 0 6 394 819
2. Transfert du Bureau du Conseil privé au ministère de l’Emploi et du Développement social pour financer la stratégie de communication concernant la COVID-19 liée à la campagne de publicité sur les emplois dans les services critiques du Guichet-Emplois 900 000 0 0 900 000
3. Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de lʼEmploi et du Développement social pour permettre à lʼAdministration régionale Kativik de rationaliser lʼexécution des programmes destinés aux jeunes 0 497 000 0 497 000
4. Réaffectation des ressources à lʼinterne pour la campagne nationale de la Stratégie emploi et compétences jeunesse 600 000 -600 000 0 0
5. Transfert du ministère dʼEmploi et du Développement social au Conseil de recherches en sciences humaines pour lʼinitiative de recherche Santé et productivité au travail -14 902 0 0 -14 902
Total des transferts 1 485 098 6 291 819 0 7 776 917
  • Texte descriptif :Emploi et Développement social demande des transferts au crédit de fonctionnement (crédit 1) et au crédit de subventions et contributions (crédit 5) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B).

C. Réajustements des postes législatifs budgétaires

Tableau : 5 Réajustements des postes législatifs budgétaires (en dollars)
En dollars Postes législatifs Total
1.1 Paiements pour la Prestation canadienne d’urgence en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national 28,467,769,000 28,467,769,000
1.2.'Paiements pour appuyer les efforts de formation professionnelle des provinces et des territoires en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national 1,500,000,000 1,500,000,000
1.3 Paiements visant à soutenir les étudiants et les jeunes touchés par la COVID-19 en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national -269,198,833 -269,198,833
1.4 'Paiements pour soutenir les Canadiens en situation dʼitinérance en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national 236,700,000 236,700,000
1.5 Paiements pour soutenir une relance sécuritaire dans les communautés autochtones en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national 63,900,000 63,900,000
1.6 Paiements visant à contrer la propagation de la COVID-19 parmi les travailleurs étrangers temporaires dans les exploitations agricoles en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national 15,495,009 15,495,009
1.7' Paiements pour soutenir les personnes handicapées en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national 15,000,000 15,000,000
1.8 Paiements pour la formation des préposés aux bénéficiaires et les mesures visant à remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des soins de longue durée et à domicile en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national 12,650,000 12,650,000
1.9 'Paiements pour le Programme des travailleurs étrangers temporaires en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national 4,000,000 4,000,000
1.10 Paiements de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national -912,000,000 912,000,000
1. 'Total des ajustements aux Paiements pour Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national 29,134,315,176 29,134,315,176
2.1 - Bourses canadiennes aux fins d'études 1 550 605 168 1 550 605 168
2.2 - Intérêts et autres obligations en vertu de la loi CSFA (prêts à risques partagés) 5 169 172 5 169 172
2.3 - Engagements en vertu de la loi CSL (prêts garantis) 202 073 202 073
2.4 - Paiements d'intérêts en vertu de la loi CSL (prêts garantis) 64 783 64 783
2.5 - Paiements liés à l'entente de financement direct en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis -992 946 -992 946
2.6 - Paiements liés à l'entente de financement direct en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants. -207 298 351 -207 298 351)
2. Total des ajustements aux programmes canadiens de prêts aux étudiants 1 347 749 899 1 347 749 899
3. Paiement unique aux personnes handicapées en vertu de la Loi concernant des mesures supplémentaires liées à la COVID-19 848 600 000 848 600 000
4.1 Fonds pour contrer la propagation de la COVID-19 parmi les travailleurs étrangers temporaires dans les exploitations agricoles (COVID-19) 1 186 801 1 186 801
4.2 Fonds pour la formation des préposés aux bénéficiaires et les mesures visant à remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des soins de longue durée et à domicile (COVID-19) 176 810 176 810
4.3 'Fonds pour soutenir la reprise des activités des employeurs relevant de la compétence fédérale (COVID-19) (poste horizontal) 77 188 77 188
4 Total des Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés 1 440 799 1 440 799
Total des crédits législatifs 31 332 105 874 31 332 105 874
  • Texte descriptif : Emploi et Développement social demande des ajustements aux prévisions des postes législatifs budgétaires dans le Budget supplémentaire des dépenses (B).

D. Dépenses non-budgétaires

Tableau : 6 Dépenses non-budgétaires (en dollars)
En dollars Postes législatifs Total
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants 1 229 623 757 1 229 623 757
Prêts consentis en vertu de la Loi sur les Prêts aux Apprentis -2 015 649 -2 015 649
D - Total statutory non-budgetary authorities 1 227 608 108 1 227 608 108
  • Texte descriptif : Emploi et Développement social demande des ajustements aux prévisions des postes législatifs non budgétaires dans le Budget supplémentaire des dépenses (B).

A. Appropriations votés

1. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande‑t‑il la somme de 23,5 millions $ pour la rémunération rétroactive dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Le budget de 2019 prévoyait des fonds pour permettre à EDSC de respecter les obligations découlant d’un grief de longue date concernant la description de poste des commis à la prestation des programmes et des services, qui a donné lieu à une reclassification. Toutefois, compte tenu de l’important travail que représente l’examen au cas par cas, certains des paiements rétroactifs seront effectués en 2020 à 2021, soit 23,5 millions $ sur un total de 101,7 $.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 23 454 022 $ au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

2. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande‑t‑il la somme de 12,5 millions $ pour la formation des préposés aux bénéficiaires et les mesures visant à remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des soins de longue durée et à domicile (COVID-19) dans le Budget supplémentaire des dépenses (A) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière le besoin aigu de travailleurs supplémentaires dans les établissements de soins de longue durée, les services à domicile et les services d’aide à la vie autonome. Elle a également exacerbé les défis liés à la main-d’œuvre dans le secteur des soins de soutien, en particulier dans les établissements de soins de longue durée, qui ont subi les répercussions tragiques de la COVID-19.

EDSC a demandé du financement pour fournir une capacité de mobilisation dans le secteur des soins de soutien en recrutant jusqu’à 4 000 nouveaux stagiaires préposés aux services de soutien à la personne dans le cadre d’un projet de formation accélérée en ligne et de placement professionnel. Après la mobilisation, les nouveaux stagiaires seront encouragés à poursuivre une carrière à long terme dans le domaine des soins de soutien et à obtenir un certificat d’aptitude professionnelle complet dans un établissement d’enseignement afin que leur formation accélérée et leur expérience de travail soient reconnues. Cet investissement contribuera à améliorer la qualité et l’uniformité de la formation de ces travailleurs partout au pays.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 973 190 $ au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du régime d'avantages sociaux des employés (RASE) au montant de 176 810 $) et 11 500 000 $ au Crédit 5 (Contributions) pour la formation des préposés aux bénéficiaires et les mesures visant à remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des soins de longue durée et à domicile dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021. Il s'agit de dépenses prévues après la date d'abrogation du 31 décembre de la Loi sur les paiements relatifs aux événements publics d'intérêt national.

3. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 6,9 millions $ pour contrer la propagation de la COVID-19 parmi les travailleurs étrangers temporaires dans les exploitations agricoles (COVID-19) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Dès le début de la pandémie, le gouvernement du Canada a pris un certain nombre de mesures importantes pour assurer l’arrivée sécuritaire des travailleurs agricoles, qui jouent un rôle essentiel dans la protection de la sécurité alimentaire du Canada. Afin de protéger la santé et la sécurité des travailleurs agricoles canadiens et migrants, le gouvernement a collaboré avec les administrations municipales, provinciales et territoriales, ainsi qu’avec les agriculteurs, les groupes de soutien, les travailleurs et d’autres employeurs qui participent au Programme des TET.

Malgré ces efforts, des éclosions de COVID-19 se sont produites dans plusieurs fermes canadiennes, ce qui a eu des répercussions importantes sur la santé et la sécurité des travailleurs. C’est pourquoi le gouvernement a annoncé, le 31 juillet 2020, des mesures visant à renforcer le Programme des TET et à faire d’autres investissements pour protéger les travailleurs canadiens et les travailleurs étrangers temporaires de la COVID-19.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 6 934 442 $ au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du régime d'avantages sociaux des employés (RASE) au montant de 1 186 801 $) pour contrer la propagation de la COVID-19 parmi les travailleurs étrangers temporaires dans les exploitations agricoles (COVID-19) dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021. Il s'agit de dépenses prévues après la date d'abrogation du 31 décembre de la Loi sur les paiements relatifs aux événements publics d'intérêt national.

4. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 1,8 million $ pour les investissements dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Afin d’aider les enfants canadiens à avoir le meilleur départ possible dans la vie et de mieux soutenir les familles canadiennes, les budgets de 2016 et de 2017 comportaient un investissement de 7,5 milliards $ sur 11 ans dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE), y compris 100 millions sur 10 ans consacrés à l’innovation.

Bien que 26 projets aient été financés dans le cadre de l’appel d’énoncés de projets de 2018, les retards de leur mise en œuvre ont empêché l’utilisation complète du financement approuvé pour 2019 à 2020. En raison des retards de mise en œuvre, EDSC n’a pas été en mesure d’affecter tous les fonds en 2019 à 2020 et demande qu’un montant de 1,8 M$ soit mis à sa disposition en 2020 à 2021. Ces fonds serviront à maximiser les pratiques d’innovation afin d’accroître l’offre de services de grande qualité, accessibles, abordables et inclusifs liés à l’apprentissage et à la garde des jeunes enfants partout au Canada.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 1 780 515 $ au Crédit 5 (Contributions) pour les investissements dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

5. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 1,3 million $ pour la modernisation du versement des prestations dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Le programme de modernisation du versement des prestations (MVP) permettra à EDSC de continuer à verser de façon fiable et exacte aux Canadiens leurs prestations d’assurance-emploi (a. -e.), du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV). Le programme de MVP vise à moderniser les systèmes de TI pour permettre l’amélioration des services, ce qui élargira les options de libre-service, réduira les temps d’attente, simplifiera les processus de demande et permettra la résolution au premier point de contact. Le financement permettra de poursuivre les travaux essentiels requis pour faire progresser la phase de définition du programme de MVP.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 1 292 875 $ au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) pour la modernisation du versement des prestations dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

6. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 1,2 million $ pour les programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Le financement appuiera 2 campagnes publicitaires : une de 1,0 million $ relative aux services aux aînés et une de 0,2 million $ consacrée aux milieux de travail inclusifs.

La campagne relative aux services aux aînés fait suite aux campagnes publicitaires de 2018 à 2019 et de 2019 à 2020 sur le même sujet. Les 2 premières vagues de la campagne sur les services aux aînés ont connu beaucoup de succès, mais la deuxième vague a été interrompue en raison de la pandémie de COVID-19 et, par conséquent, nous proposons la mise en place d’une troisième vague pour faire connaître les programmes et services du gouvernement du Canada qui profitent directement ou indirectement aux aînés. De plus, la campagne pour des milieux de travail inclusifs s’appuie sur le succès initial et les leçons tirées de la campagne pilote pour promouvoir l’accessibilité en milieu de travail des personnes handicapées.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 1 200 000 $ au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) pour les programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

7. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 0,4 million $ pour soutenir la reprise des activités des employeurs relevant de la compétence fédérale (COVID-19) (poste horizontal) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

La COVID‑19 a créé des défis sur de nombreux fronts pour les travailleurs et les employeurs au Canada. Une reprise efficace des activités exige un soutien ciblé en matière de santé et de sécurité au travail (SST) pour les entités sous réglementation fédérale, y compris une attention accrue aux mesures de prévention en milieu de travail. Une augmentation du soutien et des directives pour les employeurs et les milieux de travail, afin de protéger la santé et la sécurité des travailleurs pendant la pandémie, profitera tant aux employeurs qu’à environ 1,2 million d’employés fédéraux, en plus d’atteindre une main-d’œuvre plus vaste dans les provinces et les territoires. Le Programme du travail accroîtra les activités proactives, la sensibilisation et l’orientation en matière de santé et de sécurité au travail ainsi que l’expertise technique afin d’appuyer adéquatement la reprise des activités dans le secteur sous réglementation fédérale.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 446 688 $ au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du régime d'avantages sociaux des employés (RASE) au montant de 77 188 $) pour soutenir la reprise des activités des employeurs relevant de la compétence fédérale (COVID-19) (poste horizontal avec le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail, et Transports Canada) dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

8. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 0,4 million $ pour Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

EDSC doit reporter un total de 382 938 $ de 2019 à 2020. Ce financement est destiné aux volets administrés à l’échelle régionale qui seront reportés à 2020 à 2021. Les collectivités et les régions utiliseront ces fonds pour appuyer les priorités et les projets locaux de lutte contre l’itinérance, y compris le maintien et l’élargissement des interventions locales face à la COVID-19.

Compte tenu du contexte actuel de pandémie de COVID-19, le Ministère devra renouer le dialogue avec les partenaires autochtones pour déterminer leurs priorités actuelles et leur capacité en matière de projets. Le report des fonds sur les troisième, quatrième et cinquième années de la stratégie Vers un chez-soi donnera suffisamment de temps pour tenir ces discussions. Cette approche permettra également au Ministère d’ordonnancer ses dernières négociations avec ses partenaires autochtones et de réaliser la totalité des dépenses. Les relations établies en 2019 à 2020 seront mises à profit pour soutenir efficacement l’utilisation des fonds.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 382 938 $ au Crédit 5 (Contributions) pour Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

B. Transferts

1. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 6,4 millions $ pour le transfert du ministère des Services aux Autochtones et de l’Agence de la santé publique du Canada au ministère de lʼEmploi et du Développement social pour lʼInitiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

L’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones est une initiative horizontale visant plusieurs ministères fédéraux. De nouvelles autorisations de programmes souples permettent des investissements réalisés par des Autochtones à l’appui d’une vaste gamme de priorités en matière d’AGJE pour l’ensemble des enfants et des familles autochtones, peu importe où ils vivent au Canada. L’Initiative utilise un nouveau modèle de partenariat pour faciliter la prise de décisions par les Autochtones afin de faire progresser les priorités nationales et régionales. Les fonds sont avancés aux collectivités au moyen d’une gamme d’ententes de financement disponibles à EDSC, à Services aux Autochtones Canada et à l’Agence de la santé publique du Canada.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 6 394 819 $ au Crédit 5 (Contributions) transfert du ministère des Services aux Autochtones et de l’Agence de la santé publique du Canada au ministère de lʼEmploi et du Développement social pour lʼInitiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

2. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 0,9 millions $ pour le transfert du Bureau du Conseil privé au ministère de l’Emploi et du Développement social pour financer la stratégie de communication concernant la COVID-19 liée à la campagne de publicité sur les emplois dans les services critiques du Guichet-Emplois dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Le transfert de 900 000 $ du fonds de la stratégie de communication COVID-19 du Bureau du Conseil privé sera utilisé pour mettre en œuvre la campagne publicitaire « Emplois dans les services essentiels/Guichet-emplois des services essentiels ». La campagne visera à la fois les employeurs et les Canadiens à la recherche d'un emploi, en les informant des possibilités offertes pendant la pandémie de COVID-19. La banque d'emplois et de services essentiels est un outil clé pour la réouverture de l'économie et soutient également les prestations du CERB et du CESB.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 900 000 $ au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) pour financer la stratégie de communication concernant la COVID-19 liée à la campagne de publicité sur les emplois dans les services critiques du Guichet-Emplois dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

3. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 0,5 millions $ pour le transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de lʼEmploi et du Développement social pour permettre à lʼAdministration régionale Kativik de rationaliser l’exécution des programmes destinés aux jeunes dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Le transfert à l’Administration régionale Kativik (ARK) a lieu chaque année depuis 2005 au moyen d’une lettre d’entente interministérielle (LEI). Ce transfert consolide le financement, ce qui permet de réduire le fardeau administratif de l’ARK, particulièrement en ce qui concerne la production de rapports, et de simplifier la prestation de services aux jeunes du Nunavik. Cela garantit que les jeunes de 14 communautés continuent d’acquérir les compétences et l’expérience de travail dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 497 000 $ au Crédit 5 (Contributions) pour permettre à lʼAdministration régionale Kativik de rationaliser l’exécution des programmes destinés aux jeunes dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

4. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 0,6 million $ pour une réaffectation interne des ressources du crédit 5 Contributions (600 000 $) au crédit 1 Dépenses de fonctionnement pour la Campagne nationale de la Stratégie emploi compétences pour les jeunes dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'exercice se terminant le 31 mars 2021 ?

Dans le budget de 2019, le gouvernement s’est engagé à créer une campagne nationale pour promouvoir les métiers spécialisés comme carrière de premier choix auprès des jeunes. La réaffectation interne des fonds du crédit pour contributions vers le crédit pour dépenses de fonctionnement, telle que demandée dans le Budget supplémentaire des dépenses (B), permettra à Emploi et Développement social Canada de diriger la conception et l’exécution de la campagne. Le transfert des fonds du crédit 5, Subventions et contributions, au crédit 1, Dépenses de fonctionnement, facilitera l’adoption d’une démarche menée par le Ministère au lieu de la démarche menée par un tiers initialement envisagé.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un  transfert interne du Crédit 5 ()(Contributions) au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) pour Réaffectation des ressources à lʼinterne pour la campagne nationale de la Stratégie emploi et compétences jeunesse da600 000 $ns le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021

5. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 0,1 millions $ pour un transfert au Conseil de recherches en sciences humaines afin de soutenir les objectifs de transfert et de mobilisation des connaissances de l'initiative de recherche sur le travail sain et productif dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social du Canada au Conseil de recherches en sciences humaines pour appuyer les objectifs de transfert et de mobilisation des connaissances de l’initiative Santé et productivité au travail.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 14 602 $ au crédit 1 (dépenses de fonctionnement) pour soutenir les objectifs de transfert et de mobilisation des connaissances de l'initiative de recherche sur le travail sain et productif dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021.

C. Postes législatifs budgétaires

1. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il un ajustement de 29,1 milliards $ du financement du poste statutaire relatif aux paiements en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national?

Dix mesures de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national sont énumérées aux pages 2 à 4 du Budget supplémentaire des dépenses (B) d’EDSC. Sept d’entre elles sont nouvelles et n’ont pas été incluses dans le Budget supplémentaire des dépenses (A). Les 3 autres – la Prestation canadienne d’urgence (PCU), la mesure concernant les étudiants et les jeunes et la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant – ont d’abord été présentées dans le Budget supplémentaire des dépenses A et les prévisions de dépenses ont été modifiées en conséquence. Toutes les dépenses législatives prévues pour les mesures d’intervention en réponse à la COVID-19 reflètent les décisions de financement communiquées par le président du Conseil du Trésor.

1.1 Paiements pour la Prestation canadienne d’urgence du Canada en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national – 28,5 milliards $

La Prestation canadienne d’urgence (PCU) fournit un soutien du revenu temporaire aux travailleurs qui ont dû cesser de travailler à cause de la COVID-19. La prestation est de 500 $ par semaine et est versée par Service Canada et l’Agence du revenu du Canada (ARC), mais est entièrement facturé à EDSC.

1.2 Soutien aux efforts provinciaux et territoriaux en matière de formation professionnelle (ententes de transfert relatives au marché du travail) – 1,5 milliard $

EDSC fournira des fonds supplémentaires aux provinces et aux territoires en 2020 à 2021 dans le cadre des ententes sur le développement de la main-d’œuvre (EDMO). Ces fonds supplémentaires donneront aux provinces et aux territoires un appui opportun leur permettant de réagir à l’augmentation sans précédent du nombre de Canadiens sans emploi à la recherche de formation axée sur les compétences et de soutiens à l’emploi. Les provinces et les territoires peuvent puiser dans leur infrastructure actuelle de prestation de services pour joindre le plus grand nombre possible de Canadiens de la manière la plus rapide possible.

1.3 Étudiants et jeunes touchés par la COVID-19 – (269,2) millions $

Les estimations fournies dans le Budget supplémentaire des dépenses (A) pour la mesure concernant les étudiants et les jeunes regroupent les dépenses prévues de tous les ministères. Le Budget supplémentaire des dépenses (B) précise ces estimations en excluant les autres ministères et ne présente que les dépenses prévues d’EDSC.

Cette mesure regroupe plusieurs initiatives :

a) Stratégie emploi et compétences jeunesse

Le financement de la Stratégie emploi et compétences jeunesse a pour but d’aider les jeunes à acquérir les compétences et l’expérience dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail. EDSC financera des projets nationaux offrant des stages aux jeunes dans les secteurs de l’environnement, du transport, de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et des services communautaires.

b) Emplois d’été Canada

Grâce à ce financement, le programme Emplois d’été Canada créera 10 000 stages supplémentaires pour les jeunes dans les services essentiels, ce qui portera le total des emplois de 70 000 à 80 000. En réponse à la COVID-19, des modifications temporaires du programme Emplois d’été Canada ont également été annoncées afin d’offrir aux employeurs une plus grande marge de manœuvre leur permettant de continuer à embaucher des jeunes. Ces changements comprennent la possibilité pour tous les employeurs de recevoir 100 % du salaire minimum provincial ou territorial, d’embaucher à temps partiel et d’offrir des stages après les mois d’été.

c) Programme de stages pratiques pour étudiants

En réponse aux répercussions économiques créées par la pandémie et aux pressions qu’elles exercent sur les étudiants et les employeurs, le gouvernement a fait des investissements supplémentaires dans le Programme de stages pratiques pour étudiants et l’a assoupli pour aider les étudiants de niveau postsecondaire à accéder à des possibilités d’apprentissage rémunéré intégré au travail. Ce nouvel investissement aidera à créer jusqu’à 40 000 stages rémunérés.

d) Programme de soutien à l’apprentissage

Le financement du Programme de soutien à l’apprentissage a pour but d’aider les organismes qui ont noué des relations de confiance avec les enfants et les jeunes vulnérables à offrir leurs services de soutien en ligne. Ce financement aidera environ 14 700 jeunes à terminer leurs études secondaires et à faire la transition vers les études postsecondaires, ce qui permettra d’éviter que des enfants et des jeunes vulnérables soient davantage marginalisés à cause de la COVID-19.

e) Service jeunesse Canada – Micro-subventions

Dans le cadre de Service jeunesse Canada, les micro-subventions accordées à des projets menés par des jeunes ont connu beaucoup de succès quant à l’atteinte des objectifs et à la participation des jeunes sous-représentés. EDSC a négocié un accord de contribution spécifiquement en lien avec la COVID-19 pour respecter l’engagement de faire passer le nombre de micro-subventions disponibles de 1 800 à 15 000. En août 2020, il a été déterminé que le projet n’était plus réalisable en raison des courts délais dans lesquels les micro-subventions devaient être versées pour correspondre aux disponibilités des jeunes en dehors de l’année scolaire. Étant donné les retards dans la mise en œuvre de l’augmentation des micro-subventions, Service jeunesse Canada ne dépensera pas le financement reçu dans le cadre de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national.

1.4 Paiements pour soutenir les Canadiens en situation d’itinérance – 236,7 millions $

Les personnes et les familles en situation d’itinérance ou à risque de le devenir courent un risque accru de contracter et de transmettre la COVID-19 en raison de problèmes de santé sous-jacents, de déplacements accrus et de possibilités réduites de s’auto-isoler.

Dans le cadre du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19, le gouvernement a affecté une somme supplémentaire de 236,7 millions $ à Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance, afin de satisfaire aux besoins de ceux qui vivent une situation d’itinérance dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Cette somme s’ajoute aux 157,5 millions $ de financement supplémentaire précédemment obtenus en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national.

1.5 Un redémarrage sécuritaire dans les collectivités autochtones – 63,9 millions $

Ce financement vise à assurer la disponibilité continue des places en AGJE pour les Autochtones et à compenser l’augmentation des coûts associés à la mise en œuvre des mesures de santé publique en réponse à la COVID-19 dans les centres d’AGJE autochtones (par exemple, protocoles améliorés de nettoyage et de désinfection et réduction du ratio enfants-personnel). Jusqu’à 35 000 enfants des Premières Nations, inuits et métis qui participent aux programmes relatifs à l’apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones devraient en bénéficier.

1.6 S’attaquer à l’éclosion de la COVID-19 chez les travailleurs étrangers temporaires dans les exploitations agricoles – 15,5 millions $

Afin de protéger la santé et la sécurité des travailleurs agricoles canadiens et migrants, le gouvernement a collaboré avec les administrations municipales, provinciales et territoriales, ainsi qu’avec les agriculteurs, les groupes de soutien, les travailleurs et d’autres employeurs qui participent au Programme des travailleurs étrangers temporaires (TET). Malgré ces efforts, il y a eu des éclosions de COVID-19 dans plusieurs fermes canadiennes, ce qui a eu des répercussions importantes sur la santé et la sécurité des travailleurs. C’est pourquoi le gouvernement a annoncé, le 31 juillet 2020, des mesures visant à renforcer le Programme des TET et à faire d’autres investissements pour protéger les travailleurs canadiens et les travailleurs étrangers temporaires de la COVID-19.

Avec le financement voté au crédit 1, le total des fonds dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour cette initiative est de 23,6 M$.

1.7 Appuyer les personnes handicapées (Volet national pour l’accessibilité en milieu de travail) – 15,0 millions $

Le gouvernement du Canada reconnaît que les personnes handicapées sont touchées de façon importante et disproportionnée par la pandémie de COVID-19. Afin d’appuyer la formation axée sur les compétences et l’emploi des personnes handicapées en réponse à la COVID-19, le 5 juin 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 15 millions $ en 2020 à 2021 pour créer un nouveau Volet national pour l’accessibilité en milieu de travail dans le cadre du Fonds d’intégration. Ce nouveau financement fournira aux organismes communautaires des ressources pour améliorer l’accessibilité en milieu de travail, accroître les possibilités d’emploi pour les personnes handicapées et élargir les possibilités de formation accessibles en ligne.

1.8 Formation des assistants personnels et mesures visant à remédier à la pénurie de main-d'œuvre dans le domaine des soins de longue durée et des soins à domicile – 12.7 millions $

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière le besoin aigu de travailleurs supplémentaires dans les établissements de soins de longue durée, les services à domicile et les services d’aide à la vie autonome. Elle a également exacerbé les défis liés à la main-d’œuvre dans le secteur des soins de soutien, en particulier dans les établissements de soins de longue durée, qui ont subi les répercussions tragiques de la COVID-19. Ce financement permettra d’accroître la capacité de mobilisation des soins de soutien en recrutant jusqu’à 4 000 nouveaux stagiaires préposés aux services de soutien à la personne dans le cadre d’un projet de formation accélérée en ligne et de placement professionnel. Cet investissement contribuera à améliorer la qualité et l’uniformité de la formation de ces travailleurs partout au pays.

Avec le financement voté aux crédits 1 et 5, le financement total dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour cette initiative est de 25,3 M$.

1.9 Programme des travailleurs étrangers temporaires (remboursements de l’étude d’impact sur le marché du travail) – 4,0 milliards $

Le gouvernement du Canada reconnaît que la COVID-19 a eu des répercussions négatives sur de nombreuses entreprises et que de nombreux Canadiens cherchent du travail. Emploi et Développement social Canada aide les employeurs admissibles qui ne souhaitent plus, en raison des répercussions de la COVID-19, présenter leur demande d’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) à demander un remboursement des frais payés. Les employeurs qui demandent un remboursement recevront le montant total des frais de traitement de l’EIMT de 1 000 $ par poste, pourvu qu’aucun permis de travail n’ait été délivré pour ce poste et qu’aucune demande de permis de travail ne soit en cours de traitement. Les demandes d’études d’impact sur le marché du travail qui ont reçu un avis défavorable ne sont pas admissibles à un remboursement.

1.10. Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant – (912,0) millions $

Le gouvernement du Canada a affecté jusqu’à 912 millions $ à la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant (BCBE) pour la mise en œuvre et l’exécution du programme à l’aide de la mise en place d’un accord de contribution d’une valeur maximale totale de 543,5 millions $, avec des fonds supplémentaires au besoin. La BCBE a été lancée le 25 juin 2020 afin d’offrir un soutien aux étudiants et aux nouveaux diplômés pendant la pandémie de COVID-19. Le 3 juillet 2020, le gouvernement du Canada et la WE Charity Foundation ont annoncé la résiliation de l’accord de contribution de la BCBE. Compte tenu de l’annulation de la BCBE et du remboursement des fonds alloués à la WE Charity Foundation, les dépenses prévues pour cette mesure sont réévaluées à zéro dans le Budget supplémentaire des dépenses (B).

2. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (ESDC) demande-t-il 1 347,7 millions $ pour des ajustements aux programmes canadiens de prêts aux étudiants dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2021?

2.1 Bourses canadiennes pour étudiants – 1,6 milliard $

L'augmentation de 1 550 605 168 $ liée aux bourses canadiennes pour étudiants doit prendre en considération la mesure temporaire COVID qui double le montant des bourses pour l'année de prêt 2020 à 2021. La nouvelle projection est conforme au dernier rapport actuariel.

2.2 Intérêts et autres passifs en vertu de la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants (LFAFE) (prêts à risques partagés) – 5,2 millions $

L'augmentation de 5 169 172 $ est attribuable au moratoire de 6 mois sur le remboursement des prêts aux étudiants canadiens (PEC) mis en place en réponse à la COVID-19. Puisque cette mesure s’applique à tous les PEC, y compris les prêts à risques partagés, les institutions financières factureront au Programme les pertes de revenus qu’elles ont subies.

2.3 Passifs en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants (prêts garantis) – 0,2 million $

L'augmentation de 202 073 $ est attribuable au moratoire de 6 mois sur le remboursement des PEC mis en place en réponse à la COVID-19. Puisque cette mesure s’applique à tous les PEC, y compris les prêts garantis, les institutions financières factureront au Programme les pertes de revenus qu’elles ont subies.

2.4 Paiements d’intérêts en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants (prêts garantis) – 0,1 million $

L’augmentation de 64 083 $ est attribuable à un changement dans la facturation des institutions financières.

2.5 Paiements relatifs à l’entente de financement direct en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis – (1.0) million $

La diminution de 992 946 $ est attribuable au paiement spécial versé au Québec, qui a été rajusté pour tenir compte de la réduction importante du coût d’emprunt du gouvernement (réduction d’environ 3 M$) et du moratoire de 6 mois sur les remboursements du PCPE. Le Programme d’aide au remboursement a été mis en suspens parce que les étudiants ne sont pas tenus de payer le capital ni les intérêts pendant 6 mois (entre le 30 mars et le 30 septembre 2020).

2.6 Paiements liés à l’entente de financement direct en vertu de la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants – (207,3) millions $

La diminution de 207 298 350 $ vise à tenir compte du moratoire de 6 mois sur le remboursement des PEC mis en place temporairement en réponse à la COVID-19. Le Programme d’aide au remboursement a été mis en suspens parce que les étudiants ne sont pas tenus de payer le capital ni les intérêts pendant 6 mois (entre le 30 mars et le 30 septembre 2020).

3. Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il un ajustement de 1,4 million $ du financement du poste statutaire "Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés" dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2021?

Un rajustement totalisant 1 440 799 $ est inscrit au titre du coût des RASE relativement à 3 postes inclus dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2020 à 2021. Ces 3 postes sont les suivants :

  • financement pour lutter contre l’éclosion de COVID-19 parmi les travailleurs étrangers temporaires dans les exploitations agricoles (1 186 801 $);
  • financement de la formation des préposés aux services de soutien à la personne et d’autres mesures pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans les secteurs des soins de longue durée et à domicile (176 810 $); et
  • financement à l’appui de la reprise des activités (COVID-19) des employeurs relevant de la compétence fédérale (77 188 $).

D. Postes budgétaires non législatifs

1. Pourquoi y a-t-il une augmentation nette de 1 229,6 millions $ par rapport au montant de 993,1 millions $ du Budget principal des dépenses pour les prêts versés en vertu de la Loi canadienne sur l'aide financière aux étudiants dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021?

L'augmentation de 1 229 623 757 $ est attribuable au fait que les remboursements prévus pour l'exercice 2020 à 2021 ont été réduits pour tenir compte du moratoire temporaire de 6 mois sur les remboursements de prêts. La diminution tient compte de 6 mois de non-remboursement, à l’exclusion des remboursements volontaires prévus pendant cette période.

2. Pourquoi y a-t-il une diminution de 2,0 millions $ pour les prêts versés au titre de la loi sur les prêts aux apprentis dans le budget supplémentaire des dépenses 2020 à 2021 (B)?

La projection des décaissements a été réduite pour tenir compte des répercussions de la COVID. Les bénéficiaires du prêt canadien aux apprentis reçoivent des prêts par période de formation technique. Comme les établissements d’enseignement ont été fermés au début de l’exercice en raison de la pandémie, les prêts déboursés ont diminué.

La réduction du remboursement vise à tenir compte du moratoire de 6 mois sur les remboursements de prêts canadiens aux apprentis mis en place en réponse à la COVID-19, à l’exclusion des remboursements volontaires prévus pendant cette période.

Préparé par

Nom : Jennifer Moorehead

Titre : Directrice principale, Planification et gestion des dépenses, DGDPF, EDSC

Téléphone : 613-793-3084

Personne-ressource principale

Nom: Jason Won

Titre: Assistant au Dirigeant principal des finances, DGDPF, EDSC

Téléphone: 613-295-2555

Approuvé par

Nom: Mark Perlman

Titre: Dirigeant principal des finances, DGDPF, EDSC

Téléphone: 819-654-6634

Date

Date d’approbation par le BSMAP/ CE : 16 octobre 2020

5. Description et coût des mesures d’intervention d’EDSC face à la COVID (annoncées)

Mesure

Un investissement supplémentaire de 1,5 milliard $ pour les ententes sur le développement de la main d’œuvre avec les provinces et territoires.

Population cible

Canadiens issus de groupes sous-représentés et ceux travaillant dans les secteurs les plus touchés par la pandémie.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

1,5 G$

Prévisions réglementaires liées aux paiements destinés à soutenir les efforts de formation professionnelle des provinces et territoires: 1,5 G$.

Mesure

Suppression du délai de carence d’une semaine pour les prestations de maladie de l’a.-e.

À partir du 15 mars 2020, le délai de carence a été supprimé pour les bénéficiaires de prestations de maladie de l’a.-e. mis en quarantaine. Cette mesure a ensuite été remplacée par la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

  • Les dispositions de la PCU sont entrées en vigueur le 15 mars 2020; elles s’appliquent rétroactivement.
  • Les nouvelles demandes de prestations de maladie de l’assurance-emploi déposées le 15 mars 2020 et après cette date ont été traitées comme des demandes de PCU et il n’y a eu aucun délai de carence.

À compter du 27 septembre 2020, le délai de carence est supprimé pour tous les bénéficiaires de prestations de maladie de l’a.-e. pour une période d’un an, ou jusqu’au 25 septembre 2021.

Population cible

Personnes admissibles à l’a.-e. incapables de travailler pour cause de maladie, de blessure ou de mise en quarantaine.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

Les mesures liées à l’a.-e. ne font pas partie du Budget supplémentaire des dépenses.

Mesure

Programme de travail partagé : faire passer la durée de l’entente de 38 à 76 semaines pour les employeurs et les employés touchés par la crise de la COVID-19 et d’autres mesures, telles que celles-ci :

  • la période d’attente obligatoire (qui peut aller jusqu’à 38 semaines) entre les accords a été éliminée pour les employeurs admissibles;
  • les exigences concernant un plan de redressement ont été remplacées par une seule ligne de texte dans la demande;
  • les employeurs qui exploitent leur entreprise depuis 1 an (plutôt que 2) sont maintenant admissibles au programme;
  • l’admissibilité a été élargie pour inclure les sociétés d’État, les entreprises publiques (par exemple commission de transport, universités) et les organismes sans but lucratif;
  • une unité chargée des demandes de renseignements (par courriel) a été créée pour répondre aux clients touchés par la crise de la COVID-19, les employeurs obtiennent des réponses à leurs questions en moins de 24 heures.

Cette mesure fournit un soutien du revenu aux employés admissibles à l’assurance-emploi qui acceptent de réduire leurs heures normales de travail en raison de développements indépendants de la volonté de leur employeur.

Depuis que ces mesures spéciales ont été mises en place, plus de 3 700 accords de travail partagé ont été approuvés, faisant en sorte que plus de 117 000 travailleurs profitent maintenant de ce programme. Le coût des accords de travail partagé s’élève à plus de 1,3 milliard $.

Population cible

Entreprises et travailleurs

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

12 M$

Les mesures liées à l’assurance-emploi ne font pas partie du Budget supplémentaire des dépenses.

Mesure

Élimination de l’exigence de fournir un certificat médical pour avoir accès aux prestations de l’a.-e. : un certificat médical n’est plus requis pour toutes les demandes d’assurance-emploi depuis le 15 mars 2020.

À compter du 27 septembre 2020, l’obligation de présenter un certificat médical est temporairement levée pour une période d’un an (ou jusqu’au 25 septembre 2021) pour une période de 6 mois pour les demandes de prestations de maladie de l’assurance-emploi.

Cette mesure a été mise en place au début de la crise de la COVID-19 pour réduire le fardeau administratif du système de soins de santé. Il n’y a pas de données disponibles sur le nombre de personnes profitant de cette mesure.

Population cible

Personnes admissibles à l’assurance-emploi

Accessible à tous

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

Les mesures liées à l’assurance-emploi ne font pas partie du Budget supplémentaire des dépenses.

Mesure

Modifications à l’a.-e. pour les pêcheurs autonomes et les pêcheurs à la part : Nous permettrons à ces travailleurs d’établir une demande de prestations de pêcheur pour la saison d’été sur la base des gains qu’ils ont réalisés au cours de leur période de référence actuelle ou des gains qu’ils ont utilisés pour établir une demande de prestations de pêcheur à l’été 2018 ou 2019, selon le montant le plus élevé. La même approche s’appliquera à la prochaine saison d’hiver.

Les pêcheurs bénéficient également d’un taux de prestation minimum de 500 $ et peuvent accéder aux prestations de pêcheur de l’assurance-emploi avec un minimum de 2 500 $ de gains de pêche en tant que travailleur indépendant.

Population cible

Personnes admissibles à l’assurance-emploi

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

Les mesures liées à l’assurance-emploi ne font pas partie du Budget supplémentaire des dépenses.

Mesure

Prestation canadienne d’urgence (PCU) : Terminée

Nous avons offert une prestation imposable de 2 000 $ pour une période de 4 semaines pendant un maximum de 28 semaines aux travailleurs admissibles qui ont cessé de travailler, dont les heures de travail ont été réduites en raison de la COVID-19 ou qui étaient admissibles aux prestations régulières ou de maladie de l’assurance-emploi ou avaient épuisé leurs prestations régulières d’assurance-emploi ou leurs prestations de pêcheur de l’assurance-emploi entre le 29 décembre 2019 et le 3 octobre 2020.

Nous continuons d’accepter et de traiter les demandes rétroactives jusqu’au 2 décembre 2020.

Si vous avez toujours besoin de soutien financier, informez-vous pour savoir si vous êtes admissible à l’assurance-emploi

Population cible

Tous les travailleurs

Accessible à tous

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

88,5 G$

Ajustement aux prévisions réglementaires liées à la PCU : 28,5 G$

Total des prévisions réglementaires :88,5 G$

Mesure

Programme d’Assurance-Emploi (a.-e.)

Pour faire face à la pandémie de COVID 19, nous avons apporté des modifications au régime d’assurance-emploi (a.-e.) permettant de mieux soutenir les Canadiens à la recherche d’un emploi.

À compter du 27 septembre, vous pouvez avoir droit aux prestations d’assurance emploi si vous :

  • avez travaillé pendant au moins 120 heures assurables au cours des 52 dernières semaines;
  • avez reçu la PCU, la période de 52 semaines pour accumuler des heures assurées sera prolongée;
  • avez perdu votre emploi sans en être responsable;
  • ne pas avoir quitté son emploi volontairement;
  • être prêt, disposé et capable de travailler chaque jour (prestations régulières d’assurance-emploi);
  • êtes temporairement incapable de travailler pendant que vous vous occupez de quelqu’un d’autre ou de vous-même (prestations de maladie, maternité, parentales, de compassion, pour proches aidants).

Si vous êtes admissibles aux prestations d’a.-e., vous recevez une prestation imposable minimum d’un montant de 500 $ par semaine, ou de 300 $ par semaine pour les prestations parentales prolongées.

Si vous n’êtes pas admissible à l’assurance-emploi, vous pourriez être admissible aux nouvelles prestations :

  • Prestation canadienne de la relance économique (PCRE);
  • Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE);
  • Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA).

Population cible

Personnes admissibles à l’assurance-emploi.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

Les mesures liées à l’assurance-emploi ne font pas partie du Budget supplémentaire des dépenses.

Mesure

Prestation canadienne de la relance économique (PCRE)

La PCRE prévoit un versement de 500 $ par semaine (disponible en périodes de 2 semaines) pour un maximum de 26 semaines pour les personnes qui sont sans emploi ou qui sont des travailleurs indépendants et qui n’ont pas droit à l’a.-e., ou dont le revenu d’emploi ou de travail indépendant a diminué d’au moins 50 % en raison de la COVID-19.

Population cible

Travailleurs non admissibles à l’assurance-emploi

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

[Caviardé]

Mesure

Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE)

La PCMRE prévoit un versement de 500 $ par semaine pendant un maximum de 2 semaines (disponible en 2 périodes d’une semaine), en vigueur du 27 septembre 2020 au 25 septembre 2021, pour les travailleurs qui :

  • sont dans l’incapacité de travailler parce qu’ils sont atteints de la COVID 19;
  • sont dans l’incapacité de travailler au moins 50 % de la semaine de travail prévue parce qu’ils sont atteints de la COVID-19;
  • doivent s’isoler en raison de la COVID-19; ou
  • ont un problème de santé sous-jacent, suivent des traitements ou ont contracté d’autres maladies qui les rendraient plus susceptibles de contracter la COVID-19.

Population cible

Les travailleurs qui, en ce moment, ne reçoivent pas d’autres prestations, y compris la PRCRE, la PCREPA, les prestations d’invalidité de courte durée, les indemnités pour accidents du travail, les prestations d’assurance-emploi ou les prestations du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP).

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

[Caviardé]

Mesure

Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA)

La PCREPA prévoit un versement de 500 $ par semaine par ménage pour un maximum de 26 semaines pour les travailleurs qui :

  • ne peuvent pas travailler pendant au moins 50 % du temps qu’ils auraient autrement consacré à leur travail au cours de la semaine pour laquelle ils demandent la prestation, parce qu’ils ont dû s’occuper d’un enfant de moins de 12 ans ou d’un autre membre de la famille qui a besoin de soins supervisés :
    • parce que l’école, la garderie, le programme de jour ou l’établissement qu’ils fréquentent normalement n’est pas en mesure d’offrir ses services, est fermé ou est ouvert seulement à certaines heures ou pour certaines personnes;
    • parce que les services de soins ou la personne qui s’occupe habituellement de l’enfant ou du membre de la famille n’est pas disponible pour des raisons liées à la COVID-19;
    • parce qu’ils sont malades ou ont été mis en quarantaine pour des raisons liées à la COVID-19;
    • parce qu’ils courent un risque élevé de graves complications de santé s’ils contractent la COVID-19.

Population cible

Les travailleurs qui, en ce moment, ne reçoivent pas d’autres prestations, y compris la PRCRE, la PCMRE, les prestations d’invalidité de courte durée, les indemnités pour accidents du travail, les prestations d’assurance-emploi ou les prestations du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP).

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

[Caviardé]

Mesure

Programme des travailleurs étrangers temporaires (TET):

Principales mesures prises :

  • les (TET) exemptés des restrictions d’entrée au canada (26 mars);
  • mise en œuvre d’assouplissements pour permettre un accès rapide aux travailleurs étrangers (26 mars);
  • élaboration et communication de nouvelles exigences pour les employeurs afin de protéger la santé des canadiens et des travailleurs étrangers (27 mars);
  • prolongation du projet pilote fédéral de réseau de soutien aux travailleurs migrants en Colombie-Britannique afin d’aider les travailleurs étrangers temporaires touchés par la COVID-19 (11 avril);
  • Agriculture et Agroalimentaire Canada a annoncé le Programme d’aide pour l’isolement obligatoire des travailleurs étrangers temporaires, dans lequel 50 millions $ sont investis pour fournir aux employeurs un montant maximal non remboursable pouvant atteindre 1 500 $ pour chaque travailleur étranger temporaire arrivant au Canada. Cette mesure permettra aux employeurs de compenser les coûts des nouvelles exigences qui sont imposées relativement à la COVID-19 dans les secteurs clés (13 avril);
  • mise en œuvre de modifications réglementaires et lancement d’inspections pour vérifier que les employeurs se conforment aux nouvelles exigences relatives à la COVID-19 (les 20 et 24 avril, respectivement);
  • Agriculture et agroalimentaire canada a lancé l’initiative « mettez la main à la pâte – aidez à nourrir les Canadiens » afin d’encourager les carrières dans le secteur agroalimentaire et d’aider les canadiens à obtenir un emploi (21 avril);
  • lancement des inspections post-quarantaine, qui visent à évaluer la présence de symptômes de la COVID-19 après la période de quarantaine de 14 jours (9 juin);
  • Service Canada a lancé un projet pilote d’inspection, en collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada, le ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences de l’Ontario et des équipes locales du domaine de la santé, afin d’évaluer les conditions de vie et de travail dans certaines fermes où des éclosions de COVID-19 sont survenues (juin à juillet);
  • critères d’évaluation renforcés pour toutes les demandes (nouvelles et existantes) faisant l’objet d’un examen pour veiller à ce que les canadiens soient les premiers à avoir la chance de poser leur candidature pour les emplois disponibles (15 juin);
  • un groupe de personnes-ressources Mexique-Canada a été établi pour agir efficacement et en collaboration dans les mesures prises pour lutter contre les éclosions de COVID-19 (25 juin);
  • lancement de l’initiative de la Croix-Rouge canadienne visant à améliorer les mesures destinées à freiner la propagation de la COVID-19, et à fournir un service personnalisé pour répondre aux besoins fondamentaux des travailleurs agricoles migrants saisonniers exposés à la COVID 19 ou l’ayant contractée (début juillet);
  • mise en place d’un agent de liaison attitré à l’intégrité et à la conformité pour servir de point de contact aux consulats et aux groupes des réseaux de migrants, dans le but de traiter les cas de non-conformité des employeurs, et de faire régulièrement rapport sur les défis et les mesures prises pour répondre aux préoccupations soulevées (8 juillet);
  • début du traitement des remboursements de frais d’EIMT aux employeurs qui n’ont plus besoin de travailleurs en raison de la COVID-19 (11 juillet);
  • annonce d’un investissement supplémentaire de 35 millions $ pour améliorer la santé et la sécurité dans les exploitations agricoles et les logements des employés afin de prévenir la propagation de la COVID-19 et d’y réagir. Cet investissement, connu sous le nom de Fonds d’urgence pour les mesures de soutien à la ferme, permettra d’améliorer directement les infrastructures et les logements d’urgence, ainsi que les équipements de protection individuelle, les postes sanitaires et toute autre mesure de santé et de sécurité (31 juillet);
  • annonce d’une enveloppe de 6 millions $ pour multiplier les activités de sensibilisation directe auprès des travailleurs, lesquelles sont menées par des organisations de soutien aux travailleurs migrants partout au Canada (31 juillet);
  • annonce d’un montant de 16,2 millions $ pour renforcer le régime d’inspection des employeurs, en particulier dans les exploitations agricoles, et pour améliorer la manière dont les allégations de non-conformité des employeurs sont traitées (par exemple en lançant une inspection). La mise en œuvre est en cours, et on espère que ce financement contribuera à augmenter le nombre d’inspections axées sur les lieux de travail et les travailleurs vulnérables à la COVID 19 (31 juillet);
  • lancement de consultations sur les logements des travailleurs afin de définir des exigences minimales pour améliorer les logements fournis par les employeurs et de garantir de meilleures conditions de vie pour les travailleurs (27 octobre).

Ces mesures contribuent à faire progresser les efforts visant à régler les questions relatives à la COVID-19 en favorisant l’emploi des Canadiens et des résidents permanents, en protégeant les droits des travailleurs étrangers et en veillant à ce que les utilisateurs du programme reçoivent un service transparent et efficace.

Population cible

Travailleurs étrangers temporaires, organismes de soutien aux travailleurs migrants et entreprises qui emploient des TET.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

4 M$ pour les remboursements relatifs aux EIMT

Prévisions réglementaires liées aux paiements pour le Programme des travailleurs étrangers temporaires : 4 M$

Mesure

Protection de la santé et de la sécurité des travailleurs agricoles

Nous offrons 35 millions $ dans le cadre du Fonds d’urgence pour les mesures de soutien à la ferme pour l’amélioration de la santé et de la sécurité dans les exploitations agricoles et dans les logements des employés, pour prévenir et contrer la COVID-19. Le financement fournira un soutien aux producteurs agricoles pour :

  • apporter des améliorations directes aux infrastructures des logements et des postes de travail, ainsi que des logements temporaires ou d’urgence;
  • l’équipement de protection individuelle, les installations sanitaires et toute autre mesure visant à protéger la santé et la sécurité des travailleurs canadiens et des travailleurs étrangers temporaires contre la COVID-19.

Population cible

Les travailleurs étrangers temporaires

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

23,6 M$

Prévisions réglementaires liées aux TET dans des entreprises agricoles : 15,5 M$

Crédit 1 : 6,9 M$

RASE : 1,2 M$

Total : 23,6 M$

Mesure

Prestation canadienne d’urgence pour étudiants

Un soutien financier a été accordé à plus de 708 000 étudiants postsecondaires et diplômés récents qui n’ont pas pu trouver d’emploi d’été en raison de la COVID-19.

Les étudiants admissibles ont reçu 1 250 $ par mois, et un montant supplémentaire de 750 $ par mois est versé s’il y a des personnes à leur charge ou s’ils sont handicapés, pour un montant maximal de 2 000 $ par mois.

La PCUE était disponible de mai à août, et les demandes étaient acceptées rétroactivement au 30 septembre.

Population cible

Les étudiants de niveau postsecondaire et les nouveaux diplômés.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

5,25 G$

Inclus dans les prévisions réglementaires liées à la Prestation canadienne d’urgence pour étudiants 5,25 G$.

Mesure

Programme canadien de prêts aux étudiants – moratoire de remboursement

Le gouvernement du Canada a temporairement suspendu le remboursement des prêts d’études canadiens du 30 mars au 30 septembre 2020. Pendant cette période, les paiements n’étaient pas exigés et les intérêts ne se sont pas accumulés.

Population cible

Emprunteurs admissibles aux prêts d’études canadiens.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

190 M$

Inclus dans les prévisions réglementaires liées au Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE).

Mesure

Doubler les Bourses d’études canadiennes : jusqu’à 6 000 $ pour les étudiants à temps plein et jusqu’à 3 600 $ pour ceux qui étudient à temps partiel en 2020 à 2021. Les Bourses d’études canadiennes destinées aux étudiants handicapés et à ceux qui ont des personnes à charge sont également doublées.

Pas de contributions prévues de l’étudiant ou du conjoint en 2020 à 2021 étant donné que beaucoup d’étudiants et de familles auront de la difficulté à épargner pour payer leurs droits de scolarité cette année.

Augmenter le montant hebdomadaire maximal prévu par les prêts d’études canadiens, pour le faire passer de 210 $ à 350 $ pendant l’année scolaire 2020 à 2021.

Une fois combinées, ces mesures devraient profiter à plus de 765 000 étudiants pendant l’année de prêt 2020 à 2021, et avoir un coût estimatif de 1,9 milliard $.

Population cible

Étudiants provenant de ménages à faible et moyen revenu, étudiants ayant une incapacité permanente et étudiants ayant des personnes à charge.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

1,9 G$

Inclus dans les prévisions réglementaires liées au Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE).

Mesure

Programme de soutien à l’apprentissage des étudiants

  • 15 millions $ est accordée pour aider les organisations qui fournissent un soutien aux enfants et aux jeunes vulnérables à transférer leurs services intégrés en ligne et à augmenter les capacités des enfants et des jeunes vulnérables
  • Ces fonds serviront à aider environ 14 700 jeunes à terminer leurs études secondaires et à faire la transition vers des études postsecondaires. Au total, 7 accords ont été signés, et le montant total du financement a été dépensé.

Population cible

Étudiants et jeunes.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

15 M$

Inclus dans les 459 M$ des prévisions réglementaires liées aux étudiants et aux jeunes, ci-dessous.

Mesure

Création de nouveaux emplois et de nouvelles possibilités pour les jeunes :

Nous créons jusqu’à 116 000 emplois, stages et autres possibilités de formation pour aider les étudiants à trouver un emploi et à développer des compétences précieuses cet été et au cours des prochains mois.

  • Les 22 avril et 25 juin 2020, le gouvernement a annoncé un investissement supplémentaire total de 187,7 millions $ dans la Stratégie emploi et compétences jeunesse afin d’offrir des services de placement et de développement des compétences à 9 500 jeunes Canadiens dans des secteurs très en demande et essentiels tels que la santé, les services communautaires et les technologies de l’information.
  • 40 millions $ de cet investissement supplémentaire ont été consacrés au programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse à Emploi et Développement social Canada, avec pour objectif de servir jusqu’à 4 000 jeunes de plus en 2020 à 2021. Ce financement soutient un certain nombre de projets visant à fournir des compétences et des possibilités d’emploi aux jeunes de partout au Canada, y compris les jeunes ayant des problèmes de santé mentale.

La stratégie est mise en œuvre par EDSC et 10 autres ministères et organismes fédéraux, et vise à aider les jeunes à développer les compétences et à acquérir l’expérience dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail.

Programme de stages pratiques pour étudiants

  • Les 22 avril et 25 juin 2020, nous avons annoncé un investissement supplémentaire total de 266 millions $ dans le Programme de stages pratiques pour étudiants afin de créer 40 000 stages d’apprentissage intégré au travail pour les étudiants de niveau postsecondaire dans leur domaine d’études. Le Programme de stages pratiques pour étudiants permet aux étudiants de niveau postsecondaire d’acquérir une expérience de travail rémunérée liée à leur domaine d’étude.
  • EDSC collabore avec des groupes d’employeurs partenaires, qui eux, collaborent avec des entreprises et des établissements d’enseignement postsecondaire afin de verser des subventions salariales aux employeurs offrant des stages pratiques de qualité pour les étudiants; et nouer des partenariats avec les collèges, les universités, les écoles polytechniques et les cégeps pour recruter des étudiants pour ces stages pratiques.

Population cible

Étudiants et jeunes.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

459 M$

Ajustement aux prévisions réglementaires liées aux étudiants et aux jeunes (269 M$).

Total des prévisions réglementaires : 459 M$

Mesure

Changements au programme Emplois d’été Canada (EEC) :

Le 25 juin, un financement supplémentaire de 61,7 millions $ a été annoncé pour EEC 2020 afin de soutenir la création de 10 000 emplois supplémentaires, faisant passer l’objectif d’EEC 2020 de 70 000 à 80 000 emplois étudiants.

Cela s’ajoute aux changements temporaires apportés au programme Emplois d’été Canada en avril 2020, pour permettre aux employeurs :

  • de bénéficier d’une subvention salariale accrue, de sorte que les employeurs des secteurs privé et public peuvent également recevoir jusqu’à 100 % du salaire horaire minimum provincial ou territorial pour chaque employé;
  • de prolonger la date de fin d’emploi jusqu’au 28 février 2021;
  • d’adapter leurs projets et leurs activités professionnelles;
  • d’embaucher du personnel à temps partiel.

Population cible

Jeunes.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

61,7 M$

Inclus dans les 459 M$ des prévisions réglementaires liées aux étudiants et aux jeunes, ci-dessus.

Mesure

Prolongation de la période de mise à pied : Nous avons prolongé la période de mise à pied temporaire prévue dans le Règlement du Canada sur les normes du travail en lui ajoutant jusqu’à 6 mois afin de donner aux employeurs plus de temps pour rappeler les employés mis à pied. Ces modifications temporaires contribueront à protéger les emplois des employés du secteur privé sous réglementation fédérale et à soutenir les employeurs aux prises avec des difficultés économiques en raison de la pandémie.

Population cible

Tous les Canadiens.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

S.O.

Mesure

Fournir des services essentiels aux personnes dans le besoin : investissement de 350 millions $ pour soutenir les Canadiens vulnérables grâce aux organismes de bienfaisance et aux organisations sans but lucratif qui fournissent des services essentiels aux personnes dans le besoin.

Population cible

Canadiens vulnérables.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

350 M$

Prévisions réglementaires liées au Fonds d’urgence pour l’appui communautaire : 350 M$.

Mesure

Augmentation de l’Allocation canadienne pour enfants : 300 $ par enfant par l’entremise de l’ACE pour les familles qui reçoivent actuellement l'ACE. Cela représente environ 550 $ de plus pour une famille moyenne.

Cette prestation a été versée dans le cadre du paiement d’ACE du mois de mai.

Population cible

Familles

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

S.O.

Mesure

Soutien aux personnes en situation d’itinérance : soutien apporté au début de la pandémie aux personnes en situation d’itinérance ou sans abri durant la crise de la COVID-19 en fournissant 157,5 millions $ par l’entremise de l’initiative Vers un chez soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance.

Le 21 septembre 2020, un investissement supplémentaire de 236,7 millions $ a été annoncé dans le cadre de l’initiative Vers un chez soi. Cet investissement permettra d’offrir un soutien continu au secteur des services aux personnes sans abri et d’appuyer ses efforts pour réduire la transmission et les répercussions de la COVID-19 tout au long de l’hiver. L’investissement servira aussi à soutenir l’offre de solutions de logement permanentes pour les personnes sans abri et à prévenir l’afflux de nouvelles personnes sans abri.

Population cible

Personnes et familles qui sont sans abri ou qui risquent de le devenir.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

Décisions de financement :

158 M$

237 M$

15 M$ (2019 à 2020)

Total 410 M$

Prévisions réglementaires liées aux Canadiens sans abri : 237 M$

Prévisions réglementaires liées à l’initiative Vers un chez soi : 158 M$

15 M$ de subventions et de contributions non prévues par la loi ont été utilisés pour faire les paiements en 2019 à 2020. Ne fait pas partie du Budget supplémentaire des dépenses (B).

Mesure

Aider les personnes vulnérables ayant des besoins urgents en matière de logement (SCHL)

Nous mettons en place l’Initiative pour la création rapide de logements (ICRL) pour aider à répondre aux besoins urgents en matière de logement qu’ont les Canadiens vulnérables, grâce à la construction rapide de nouveaux logements abordables. Cette initiative de 1 milliard $ financera la construction de logements modulaires, l’acquisition de terrains et la conversion d’immeubles existants pour y aménager des logements abordables.

Cette initiative devrait permettre la création rapide de 3 000 nouveaux logements abordables partout au pays, ce qui aidera à stimuler l’économie.

Population cible

Canadiens vulnérables.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

S.O.

Mesure

Paiement unique pour les personnes âgées

Le gouvernement a versé un paiement unique non imposable de 300 $ aux aînés admissibles aux prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV), et un paiement supplémentaire non imposable de 200 $ aux aînés admissibles au Supplément de revenu garanti (SRG). Cette mesure a permis de verser un total de 500 $ aux aînés à faible revenu qui reçoivent à la fois les prestations de la SV et le SRG. Les bénéficiaires de l’Allocation ont également reçu 500 $. Cet investissement de 2,5 milliards $ en soutien financier a aidé les aînés canadiens à couvrir l’augmentation des coûts liée à la pandémie de COVID-19.

Les premiers versements ont été effectués dans la semaine du 6 juillet. Les personnes qui avaient droit aux prestations de la SV ou au SRG en juin 2020 pouvaient bénéficier de ce versement et n’avaient pas à en faire la demande.

Après le versement des premiers paiements, un certain nombre d’aînés ont été jugés admissibles à des prestations rétroactives de la SV. Par conséquent, une deuxième série de paiements uniques a été émise pendant la semaine du 28 septembre.

Population cible

Aînés

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

2,5 G$

Prévisions réglementaires liées au soutien supplémentaire pour les aînés canadiens : 2,5 G$

Mesure

Paiement unique aux personnes en situation de handicap : Nous versons un montant unique, non imposable et qui n’a pas à être déclaré de 600 $ aux Canadiens en situation de handicap qui reçoivent déjà les prestations suivantes ou qui sont bénéficiaires des programmes suivants :

  • personnes ayant un certificat valide pour le crédit d’impôt pour personnes handicapées;
  • bénéficiaires, en date du 1er juillet 2020, de l’un des programmes suivants :
    • Programme de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada;
    • Programme de prestations d’invalidité du Régime de rentes du Québec;
    • Mesures de soutien pour invalidité offertes par Anciens Combattants Canada.

Il est possible de demander le crédit d’impôt pour personnes handicapées avant le 31 décembre 2020. Si une personne y est admissible, elle peut recevoir le paiement unique. Les personnes âgées handicapées qui ont reçu le paiement unique non imposable pour les personnes âgées annoncé le 12 mai 2020 peuvent également être admissibles au paiement unique aux personnes en situation de handicap. Dans les cas où elles sont admissibles aux 2 paiements, ces personnes recevraient un montant total de 600 $, réparti comme suit :

  • 300 $ pour les Canadiens admissibles à la pension de la Sécurité de la vieillesse qui ont reçu le paiement unique pour les personnes âgées de 300 $; ou
  • 100 $ pour les Canadiens admissibles à la pension de la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti qui ont reçu le paiement unique pour les personnes âgées de 500 $.

Population cible

Personnes handicapées

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

849 M$

Prévisions réglementaires liées au paiement unique aux personnes en situation de handicap : 849 M$

Mesure

Fournir des ressources pour améliorer l’accessibilité en milieu de travail et l’accès aux emplois : Un nouvel investissement de 15 millions $ en 2020 à 2021 donnera aux organismes communautaires les ressources nécessaires pour améliorer l’accessibilité en milieu de travail et l’accès aux emplois dans le contexte de la COVID-19, notamment en aidant les employeurs à faire des aménagements de travail à domicile accessibles et efficaces. Ce soutien financier permettra également d’offrir davantage de possibilités de formation en ligne accessibles et d’aider à créer des liens entre les Canadiens en situation de handicap travaillant de la maison et leurs employeurs.

Population cible

Personnes en situation de handicap

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

15 M$

Prévisions réglementaires liées au soutien aux personnes en situation de handicap : 15 M$

Mesure

Soutenir les organismes qui fournissent des services essentiels aux aînés : Nous versons un montant de 9 millions $ à Centraide Canada pour financer des organismes communautaires qui offriront des services concrets aux aînés. Ces services peuvent consister en la livraison des provisions, de médicaments ou d’autres articles nécessaires, ou à entrer en contact avec les aînés pour leur faire connaître l’existence des mesures de soutien communautaires disponibles

Population cible

Aînés

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

9 M$

Ne fait pas partie du Budget supplémentaire des dépenses (B).

Versé en 2019 à 2020.

Mesure

Nouveaux assouplissements dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA) : Nous avons élargi le PNHA, grâce à un investissement supplémentaire de 20 millions $ pour appuyer les organismes qui offrent des projets communautaires visant à réduire l’isolement, à améliorer la qualité de vie des personnes âgées et à les aider à maintenir un réseau de soutien social.

Tous les organismes qui ont reçu du financement au titre de la composante « subventions communautaires » du programme Nouveaux Horizons pour les aînés pour 2019 à 2020 peuvent utiliser ces fonds afin d’offrir des services immédiats et essentiels aux aînés affectés par la pandémie de COVID-19.

Population cible

Aînés

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

20 M$

Prévisions réglementaires liées au Nouveaux Horizons pour les aînés : 20 M$

Mesure

Prolongation des paiements du SRG et de l’allocation : prolonger temporairement les paiements du SRG et de l’Allocation si l’information sur le revenu des aînés de 2019 n’a pas été reçue. Cela permettra aux personnes âgées les plus vulnérables de continuer à recevoir leurs prestations à un moment où elles en ont le plus besoin. Les personnes âgées sont encouragées à soumettre leurs renseignements sur le revenu de 2019 dès que possible afin d’éviter une interruption dans le versement des prestations.

Population cible

Aînés

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

20 M$

Mesure

Groupe consultatif sur la COVID-19 et les personnes en situation de handicap : Le Groupe consultatif sur la COVID-19 et les personnes en situation de handicap, créé par le gouvernement du Canada et composé d’experts en intégration des personnes handicapées, fournit des conseils sur les expériences vécues par les personnes handicapées pendant cette crise, ainsi que sur les questions liées aux incapacités, les défis et les lacunes systémiques, et les stratégies, mesures et étapes à suivre pour y répondre conformément à l’approche « Rien sans nous ».

Population cible

Personnes en situation de handicap.

Décision de financement / Budget supplémentaire des dépenses (B)

S.O.

6. Fonds d’urgence pour l’appui communautaire

Objet

Les organismes de bienfaisance du Canada demandent des mesures de soutien pour résister aux perturbations économiques causées par la pandémie et faire pivoter leurs services afin d’appuyer les groupes vulnérables pendant la pandémie de la COVID-19.

Faits saillants

  • Les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif emploient 2,4 millions de personnes dans environ 170 000 organisations (86 000 organismes de bienfaisance et environ 90 000 organismes sans but lucratif). Ces organismes ont ajouté : 169 milliards $ au produit intérieur brut en 2017 (8,5 % du PIB). Les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif communautaires (ceux qui ne sont pas des organismes publics comme des hôpitaux et des universités, et ceux qui ne sont pas au service du secteur des affaires comme des associations professionnelles ou commerciales) représentent environ 150 000 organismes et emploient 611 000 personnes.
  • Les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif peuvent être de taille imposante ou très restreinte. Ils œuvrent à l’échelle locale, régionale, provinciale ou territoriale et nationale et sont actifs dans presque tous les domaines de la vie sociale, économique, environnementale et communautaire. Ils fournissent des repas aux aînés isolés, des services aux enfants et aux jeunes à risque et aux personnes handicapées, des refuges pour les sans-abri, du soutien aux personnes qui fuient la violence familiale, du counseling en matière de toxicomanie, des services d’établissement pour les nouveaux immigrants, de l’aide aux Autochtones en milieu urbain et d’autres apports innombrables.
  • La COVID-19 a eu un impact économiques négatif considérable sur le secteur des organismes de bienfaisance ou sans but lucratif. Les revenus ont déjà diminué, car les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif ont enregistré des chutes radicales relativement aux ventes de biens et de services (28 % du revenu des organismes de bienfaisance ou sans but lucratif communautaires en 2017) et aux dons (18 % du revenu en 2017).
  • Imagine canada, un groupe-cadre du secteur des organismes de bienfaisance ou sans but lucratif, a modélisé les conséquences économiques de la pandémie sur les organismes de bienfaisance (à l’exclusion des hôpitaux, des universités et des collèges). Selon les premières estimations de mars, les organismes de bienfaisance enregistrés risquent de subir des pertes financières pouvant s’élever jusqu’à 15,7 milliards $ et de devoir mettre à pied près de 200 000 employés. Depuis, des enquêtes ont révélé que les organismes du secteur voient leurs revenus chuter de 30 % en moyenne, ce qui est bien plus que prévu, et les organismes de bienfaisance ont été contraints de licencier plus de 84 000 employés.
  • Si certains organismes de bienfaisance ou sans but non lucratif bénéficient d’une série de mesures annoncées par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, ces mesures ne répondent pas entièrement aux besoins de l’ensemble du secteur. La subvention salariale d’urgence du Canada, par exemple, aidera des organismes comme le YMCA à réembaucher des employés pendant les mois d’été, mais plus de la moitié des organismes de bienfaisance enregistrés au Canada sont entièrement gérés par des bénévoles et ne pourront pas bénéficier de cette aide.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada considère les organismes de bienfaisance et sans but lucratif comme des partenaires essentiels dans la lutte pour surmonter les défis sanitaires, sociaux et économiques de la pandémie de COVID-19.
  • C’est pourquoi le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 9 millions $ par l’entremise de Centraide United Way Canada pour aider des organismes locaux à offrir des services pratiques aux aînés canadiens, y compris la livraison de produits alimentaires et de médicaments ou d’autres articles nécessaires, ou l’intervention personnelle pour évaluer les besoins des personnes et les mettre en relation avec des soutiens communautaires.
  • De plus, les organismes actuellement financés dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés ont pu réorienter leurs projets actuels, évalués collectivement à plus de 50 millions $, afin de répondre aux besoins des aînés en matière d’inclusion sociale. Ces projets peuvent maintenant mettre l’accent sur des activités comme aider les aînés à accéder à la technologie et aux appareils pour rester en contact, faire des vérifications téléphoniques auprès des aînés pour s’assurer de leurs bien-être ou tenir des rencontres sociales virtuelles.
  • Le 12 mai 2020, le gouvernement a annoncé l’élargissement du programme Nouveaux Horizons pour les aînés grâce à un investissement supplémentaire de 20 millions $ pour appuyer les organismes qui offrent des projets communautaires qui réduisent l’isolement et améliorent la qualité de vie des aînés et les aider à maintenir un réseau de soutien social.
  • Le 21 avril 2020, le gouvernement a également annoncé un investissement de 350 millions $ pour aider les Canadiens vulnérables, y compris les aînés, par l’entremise d’organismes de bienfaisance ou sans but lucratif qui assurent la prestation de services essentiels aux personnes dans le besoin. Le Fonds de soutien communautaire d'urgence a fourni des fonds à 3 intermédiaires nationaux disposant de réseaux dans tout le pays (United Way Centraide Canada, la Croix-Rouge canadienne et les Fondations communautaires du Canada) pour les redistribuer aux organismes communautaires.
  • Cette annonce s’appuie sur le travail réalisé à l’intention des Canadiens vulnérables, dont un soutien accru aux sans-abri, de l’aide aux femmes et aux enfants qui fuient la violence, des services de counseling aux enfants et aux jeunes ainsi qu’un soutien aux aînés.
  • S’ils satisfont aux critères d’admissibilité, les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif peuvent également présenter une demande de soutien économique dans le cadre des mesures générales adoptées en réponse à la COVID-19, notamment le Fonds d’urgence pour soutenir les organismes chargés de la culture, du patrimoine et du sport, l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial, le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes, la Subvention salariale d’urgence du Canada, la subvention salariale temporaire de 10 % et le Programme de travail partagé.
  • Nous continuons de chercher des moyens d’aider les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif du Canada à surmonter les effets de la COVID-19 afin que ces partenaires essentiels au bien-être de nos collectivités soient prêts et capables de servir les Canadiens pendant longtemps.

Contexte

Ces derniers mois, le gouvernement du Canada a pris connaissance des demandes de soutien formulées par de nombreux intervenants pour composer avec les conséquences de la crise de la COVID-19.

Le 20 mars 2020, Fondations communautaires du Canada a écrit au premier ministre pour proposer que le gouvernement fédéral contribue à hauteur de 1 milliard $ à un fonds de 1,5 milliard $ afin de maintenir en activité les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif. La somme restante de 500 millions $ proviendrait du réseau de Fondations communautaires du Canada, composé de 191 fondations communautaires.

Le 25 mars 2020, Emploi et Développement social Canada a reçu une proposition de Centraide en vue de mettre sur pied un Fonds d’intervention communautaire de 150 millions $, y compris une validation de la modélisation économique réalisée par Imagine Canada, laquelle attestait la nécessité de créer un fonds de 8 milliards $ pour stabiliser le secteur des urgences. De plus, Centraide a offert son appui aux mesures proposées par Fondations communautaires du Canada.

Le 25 mars 2020, la Coalition d’urgence des organismes de bienfaisance canadiens, un groupe de 120 chefs de file d’organismes de bienfaisance, a écrit au premier ministre Trudeau pour lui décrire la menace que la COVID-19 fait peser sur les organismes de bienfaisance et demander de l’aide. La Coalition a proposé un fonds de stabilisation d’urgence d’au moins 10 milliards $ afin que les organismes de bienfaisance puissent rester à flot, rémunérer les membres de leur personnel et maintenir la prestation de services essentiels durant la pandémie.

Le 18 mai 2020, Emploi et Développement social Canada a reçu une proposition révisée d’Imagine Canada (un groupe de coordination pour le secteur des œuvres de bienfaisance et sans but lucratif) en vue de l’établissement d’un programme de subventions de 3,75 milliards $ pour les organismes de bienfaisance ou sans but non lucratif qui compléterait les investissements récents et aiderait à garantir la survie des infrastructures sociales essentielles dans tout le Canada.

Les organismes de bienfaisance et sans but lucratif sont confrontés à d’importantes difficultés financières en raison de la COVID-19, même si beaucoup d’entre eux sont confrontés à une demande croissante de services. À l’instar des entreprises, les organismes de bienfaisance et sans but non lucratif perdent des revenus provenant de la vente de biens et de services en raison de la situation économique. Ces organisations connaîtront également des perturbations sur le plan des dons et des autres collectes de fonds pendant les mois à venir. Les donateurs individuels canadiens connaissent leurs propres difficultés et les grandes collectes de fonds sont annulées en raison de l’éloignement physique.

Les organismes de bienfaisance et sans but non lucratif, ce sont les camps d’été, les clubs de soccer, les musées, les services de santé mentale, les refuges pour femmes, les services aux immigrants, les centres de santé communautaires, les banques alimentaires, les lieux de culte locaux, les organismes de conservation de la nature et les organismes de logement à prix abordable. Au-delà de l’emploi et de la contribution économique, les organismes de ce secteur sont d’une importance capitale pour le bien-être social et environnemental du Canada : ils fournissent des services clés, soutiennent l’expression créative et contribuent au tissu social du pays. Les organismes de ce secteur sont essentiels au type de reprise que les Canadiens souhaitent.

Le gouvernement du Canada prend des mesures pour venir en aide aux organismes de bienfaisance afin que les Canadiens vulnérables obtiennent le soutien dont ils ont besoin durant la crise de la COVID-19. Il a effectué des investissements à l’appui des organismes de bienfaisance ou sans but lucratif, notamment :

  • 9 millions $, par le truchement de Centraide United Way Canada, à des organisations locales pour appuyer la prestation de services utiles aux aînés canadiens, y compris la livraison d’articles nécessaires, dont l’épicerie et les médicaments, ou la prise de contact personnelle pour évaluer les besoins des particuliers et les mettre en contact avec des soutiens communautaires;
  • jusqu’à 50 millions $ aux refuges pour femmes et centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle, y compris dans les communautés autochtones, pour les aider à gérer ou à prévenir une éclosion;
  • 7,5 millions $ à l’organisme de bienfaisance enregistré Jeunesse, J’écoute afin d’offrir aux jeunes les services de soutien en santé mentale dont ils ont besoin en cette période difficile;
  • 100 millions $ à des organismes partout au pays, dont Banques alimentaires Canada, l’Armée du Salut, Deuxième récolte, les Centres communautaires d’alimentation du Canada, le Club des petits déjeuners du Canada, ainsi qu’à des organismes qui, à l’échelle locale, rendent service aux personnes en situation d’insécurité alimentaire;
  • 350 millions à la Croix-Rouge canadienne, à Fondations communautaires du Canada et à Centraide United Way Canada, qui consacreront des fonds pour garantir la continuité des activités des organismes de bienfaisance ou sans but lucratif ayant déjà amorcé l’adaptation de leurs services de première ligne pour répondre aux besoins des Canadiens vulnérables en matière d’inclusion sociale, de bien-être et de sécurité pendant la pandémie de la COVID-19; et
  • 20 millions $ pour soutenir les organisations qui proposent des projets communautaires visant à réduire l’isolement, à améliorer la qualité de vie des aînés et à les aider à maintenir un réseau de soutien social grâce à un investissement supplémentaire dans le programme Nouveaux Horizons pour les aînés.

De plus, de nouveaux éléments de flexibilité dans le cadre du volet communautaire du programme Nouveaux Horizons pour les aînés ont permis aux organismes de tout le pays d’utiliser les fonds de projets déjà approuvés, soit environ 50 millions $, pour les services essentiels aux personnes âgées touchées par la COVID‑19. Les organisations dont le financement a été approuvé dans le cadre de l’appel de propositions 2019 à 2020 pourront utiliser leurs fonds pour des activités telles que l’aide aux aînés pour qu’ils demeurent en contact avec leur collectivité et leur famille ainsi que le soutien à la livraison de nourriture et de médicaments aux aînés à domicile.

Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés est le plus important bailleur de fonds des programmes de lutte contre l’isolement social des personnes âgées au Canada avec un budget annuel de 70 millions $. Il est bien connu pour ses petites subventions qui soutiennent la participation sociale, mais le programme finance également des services bénévoles qui sont essentiels à la qualité de vie des personnes âgées et à leur capacité à vivre de façon autonome, tels que les popotes roulantes et le soutien aux personnes âgées qui sont des aidants.

S’ils satisfont aux critères d’admissibilité, les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif peuvent également présenter une demande de soutien économique dans le cadre des mesures générales adoptées en réponse à la COVID-19, notamment le Fonds d’urgence pour soutenir les organismes chargés de la culture, du patrimoine et du sport, l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial, le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes, la Subvention salariale d’urgence du Canada, la subvention salariale temporaire de 10 % et le Programme de travail partagé.

Les travailleurs et les bénévoles du secteur des organismes de bienfaisance ou sans but lucratif qui satisfaisaient aux critères étaient également admissibles à la Prestation canadienne d’urgence, puis par la suite au régime de l’a.-e. modifié.

Les organismes de bienfaisance et les sociétés sans but lucratif admissibles au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes peuvent demander des prêts sans intérêt d’au plus 40 000 $, dont une partie peut être radiée si le prêt est remboursé au plus tard le 31 décembre 2022. Il est possible que certains organismes de bienfaisance ou sans but lucratif (de grands organismes qui, en temps normal, peuvent compter sur un revenu prévisible) soient en mesure de gérer le fardeau relatif à un prêt, mais nombreux sont ceux qui ne pourront le faire (de petits organismes ayant un revenu imprévisible).

Citations

« La COVID-19 touche tous les Canadiens, mais certaines personnes sont plus à risques (sic) que les autres face aux conséquences de la pandémie. [Les récentes annonces permettront] d’aider davantage les Canadiens les plus vulnérables et de veiller à ce que les organisations aient ce qu’il faut pour leur venir en aide. Durant cette période difficile, les Canadiens doivent prendre soin les uns des autres. Ensemble, nous allons nous en sortir. »

— Le très hon. Justin Trudeau, premier ministre du Canada

« Le gouvernement du Canada travaille pour soutenir les plus vulnérables dans nos communautés. En raison de cette pandémie, certains de nos concitoyens canadiens ont plus que jamais besoin d’aide. C’est pourquoi nous travaillons avec des partenaires pour leur donner plus de soutien et ainsi nous assurer que les organisations qui sont sur la ligne de front de la COVID-19 peuvent continuer de servir les Canadiens qui en ont le plus besoin. »

—The Hon. Ahmed Hussen, Minister of Families, Children and Social Development

Préparé par

Nom : Heather Meek

Titre : Analyste principale des politiques

Personne-ressource

Nom : Susan MacPhee

Titre : Directrice, Division des programmes sociaux

Numéro de téléphone : 613-567-3607

Approuvé par

Nom : Monika Bertrand

Titre : Directrice générale, Direction de l’innovation sociale et du développement communautaire

Numéro de téléphone : 613-315-4598

Date : le 29 octobre 2020

Date d’approbation par le BSMAP/CE :

7. Populations vulnérables

Enjeu

Que fait le gouvernement du Canada pour lutter contre l'impact de la COVID-19 sur les Canadiens vulnérables?

Faits saillants

  • La pandémie de COVID-19 a des conséquences démesurées sur les populations vulnérables moins préparées à faire face à ses conséquences sur la santé, la société et l’économie. Les risques de stress, de difficultés et de mauvais traitements augmentent au fur et à mesure que l’isolement s’intensifie et que des carences surgissent dans les soutiens sociaux sur lesquels ces Canadiens comptent. Les contacts en personne et souvent à domicile ainsi que les activités de groupe jouent un rôle clé dans l’appui aux populations vulnérables.
  • Les demandes auprès des programmes de soutien communautaire augmentent rapidement, tandis que le nombre de bénévoles chute. Des défis importants émergent alors que le personnel de première ligne s’adapte et offre des services essentiels tout en minimisant les contacts sociaux.

Réponse

  • L’un des rôles les plus importants de notre gouvernement pendant cette pandémie consiste à soutenir les Canadiens vulnérables, y compris les aînés, les enfants et les jeunes à risque, les personnes handicapées, les femmes, les personnes en situation d’itinérance et les membres de la communauté LGBTQ2.
  • La nécessité de minimiser les contacts sociaux pour limiter la propagation de la COVID-19 a occasionné des lacunes dans les programmes destinés aux personnes vulnérables. Cette situation s’est traduite par :
    • de nouvelles épreuves dans la mise en lien des personnes vulnérables, notamment les aînés, avec les fournitures ou services dont elles ont besoin (par exemple un nombre insuffisant de bénévoles pour livrer des repas ou accompagner les aînés à des rendez-vous médicaux);
    • l’élimination du soutien en personne et individuel aux personnes vulnérables (par exemple, l’annulation des visites amicales rendues aux personnes âgées ou du soutien à domicile aux aînés en situation d’isolement);
    • l’annulation des programmes de groupe (par exemple, l’annulation des programmes de jour destinés aux aînés).

Soutien aux aînés dans les collectivités

  • Le 29 mars, le premier ministre a annoncé un financement de 9 millions $ à Centraide Canada dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés afin de collaborer avec les collectivités de chaque province et territoire pour aider les aînés isolés et vulnérables à faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de COVID-19. Ces investissements ont permis de fournir des services essentiels aux personnes âgées, tels que la livraison de produits alimentaires et de médicaments, la préparation des repas, le transport pour les rendez-vous médicaux nécessaires ou la prise en charge personnelle pour évaluer les besoins des personnes et les mettre en relation avec les soutiens communautaires. Plus de 900 projets ont été soutenus grâce à ce financement.
  • De plus, le 12 mai, le gouvernement a annoncé un investissement supplémentaire de 20 millions $ dans le programme Nouveaux Horizons pour les aînés afin de soutenir les organismes qui offrent des projets communautaires qui réduisent l’isolement, améliorent la qualité de vie des personnes âgées et les aident à maintenir un réseau de soutien social. Plus de 1 000 projets ont été financés grâce à cet investissement.
  • En plus de ce financement accru, le gouvernement a accordé une certaine souplesse aux organismes qui ont reçu un financement dans le cadre de l’appel de propositions du volet communautaire du programme Nouveaux Horizons pour les aînés 2019 à 2020, afin qu’ils utilisent ce financement pour fournir des services immédiats et essentiels aux aînés touchés par la COVID-19, plutôt que de se limiter à leurs objectifs initiaux. Les quelque 2 800 organismes communautaires représentant un financement de près de 50 millions $, qui ont été approuvés dans le cadre de cet appel pourraient utiliser leurs fonds pour fournir des services aux personnes âgées de la collectivité, tels que de la nourriture et des médicaments, ou fournir des tablettes informatiques pour aider les aînés à maintenir les liens avec leurs proches par vidéoconférence.
  • L’appel de propositions 2020 à 2021 du PNHA pour des projets communautaires s’est tenu en septembre et octobre 2020. Dans le cadre de cet appel, les organismes pouvaient recevoir jusqu’à 25 000 $ de subventions, et une petite subvention allant jusqu’à 5 000 $ était disponible pour les organismes qui n’avaient pas reçu de financement au cours des 5 dernières années. Les organismes devaient répondre à au moins un des 5 objectifs du programme, mais les propositions de projet pouvaient également porter sur des questions touchant les aînés pendant la pandémie. Les projets devraient être réalisés en mars 2021.
  • Le gouvernement du Canada a également investi 350 millions $ par l’entremise du Fonds d’urgence pour l’appui communautaire pour soutenir les Canadiens vulnérables par l’intermédiaire d’organismes de bienfaisance et d’organismes sans but lucratif qui offrent des services essentiels aux personnes dans le besoin. Le Fonds, lancé le 19 mai dernier, a collaboré avec 3 intermédiaires nationaux : Centraide Canada, la Croix-Rouge canadienne et Fondations communautaires du Canada, afin de fournir ce financement. Ces intermédiaires ont acheminé les fonds par l’intermédiaire de leurs partenaires régionaux et locaux vers des organismes communautaires locaux qui soutiennent un large éventail de populations vulnérables.
  • Les organismes communautaires qui ont reçu les fonds vont, par exemple :
    • augmenter les livraisons à domicile ou les services de transport offerts par des bénévoles (par exemple, livrer des médicaments, accompagner ou conduire les aînés ou les personnes handicapées à leurs rendez-vous);
    • accroître les services d’assistance téléphonique qui fournissent des renseignements et du soutien (par exemple, l’accès au service 211 de Centraide);
    • fournir aux bénévoles des mesures de soutien nécessaires, dont de la formation et du matériel, afin qu’ils maintiennent leur précieuse contribution à la lutte contre la COVID-19; et
    • remplacer les rencontres en personne, individuelles et sociales par des contacts virtuels, notamment au moyen d’appels téléphoniques, de textos, de téléconférences ou d’Internet.
  • Le modèle par intermédiaires a permis de canaliser les investissements vers les besoins communautaires immédiats par le moyen d’organismes locaux qui ont une connaissance approfondie des priorités locales. Il a également procuré la souplesse nécessaire pour offrir un soutien supplémentaire et répondre aux différents besoins des collectivités au fur et à mesure que la pandémie évolue.

La sécurité financière et économique des aînés

  • Le gouvernement prend des mesures pour garantir que les prestations de la Sécurité de la vieillesse et du Régime de pensions du Canada dont dépendent les personnes âgées continueront d’être versées sans retard, et que les nouvelles demandes de ces prestations seront également traitées en temps voulu.
  • Le gouvernement a également fourni un soutien financier supplémentaire de 2,5 milliards $ en vue du versement d’un paiement unique non imposable de 300 $ pour les personnes âgées admissibles à la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV), et de 200 $ supplémentaires pour les personnes âgées admissibles au Supplément de revenu garanti (SRG), soit un total de 500 $. Les bénéficiaires de l’allocation ont également reçu 500 $. Cette mesure a aidé les personnes âgées à assumer les coûts supplémentaires attribuables à la COVID‑19. Les personnes âgées ont reçu le paiement unique la semaine du 6 juillet.
  • Pour aider à protéger les investissements des personnes âgées dans un marché volatil, le gouvernement a réduit de 25 % les retraits minimums requis des fonds enregistrés de revenu de retraite pour 2020.
  • Le Plan d’intervention économique du gouvernement du Canada pour répondre à la COVID‑19 prévoyait un versement complémentaire unique dans le cadre du crédit pour la taxe sur les produits et les services d’une valeur moyenne de 375 $ pour les célibataires à faible et modeste revenus et d’une valeur moyenne de 510 $ pour les couples à faible et modeste revenus. Les personnes admissibles, y compris les personnes âgées, n’ont pas eu à présenter une demande pour recevoir ce paiement. Les paiements ont commencé à être versés le 9 avril 2020.

Itinérance

  • Pour répondre aux besoins des personnes en situation d’itinérance face à la crise de COVID‑19, le gouvernement a investi 400 millions $ dans Vers un chez-soi : la Stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance en 2020 to 2021. Ce programme propose une approche communautaire pour fournir des fonds directement aux municipalités et aux fournisseurs de services locaux

Contexte

Tant en période de stabilité que de crise, les organismes communautaires montent au front et répondent aux besoins communautaires cruciaux. De nombreux Canadiens vulnérables, comme les aînés, les enfants et les jeunes à risque, les personnes handicapées, les femmes, les groupes racialisés comme les Canadiens de race noire, les personnes en situation d’itinérance, et les membres de la communauté LGBTQ2, dépendent de ces organismes, et cette dépendance augmente souvent en période de difficultés. Les organismes communautaires fournissent des repas aux aînés isolés, des services aux enfants et aux jeunes à risque, un refuge aux sans-abri, du soutien aux personnes qui fuient la violence familiale, du counseling en matière de toxicomanie, des services d’établissement aux immigrants récents et d’innombrables autres contributions.

Jusqu’ici, le gouvernement du Canada a annoncé plusieurs initiatives qui appuient les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif dans le traitement des enjeux liés à la COVID-19. À titre d’exemples : 100 millions $ aux banques alimentaires et aux organismes alimentaires locaux; 9 millions $ à Centraide Canada par l’entremise du programme Nouveaux Horizons pour les aînés afin d’appuyer les aînés isolés dans toutes les régions du Canada; plus de 400 millions $ de financement supplémentaire aux communautés financées par Vers un chez-soi pour soutenir les personnes qui vivent ou risquent de vivre l'itinérance pendant l'épidémie de COVID-19; ; 50 millions $ aux refuges pour femmes et aux centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle afin de les aider à gérer ou à prévenir une éclosion dans leurs installations; 350 millions $ au Fonds d’urgence pour l’appui communautaire qui appuie les Canadiens vulnérables par l’entremise d’organismes de bienfaisance ou sans but lucratif qui fournissement des services essentiels aux personnes dans le besoin.

Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés est le plus important bailleur de fonds des programmes de lutte contre l’isolement social des personnes âgées au Canada. avec un annuel de 70 millions de $. Il est bien connu pour ses petites subventions qui soutiennent la participation sociale, mais le programme finance également des services bénévoles qui sont essentiels à la qualité de vie des personnes âgées et à leur capacité à vivre de façon autonome, tels que les popotes roulantes et le soutien aux personnes âgées qui sont des aidants.

La réponse du gouvernement à la pandémie du COVID-19 reconnaît que les personnes âgées sont particulièrement touchées par la crise et augmente le soutien aux personnes âgées de diverses manières. Il apporte son soutien aux organismes bénévoles et de services qui s’efforcent de fournir les services nécessaires aux personnes âgées, et a mis en place plusieurs nouvelles mesures pour protéger la sécurité financière des personnes âgées.

De nouveaux éléments de flexibilité dans le cadre du volet communautaire du programme Nouveaux Horizons pour les aînés ont permis aux organismes de tout le pays d’utiliser les fonds de projets déjà approuvés, soit environ 50 millions $, pour les services essentiels aux personnes âgées touchées par la COVID‑19. Les organisations dont le financement a été approuvé dans le cadre de l’appel de propositions 2019 à 2020 pourront utiliser leurs fonds pour des activités telles que l’aide aux aînés pour qu’ils demeurent en contact avec leur collectivité et leur famille ainsi que le soutien à la livraison de nourriture et de médicaments aux aînés à domicile. L’investissement supplémentaire de 20 millions $ dans le programme Nouveaux Horizons pour les aînés a permis d’appuyer des organismes qui offrent des projets communautaires qui réduisent l’isolement, améliorent la qualité de vie des aînés et les aident à maintenir un réseau de soutien social.

De plus, le PNHA a versé un financement de 9 millions $ à United Way Centraide Canada afin de collaborer avec les collectivités de chaque province et territoire pour aider les aînés isolés et vulnérables à faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de COVID-19.

Le Fonds d’urgence pour l’appui communautaire de 350 millions $ a permis de compléter ces investissements et d’appuyer les organismes communautaires dans l’adaptation et la réorientation des services qu’ils rendent aux populations vulnérables face à la crise de la COVID-19.

La prestation du Fonds d’urgence pour l’appui communautaire a été assurée par l’entremise du Programme de partenariats pour le développement social (PPDS) d’EDSC. Le PPDS est un programme souple et adapté qui porte sur l’appui aux enfants et aux familles, dont les aînés, les personnes handicapées et les Canadiens de race noire. Après avoir mis en place des innovations en matière de financement fédéral aux organismes de bienfaisance ou sans but lucratif, EDSC a constaté que le modèle fondé sur les intermédiaires constitue un rouage efficace permettant une distribution des fonds rapide et sensible aux besoins communautaires.

Pour appuyer une vaste gamme d’organismes communautaires au service des populations vulnérables, le Fonds d’urgence pour l’appui communautaire a eu recours aux services de 3 principaux intermédiaires : Centraide United Way Canada, la Croix-Rouge canadienne et Fondations communautaires du Canada.

Ces 3 intermédiaires ont :

  • acheminé rapidement le financement aux organismes locaux qui en avaient le plus besoin;
  • mené des processus d’évaluation équitables et transparents;
  • minimisé le double emploi par la coordination nationale et locale; et
  • rendu des comptes sur l’utilisation des fonds et les résultats obtenus.

Du 19 mai 2020 au 30 octobre 2020, les organismes communautaires de tout le pays pouvaient demander un financement par le biais du Fonds d’urgence pour l’appui communautaire pour soutenir diverses activités visant à répondre à un besoin urgent d’inclusion sociale ou de bien-être découlant de la COVID‑19.

De plus, EDSC a collaboré avec la Croix-Rouge canadienne pour former et équiper les bénévoles et le personnel des organismes communautaires afin qu’ils offrent des services en toute sécurité, et avec Centraide Canada afin d’améliorer le service téléphonique d’aide 211.

Pour répondre aux besoins des personnes en situation d’itinérance face à la crise de COVID-19, le Ministère a obtenu un montant supplémentaire de 409,0 millions $ pour le programme Vers un chez-soi. Le Programme a permis un financement supplémentaire à compter du 1er avril 2020 pour 58 collectivités désignées (y compris au Québec), 30 communautés recevant un financement directement dans le cadre du volet Itinérance chez les Autochtones, et les 3 capitales territoriales; ainsi qu'aux bénéficiaires du volet sur l'itinérance dans les régions rurales et éloignées et pour les investissements du volet sur l'itinérance autochtone qui ne sont pas attribués à des collectivités précises. Les séries de financement ultérieures ont permis d'étendre le soutien à 6 autres communautés désignées et à plusieurs détenteurs de traités modernes.

Préparé par

Nom : Suzanne Allen

Titre : Gestionnaire de programmes

Personne-ressource

Nom : Susan MacPhee

Titre : Directrice, Division des programmes sociaux

Numéro de téléphone : 613-567-3607

Approuvé par

Nom : Monika Bertrand

Titre : Directrice générale, Direction de l’innovation sociale et du développement communautaire

Numéro de téléphone : 613-315-4598

Date : le 29 octobre 2020

Date d’approbation au BSMAP/CE :

8. 'Innovation sociale/finance sociale (y compris le SFF et le programme de préparation à l'investissement)

Question

Que fait le gouvernement du Canada pour appuyer l’innovation sociale et la finance sociale au Canada?

Principaux faits

  • L’innovation sociale consiste à élaborer de nouvelles solutions aux problèmes sociaux ou économiques. Elle peut améliorer la qualité de vie des gens par la collaboration avec de nouveaux partenaires, la mise à l’essai d’idées créatives et la mesure de l’incidence de ces initiatives. L’innovation sociale fait souvent appel à une collaboration entre les différents ordres de gouvernement, les organismes de bienfaisance et les intervenants des secteurs privés et sans but lucratif pour résoudre un problème social d’intérêt commun.
  • La finance sociale est un outil qui vise à mobiliser le capital privé pour le bien public. Elle permet aux investisseurs de financer des projets qui profitent à toute la société, et aux organismes communautaires d’avoir accès à de nouvelles sources de financement.
  • En juin 2017, le gouvernement du Canada a réuni un groupe diversifié de 17 personnes pour former le Groupe directeur sur la co-création d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale, qui devait orienter l’élaboration d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale pour le Canada. Le Groupe directeur a mobilisé des centaines de personnes et d’organisations canadiennes et a présenté, en août 2018, un rapport final comportant 12 recommandations visant à favoriser l’innovation sociale et la finance sociale au Canada.
  • Dans l’Énoncé économique de l’automne 2018 et dans le budget de 2019, le gouvernement du Canada s’est engagé à établir les éléments fondamentaux de la toute première Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale du Canada, y compris un programme de préparation à l’investissement de 50 millions $, un fonds de finance sociale de 755 millions $ et un conseil consultatif sur l’innovation sociale pour appuyer la mise en œuvre de la Stratégie.
  • Le Programme de préparation à l’investissement a été lancé en 2019 pour une période de 2 ans. La pandémie de COVID-19 a retardé le lancement du Fonds de finance sociale et l’entrée en fonction du Conseil consultatif sur l’innovation sociale.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada reconnaît le rôle important que jouent les organismes à vocation sociale – organismes sans but lucratif, organismes de bienfaisance, coopératives, mutuelles et entreprises à but lucratif axées sur la mission – dans la résolution de problèmes sociaux et environnementaux complexes tels que l’accès à des logements abordables et le chômage chez les jeunes.
  • Bien que des progrès importants aient été réalisés sur certains aspects, de nombreux problèmes sociaux complexes persistent malgré tous les efforts déployés par les collectivités et les gouvernements au Canada. En outre, bon nombre de ces problèmes sont exacerbés en raison de la pandémie de COVID-19. Les organismes à vocation sociale doivent avoir un meilleur accès aux possibilités de financement et d’investissement pour concevoir, mettre à l’essai, adopter et développer des solutions novatrices aux problèmes sociaux et environnementaux.
  • Le gouvernement du Canada met en œuvre les éléments fondamentaux d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale qui renforcera la capacité des organismes à vocation sociale à participer au marché de la finance sociale et à contribuer à une reprise inclusive. Ces éléments sont les suivants :
    • Le Programme de préparation à l’investissement, qui fournit des subventions et des contributions jusqu’à concurrence de 50 millions $ sur 2 ans, jusqu’en mars 2021, aux organismes à vocation sociale pour les aider à avoir accès à de la formation, à des conseils spécialisés, à des outils et à des ressources afin de se préparer à accéder au financement social. À ce jour, le Programme de préparation à l’investissement a appuyé plus de 300 organismes à vocation sociale, ce qui leur a permis de se doter des compétences et des approches organisationnelles nécessaires pour accéder aux possibilités en matière de finance sociale. Plus de 80 % des organismes qui reçoivent du financement ont indiqué qu’ils desservent au moins un groupe de recherche d’équité.
    • Un fonds de finance sociale proposé de 755 millions $ qui devrait être lancé en 2021 et qui fournira un financement abordable et remboursable aux organismes à vocation sociale qui pourraient ne pas avoir accès à ce type de financement par les canaux traditionnels.
    • La constitution d’un conseil consultatif sur l’innovation sociale qui fournira des conseils stratégiques et une expertise en la matière au gouvernement du Canada à l’appui de la mise en œuvre de la stratégie d’innovation sociale et de finance sociale.
    • Le travail novateur des organismes à vocation sociale est plus important que jamais. Ces organismes fournissent des services essentiels aux collectivités en cette période de nécessité – des placements en emploi pour les chômeurs canadiens jusqu’aux options alimentaires abordables pour les familles à faible revenu – mais ils éprouvent eux-mêmes des difficultés.
  • Le gouvernement poursuit son travail en vue du lancement du Fonds de finance sociale pour soutenir les organismes à vocation sociale et veiller à ce qu’ils soient de solides partenaires dans le cadre de la reprise. Le gouvernement est déterminé à donner suite aux autres recommandations du Groupe directeur sur la co-création d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale, et il recueille les leçons apprises et écoute les intervenants pendant que nous envisageons l’avenir du Programme de préparation à l’investissement, qui doit prendre fin en mars 2021.

Contexte

En juin 2017, le gouvernement a mis sur pied le Groupe directeur sur la co-création d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale et l’a chargé d’éclairer l’élaboration d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale pour le Canada et de formuler des recommandations à ce sujet. En un an, le Groupe directeur a échangé avec des centaines de personnes et d’organisations canadiennes dans le cadre d’une cinquantaine de séances de consultation et de mobilisation. Ces séances regroupaient des organismes communautaires, des organismes sans but lucratif, des organismes de bienfaisance, des fondations, des coopératives et des mutuelles, des entreprises à vocation sociale, des syndicats, des groupes-cadres, des innovateurs sociaux et des membres du grand public.

Une mobilisation ciblée a été menée auprès de groupes, notamment les dirigeants et les collectivités autochtones, les jeunes, les organisations au service des femmes et les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

En août 2018, le rapport final du Groupe directeur a été publié et comprenait 12 recommandations :

  1. Recourir aux lois pour orienter l’engagement et les initiatives stratégiques à long terme de manière à appuyer l’innovation sociale et la finance sociale au Canada.
  2. Établir et financer un Conseil d’innovation sociale multisectoriel permanent pour conseiller le gouvernement fédéral.
  3. Créer un bureau permanent de l’innovation sociale.
  4. Faire en sorte que les organismes à vocation sociale aient un meilleur accès aux programmes fédéraux d’innovation, de développement des entreprises et de formation axée sur les compétences.
  5. Établir un programme pluriministériel de l’écosystème de l’innovation sociale.
  6. Lancer une initiative de capitalisation à l’appui de la finance sociale.
  7. Veiller à ce que les pratiques de financement fédérales appuient et favorisent l’innovation sociale.
  8. Intégrer des lignes directrices, des outils et des activités de formation en matière d’approvisionnement social aux mesures prises par le gouvernement pour mettre de l’avant un plan d’approvisionnement durable cohérent.
  9. Résoudre les problèmes juridiques et réglementaires qui empêchent les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif de participer à l’innovation sociale, à la finance sociale et à l’entreprise sociale.
  10. Mener une série d’essais de réglementation contrôlés selon l’approche du « bac à sable » pour explorer et tester de nouveaux modèles de réglementation.
  11. Mettre en œuvre une initiative de développement et de mise en commun des données et des connaissances en innovation sociale.
  12. Coordonner une campagne nationale de sensibilisation sur l’innovation sociale et la finance sociale.

Dans son Énoncé économique de l’automne 2018 (EEA), le gouvernement a proposé de fournir jusqu’à 755 millions $ au cours des 10 prochaines années, à compter de 2020 à 2021, pour l’établissement d’un fonds de finance sociale qui aidera les organismes de bienfaisance, à but non lucratif et les autres organismes à vocation sociale à accéder à un nouveau financement ainsi qu’à entrer en contact avec des investisseurs privés cherchant à investir dans des projets qui favoriseront un changement social positif.

De plus, le gouvernement a proposé d’investir 50 millions $ sur 2 ans dans un volet Investissement et préparation afin que les organismes à vocation sociale améliorent leur capacité de participer avec succès au marché de la finance sociale.

Le budget de 2019 contenait des détails supplémentaires sur le Fonds de finance sociale :

  • le financement sera géré par des directeurs de placements professionnels possédant une expertise en matière de rapports sur l’impact social et une capacité éprouvée de promouvoir la croissance inclusive et la diversité sur le marché de la finance sociale; ces personnes seront choisies selon un processus concurrentiel.
  • les gestionnaires de fonds investiront dans des organismes intermédiaires de finance sociale existants ou émergents ayant mobilisé des capitaux privés ou philanthropiques à des fins de co-investissements.
  • les gestionnaires de fonds devront mobiliser au moins 2 $ de capitaux non gouvernementaux pour chaque dollar d’investissement fédéral, à l’exception des investissements dans des fonds dirigés ou détenus par des Autochtones.

De plus, aux termes du Fonds de finance sociale :

  • au moins 100 millions $ seront affectés à des projets qui soutiennent une plus grande égalité entre les sexes, en tirant parti des fonds philanthropiques et du secteur privé existants à cette fin, en vue d’aider à réduire les obstacles sociaux et économiques auxquels font face divers groupes de Canadiens de tout genre;
  • 50 millions $ seront investis dans le nouveau fonds de croissance autochtone proposé.

Le 12 juin 2019, le gouvernement a annoncé 2 étapes fondamentales à l’appui de son engagement à mettre en œuvre la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale du Canada : le nouveau Programme de préparation à l’investissement (anciennement appelé le volet Investissement et préparation) et un appel de candidatures pour la création d’un conseil consultatif sur l’innovation sociale.

Le Programme de préparation à l’investissement (50 M$ sur 2 ans à compter de 2019 to 2020) fournit aux organismes à vocation sociale le financement et les mesures de soutien nécessaires pour renforcer leur capacité, participer au marché de la finance sociale (c’est-à-dire obtenir un investissement remboursable) et acquérir les compétences techniques, juridiques ou opérationnelles requises pour améliorer leur préparation organisationnelle aux possibilités de production de revenus et d’investissement. Des ententes de financement ont été conclues avec 24 organismes qui travaillent à la mise en œuvre du programme.

De son côté, le Conseil consultatif sur l’innovation sociale fournira une expertise technique et sectorielle pour éclairer les débuts de la mise en œuvre d’une stratégie fédérale d’innovation sociale et de finance sociale et la suite de son élaboration. Le Conseil fournira aussi une importante perspective émanant de la collectivité des intervenants, en plus de suivre les progrès et les nouveaux enjeux liés à la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale. Un appel de candidatures a été lancé, et on procède actuellement à l’évaluation des candidatures en vue d’une décision ministérielle sur la composition du Conseil.

La pandémie de COVID-19 a retardé le lancement du Fonds de finance sociale prévu en 2020 et la mise sur pied du Conseil consultatif sur l’innovation sociale. Depuis le début de la récession, les besoins des organismes à vocation sociale sont devenus plus urgents, et les conditions du marché de la finance sociale ont changé. La COVID-19 a nui à la situation financière de bon nombre de ces organismes, alors que la demande relative à leurs services a augmenté. Un certain nombre de groupes d’intervenants ont soumis des propositions pour accélérer le déploiement du Fonds de finance sociale afin de soutenir la reprise économique et sociale à court terme, et réclament le renouvellement du Programme de préparation à l’investissement. Le gouvernement continue d’examiner ces propositions et diverses options pour lancer le Fonds de finance sociale dans le contexte économique et de santé publique actuel.

Exemples d’entreprises sociale / finance sociale

  1. Aki Energy est une entreprise à vocation sociale dirigée par des Autochtones. Sa mission consiste à élaborer et à mettre en œuvre des solutions énergétiques et alimentaires durables pour les Premières nations du Manitoba. En utilisant des modèles financiers novateurs, Aki a rendu l’installation de la technologie géothermique plus abordable pour les collectivités, en mettant l’accent sur la transition des ménages vers les systèmes d’énergie géothermique et en s’éloignant des systèmes à réseau électrique. Aki a établi des partenariats de finance sociale en 2016 et a élaboré des contrats de résultats communautaires qui aident désormais à financer ses activités. Aki a investi plus de 4 millions $ directement dans les collectivités autochtones. Le financement du Fonds de financement social aiderait Aki à se développer et à reproduire son succès dans d’autres collectivités autochtones.
  2. ÉAU Acquaponic Farms est une entreprise à vocation sociale à but lucratif qui, à l’aide de technologies de pointe, se consacre à l’élaboration de systèmes de production alimentaire aquaponiques novateurs et efficaces destinés à soutenir l’autonomie alimentaire des collectivités. La production alimentaire aquaponique aide les habitants des régions sans eau et des quartiers urbains où les produits frais ne sont pas facilement disponibles. Le Fonds de finance sociale pourrait aider ÉAU à étendre ses activités de recherche et développement et à accroître leur incidence au Canada et à l’étranger.
  3. Windmill Microlending est le programme de microcrédit le plus important et le plus efficace au Canada pour les immigrants et les réfugiés. Les prêts aident les immigrants qualifiés à payer les examens professionnels, la formation, les évaluations, les frais d’association professionnelle, les livres et le matériel, l’allocation de subsistance et d’autres dépenses liées à l’obtention des diplômes ou de la formation requis. Étant donné l’augmentation du nombre annuel de nouveaux arrivants au Canada, les possibilités offertes par le Fonds de finance sociale pourraient aider Windmill à élargir sa portée et à répondre aux besoins en matière d’accréditation et de formation des nouveaux arrivants.

Citations

« Le Chantier de l’économie sociale accueille favorablement l’Énoncé économique déposé aujourd’hui par le ministre des Finances du Canada, monsieur Bill Morneau. Plus particulièrement, le Chantier tient à saluer à la fois l’annonce de mesures concrètes et l’ouverture à la poursuite des démarches en faveur d’une stratégie globale d’innovation sociale et de finance sociale…. L’attention portée aux femmes, notamment les femmes entrepreneures et celles qui désirent le devenir, est également bien accueillie. Sur ce point, rappelons que l’entrepreneuriat collectif constitue une voie privilégiée par beaucoup de femmes et qu’il importe en conséquence d’assurer que les entreprises d’économie sociale puissent être soutenues par l’ensemble de ces mesure » (Le Chantier de l’économie sociale - communiqué de presse, 21 novembre 2018)

« La création d’un fonds de finance sociale est une première étape importante vers une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale pour le Canada qui accélérera les solutions novatrices à nos défis sociaux les plus complexes. Nous saluons l’engagement du gouvernement à renforcer l’investissement social et l’état de préparation. » (Michael Toye, directeur exécutif du RCDEC – 22 novembre 2018)

« C’est avec une grande joie que nous nous unissons au gouvernement et à d’autres acteurs du secteur pour ce partenariat unique, afin de travailler autrement et de façon créative. Le Programme de préparation à l’investissement aidera une grande diversité d’organisations à lancer et développer leurs entreprises sociales, et prospérer tandis que se déploie la stratégie du gouvernement fédéral en matière de finance sociale. Cela accélérera l’élan donné à l’investissement d’impact par les fondations communautaires et par d’autres secteurs. » (Andrew Chunilall, chef de la direction de Fondations communautaires du Canada --communiqué de presse, 12 juin 2019)

« Les derniers mois ont été vraiment éprouvants pour les Canadiens de même que pour les organismes à vocation sociale qui les aident. Je suis fier du Programme de préparation à l’investissement, de sa contribution dans la relance de ces organismes essentiels, et de son rôle dans leur croissance. L’objectif est de leur permettre non seulement de survivre, mais aussi de prospérer pour qu’ils puissent continuer d’avoir une incidence positive dans leur collectivité. » (L’honorable Ahmed Hussen, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social – communiqué, 22 juillet 2020)

Préparé par

Nom : Jacob Krolczyk

Titre : Analyste principal des politiques

Numéro de téléphone : 819-654-6213

Principale personne-ressource

Nom : Raphaël Sauvé

Titre : Directeur, Division de l’innovation sociale, Direction de l’innovation sociale et du développement communautaire, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social

Numéro de téléphone : 819-654-5722

Approuvé par

Nom : Janet Goulding

Titre : Sous-ministre adjointe, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social

Numéro de téléphone : 819-654-2156

Date

Date d’approbation dans BSMAP/CE : le 19 novembre 2019

9. Secrétariat des objectifs de développement durable

Object

Que fait le gouvernement du Canada pour appuyer la mise en œuvre du Programme de Développement Durable à l'horizon 2030 et ses objectifs de développement durable (ODD)?

Faits saillants

  • En 2015, tous les États membres des Nations Unies (ONU) se sont réunis pour adopter le Programme de développement durable à l'horizon 2030. Au cœur de ce programme se trouvent les 17 objectifs de développement durable (ODD) qui visent à relever les défis sociaux, économiques et environnementaux d'aujourd'hui.
  • Le gouvernement du Canada appuie le Programme 2030 et s'engage à travailler avec ses partenaires pour bâtir un monde plus pacifique, inclusif et prospère qui ne laisse personne de côté.
  • Pour accélérer les progrès vers les ODD, le gouvernement du Canada finance des projets de sensibilisation et dirige l'élaboration d'une stratégie nationale pour le Programme 2030.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada avance des politiques et des initiatives qui contribuent au Programme 2030 et à ses objectifs de développement durable, tel que la croissance et le renforcement de la classe moyenne; la réduction de la pauvreté; la réconciliation avec les peuples autochtones; la promotion de l’égalité entre les sexes; et l’accès à la justice pour tous les Canadiens et Canadiennes.
  • En juin 2019, le gouvernement du Canada a publié Vers la Stratégie nationale du Canada pour le Programme 2030. Ce document provisoire, qui s’apparente aux plans de mise en œuvre élaborés par d’autres pays, constitue une première étape vers la mise en place de structures, processus et activités pour faire progresser le Programme 2030 de façon coordonnée, transparente et responsable.
  • Un programme de financement a aussi été mis en place pour soutenir des initiatives visant à sensibiliser le public aux objectifs de développement durable, à développer de nouveaux partenariats, à améliorer les connaissances sur les problèmes émergents en matière de développement durable, à mettre en œuvre des approches innovantes qui font progresser plusieurs ODD et appuie le travail important de réconciliation avec les peuples autochtones.

Contexte

En 2015, le Canada et tous les États membres des Nations Unies (ONU) ont adopté le Programme de développement durable à l'horizon 2030 (Programme 2030), un cadre d'action mondial pour les personnes, la planète, la prospérité, la paix et le partenariat, qui ne laisse personne de côté. Au cœur du Programme 2030 se trouvent les 17 ODD avec 169 cibles et plus de 230 indicateurs, qui visent à relever, mesurer et suivre les progrès sur les défis économiques, sociaux et environnementaux d'aujourd'hui.

Au niveau fédéral, Emploi et Développement social Canada (EDSC) a la responsabilité générale de diriger la coordination de la mise en œuvre du Programme 2030 par le Canada, en collaboration étroite avec tous les autres ministres et ministères. Tous les organismes et ministères fédéraux sont responsables de soutenir la mise en œuvre du Programme 2030, de faire avancer les ODD qui s’inscrivent dans leurs secteurs de responsabilité, et d’en faire rapport.

EDSC sert d'organisme de coordination pour la mise en œuvre par le Canada du Programme 2030. Ces responsabilités comprennent: l’élaboration d’une stratégie nationale en collaboration avec les provinces, les territoires, les municipalités, les Autochtones et d’autres parties prenantes; la promotion du Programme 2030 auprès du grand public; la création de partenariats et de réseaux pour faire progresser les ODD; et l’administration d’un programme de financement pour des initiatives novatrices et horizontales qui contribuent à l’atteinte des ODD.

En juin 2019, le gouvernement du Canada a publié Vers la Stratégie nationale du Canada pour le Programme 2030. Développé sur la base de consultations nationales, ce document provisoire propose les structures, processus et activités qui doivent être mis en place pour faire avancer le Programme 2030 de manière coordonnée, transparente et responsable. Il met également en évidence les différents acteurs impliqués et les partenariats, l'innovation et les investissements nécessaires pour atteindre ces ODD.

Vers la Stratégie nationale du Canada pour le Programme 2030 comprend aussi une première version du Cadre d'indicateurs canadien (CIC) et propose des ambitions, des indicateurs et des cibles qui permettront au Canada de suivre et de rendre compte avec précision de ses progrès effectués à l'égard des 17 ODD. Le CIC, qui complète le Cadre mondial d’indicateurs, inclura des indicateurs spécifiques au pays qui sont pertinents dans le contexte canadien.

Le programme de financement des ODD (59,8 millions $ sur 13 ans) vise à renforcer les partenariats avec les organisations pour catalyser les efforts, offrir de meilleurs résultats aux Canadiens et favoriser les initiatives innovantes et horizontales qui soutiennent la réalisation des ODD au Canada. Il est financé par le transfert des ressources existantes de 6 ministères principaux: EDSC, Affaires mondiales Canada, Environnement et Changement climatique Canada, Services aux Autochtones Canada, Femmes et Égalité des genres, et Innovation, Sciences et Développement économique Canada.

Le programme de financement des ODD appuiera l’engagement du gouvernement du Canada à mettre en œuvre une approche pangouvernementale et pansociétale du Programme 2030 en mettant à profit le travail des parties prenantes externes et en investissant dans des initiatives innovantes de nature horizontale (c'est-à-dire des projets qui contribuent à la réalisation de plus d'une SDG).

Le programme de financement 2018 à 2019 a été lancé en décembre 2018 avec un processus d'admission sollicité pour des subventions allant jusqu'à 100000 $. L'objectif du premier cycle de financement était de soutenir des projets qui ont contribué à éclairer l'élaboration d'une stratégie nationale du Programme 2030, à créer de nouveaux partenariats et réseaux et à sensibiliser le public aux ODD. Au total, 22 projets ont été financés au cours de la période de financement 2018 à 2019.

En 2019 à 2020, le programme de financement des ODD a lancé une demande continue de subventions pour des projets jusqu'à 100000 USD sur 12 mois, et un appel à propositions de contributions pour des projets jusqu'à 300000 USD par an sur 36 mois. Au total, 47 organisations ont été financées dans le cadre du programme de financement des ODD 2019 à 2020. À ce jour, le programme de financement des ODD a financé 69 projets de subventions appuyant la mise en œuvre des ODD au Canada.

Citations

"Avancer de manière durable exige que nous réfléchissions tous constamment à ce que nous devons les uns aux autres et aux générations futures. Nous devons formuler nos attentes quant à ce que signifie vivre une bonne vie dans le contexte des limites planétaires et d'une compréhension holistique de la prospérité." Réseau de solutions de développement durable Canada

Préparé par

Nom: Nikola Bennet

Titre: analyste politique, Unité SDG

Téléphone: 613-893-1073

Expert-conseil

Nom: Isabelle Laroche

Titre: Gestionnaire, SDG Unit

Téléphone: 819-743-0350

Approuvé par

Nom: Ellen Hols

Titre: Directeur général, Affaires intergouvernementales

Téléphone: 819-654-3512

Date

Date d’approbation par les BSMAS / CEO:

10. ACS+ et Antiracisme

Objet

EDSC élargit sa capacité d'ACS + en s’assurant d’inclure une lentille centrée sur les populations noires afin d’assurer que le développement des politiques et programmes soit plus inclusif et sensible aux Canadiens et communautés noirs.

Faits saillants

  • Les récents événements de violence contre les populations noires ont rendu urgent de s’attaquer au racisme à l’encontre des noirs.
  • En juillet 2020, les Canadiens noirs sont près de 2 fois plus susceptibles d'être au chômage que les Canadiens n'appartenant pas à une minorité. Les Canadiens noirs sont le seul groupe de minorités visibles à avoir une population née au Canada avec un taux d'emploi inférieur à celui des immigrants noirs établis (sans parler de la moyenne canadienne).
  • La pandémie de Covid-19 a également eu un impact disproportionné sur les Canadiens noirs d'après des preuves préliminaires, comme l'analyse statistique des médias d'information.

Réponse

  • Les questions liées à la diversité et à l'inclusion sont très importantes pour EDSC considérant son mandat de soutenir les Canadiens, y compris les Canadiens vulnérables (comme les Canadiens sans emploi, les personnes handicapées, les personnes âgées et autres).
  • Afin de maximiser les résultats escomptés du travail d’EDSC, il est important de comprendre les expériences des diverses populations et les répercussions des programmes, politiques et services d’EDSC sur les différents groupes de Canadiens. Cela se fait grâce à l'analyse comparative entre les sexes + (ACS +).
  • EDSC a pris des mesures importantes pour mettre en œuvre une approche rigoureuse et fondée sur des données probantes afin de mettre en œuvre l'ACS +. Au-delà du genre, le Ministère se concentre sur le « plus » - comme la race, la langue, le handicap ainsi que les intersections entre eux.
  • Nous mettons un accent particulier sur les Canadiens noirs en développant une lentille centrée sur les populations noires dans le cadre de notre ACS +. Une lentille centrée sur les populations noires nous permettra de nous assurer que l’histoire, les besoins et les expériences vécues des communautés noires canadiennes sont pris en compte lors de la conception ou la modification des programmes, politiques et services du Ministère.
  • De plus, afin d'accroître la capacité du Ministère et d'assurer un soutien aux employés, le Ministère élabore une formation antiraciste obligatoire qui améliorera la sensibilisation aux problèmes reliés au racisme à tous les niveaux de l'organisation.

Contexte

Dans le cadre du soutien d'EDSC à la Décennie internationale des Nations Unies pour les personnes d'ascendance africaine et dans le contexte des événements récents qui ont démontré un besoin urgent de lutter contre le racisme à l’égard des noirs, le Centre d'expertise sur l’ACS+ a entrepris de développer une lentille centrée sur les populations noires afin d’accroître la capacité d’ACS+ en ce domaine.

La lentille est un outil qui sera intégré au processus d'ACS + afin d’accorder une attention ciblée aux communautés noires du Canada et aider les employés du ministère à prendre en compte leur histoire, leurs besoins et leurs expériences vécues lors de la conception ou de la modification de programmes, politiques et services.

Pour qu’une lentille centrée sur les Noirs soit efficace, elle sera développée en partenariat avec des organisations canadiennes noires afin de s’assurer qu’elle reflète leurs besoins, priorités et préoccupations spécifiques.

Le Ministère planifie un engagement avec les organisations de la communauté noire à l'automne 2020 pour aider le développement de la lentille centrée sur les populations noires et comprendre les principales considérations sur lesquelles il devrait se concentrer lors de l'élaboration de programmes, de politiques et de services.

La Direction générale des services des ressources humaines élabore également actuellement une formation antiraciste obligatoire conçue pour encourager les changements de comportement et développer la compétence interculturelle.

Citations

S.O.

Préparé par:

Nom: François Lachance

Titre: Gestionnaire

Numéro de téléphone: 613-894-9586

Contact clé:

Nom: Mausumi Banerjee

Titre: Directrice

Numéro de téléphone: 613-294-8986

Approuvé par:

Nom: Colin Spencer James

Titre: Directeur général

Numéro de téléphone: 613-315-4598

Date

Date d'approbation en BSMAS : 29 octobre 2020

11. Communautésnoirs canadiennes

Objet

Un investissement de 25 millions $ sur 5 a été annoncé dans le budget 2019 pour renforcer les capacités dans les communautés de noires au Canada.

Faits saillants

  • Présentement les minorités visibles représentent 6,3 millions de la population totale du Canada. En 2016, près de 1,2 millions parmi celles-ci se sont déclarées comme étant de race noire, ce qui représente 3,5 % de la population totale du Canada.

Réponse

  • La diversité et l’inclusion sont les pierres angulaires de l’identité canadienne, une source de force sociale et économique dont tous les Canadiens peuvent être fiers.
  • Étant à l’écoute des Canadiens, le gouvernement est déterminé à favoriser et à promouvoir un Canada où chaque personne peut participer pleinement et également à la vie économique, culturelle, sociale et politique du pays.
  • En reconnaissance de la Décennie internationale des peuples d’ascendance africaine des Nations Unies, l’Initiative Appuyer les Communautés Noires du Canada a investi 25 millions $ sur 5 ans pour renforcer la capacité des organisations et financer des projets d’immobilisations dans les diverses communautés noires à travers le pays.
  • Au mois d’août 2019, les 2 premiers éléments de l’Initiative ont été annoncés;
  • La création d’un Institut Canadien pour les personnes d’ascendance africaine qui sera consacré à l’examen des questions qui touchent les communautés noires. Cet institut national pourrait jouer un rôle majeur dans la recherche, le développement et la diffusion des connaissances sur un large éventail de questions d’intérêt pour les Communautés noires au Canada et ;
  • L’utilisation des organismes intermédiaires pour financer des projets visant à renforcer la capacité des organismes sans but lucratif au service des communautés noires partout au Canada.
  • Cette année, le gouvernement a accéléré ses investissements dans le budget de 2019 afin de répondre plus efficacement aux défis importants et constants auxquels sont confrontés beaucoup trop de Canadiens noirs, défis mis en exergue par la pandémie du COVID-19.
  • Dans le cadre de cet investissement, le Ministère a lancé en juin 2020, un appel de propositions afin de fournir du financement aux organisations locales dirigées par des Noirs pour des projets d’immobilisations. Ces dernières ont été invités à présenter une demande de financement pouvant aller jusqu’à 100 000 $ pour renforcer la capacité et l’infrastructure dont elles ont besoin pour mieux servir les collectivités noires du Canada.
  • De même, des ententes de contributions ont été signées avec 3 intermédiaires, Tropicana Community Services, Black Business Initiative et Le Groupe 3737. Ces 3 intermédiaires sont entrain de travailler pour lancer leurs appels de propositions cet automne.
  • Le Ministère travaille également à l’ajout d’un quatrième intermédiaire situé dans l’Ouest canadien afin de créer un réseau national plus solide d’intermédiaires dirigés par des Noirs qui seront mieux préparés à répondre aux besoins réels des collectivités noires canadiennes.
  • Pour appuyer le travail des intermédiaires, EDSC a signé une entente avec le Réseau pour l’avancement des communautés noires (RACN). Ce dernier va agir à titre de fournisseur de services experts auprès des intermédiaires et des organismes communautaires.
  • Le gouvernement continuera d’écouter les Canadiens, de chercher les meilleurs moyens d’améliorer son engagement et de renforcer notre détermination collective à s’attaquer aux méfaits causés par le racisme et la discrimination systémiques auxquels font face les Noirs et les Canadiens racialisés.
  • Comme il a été indiqué dans le discours du Trône de 2020, le gouvernement reconnaît qu’il doit en faire plus pour soutenir les communautés noires et racialisées et redoubler d’efforts pour les aider à renforcer leur autonomie économique. Les organismes communautaires continueront d’être au cœur de ces efforts.

Contexte

En janvier 2018, le premier ministre a annoncé que le Canada signerait la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine des Nations Unies et s’est engagé à prendre des mesures concrètes et spéciales pour lutter contre la discrimination systémique qui a ralenti les progrès des Canadiens de race noire et, à son tour, la capacité des organismes communautaires locaux à élaborer des solutions durables.

Le budget de 2019 prévoyait 25 millions $ sur 5 ans, à compter de 2019 à 2020, pour mettre sur pied l’Initiative Appuyer les Communautés Noires du Canada (ACNC). Le mandat de l’ACNC est de bâtir une infrastructure de base au sein des collectivités noires et de mieux faire connaître les réalités des collectivités noires au sein du gouvernement. Ceci, afin de mieux s’attaquer aux problèmes du racisme anti noir et répondre aux objectifs d’équité et d’inclusion de la Décennie des Nations Unies pour les personnes d’ascendance africaine.

En avril 2020, le premier ministre a annoncé un Fonds d’aide d’urgence aux collectivités de 350 millions $ pour aider les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif à adapter les services de première ligne afin de mieux répondre aux besoins des Canadiens vulnérables pendant la pandémie du Coronavirus. Le Fonds fournit du financement aux intermédiaires nationaux qui ont des réseaux partout au pays, y compris Centraide Canada, la Croix-Rouge canadienne et les Fondations communautaires du Canada. Ces partenaires versent des fonds aux organismes communautaires locaux qui travaillent auprès des populations vulnérables, y compris les aînés, les personnes handicapées, les membres des communautés LGBTQ2, les anciens combattants, les nouveaux arrivants, les femmes, les enfants, les jeunes ainsi que les membres des communautés autochtones et des communautés racialisées, comme les Canadiens noirs.

Citations

Citations de ministres / Citations d'intervenants clés Congrès du travail du Canada

" Le Congrès a souligné d'autres annonces positives dans le budget fédéral d'aujourd'hui, notamment... Des fonds pour soutenir une nouvelle stratégie de lutte contre le racisme, des fonds pour les organisations LGBTQ2+ et l'établissement d'un secrétariat LGBTQ2+, des fonds pour l'égalité des sexes afin d'élargir le Programme des femmes et des fonds pour les communautés noires canadiennes. " (Communiqué de presse, 19 mars 2019)

Préparé par

Nom : Mamadou Ndiaye

Titre : Conseiller, Direction de la sécurité du revenu et du développement social

Numéro de téléphone : 514-445-6069

Expert-conseil

Nom : Eldon Holder

Titre : Directeur, Direction de la sécurité des revenus et du développement social

Numéro de téléphone : 613-552-0849

Approuvé par

Nom : Monika Bertrand

Titre : Directrice général

Numéro de téléphone : 613-315-4598

Date

Date d'approbation en BSMAS

12. Stratégie de réduction de la pauvreté

Issue

Le point sur la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté et les répercussions sur les Canadiens racialisés.

Faits saillants

  • En 2015, selon le recensement de 2016, le taux de pauvreté pour la population totale des minorités visibles était de 20,6 %, comparativement à 10,6 % pour la population ne faisant pas partie des minorités visibles. Dans la population totale des minorités visibles, dans certains cas, les taux de pauvreté sont plus du double de ceux qu’on trouve dans la population ne faisant pas partie des minorités visibles. Les taux de pauvreté les plus élevés se trouvent chez les groupes de minorités visibles suivants : Asie occidentale (33,4 %), Arabes (32,6 %), Coréens (32,2 %), Chinois (23,3 %) et Noirs (23,2 %).
  • Le taux global de pauvreté a diminué en 2018. Selon les données relatives au seuil officiel de la pauvreté au Canada, environ 4 millions de personnes vivaient dans la pauvreté au Canada en 2018 (11 %), ce qui signifie qu’environ 1 091 000 Canadiens de moins vivaient en situation de pauvreté par rapport à 2015.
  • Le taux de pauvreté des enfants de moins de 18 ans a connu une diminution en 2018. Selon les données relatives au seuil de pauvreté officiel au Canada, il y avait environ 748 000 enfants vivant dans la pauvreté au Canada en 2018 (10,8 %), ce qui signifie qu’environ 367 000 enfants de moins vivaient dans une famille en situation de pauvreté par rapport à 2015.
  • Il y a eu une diminution du taux de pauvreté chez les aînés en 2018. Un nombre total de 352 000 personnes âgées vivaient sous le seuil officiel de la pauvreté au Canada en 2018 (5,6 %), ce qui signifie qu’environ 42 000 personnes âgées de moins vivaient dans la pauvreté en 2018 par rapport à 2015. Cette baisse renverse la tendance à l’augmentation de la pauvreté chez les aînés qui avait été observée entre 2014 et 2015.

Réponse

  • Dans un pays aussi prospère que le Canada, tous les Canadiens devraient avoir droit à une chance réelle et équitable de réussir. C’est pourquoi le 21 août 2018, le gouvernement du Canada a publié Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté.
  • Une chance pour tous expose une vision ambitieuse d’un Canada sans pauvreté et il y est indiqué que c’est le seuil officiel de la pauvreté au Canada qui sera utilisé pour mesurer les progrès vers l’atteinte des cibles de réduction de la pauvreté.
  • Selon les résultats de l’Enquête canadienne sur le revenu de 2018 parue le 24 février 2020, plus d’un million de Canadiens sont sortis de la pauvreté entre 2015 et 2018. D’importantes initiatives de réduction de la pauvreté comme l’Allocation canadienne pour enfants, l’augmentation de la prestation complémentaire du Supplément de revenu garanti et l’Allocation canadienne pour les travailleurs ont contribué à ces progrès continus.
  • Bien que le taux de pauvreté au Canada poursuive sa tendance décroissante, nous sommes conscients qu’il y a des populations plus vulnérables que d’autres qui vivent dans la pauvreté, notamment certains Canadiens racialisés. En outre, bien qu’on ne connaisse pas encore toutes les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la réduction de la pauvreté, nous savons que les populations vulnérables ont été affectées par la pandémie de façon disproportionnée.
  • Le gouvernement est résolu à faire en sorte que ces groupes reçoivent le soutien dont ils ont besoin pour profiter d’une chance réelle et équitable de réussir.

Context

Le gouvernement du Canada a entrepris un vaste processus de consultation auprès de la population canadienne pour guider l’élaboration de la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Le processus consultatif à l’échelle nationale, lancé le 13 février 2017, a permis aux Canadiens d’exprimer leur opinion sur la réduction de la pauvreté dans le cadre d’une consultation en ligne sur la stratégie de réduction de la pauvreté, qui comprenait des forums de discussion et des assemblées générales en ligne. En plus de la consultation en ligne, il y a eu des tables rondes avec divers intervenants, des organisations autochtones, des entreprises, des organismes communautaires, des experts du milieu universitaire et des Canadiens qui ont vécu dans la pauvreté.

3 grands thèmes sont ressortis des consultations et forment les 3 piliers de la Stratégie de réduction de la pauvreté : 1) Dignité : Sortir les Canadiens de la pauvreté en veillant à combler leurs besoins essentiels, comme un logement sûr et abordable, une saine alimentation et des soins de santé; 2) Possibilités et inclusion : Aider les Canadiens à se joindre à la classe moyenne en favorisant la pleine participation à la société et l’égalité des chances; et 3) Sécurité et résilience : Soutenir la classe moyenne en aidant les Canadiens à ne pas tomber dans la pauvreté et en contribuant à la sécurité du revenu et à la résilience.

Une chance pour tous reconnaît que bien des Canadiens se démènent pour avancer dans la vie, confrontés à des obstacles indépendants de leur volonté, tels que la discrimination et d’autres préjugés intolérables. À titre d’exemple, la discrimination dont les Canadiens noirs et les membres d’autres communautés racialisées sont victimes les empêche d’obtenir de bons emplois en dépit de leurs compétences ou des promotions. La discrimination fondée sur la couleur de la peau peut également mener à l’exclusion sociale, que ce soit au travail ou dans la communauté.

  • Une chance pour tous est fondé sur la compréhension des liens entre la pauvreté et les obstacles discriminatoires. Le document a été créé en utilisant la perspective de l’analyse comparative entre les sexes (ACS+) afin de tenir compte des expériences et des obstacles auxquels sont confrontés les divers groupes lorsqu’il est question de pauvreté.
  • Comprendre les facteurs de risque qui les affectent, les répercussions des expériences croisées et leurs besoins aidera le gouvernement à adapter ses interventions pour mieux réduire la pauvreté.
  • Une chance pour tous comprend des engagements à long terme pour orienter les mesures et les investissements actuels et à venir du gouvernement :
  • Seuil officiel de la pauvreté au Canada – Pour la première fois de l’histoire du Canada, le gouvernement instaure une mesure officielle de la pauvreté fondée sur la mesure du panier de consommation (MPC) de Statistique Canada. La Loi sur la réduction de la pauvreté exige que la MPC soit examinée régulièrement pour s’assurer que les coûts du panier sont à jour et que le panier contient les éléments qui sont requis pour répondre aux besoins de base et atteindre un niveau de vie modeste.
  • Un examen de la MPC a été lancé conjointement par Statistique Canada et EDSC à l’automne 2018. Statistique Canada était responsable du lancement de l’examen, de la mise à jour de la méthodologie statistique et de la direction des consultations publiques. De son côté, EDSC était responsable de la détermination de la portée de l’examen et de l’établissement de l’orientation de la politique. Statistique Canada et EDSC ont maintenant terminé l’examen, et de nouvelles statistiques sur la pauvreté reposant sur l’année de base 2018 ont été publiées le 8 septembre 2020.
  • Cibles de réduction de la pauvreté – Le seuil officiel de la pauvreté au Canada servira à mesurer les progrès vers l’atteinte de 2 cibles de réduction de la pauvreté, et les données de 2015 serviront de référence : réduire le taux de la pauvreté de 20 % d’ici 2020 (cible atteinte en 2017); et réduire le taux de pauvreté de 50 % d’ici 2030.
  • Les cibles s’alignent sur les objectifs de développement durable des Nations Unies.
  • Plan relatif à la mesure et aux données – En plus d’instaurer un seuil officiel de la pauvreté au Canada, le gouvernement va apporter des améliorations à la mesure de la pauvreté afin d’aider à combler les lacunes en matière de données et à faire le suivi des progrès.
  • Un tableau de bord des indicateurs de la pauvreté a été créé afin de permettre à la population canadienne de faire le suivi des progrès réalisés en fonction des objectifs établis et d’autres dimensions de la pauvreté associées aux 3 piliers.
  • Conseil consultatif national sur la pauvreté – Afin d’assurer la reddition de comptes aux Canadiens, le gouvernement a mis sur pied un conseil consultatif national sur la pauvreté qui aura un double mandat : conseiller le gouvernement sur la question de la réduction de la pauvreté et rédiger un rapport annuel sur les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté qui sera déposé au Parlement. Le Conseil consultatif a tenu des séances de dialogue de mobilisation avec les intervenants (y compris des personnes ayant une expérience vécue) au début de 2020 pour éclairer leur premier rapport annuel, qui devrait être rendu public plus tard cette année.
  • Loi sur la réduction de la pauvreté – Afin de renforcer son engagement à réduire la pauvreté, la Loi sur la réduction de la pauvreté enchâsse dans la loi le seuil officiel de la pauvreté au Canada, les cibles de réduction de la pauvreté et le Conseil consultatif national sur la pauvreté.

Dans le budget de 2018, le gouvernement a annoncé un investissement de 12,1 millions $ sur 5 ans et de 1,5 million $ par année subséquente, afin de pallier les principales lacunes de la mesure de la pauvreté au Canada. Statistique Canada travaille actuellement en collaboration avec les gouvernements territoriaux pour élaborer un panier de biens et de services propre aux territoires. Cette mesure veillera à ce que le seuil officiel de la pauvreté au Canada soit disponible dans toutes les régions du Canada.

Le gouvernement s’est également engagé, dans le cadre de « Une chance pour tous », à collaborer avec les organisations autochtones nationales et d’autres partenaires pour définir conjointement avec eux des indicateurs de la pauvreté et du bien-être qui tiennent compte des multiples dimensions de la pauvreté et du bien-être que l’on retrouve chez les Premières Nations, les Métis et les Inuits.

Citations

"Le gouvernement du Canada est déterminé à faire croître la classe moyenne et à aider ceux qui travaillent fort à la rejoindre. Grâce à des investissements dans des programmes comme la Prestation canadienne pour enfants et le Supplément de revenu garanti, plus d'un million de Canadiens ont été sortis de la pauvreté depuis 2015, dont 367 000 enfants et 42 000 aînés. "

- L'honorable Ahmed Hussen, ministre des Familles, des Enfants et du Développement social.

"Il faut féliciter le gouvernement fédéral pour la stratégie de réduction de la pauvreté qu'il vient de publier."

- Michael Wolfson (membre du Centre de droit, politique et éthique de la santé de l'Université d'Ottawa)

"Nous sommes certainement ravis que la vision de cette stratégie comprenne l'action en faveur d'un "Canada sans pauvreté" et reconnaisse le rôle que joue la discrimination systémique comme obstacle pour les personnes vivant dans la pauvreté."

- Leilani Farha, directrice générale, Canada sans pauvreté

"La première stratégie de réduction de la pauvreté constitue un nouveau point de départ important dans la lutte contre la pauvreté au Canada."

- Anita Khanna, coordonnactrice nationale de Campagne 2000

Préparé par

Nom : Emerald Pringle

Titre: Analyste de politique subalterne, Direction de la politique sociale

Aucun numéro de téléphone

Expert-conseil

Nom :: Hugues Vaillancourt

Titre: Directeur principal,Direction de la politique sociale

Numéro de téléphone: 819-271-6795 (cell)

Approuvé par

Nom: Catherine Adam

Titre: Sous-ministre adjointe principale, DGPSS

Numéro de téléphone: 819-654-2992

Date

Date d’approbation par les BSMAS / CEO: 30 octobre, 2020

13. Seuil officiel de la pauvreté au canada

Objet

Réalisation du deuxième examen approfondi de la mesure du panier de consommation (MPC).

Faits saillants

  • Entre 2015 et 2018, le taux de pauvreté global a diminué et plus d’un million de Canadiens sont sortis de la pauvreté, et ce, indépendamment de l’année de base de la MPC. De plus, la cible provisoire de réduction de la pauvreté de 20% est atteinte. Dans le cadre de la MPC de l’année de base 2018, environ 4 millions de personnes vivaient dans la pauvreté au Canada en 2018 (11%), ce qui signifie qu’environ 1 091 000 Canadiens de moins vivaient en situation de pauvreté par rapport à 2015. Selon la MPC de l’année de base 2018, 1 065 000 Canadiens sont sortis de la pauvreté depuis 2015.
  • Le taux de pauvreté des enfants de moins de 18 ans a diminué en 2018. Selon la MPC de l’année de base 2018, il y avait environ 748 000 enfants pauvres au Canada en 2018 (10,8%), ce qui signifie qu’environ 367 000 enfants de moins vivaient dans des familles pauvres en 2018, par rapport à 2015. Une baisse semblable du taux de pauvreté chez les enfants entre 2015 et 2018 a également été observée dans le cadre de l’année de base 2008.
  • Il y a eu une diminution du taux de pauvreté chez les aînés en 2018. Dans le cadre de la MPC de l’année de base 2018, un total de 352 000 aînés vivaient sous le seuil de la pauvreté en 2018 (5,6%), ce qui signifie qu’environ 42 000 aînés de moins vivaient dans la pauvreté en 2018 par rapport à 2015. Dans le cadre de la MPC de l’année de base 2008, une tendance à la baisse semblable des statistiques sur la pauvreté chez les aînés a également été observée entre 2015 et 2018.
  • La MPC de l’année de base de 2018 a révélé des seuils de pauvreté qui variaient entre 37 397 $ (région urbaine de moins de 30 000 habitants au Québec) et 48 677 $ (Vancouver). Ces limites inférieure et supérieure étaient plus élevées que celles observées lors du premier examen approfondi. En revanche, selon la MPC de l’année de base, les seuils de pauvreté les plus bas et les plus élevés étaient respectivement de 33 115 $ (région urbaine de 30 000 à 99 999 habitants au Québec) et de 42 101 $ (Toronto).
  • Le taux national de pauvreté a augmenté de 2,3 points de pourcentage entre la MPC de l’année de base 2008 et celle de 2018, la proportion de personnes vivant dans la pauvreté étant passée de 8,7 à 11%. En 2018, environ 4 millions de Canadiens étaient considérés comme pauvres selon la MPC de l’année de base 2018, contre 3,2 millions selon la MPC de l’année de base 2008.
  • L’augmentation des statistiques sur la pauvreté entre la MPC de l’année de base 2008 et la MPC de l’année de base 2018 s’explique principalement par l’augmentation du coût lié au logement qui varie entre 15,1% (régions urbaines albertaines de 30 000 à 99 999 habitants) et 52,9% (Edmonton).

Réponse

  • Pour la première fois dans l’histoire du Canada, le gouvernement a établi une mesure officielle de la pauvreté : le seuil officiel de la pauvreté au Canada –c’est ce qui sera utilisé pour mesurer les progrès réalisés en vue de l’atteinte des cibles de réduction de la pauvreté.
  • Le SOPC est fondé sur la mesure du panier de consommation (MPC). La MPC est une mesure créée au Canada qui reflète les coûts combinés d’un panier de biens et de services dont les individus et les familles ont besoin pour répondre à leurs besoins fondamentaux et atteindre un niveau de vie modeste.
  • Afin de s’assurer que le seuil officiel de la pauvreté au Canada continue de refléter le coût réel d’un panier de biens et services correspondant à un niveau de vie modeste et de base au Canada, Statistique Canada a lancé un examen du SOPC à l’automne 2018. Statistique Canada et EDSC ont maintenant terminé le deuxième examen approfondi de la mesure du panier de consummation (MPC).
  • Les modifications apportées à la MPC à la suite de l’examen ont été éclairées par le vaste processus de consultation de l’examen qui a fait appel à des Canadiens, des experts en matière de pauvreté, des organismes et des représentants des gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral, pour connaître leurs points de vue sur la manière de peaufiner et d’améliorer la mesure. Les changements proposés ont ensuite été validés par des experts, des intervenants et des représentants des provinces et des territoires.
  • Le 8 septembre 2020, Statistique Canada a officiellement publié les nouvelles statistiques sur la pauvreté en fonction de la nouvelle MPC de 2018.
  • Les statistiques révisées sur la pauvreté en fonction de la MPC de 2018 montrent que le taux de pauvreté au Canada poursuit sa tendance à la baisse au fil du temps, avec plus d’un million de personnes de moins vivant dans la pauvreté en 2018 par rapport à 2015.
  • Le Canada continue également à atteindre sa cible provisoire de réduction de la pauvreté, soit une réduction de 20% de la pauvreté d’ici 2020.

Contexte

  • Statistique Canada publie des données sur 3 mesures du faible revenu :
    • Mesure de faible revenu (MFR) – il s’agit d’une mesure relative définissant le faible revenu comme étant inférieur à 50% du revenu ménager médian.
    • Seuil de faible revenu (SFR) – initialement conçu comme une mesure relative, mais maintenant fondé sur un seuil de revenu fixe, le SFR est considéré comme une mesure absolue selon laquelle un ménage est à faible revenu s’il dépense 20 points de pourcentage de plus que la famille moyenne sur la nourriture, le logement et les vêtements en 1992.
    • Mesure du panier de consommation (MPC) – mesure absolue permettant de déterminer l’incapacité d’acheter un panier donné de biens et de services. Cette mesure est mise à jour au fil du temps pour représenter les normes contemporaines.
  • La Loi sur la réduction de la pauvreté a établi que la MPC est le Seuil officiel de la pauvreté au Canada et exige qu’elle soit examinée régulièrement pour s’assurer que les coûts du panier reflètent le prix courant d’un panier de biens et de services correspondant à un niveau de vie de base modeste au Canada.
  • À la différence des mesures de faible revenu relatives, la MPC tient compte de la capacité des familles à subvenir à leurs besoins fondamentaux et à atteindre un niveau de vie modeste. Par contre, les mesures de faible revenu relatives reflètent la situation des familles relativement aux autres familles à travers le pays (c’est-à-dire la distribution générale du revenu).
  • L’origine de la MPC remonte à l’année 1998 et sa construction s’est fondée sur le concept de « créditabilité » développé par le célèbre économiste Adam Smith. Ce concept signifie que même les personnes à faible revenu ont besoin de biens et de services qui vont au-delà des besoins de base pour se sentir incluses dans la société.
  • La MPC est calculée d’après le coût d’un panier de biens et de services que les individus et les familles doivent avoir pour répondre à leurs besoins fondamentaux et avoir un niveau de vie modeste.
  • Ce panier comprend des articles, comme des aliments sains, un logement approprié et l’entretien de la maison, ainsi que l’habillement et le transport. Il comprend également d’autres biens et services qui permettent aux Canadiens de participer à la vie de leur collectivité.
  • La valeur du panier de la MPC est comparée à une mesure du revenu familial disponible; une famille dont le revenu disponible est inférieur au seuil de pauvreté établi pour la taille de son ménage dans sa région est considérée comme vivant dans la pauvreté.
  • Le revenu disponible aux fins de la MPC est fondé sur le revenu total (y compris les transferts gouvernementaux) après déduction non seulement des impôts sur le revenu, mais aussi de plusieurs dépenses non discrétionnaires, comme les cotisations à l’assurance-emploi et au Régime de pensions du Canada, les frais de garde d’enfants et les frais médicaux directs.
  • La MPC offre en ce moment des seuils de pauvreté pour 53 régions du pays, dont 19 collectivités.
  • Reconnaissant le besoin d’une mesure officielle de la pauvreté non partisane et robuste sur le plan statistique, les décisions relatives à l’examen de la MPC ont été déléguées au sous-ministre d’EDSC et au statisticien en chef.
  • Un deuxième examen approfondi de la MPC a été lancé conjointement par Statistique Canada et EDSC à l’automne 2018 et s’est terminé en août 2020. Statistique Canada était responsable du lancement de l’examen, de la mise à jour de la méthodologie statistique et de la direction des consultations publiques. De son côté, EDSC était responsable de la détermination de la portée de l’examen et de l’établissement de l’orientation de la politique.
  • Le deuxième examen approfondi de la MPC a été éclairé par une vaste consultation menée auprès de citoyens canadiens, de spécialistes et de représentants gouvernementaux des provinces et des territoires, et reposait sur un processus transparent dans le cadre duquel les progrès réalisés sont diffusés publiquement.
  • De septembre 2018 à janvier 2019, Statistique Canada a mené des consultations publiques dans le cadre de cet examen. Il y avait plusieurs volets à cette consultation : un sondage anonyme posant des questions aux Canadiens au sujet des seuils existants de la MPC; une série de rencontres en personne et de groupes de discussion avec des Canadiens vivant ou ayant vécu dans la pauvreté; une séance de questions et réponses en ligne de type « Clavardez avec un expert »; une réunion de 2 jours avec les provinces et territoires; et une réunion de 2 jours avec des universitaires et des organisations non gouvernementales s’intéressant à la pauvreté.
  • Dans le cadre de l’examen, Statistique Canada a publié 4 documents de recherche :
    • « Le point sur l’examen approfondi de la mesure du panier de consommation » (juillet 2019) – résume la rétroaction obtenue des consultations sur l’examen de la MPC menées par Statistique Canada et décrit les prochaines étapes de l’examen.
    • « Vers une mise à jour du panier de consommation » (décembre 2019) – décrit les éléments à considérer pour mettre à jour les 5 composantes du panier de la MPC et propose certains changements à apporter aux calculs.
    • « Définition du revenu disponible dans la mesure fondée sur un panier de consommation » (décembre 2019) – décrit les facteurs à prendre en considération pour mettre à jour le concept de revenu disponible dans le cadre de la nouvelle mesure du panier de consommation.
    • « Rapport sur le deuxième examen approfondi de la mesure du panier de consommation » (février 2020) – décrit les changements définitifs proposés et les données provisoires pour 2015-2018 fondées sur la nouvelle MPC de 2018.

Citations

S.O.

Préparé par

Nom: Natalie Simeu

Titre: Analyste des politique, EDSC

Téléphone: 819-580-7118

Expert-conseil

Nom: Hugues Vaillancourt

Titre: Directeur principal, Direction des politiques sociales, DGPSS, EDSC

Téléphone: 873-396-1267

Approuvé par

Name: Catherine Adam

Title: Sous-ministre adjointe principale, DGPSS

Phone number: 819-654-2992

Date

Date d’approbation par les BSMAS / CE : 30 octobre, 2020.

14. Un commissaire national à l'enfance au canada

Objet

Un commissaire fédéral à l’enfance

Faits saillants

  • Le 30 septembre 2020, l’honorable sénatrice Rosemary Moodie a présenté le projet de loi d’initiative parlementaire S-210 – la Loi constituant le Bureau du commissaire à l’enfance et à la jeunesse du Canada. Le projet de loi propose la création d’un poste de commissaire à l’enfance et à la jeunesse indépendant au Canada qui sera responsable de la promotion, de la surveillance et de la production de rapports sur la mise en œuvre des obligations du Canada au titre de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CNUDE) et de promouvoir les droits des enfants et des jeunes au Canada.
  • Voici d’autres projets de loi d’initiative parlementaire visant la création d’un poste de Commissaire à l’enfance pour le Canada qui ont déjà été déposés :
    • C-418 : Loi portant création du poste de commissaire à l’enfance du Canada, un projet de loi de Marc Garneau, alors député, présenté le 11 juin 2009.
    • C-420 : Loi établissant le Commissariat à l’enfance et à l’adolescence du Canada, un projet de loi de Marc Garneau, alors député, présenté le 3 mai 2012.
    • C-701 : Loi établissant le Commissariat à l’enfance et à l’adolescence du Canada, un projet de loi présenté par le député Irwin Cotler le 19 juin 2015.
    • C-441 : Loi concernant le Bureau du commissaire à la jeunesse du Canada, un projet de loi présenté par la députée Anne Minh-Thu Quach le 9 avril 2019.
    • C-451 : Loi constituant le poste de commissaire à la santé des enfants du Canada, un projet de loi présenté par la députée K. Kellie Leitch le 16 mai 2019.
    • S-217 : Loi constituant le Bureau du commissaire à l’enfance et à la jeunesse du Canada, un projet de loi présenté par la sénatrice Rosemary Moodie le 16 juin 2020.
  • À l’exception de l’Ontario et des Territoires du Nord-Ouest, toutes les provinces et tous les territoires ont des défenseurs des enfants indépendants (avec des mandats et des accords différents) qui collaborent entre eux par l’entremise du Conseil canadien des défenseurs des enfants et des jeunes.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada est déterminé à promouvoir et à protéger les droits et le bien-être des enfants et des jeunes.
  • Il y a par ailleurs plusieurs mécanismes déjà en place pour faciliter la coordination des droits de l’enfant et de leur bien-être partout au Canada, notamment le groupe de travail interministériel sur les droits des enfants, l’Association canadienne des commissions des droits de la personne et le Conseil canadien des défenseurs des enfants et des jeunes. Le Conseil jeunesse du premier ministre a également été mis sur pied pour fournir des conseils impartiaux au premier ministre et au gouvernement sur des questions importantes pour les jeunes et pour tous les Canadiens.
  • Le gouvernement a établi dans une loi qu’un membre chargé des questions relatives aux enfants allait siéger au Conseil consultatif national sur la pauvreté.
  • Ce membre veillera à ce que les intérêts des enfants soient pris en considération quand le Conseil consulte les Canadiens au sujet de la pauvreté; il formulera des conseils sur une vaste gamme de programmes et de services en matière de réduction de la pauvreté; et il publiera des rapports publics sur les progrès réalisés pour atteindre les objectifs du gouvernement relatifs à la réduction de la pauvreté.
  • Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux sont tous responsables de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant.
  • Le gouvernement fédéral met en œuvre la Convention de plusieurs façons, notamment par l’application de lois comme la Charte canadienne des droits et libertés et la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, ainsi que par la mise en œuvre de politiques et de programmes comme l’Allocation canadienne pour enfants.
  • Nous continuerons de travailler avec nos partenaires provinciaux et territoriaux pour examiner de nouvelles possibilités de faire des progrès sur les questions concernant les enfants et les jeunes.

Contexte

La Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) est un instrument international portant sur les droits de la personne qui définit les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des enfants. La CDE est le premier instrument international juridiquement contraignant à protéger l’ensemble des droits de la personne des enfants de moins de 18 ans. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux sont tous responsables de la mise en œuvre de la CDE. Le Canada fait rapport au Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, l’instance mandatée de surveiller le respect de la CDE par les États.

On a proposé de nommer un commissaire national à l’enfance et on a discuté de cette question à de nombreuses reprises depuis que le Canada a signé et ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, en 1990 et en 1991 respectivement. Des projets de loi d’initiative parlementaire, des comités sénatoriaux et le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies ont tous réclamé la création d’un poste de commissaire à l’enfance.

Une réponse différée du Sénat a été préparée pour répondre à une question soulevée par l’honorable sénateur Jim Munson, le 11 décembre 2019, qui souhaitait déterminer si le gouvernement a l’intention de créer un poste de commissaire à l’enfance. La réponse différée du Sénat indiquait qu’un membre ayant des responsabilités particulières à l’égard des enfants avait été nommé au sein du Conseil consultatif national sur la pauvreté, qui a été créé par voie législative. Ce membre veillera à ce que les intérêts des enfants soient pris en considération quand le Conseil consultera les Canadiens au sujet de la pauvreté; il formulera des conseils sur une vaste gamme de programmes et de services en matière de réduction de la pauvreté; et il publiera des rapports publics sur les progrès réalisés pour atteindre les objectifs du gouvernement relatifs à la réduction de la pauvreté. Le membre responsable des questions relatives aux enfants agit comme interlocuteur principal pour les efforts continus visant la réduction de la pauvreté des enfants et des jeunes au Canada.

Le 30 septembre 2020, l’honorable sénatrice Rosemary Moodie a présenté le projet de loi d’initiative parlementaire S-210 – la Loi constituant le Bureau du commissaire à l’enfance et à la jeunesse du Canada. Le commissaire à l’enfance et à la jeunesse indépendant au Canada serait responsable de la promotion, de la surveillance et de la production de rapports sur la mise en œuvre des obligations du Canada au titre de la CDE. Même si le bureau du commissaire ne s’occuperait pas de questions locales particulières, il assurerait la liaison entre les autorités locales et le gouvernement fédéral.

La Loi obligerait également le commissaire à l’enfance à collaborer avec les organismes des Premières Nations, des Inuits et des Métis, notamment en contribuant à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes adaptés à leurs droits, à leur bien-être, à leurs traditions et à leurs besoins; et en encourageant la mise en œuvre des lois et des processus juridiques des Premières Nations, des Inuits et des Métis dans toutes les questions concernant la défense des droits relatives à leurs enfants et à leurs jeunes.

De nombreux intervenants, notamment UNICEF Canada, la Coalition canadienne pour les droits des enfants, la Société canadienne de pédiatrie et Children First Canada, ont également émis cette recommandation pour la création d’un poste de commissaire à l’enfance.

  • Le rapport alternatif de mars 2020 de l’UNICEF, « The Need for Effective Child Rights Governance in Canada » (Le besoin d’une gouvernance efficace des droits de l’enfant au Canada) contient une recommandation visant à créer un commissaire national à l’enfance « au niveau fédérale qui facilitera, coordonnera et surveillera la mise en œuvre de la Convention en plus de demander des comptes au gouvernement ».
  • Le 4 septembre dernier, Les enfants d’abord Canada et le O’Brien Institute for Public Health de l’Université de Calgary ont publié un rapport intitulé Raising Canada : A report on children in Canada, their health and well-being. Il y est suggéré que tous les ordres de gouvernement devraient investir davantage pour améliorer le sort des enfants canadiens. Le communiqué de presse comprenait 3 recommandations à l’intention des gouvernements :
  1. mettre sur pied une Commission nationale des enfants et des jeunes en tant que bureau gouvernemental indépendant pour promouvoir l’intérêt supérieur des enfants et demander au gouvernement de rendre des comptes;
  2. mettre en œuvre un budget relatif aux enfants pour effectuer le suivi des investissements nationaux qui leur sont destinés; et
  3. appliquer dans leur intégralité la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et la Charte canadienne des enfants.

Il y a par ailleurs plusiers mécanismes déja en place pour faciliter la coordination des droits de l'enfant et de leur bien-être partout au Canada, notamment :

  • Le Groupe de travail interministériel sur les droits de l’enfant (coprésidé par le ministère de la Justice et l’Agence de la santé publique du Canada) fait la promotion de la coordination et de la collaboration dans l’ensemble de l’administration fédérale à l’égard des enjeux touchant les droits de l’enfant. Le groupe de travail est composé de membres provenant de 18 ministères et organismes fédéraux, ainsi que du Bureau du Conseil privé.
  • L’Association canadienne des commissions et conseil des droits de la personne est l’association nationale qui regroupe les organismes canadiens créés en vertu d’une loi ayant pour mandat d’appliquer la législation fédérale, provinciale et territoriale sur les droits de la personne. Ses objectifs sont de favoriser la collaboration entre ses membres et d’agir comme porte-parole national en matière d’enjeux d’intérêt commun touchant les droits de la personne.
  • Le Conseil canadien des défenseurs des enfants et des jeunes est une association de défenseurs des enfants provinciaux et territoriaux indépendants de partout au Canada dont le mandat est de promouvoir les droits des enfants et des jeunes et de faire entendre leur voix. Par l’entremise du Conseil, ces défenseurs des enfants et des jeunes déterminent les domaines d’intérêt commun et collaborent afin de trouver des moyens de régler les problèmes à l’échelon national. À l’exception de l’Ontario et des Territoires du Nord-Ouest, toutes les provinces et tous les territoires ont des défenseurs des enfants indépendants, lesquels ont des mandats différents. L’ombudsman provincial de l’Ontario, qui siège au Conseil, a assumé les responsabilités de l’ancien intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes en mai 2019.

Le 1er janvier 2020, la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis est entrée en vigueur. Cette loi affirme le droit des gouvernements et des organisations autochtones d’exercer leur compétence sur les services à l’enfance et à la famille des Premières Nations, des Inuits et des Métis et permet aux collectivités de déterminer comment elles exerceront cette compétence. Les organismes existants de services à l’enfance et à la famille continueront de fournir des services aux enfants autochtones. La Loi établit également des principes nationaux, dont l’intérêt supérieur de l’enfant, la continuité culturelle et l’égalité réelle pour guider l’interprétation et l’application de la Loi. De plus, elle contribue à la mise en œuvre de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.

Le gouvernement a également établi la toute première politique jeunesse du Canada pour faire entendre la voix des jeunes partout au Canada et pour orienter les priorités et les mesures du gouvernement. À compter de 2020, et tous les 4 ans par la suite, le gouvernement publiera un rapport sur la situation des jeunes au Canada et les initiatives du gouvernement dans 6 domaines prioritaires, à savoir : leadership et impact; santé et bien-être; innovation, compétences et apprentissage; emploi; vérité et réconciliation; environnement et action pour le climat.

Le gouvernement a également créé le Conseil jeunesse du premier ministre pour fournir des conseils impartiaux au premier ministre et au gouvernement sur des questions importantes pour les jeunes et pour tous les Canadiens.

Citations

Citations de ministres / Citations de groupes d’intérêt

Préparé par

Nom: Cyrus Sie

Titre: Analyste politique junior, Division des politiques sur la famille et les soins

Téléphone: 873-396-3048

Expert-conseil

Nom: Elizabeth Allen

Titre: Directrice, Division des politiques sur la famille et les soins

Téléphone: 873-396-1183

Approuvé par

Nom: Karen Hall

Titre: Directrice générale, Direction de la politique sociale

Téléphone: 819-664-4899

Date

Date d’approbation par les BSMAS / CE : 30 octobre 2020

15. Revenue de base

Objet

Intérêt croissant pour l’idée d’un revenu de base au Canada

Faits saillants

  • Bien que le terme « revenu de base » ait plusieurs sens, il désigne généralement les programmes qui offrent aux bénéficiaires des revenus garantis suffisants pour satisfaire leurs besoins fondamentaux, tout en posant peu de conditions, et sans obligation d’avoir un emploi ou d’en chercher un. Les prestations pourraient être universelles et associées à des dispositions de récupération fiscale pour les bénéficiaires dont les revenus sont élevés, mais les experts canadiens envisagent généralement des critères de revenus afin que les paiements ne soient versés qu’aux personnes dont les revenus sont inférieurs à un certain seuil. Un revenu de base partiel comprendrait des versements qui couvrent une partie, mais pas la totalité, des besoins essentiels, et ils compléteraient d’autres sources de revenus.
  • Compte tenu des préoccupations relatives à la pauvreté et de l’évolution rapide de la nature du travail, la population démontre un intérêt croissant à l’égard d’un revenu de base, et un certain nombre de spécialistes et d’intervenants sont d’avis qu’il faudrait mener des recherches supplémentaires, notamment en lançant des projets pilotes ou en prenant d’autres mesures en vue de la mise en œuvre.
  • La pandémie de COVID-19 a mis en évidence les lacunes du filet de sécurité sociale et a alimenté l’intérêt et favorisé le soutien à l’égard d’un revenu de base.

Réponse

  • Tous les Canadiens traversent une période difficile, et le gouvernement du Canada prend des mesures importantes pour aider les personnes en difficulté en ce moment en raison de la pandémie de COVID-19.
  • Depuis avril 2020, le gouvernement a investi des milliards $ dans des mesures visant à aider les Canadiens à faire face aux défis liés aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de COVID-19.
  • Le gouvernement du Canada a déjà mis en place des programmes comportant les caractéristiques d’un revenu de base partiel, comme l’Allocation canadienne pour enfants à l’intention des familles avec enfants, ainsi que la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti à l’intention des aînés.
  • Nous continuerons de suivre les recherches et les analyses sur le revenu de base, et en réaction à la pandémie de COVID-19, nous étudions les mesures liées aux politiques à court et à long terme pour élaborer un programme de résilience pour la classe moyenne et les personnes qui travaillent fort pour y accéder.

Contexte

Le débat sur le revenu de base

Les répercussions économiques de la pandémie de COVID-19 ont amené un nombre croissant d’intervenants et d’experts à réclamer la mise en place d’un revenu de base, dans le but de réduire la pauvreté et les inégalités, de s’attaquer à la nature changeante du travail (notamment l’automatisation et l’augmentation du nombre d’emplois précaires) et d’améliorer la santé et le bien-être de la population.

En avril 2020, 50 sénateurs ont signé une lettre qui préconisait de s’appuyer sur la Prestation canadienne d’urgence (PCU) pour établir un « revenu minimum de crise » à court terme, et pour ensuite poursuivre les réformes sociales et économiques.

Dans un mémoire présenté en mai 2020 au Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie, le Réseau canadien pour le revenu garanti affirme que, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, « un revenu de base constitue un gage de stabilité, de sécurité et de sérénité et développe la confiance envers le gouvernement, ce qui rend les bons résultats possibles ».

Les détracteurs du revenu de base expriment des inquiétudes quant aux coûts prévus et aux facteurs qui découragent le travail, et beaucoup s'opposent à des versements sans obligation de chercher un emploi de la part des travailleurs. Certains suggèrent également que les gouvernements devraient non pas instaurer un revenu de base, mais augmenter les dépenses pour les services sociaux comme l'assurance-médicaments, l'assurance dentaire, la garde d'enfants, le logement et les transports publics.

Programmes fédéraux actuels

Les provinces et territoires ont des pouvoirs importants dans le domaine du soutien du revenu. Emploi et Développement social Canada a indiqué que le gouvernement du Canada reconnaît qu’il est important de travailler avec les provinces et les territoires pour trouver des solutions aux difficultés communes, mais précise qu’il appartient aux autorités provinciales et territoriales de prendre des décisions concernant la conception des systèmes et des politiques d’aide sociale dans leurs administrations.

Certaines initiatives du gouvernement du Canada présentent déjà un certain nombre de caractéristiques propres à un revenu de base partiel pour des groupes particuliers. L’Allocation canadienne pour enfants, qui prévoit un soutien financier pour les familles avec enfants, est l’une de ces initiatives. Pour les aînés canadiens, le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) joue un rôle important dans la sécurité du revenu. Les retraités qui perçoivent la pension de la Sécurité de la vieillesse et qui reçoivent peu ou pas d’autres revenus sont admissibles à une aide supplémentaire versée au titre du Supplément de revenu garanti (SRG). Le SRG est fondé sur le revenu afin d’assurer que cette aide supplémentaire est offerte aux aînés qui en ont le plus besoin. Entre 2015 et 2018, le nombre d’aînés vivant seuls et sous le seuil officiel de la pauvreté au Canada a diminué de 73 000.

Le gouvernement a fait des efforts considérables pour répondre aux besoins à court terme des Canadiens qui doivent composer avec des difficultés en raison de l’éclosion de la COVID-19. Ces initiatives comprennent la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et la Prestation canadienne de la relance économique pour aider à remplacer les revenus perdus, ainsi que des bonifications ponctuelles du crédit pour la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée, l’Allocation canadienne pour enfants, la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti.

Projet pilote de l’Ontario

En avril 2017, le gouvernement de l’Ontario a lancé un projet pilote de revenu de base sur 3 ans. Les 4 000 participants étaient des personnes à faible revenu âgées de 18 à 64 ans et vivant au sein de communautés sélectionnées. Le montant des versements correspondait à 75 % de la mesure de faible revenu de Statistique Canada. Les personnes seules ont reçu 16 989 $ par année, moins 50 % de tout revenu gagné, et les couples, 24 027 $, moins 50 % de tout revenu gagné combiné. Les personnes handicapées ont reçu une somme additionnelle de 500 $ par mois. Les participants avaient également droit à certaines prestations, dont l’ACE.

Dans le cadre du projet pilote de revenu de base de l’Ontario, une nouvelle approche de soutien du revenu a été mise à l’essai qui pourrait remplacer l’aide sociale, et éventuellement d’autres programmes, si elle était intégralement mise en œuvre.

En juillet 2018, la ministre des Services sociaux et communautaires de l’Ontario a annoncé que le projet pilote sur le revenu de base serait annulé. Les versements aux participants ont pris fin en mars 2019.

Une action en justice a été intentée pour contester l’annulation du projet pilote par le gouvernement de l’Ontario. La Cour supérieure de justice de l’Ontario a rejeté la contestation le 14 février 2019.

Une action collective distincte a été intentée contre le gouvernement de l’Ontario visant à obtenir des dommages-intérêts pour les dommages subis à la suite de la décision du gouvernement d’annuler le projet pilote. Les plaignants étaient des participants au projet pilote, et ils exigent des dommages-intérêts pour divers motifs, y compris pour rupture du contrat, négligence, rupture des obligations liées au droit public, et violation de l’article 7 de la Charte canadienne des droits et libertés (Vie, liberté et sécurité).

Le 5 mars 2019, le Réseau canadien pour le revenu garanti a fait part d’une enquête non aléatoire menée auprès de 424 participants au projet pilote de l’Ontario. Les principales constatations de l’enquête sont notamment :

  • 34 % des participants trouvaient que le revenu garanti aidait sur le plan de l’emploi, en facilitant le transport et la garde d’enfants, ou en augmentant la capacité de démarrer une entreprise ou d’en assurer l’expansion;
  • 74 % des répondants ont indiqué être en mesure de faire des choix alimentaires sains.

Toutefois, lorsque l’annulation du projet pilote a été annoncée, 80 % des personnes interrogées ont été confrontées à leurs problèmes antérieurs et 61 % ont dû modifier leurs projets.

En mars 2020, l’économiste Wayne Lewchuk de l’Université McMaster et ses collègues ont publié un rapport distinct, fondé sur des sondages et des entretiens réalisés auprès de 217 anciens participants au projet pilote dans la région de Hamilton. Les conclusions de l’étude sont les suivantes : pour certains participants, le revenu de base a été « transformationnel, améliorant profondément leur niveau de vie ainsi que leur estime de soi et leur espoir d’un avenir meilleur » et la majorité des personnes interrogées qui avaient un emploi avant le projet pilote ont continué de travailler tout en percevant un revenu de base. Certaines d’entre elles ont trouvé un emploi mieux rémunéré.

Autres provinces

Le ministre du Développement social et du Logement de l’Île-du-Prince-Édouard, Ernie Hudson, a demandé au gouvernement fédéral « d’envisager d’autres partenariats, comme un soutien financier » pour un projet pilote sur le revenu de base. Le gouvernement de l’Î.-P.-É. prévoit également créer un projet pilote sur le « revenu garanti », avec des prestations accordées sous condition de ressources pour les personnes qui se butent à de sérieuses difficultés à intégrer le marché du travail (c’est-à-dire dont la portée est plus restreinte qu’une proposition en ce qui a trait au revenu de base).

Le Comité spécial sur la pauvreté de l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard étudie l’idée d’instaurer un revenu de base. Les membres du comité, dont le ministre Hudson, ont montré un intérêt pour le revenu de base et la présidente, Trish Altass, a affirmé que le comité présentera des recommandations concernant un revenu de base qui seront entièrement chiffrées.

Le gouvernement de la Colombie-Britannique examine le concept du revenu de base dans le contexte de ses efforts de réduction de la pauvreté. Un comité d’experts a été mis sur pied et son rapport devrait être publié à la fin du mois de décembre 2020. On prévoit également publier une série de documents de recherche.

En juin 2016, le gouvernement du Québec de l’époque a mis sur pied le Comité d’experts sur le revenu minimum garanti afin de formuler des recommandations sur les questions relatives au soutien du revenu, dans le but d’explorer de nouvelles approches permettant de lutter plus efficacement contre la pauvreté, de promouvoir l’inclusion sociale et de progresser vers l’instauration d’un revenu minimum garanti. En novembre 2017, le Comité a publié son rapport final qui comprenait une recommandation pour que la province établisse un revenu minimum garanti.

En mai 2018, une loi visant principalement à mettre en place un programme de soutien du revenu ciblé pour les personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi a été mise en place et a reçu l’assentiment. L’initiative s’adresse à ce groupe par le truchement du Programme de solidarité sociale.

Le gouvernement a offert de transmettre aux provinces et aux territoires qui souhaitent mettre en œuvre des projets pilotes ou des programmes portant sur le revenu de base au sein de leur administration les données fédérales disponibles, comme les données fiscales et administratives et celles provenant d’enquêtes.

Les autres gouvernements provinciaux et territoriaux ont eu peu à dire sur le revenu de base.

Coût d’un revenu de base national

En 2018, le Bureau du directeur parlementaire du budget (DPB) a estimé que le coût annuel brut d’un revenu de base inspiré de celui du projet pilote de l’Ontario et appliqué dans tout le Canada aurait été de 76 milliards $ pour l’exercice 2018-2019. Le bureau du DPB a également calculé qu’un montant de 32 milliards $ en mesures de soutien fédérales actuelles pourrait être retranché, ce qui laisserait un coût net de 44 milliards $. En outre, l’économiste Evelyn Forget s’est appuyée sur l’estimation du DPB et a calculé que si les dépenses provinciales d’aide au revenu pouvaient être réaffectées aux dépenses pour le revenu de base, le coût annuel du programme pourrait être réduit à 23 milliards $. Dans tous les cas, pour atténuer les coûts, un revenu de base nécessiterait presque certainement la modification ou la suppression de certains programmes, ou que des changements fiscaux soient apportés.

Le 7 juillet 2020, le bureau du DPB a publié un rapport distinct, qui estimait le coût brut d’un programme de revenu de base sur 6 mois, à compter d’octobre 2020, à 47,5 milliards $ s’il était conçu selon le modèle du projet pilote de l’Ontario. Il a également montré que des taux d’élimination progressive plus faibles, avec un traitement plus généreux des revenus du travail afin de diminuer l’effet dissuasif à l’égard du travail, entraîneraient des coûts bruts nettement supérieurs (pouvant aller jusqu’à 98,1 milliards pour 6 mois). Le coût prévu à l’heure actuelle est plus élevé en raison des taux de chômage élevés dus à la pandémie de COVID-19. Le coût prévu à l’heure actuelle est plus élevé en raison des taux de chômage élevés dus à la pandémie de COVID-19.

Rapport du Réseau canadien pour le revenu garanti

Le 23 janvier 2020, le Réseau canadien pour le revenu garanti (RCRG) a publié un rapport préconisant l’instauration d’un revenu de base au Canada. Ce rapport proposait 3 options comportant des prestations de 22 000 $ par an pour les personnes seules (31 113 $ pour les couples dans 2 cas). Ces sommes seraient versées soit aux Canadiens à faible revenu, soit à tous les Canadiens par le biais d’un régime universel, et une part importante des coûts serait récupérée par le biais du régime fiscal.

Dans son rapport, le RCRG explique que chacune des options pourrait être financée principalement au moyen de changements à apporter au régime fiscal, mais aussi grâce à la modification ou à la suppression de certains programmes fédéraux, provinciaux et territoriaux actuels.

Exemples de projets pilotes et de mesures de revenu de base

Des projets pilotes de revenu de base en sont à diverses étapes dans un certain nombre de pays, notamment aux Pays-Bas, en Allemagne et aux États-Unis, dans la ville californienne de Stockton.

En février 2019, le gouvernement de la Finlande a publié l’évaluation préliminaire d’un projet pilote de 2 ans réalisé auprès de 2 000 participants sans emploi qui recevaient des paiements mensuels de 560 euros (environ 840 $ canadiens). L’évaluation indique que ces paiements ont contribué à la santé et au bonheur des bénéficiaires; cependant, il n’y a eu aucune incidence positive ou négative sur la probabilité que les bénéficiaires participent à la population active. L’évaluation finale, publiée en mai 2020, a montré des résultats largement cohérents; les bénéficiaires ont eu une participation au marché du travail légèrement plus élevée que les membres du groupe de contrôle.

Dans l’ensemble, d’autres recherches et projets pilotes, dont une étude menée au Manitoba de 1975 à 1978, indiquent que le revenu de base aurait, au plus, un faible effet sur les mesures d’incitation au travail, lutterait contre la pauvreté et favoriserait la santé et le bien-être.

Depuis 1982, l’Alaska verse un revenu de base partiel à tous ses résidents, généralement de l’ordre de 1 000 à 2 000 $ américains par année.

L’Espagne a récemment pris des mesures pour mettre en place un revenu de base partiel à l’intention des ménages à faibles revenus, avec des prestations de 462 euros (environ 700 $ canadiens) aux personnes seules admissibles et des prestations plus élevées aux ménages. Les autorités espagnoles ont commencé à accepter les demandes en juin 2020, et les versements devraient commencer plus tard au cours de l’année.

Citations

S.O.

Préparé par

Nom: Christopher Page

Titre: Analyste principal des politique

Expert-conseil

Nom: Hugues Vaillancourt

Titre: Directeur principal

Téléphone: 819-271-6795

Approuvé par

Name: Catherine Adam

Title: Sous-ministre adjointe principale, DGPSS

Téléphone : 819-654-2992

Date

Date d’approbation par les BSMAS / CE : 30 octobre, 2020

16. Programme de modernisation du versement des prestations (MVP)

Question

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 1,3 M$ pour le programme de modernisation du versement des prestations dans le budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2021?

Faits saillants

  • Le gouvernement du Canada a annoncé le programme de Modernisation du versement des prestations (MVP) dans le budget de 2017, lorsqu’un montant de 12,1 M$ a été investi afin d’élaborer des approches modernes de prestation des services pour les 3 programmes prévus par la loi d’Emploi et Développement social Canada (EDSC), dans le cadre d’une approche progressive, à commencer par l’assurance-emploi (a.-e).
  • Le gouvernement du Canada a affecté 12,5 M$ à cet effet dans le budget de 2019. Une décision de financement hors cycle a été rendue en 2019, ce qui a permis d’affecter un montant additionnel de 42,4 M$ sur 2 exercices (31,4 M$ en 2019 à 2020 et 11,0 M$ en 2020 à 2021) au programme de MVP afin de faire avancer les activités visant à acquérir les solutions technologiques et d’élaborer les plans de programme et de projet pour la modernisation de la prestation de services pour l’assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada (RPC) et la Sécurité de la vieillesse (SV), à commencer par l’a.-e.

Réponse

  • Le ministère de l’Emploi et du Développement social demande une somme de 1,3 M$ pour l’exercice financier 2020 à 2021 afin de terminer les travaux de la phase de définition du programme qui sont nécessaires pour appuyer la transformation des activités de prestation de services pour les programmes prévus par la loi, soit l’assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada (RPC) et la Sécurité de la vieillesse (SV), et de préparer le début de la phase de mise en œuvre.
  • Grâce au programme de modernisation du versement des prestations (MVP), EDSC pourra continuer de verser aux Canadiens, de façon fiable et exacte, les prestations d’assurance-emploi, du RPC et de la SV.
  • Le programme de MVP vise à moderniser les systèmes de TI afin de pouvoir apporter des améliorations au service qui contribueront à élargir les possibilités de libre‑service, à réduire les temps d’attente, à simplifier les processus de demande et à faciliter la résolution au premier point de contact.

Renseignements généraux

Emploi et Développement social Canada est le plus important organisme fédéral de prestation de services au Canada; en 2019 à 2020, il a offert des prestations directes aux Canadiens de l’ordre de 136 milliards $ dans le cadre du régime d’assurance-emploi, du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse. Ces prestations sont essentielles au maintien du filet de sécurité des Canadiens vulnérables sur le plan économique, y compris les aînés à faible revenu, les personnes en situation de handicap et les travailleurs qui ont perdu leur emploi sans que ce soit leur faute.

Un tel volume de prestations et d’interactions avec les Canadiens illustre combien il importe de pouvoir compter sur un modèle robuste de prestation de services pour s’assurer que les clients reçoivent promptement les prestations auxquelles ils ont droit – et c’est d’autant plus vrai dans le contexte de la COVID‑19. Cependant, les principaux programmes législatifs de soutien du revenu du Canada font face à un certain nombre de défis : des systèmes de TI désuets, l’évolution de la démographie et des besoins des Canadiens, et les attentes des clients à l’égard d’un service numérique moderne et efficace.

Pour relever ces défis, EDSC a lancé le programme de Modernisation du versement des prestations (MVP).

Objectifs du programme

La MVP viendra assurer le renouvellement complet des processus opérationnels et de la technologie utilisés pour le régime d’a.-e., le RPC et la SV, transformant ainsi le traitement des prestations. La MVP comprend une initiative axée sur les opérations qui vise à créer un environnement de prestation de services mieux adapté. Elle propose également une composante technologique pour remplacer un ensemble de systèmes et d’outils conçus il y a plus de 40 ans par une solution technologique moderne et intégrée, qui permet de s’adapter rapidement aux changements de politiques et aux autres changements opérationnels et de répondre aux attentes croissantes et à venir en matière de prestation de services.

Dans le cadre de la MVP, la transformation s’effectuera progressivement; on tirera parti des pratiques exemplaires et des leçons tirées du secteur privé et d’autres gouvernements à l’étranger, et on s’inspirera de l’expérience du gouvernement du Canada en matière de transformation.

Travail de base

Au cours des 2 dernières années, des travaux fondamentaux ont été entrepris dans le cadre du programme BDM :

  • la participation de l'industrie et des parties prenantes à l'élaboration d'un plan de mise en œuvre complet ;
  • la participation des citoyens et des employés de l'ESDC à la conception du modèle modernisé de prestation de services ;
  • l'achèvement de la première étape d'un processus d'approvisionnement collaboratif, qui a abouti à l'intégration de 7 fournisseurs qualifiés de systèmes informatiques et de solutions d'affaires ;
  • l'établissement d'une fonction de gestion des relations avec les partenaires (PRM), y compris la livraison et la mise en œuvre des éléments clés du cadre PRM et l'achèvement de la première série d'examens de la performance des fournisseurs sur la base de la performance de COVID-19 et de Prototyping TA ;
  • sélection de la technologie de base du BDM par le biais d'un processus bien géré et transparent ;
  • rédaction du guide de gestion de la performance des fournisseurs à inclure dans l'accord-cadre de services de l'intégrateur de systèmes ; et
  • l'élaboration d'une charte de gestion des relations.

Financement

Tableau 7: Financement (en milliers de dollars) et ETP
Financement ETP Salaire F et E Total Fonctionnement RASE Sous-total S et C, crédit 5 Total
Financement existant 4 536 720 1,256 144 1,400 0 1,400
BUDG. SUP. B – 2020 - 2021 0 0 1,293 1,293 0 1,293 0 1,293
Total du financement 4 536 2,013 2,549 144 2,693 0 2,693

Répartition du financement

Les coûts associés à la définition du programme proviennent du Compte des opérations de l’a.e., du compte du Régime de pensions du Canada et du Trésor. Le financement indiqué dans la présente demande correspond à la partie provenant du Trésor (qui appuie les activités liées à la Sécurité de la vieillesse qui seront menées durant la phase de définition du programme de MVP).

Résultats attendus

La MVP est un programme à long terme, divisé en plusieurs étapes. Elle rendra la prochaine génération de procédés de traitement des prestations capable de répondre aux attentes évolutives des clients et aux changements touchant les contextes opérationnels et économiques.

La MVP est une transformation axée sur les activités et fondée sur la TI, qui procurera des avantages réels et concrets aux clients et aux employeurs grâce à un vaste éventail de services électroniques conviviaux, à commencer par le programme de l’a.e. Les Canadiens bénéficieront d’une expérience client améliorée, uniforme et moderne. Les temps d’attente seront réduits, les demandes seront simplifiées et la prestation de services sera efficace grâce à un paiement plus rapide des prestations, à des communications proactives et à des mises à jour sur l’état d’avancement pour tenir les clients bien informés.

Surveillance et mesure

Dans le cadre de la MVP, des rapports seront produits 2 fois par année au sujet de l’état d’avancement des lots de travaux de la phase de définition du programme, conformément aux exigences habituelles du Conseil du Trésor en matière d’établissement de rapports et on poursuivra également notre travail en étroite collaboration avec le Bureau du dirigeant principal de l’information pour s’assurer que toutes les exigences sont satisfaites.

[1 phrase caviardée]

Évaluation

En 2019, un tiers a été engagé pour effectuer une évaluation de l’état du programme de MVP. Il a conclu que si la MVP à l’étape de la définition du programme fait l’objet d’une surveillance générale cohérente, de décisions, rôles et processus exécutifs clairs et cohérents, d’une gestion habile et disciplinée du programme et d’une gestion active des risques et des problèmes, alors elle pourra passer sans problèmes à l’étape de l’exécution. Des examens indépendants seront réalisés tout au long du cycle de vie du programme.

Préparé par

Nom : Maren Delion

Titre : Gestionnaire, Analyse opérationnelle

Personne-ressource

Nom : Susan Ingram

Titre : Directrice générale et gestionnaire du programme de Modernisation du versement des prestations, Direction générale de la gestion de la transformation

Numéro de téléphone : 613‑868‑6455

Approuvé par

Nom : Tammy Belanger

Titre : Sous-ministre adjointe par intérim, responsable des changements opérationnels pour la Modernisation du versement des prestations(MVP), Direction générale de la gestion de la transformation

Numéro de téléphone : 613-759-2170

Nom : Benoit Long

Titre : Chef de la Transformation

Emploi et du Développement social et Service Canada

Numéro de téléphone : 819-654-6949

Date

Date d’approbation par la SMA par intérim et le chef de la transformation : 16 octobre 2020

17. Le point sur le traitement des demandes d’assurance-emploi et les centres d’appels (y compris les fermetures et la réouverture)

Objet

Le 27 mars, Service Canada a redirigé les services en personne vers un mode de prestation électronique des services afin de continuer à soutenir les Canadiens à accéder aux services indispensables. Tous les Centres Service Canada (CSC) ont été fermés temporairement au public. Alors que les autorités à travers le pays effectuent la reprise des opérations, les clients s'attendaient également à ce que les CSC rouvrent leurs portes. Un plan de réactivation a été développé pour la reprise progressive de l'accès du public aux CSC à travers le pays.

Notre priorité continue d'être la santé et la sécurité de tous les Canadiens, tout en maintenant le service au public.

Faits marquants

  • Aussitôt que les Centres Service Canada ont été fermés, des mesures ont immédiatement été prises par le Ministère afin de rejoindre tous les Canadiens virtuellement, par le biais de la création d'un formulaire de demande de services en ligne, qui offre aux clients d'obtenir un retour d'appel dans les 2 jours ouvrables s'ils ont besoin d'aide pour demander des prestations.
  • La réaction des clients au service en ligne est très positive avec plus de 1,64 million de Canadiens qui ont accédé aux services à travers ces nouveaux modes de prestation.
  • Même avec la réouverture des CSC, ces nouveaux services continueront d'être la pierre angulaire d'un service de haute qualité, car ils sont pratiques, ils permettent d'éviter les files d'attente dans les CSC et de rejoindre le plus de clients possible avec nos services.
  • Le 8 juillet, 15 bureaux pilotes ont rouvert leurs portes à travers le pays. Des essais préliminaires ont été effectués pour établir les approches les plus sécuritaires et les plus efficaces pour réactiver les bureaux.
  • En date du 30 octobre, 276 bureaux ont rouvert leurs portes permettant à approximativement 96% des Canadiens d'être à moins de 100 km d'un CSC ouvert.

Réponse

  • Le réseau des CSC a adapté ses bureaux et la manière dont les services sont livrés conformément aux lignes directrices de l'Agence de la santé publique du Canada et les orientation provinciales/locales en matière de santé publique. Protéger la santé et la sécurité de nos employés et des clients que nous servons est notre priorité.
  • Des tests approfondis ont été effectués aux emplacements préliminaires pour s'assurer que les solutions de distanciation sociale et de cheminement des clients sont en place et peuvent être reproduites à travers le pays pour assurer la sécurité des clients et du personnel.
  • Le nouvel aménagement des bureaux comprend des composantes telles que le plexiglas, des stations de désinfectant pour les mains, et de la signalisation supplémentaire à un espace de bureau reconfiguré.
  • En fonction de l'analyse préliminaire et en collaboration avec la Santé et sécurité au travail (SST), une liste de contrôle de réactivation qui décrit les conditions qui doivent être remplies avant la réouverture a été développée.
  • En date du 30 octobre, 276 bureaux ont rouvert leurs portes.

Contexte

  • Les communications externes se concentrent sur la promotion des services en ligne et des services électroniques des SMLC (Services mobiles et de liaison aux communautés) comme la meilleure option de service, des rendez-vous pour ceux qui ont besoin d'une aide en personne et des changements que les clients connaîtront pour accéder à cet appui.
  • Des communications internes aux employés ont été produites conformément aux lignes directrices sur le retour au travail établies par la Commission de la fonction publique et le Comité consultatif de la santé publique en collaboration avec EDSC.
  • Depuis le début de la pandémie, EDSC a organisé de façon régulière des séances de "partage" d'information sur la COVID» avec les syndicats.
  • Il a été reconnu que le retour aux services en personne sera asymétrique à travers le pays, reflétant des conditions spécifiques de site, de main-d'œuvre et de santé et sécurité propres à chaque communauté.
  • Certains facteurs, tels que la santé publique, les niveaux de dotation et les achats peuvent empêcher l'ouverture d'un CSC, car on doit s'assurer que des normes minimales sont mises en place dans tous les bureaux que nous ouvrons au public pour protéger nos clients et les membres de notre équipe.
  • À travers l'élaboration de la stratégie de communication du Ministère, EDSC continue de prêter une attention particulière aux approches des autres ministères ayant une forte présence auprès du public et a hâte de partager les meilleures pratiques à l’avenir.

Citations clés

Sans objet

Préparé par

Nom : Melissa Albert-Gauthier

Titre : Directrice exécutive (intérimaire)

Engagements régionaux et Liaisons

Direction des Services aux citoyens

Personne contact

Nom : Evelyne Power

Titre : Directrice générale, Opérations du mode en personne et des stratégies

Direction des Services aux citoyens (DSC)

Numéro de téléphone : 819 654-8133

Approuvé par

Nom : Peter Simeoni

Titre : SMA, Direction des Services aux citoyens

Numéro de téléphone : 819 654-5079

Date

Date d'approbation au BSMA / CE :

18. Reprise des activités (COVID-19) pour les employeurs relevant de la compétence fédérale

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 0,5 millions $ pour le soutien à la reprise des activités (COVID-19) pour les employeurs sous compétence fédérale dans le cadre de programmes pour accroître les activités proactives en matière de santé et de sécurité au travail, les efforts de sensibilisation et d'orientation, ainsi que l'expertise technique dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Faits saillants

[1 paragraphe caviardé]

  • Un soutien et de l'orientation supplémentaires destinés aux employeurs et aux lieux de travail dans le but de protéger la santé et la sécurité des travailleurs pendant la pandémie profiteront aux employeurs ainsi qu'à environ 1,2 million d'employés sous compétence fédérale, en plus d'atteindre une main-d'œuvre plus large dans les provinces et les territoires.

Réponse

  • Les travailleurs et les employeurs au Canada doivent relever divers défis dans le contexte de la COVID-19.
  • Le gouvernement du Canada prend des mesures pour protéger les Canadiens et veiller à ce que l’économie demeure aussi vigoureuse que possible pendant et après la pandémie de la COVID 19.
  • Chaque Canadien a droit de bénéficier d’un milieu de travail sain et sécuritaire. C'est pourquoi EDSC a demandé le financement d’un montant de 3,5 millions $ pour 2 exercices (2020 à 2021 et 2021 à 2022) afin d’appuyer les activités de reprise des activités à l’échelle du pays à la suite de la pandémie de la COVID-19.
  • Le financement qui sera consacré au travail de l’équipe de coordination des mesures d’intervention sur la COVID-19 comprend un financement de 2,5 millions $ pour le Programme du travail et de 1,0 million $ pour Transports Canada pour accroître les activités proactives en matière de santé et de sécurité au travail, les efforts de sensibilisation et d'orientation, ainsi que l'expertise technique.
  • En guise de démarche complémentaire, le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail recevra un financement de 2,5 millions $ pour 2 exercices (2020 à 2021 et 2021 à 2022) afin d’élaborer un programme complet visant des ressources, des services d’orientation, des documents de transfert des connaissances et du matériel d’apprentissage en ligne crédibles, informatifs et clairs pour permettre aux Canadiens de retourner au travail en toute sécurité dans un environnement actif et/ou postpandémique dont l’exposition au risque est minime.

Contexte

Programme du travail et Transports Canada

Une reprise efficace des activités nécessite un soutien ciblé en matière de santé et de sécurité au travail (SST) pour les entités sous réglementation fédérale, y compris un accent accru sur les mesures de prévention en milieu de travail. Les risques de reprise des activités sont importants s'ils ne sont pas gérés de manière appropriée, y compris les dommages physiques (par ex. maladie, décès) et psychologiques (par ex. santé mentale, stress).

[2 paragraphes caviardés]

Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail

Le CCHST a le mandat et l'expertise nécessaires pour élaborer des lignes directrices propres au secteur, mais ne dispose actuellement pas des ressources nécessaires pour gérer les besoins importants et complexes du milieu de travail tout au long et après la COVID 19. Le CCHST a besoin d'un soutien supplémentaire pour assumer un rôle élargi dans ce domaine.

Le CCHST a récemment signé une lettre d'entente interministérielle avec l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour élaborer des documents sectoriels qui intègrent les considérations de santé publique COVID-19 dans les lignes directrices sur la reprise des activités de santé et sécurité au travail. L'élaboration de matériels de formation qui complètent ces documents d'orientation soutiendra des plans de retour au travail efficaces et efficients.

Le financement temporaire permettra de développer du matériel de formation (1 211 586 $), des outils d'application des connaissances (1 011 843 $) et de soutenir l'embauche de nouvelles ressources pour mieux soutenir les activités du CCHST (276 571 $). Le financement de cette initiative est pour 2 ans.

Citations

"Le COVID-19 a créé des défis sur de nombreux fronts pour les travailleurs et les entreprises du Canada. Alors que de plus en plus de lieux de travail rouvrent leurs portes, la santé et la sécurité des travailleurs sont une priorité. Ce nouveau financement pour le CCHST permettra de mettre davantage de conseils et d'informations à la disposition des lieux de travail qui prennent des mesures pour fonctionner de manière sûre et responsable pendant cette pandémie. "

– L'honorable Filomena Tassi, Ministre du Travail

" Le besoin d'informations et d'outils fiables pour protéger la santé des travailleurs n'a jamais été aussi grand. Ce soutien financier du Programme du travail donnera au CCHST une capacité encore plus grande de fournir des conseils en matière de santé et de sécurité et des modules d'apprentissage pour certains secteurs et professions à risque élevé. Les employeurs pourront ainsi acquérir rapidement les connaissances dont ils ont besoin pour assurer une réouverture et un retour au travail sûrs et ordonnés pour tous."

– Anne Tennier, Président et première dirigeante du Centre canadian d'hygiène et de sécurité au travail

Tableau : 8 Financement (en milliers de dollars) et ETP
Financement ETP Salaire F et E Total, fonction-nement RASE Sous-total S et C, crédit 5 Total
Financement existant 234 20 035 3 490 23 535 4 007 27 532 0 27 532
Budg. sup. B – 2020 à 2021 4 286 161 447 77 524 0 524
Total du financement 238 20 321 3 651 23 056 4 084 28 056 0 28 056

Préparé par

Nom: Marie-Pier Chauret

Titre: Analyste des politiques

Téléphone: 343-572-5967

Expert-conseil

Nom: Duncan Shaw

Titre: Directeur principal, Santé et Sécurité au travail

Téléphone: 613-816-1580

Approuvé par

Nom: Frances McCormick

Titre: Directrice générale par intérim

Téléphone: 613-818-2074

Date

Date d’approbation par les BSMAS / CEO: 16 octobre 2020

19. Soutenir les parents et la garde des jeunes enfants pendant la crise de la COVID-19, y compris le secteur de l’AGJE aux termes de l’Accord sur la relance sécuritaire

Objet

Quelles mesures le gouvernement prend-il pour soutenir les parents et le secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants pendant la crise de la COVID-19?

Faits saillants

  • Le gouvernement fédéral investit une somme de 7,5 milliards $ sur 11 ans, à partir de l’exercice 2017 à 2018, pour soutenir et créer plus de places en garderie à prix abordable et de grande qualité à l’échelle du pays, en particulier pour les familles qui en ont le plus besoin. La cible que s’était fixée le gouvernement actuel de créer jusqu’à 40 000 places en garderie à prix abordable a été largement atteinte avant le début de la pandémie au Canada.
  • Reconnaissant l’urgence de fournir un soutien supplémentaire pendant la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Canada a versé un montant de 625 millions $ aux provinces et aux territoires par l’entremise de l’Accord sur la relance sécuritaire pour le secteur de la garde des jeunes enfants, en plus d’investir la somme de 400 millions $ dans la prolongation des accords bilatéraux sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants. Au total, ces investissements représentent des fonds fédéraux de près de 1,2 milliard $ pour soutenir l’apprentissage et la garde des jeunes enfants en 2020 à 2021.
  • Nous continuons de collaborer avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis afin d’affecter une somme de 278 millions $ en 2020 à 2021 pour promouvoir des programmes prioritaires en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants dirigés par les peuples autochtones.
  • En outre, le gouvernement prévoit aussi un soutien de 2 milliards $ pour les provinces et les territoires par l’entremise du Fonds pour une rentrée scolaire sécuritaire qui fournira les fonds complémentaires dont ils ont besoin dans le cadre de leur travail avec les commissions scolaires locales pour assurer la sécurité des élèves et des membres du personnel tout au long de l’année scolaire.
  • À l’avenir, le gouvernement du Canada réalisera un investissement important, soutenu et à long terme dans la mise en place d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada. Le gouvernement du Canada tablera sur des investissements antérieurs, apprendra du modèle mis en place au Québec et travaillera de concert avec les provinces et les territoires pour que des services de garde de haute qualité soient accessibles à tous.
  • L’Allocation canadienne pour enfants (ACE) a aussi joué un rôle clé pour ce qui est de réduire le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté, enregistrant une baisse de 367 000 entre 2015 et 2018. Afin de fournir un soutien supplémentaire aux familles canadiennes confrontées à des difficultés en raison de la pandémie de COVID-19, le gouvernement a fourni un montant additionnel ponctuel de 300 $ par enfant aux familles recevant actuellement l’ACE avec leur versement de mai 2020. La hausse globale pour les familles qui reçoivent l’ACE a atteint environ 550 $, en moyenne.

Réponse

  • Reconnaissant l’urgence de fournir un soutien supplémentaire pendant la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Canada a fourni les sommes suivantes :
    • 625 millions $ aux provinces et aux territoires en guise de soutien d’urgence pour la pandémie à l’intention du secteur de la garde des jeunes enfants par l’entremise de l’Accord sur la relance sécuritaire;
    • 400 millions $ pour la prolongation des accords bilatéraux sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants;
    • 2 milliards $ pour aider les provinces et les territoires par l’entremise du Fonds pour une rentrée scolaire sécuritaire afin d’assurer la sécurité des élèves et des membres du personnel tout au long de l’année scolaire.
  • À l’avenir, le gouvernement du Canada réalisera un investissement important, soutenu et à long terme dans la mise en place d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada.
  • En outre, le gouvernement a pris des mesures directes pour aider les familles.
  • Nous avons établi une augmentation ponctuelle du paiement de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE). Les familles qui ont actuellement droit à l’ACE ont reçu un montant additionnel de 300 $ par enfant avec leur versement de mai 2020. On s’attend à ce que cette augmentation aide 3,5 millions de familles et près de 6,5 millions d’enfants, y compris quelque 566 000 enfants vivant dans la pauvreté en 2018.

Contexte

Apprentissage et garde des jeunes enfants

Le gouvernement du Canada a engagé des fonds de 7,5 milliards $ sur 11 ans pour créer plus de places en garderie à prix abordable et de grande qualité partout au pays. Beaucoup de travail a été accompli dans l’ensemble du pays depuis la signature des accords en 2017. La cible de 40 000 places en garderie à prix abordable a été largement atteinte. Le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones, élaboré de façon concertée avec des partenaires autochtones et publié conjointement le 17 septembre 2018, complète le Cadre multilatéral d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.

Mesures du gouvernement fédéral en réponse à la COVID-19 liées au secteur de l’AGJE

L’Agence du revenu du Canada permet aux entreprises privées, notamment aux exploitants du secteur de l’AGJE, de reporter le paiement des montants d’impôt sur le revenu. Ces montants n’engageront aucun intérêt ni aucune pénalité pendant la période de report.

Le gouvernement investit 650 millions $ afin de s’inspirer du travail déjà accompli par l’entremise du Fonds de soutien aux communautés autochtones de 305 millions $, et un montant supplémentaire de 75 millions $ fourni aux communautés et organismes travaillant avec les peuples autochtones vivant en milieu urbain et hors réserve.

Un nouveau Fonds d’urgence pour l’appui communautaire de 350 millions $ a été créé afin d’aider les organismes communautaires à adapter leurs services de première ligne pour les Canadiens vulnérables aux défis occasionnés par la COVID-19. Le Fonds aidera les organismes communautaires à adapter leurs services face à la COVID-19, comme la formation des bénévoles en santé et sécurité afin qu’ils puissent continuer à contribuer aux mesures de lutte contre la pandémie, remplaçant le contact individuel en personne par un contact téléphonique, et élargissant la portée des lignes d’aide

Allocation canadienne pour enfants

Le gouvernement a instauré l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) afin d’offrir un soutien accru aux familles à faible et à moyen revenu ayant des enfants. Parce que l’ACE est fondée sur le revenu et n’est pas imposable, elle offre une aide plus généreuse aux familles qui en ont le plus besoin.

Pour veiller à ce que toutes les familles admissibles puissent avoir accès à l’ACE et à d’autres prestations fédérales, le budget de 2018 a investi 17,3 millions $ sur 3 ans, à compter de 2018 à 2019, afin d’élargir les efforts de sensibilisation auprès des communautés autochtones, et de mettre en œuvre des projets pilotes sur des activités de sensibilisation à l’intention des communautés autochtones en milieu urbain.

Depuis sa création en 2016, l’ACE a augmenté les revenus des familles ayant des enfants. Elle a joué un rôle clé pour réduire le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté, enregistrant une baisse de 367 000 entre 2015 et 2018.

Dans le but de veiller à ce que l’ACE continue d’être versée pour aider les familles canadiennes à long terme, depuis juillet 2016, les prestations de l’ACE sont indexées chaque année afin de tenir compte du coût de la vie. Grâce à l’indexation de l’ACE, les familles canadiennes recevront un soutien supplémentaire de 5,6 milliards $ au cours de la période allant de 2018 à 2019 et 2022 à 2023.

Citations

Citations des ministres / citations d’intervenants clés

Préparé par

Nom : Thomas Glen

Titre : Analyste des politiques, Apprentissage et garde des jeunes enfants

Aucun numéro de téléphone : 613-614-7740

Personne-ressource

Nom : Elizabeth Casuga

Titre : Directrice chargée de la politique en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants

Numéro de téléphone : 819-654-3665

Approuvé par

Nom : Karen Hall

Titre : Directrice générale de la politique sociale

Numéro de téléphone : 819-664-4899

Date

Date d’approbation par le BSMAP/CE :

20. Relance sécuritaire dans les communautés autochtones (apprentissage et garde des jeunes enfants autochtones)

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 63,9 millions $ pour le programme Supporting a Safe Restart in Indigenous Communities (Indigenous Early Learning and Child Care) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2021 ?

Faits saillants

  • Le nouveau financement vise à favoriser la réouverture sécuritaire des garderies financées par le gouvernement fédéral et des programmes d’aide préscolaire, ainsi que de soutenir les enfants des Premières Nations, inuits et métis qui bénéficient de programmes et de services d’AGJEA adaptés à leur culture.
  • Sur les 120 millions $ en nouveaux investissements fédéraux dans l’AGJEA :
    • 71,01 millions $ iront aux Premières Nations
    • 10,90 millions $ iront à l’AGJE inuit
    • 29,88 millions $ iront à la Nation métisse
    • 8,21 millions $ iront au Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN).
  • Les allocations de financement utilisent un montant de base de 5 millions $, une formule basée sur des distinctions en fonction du nombre d'enfants âgés de 0 à 6 ans par habitant, et un ajustement pour l'éloignement.
  • Le nouveau financement versé sert à garantir la disponibilité continue de places dans les centres d’AGJEA et pour atténuer l’augmentation du coût des centres d’AGJEA lié à la mise en œuvre des mesures de santé publique pour freiner la COVID-19 (par exemple amélioration des protocoles de nettoyage et de désinfection, et réduction du ratio enfants/personnel).
  • Les communautés peuvent encore bénéficier du nouveau financement d’urgence temporaire pour l’AGJEA si les sites d’apprentissage et de garde des jeunes enfants ne sont pas encore ouverts, conformément aux mesures de santé publique. Lorsque tel est le cas, le financement d’urgence temporaire permettra de soutenir la prestation d’autres programmes et services d’AGJEA pour les enfants et les familles.
  • Ce nouveau financement vient compléter l’investissement de 19 milliards $ dans le cadre de l’Accord sur la relance sécuritaire, qui vise à répondre aux principales priorités convenues par les premiers ministres du Canada, pour la relance sécuritaire de l’économie canadienne, et à soutenir les mesures pour faire face aux futures vagues de la pandémie au cours des 6 à 8 prochains mois. Il comprenait des mesures de soutien aux travailleurs canadiens, notamment en assurant la disponibilité de services de garde d’enfants sécuritaires pour aider les parents à retourner au travail. Le financement de l’Accord sur la relance sécuritaire ne s’est pas étendu aux sites d’AGJEA, et le nouveau financement servira à combler cette lacune.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada fournit un financement d'urgence de 120 millions $ en 2020 à 2021 pour soutenir l'apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones (IELCC). La part du financement revenant à l'ESDC est de 63,9 millions $.
  • Le nouveau financement d'urgence de 120 millions $ aidera les centres et les programmes autochtones d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à relever les défis et les coûts associés à l'adhésion aux mesures de santé publique COVID-19 et à soutenir la réouverture sécuritaire de :
    • 463 garderies dans les communautés inuites et des Premières Nations;
    • 341 programmes d’aide préscolaire aux Autochtones dans les réserves;
    • 134 programmes d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques.
  • Jusqu’à 35 000 enfants et familles des Premières Nations, inuits et métis qui participent aux programmes d’AGJEA devraient en bénéficier.
  • Ce nouveau financement s’ajoute à l’investissement de 1,7 milliard $ sur 10 ans, commençant en 2018, pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones et à l’investissement de 132 millions $ versés annuellement par le truchement des 3 programmes d’AGJEA existants financés par le gouvernement fédéral.

Contexte

  • Dans le budget de 2017, le gouvernement a prévu 1,7 milliard $ sur 10 ans pour la mise en œuvre du cadre d’AGJEA. Le nouveau financement complète les investissements effectués par les provinces et les territoires en vertu du Cadre multilatéral d’AGJE, pour lequel les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont convenu de travailler ensemble afin de résoudre certains des principaux problèmes liés à l’AGJE dans tout le pays.
  • Le 17 septembre 2018, le gouvernement du Canada ainsi que l’Assemblée des Premières Nations, l’Inuit Tapiriit Kanatami et le Ralliement national des Métis ont lancé conjointement le Cadre d’AGJEA qu’ils ont élaboré ensemble. Le Cadre présente les points de vue et les recommandations des peuples et des organisations autochtones qui ont participé à de vastes consultations en 2017.
  • Le Cadre d'AGJE pour les Autochtones prépare le terrain pour la politique, les programmes et le soutien des systèmes d'AGJE dirigés par les Autochtones pour les enfants et les familles autochtones, maintenant et à l'avenir. Il énonce une vision, des principes et constitue un guide pour tous les acteurs de la sphère d'AGJE autochtone.
  • Les enveloppes de financement d'AGJE autochtones fondées sur les distinctions sont gérées en partenariat avec les Premières nations, les Inuits et la Nation métisse. Ce modèle de partenariat - dans lequel les gouvernements des Premières Nations, des Inuits et des Métis prennent des décisions conjointement avec le gouvernement du Canada sur le financement de l'AGJE autochtone pour les priorités de leur choix - est déjà mis en œuvre partout au pays dans le cadre de l'Initiative de transformation d'AGJE pour les Autochtones.
  • Cela a conduit à des décisions d'allocation de fonds au niveau régional approuvées par les dirigeants autochtones qui tiennent compte du contexte spécifique de chaque région. Les rapports montreront comment le financement d'urgence a contribué à la prestation sécuritaire des programmes et des activités d'AGJE pendant la période pandémique, y compris la préparation de la réouverture des sites d'AGJE. Les résultats seront regroupés dans le cadre des rapports de fin d’année de l’accord de contribution pour rationaliser le processus et alléger le fardeau des rapports. Tous les efforts seront faits par les fonctionnaires pour appliquer la flexibilité, le cas échéant, en reconnaissant les pressions supplémentaires liées au COVID-19.
  • Description textuelle : L'emploi et le développement social (EDSC) nécessitent des autorisations supplémentaires pour soutenir un redémarrage en toute sécurité dans les communautés indigènes (apprentissage précoce et garde d'enfants indigènes) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) dans les autorisations budgétaires statutaires en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national – 2020 à 2021.
Table 9 Estimation des dépenses
Financement (en millions de dollars) Budget supplémentaire des dépenses (A), 2020 à 2021 Budget supplémentaire des dépenses (B), 2020 à 2021 Estimation totale des dépenses
Loi sur les paiements pour les événements de santé publique d'intérêt national – 2020 à 2021 0 63.9 63.9

Citations

S. O.

Préparé par

Nom : Angela Gillis

Titre : gestionnaire, stratège principale des politiques

Téléphone : 613-240-4104

Expert-conseil

Nom : Cheri Reddin

Titre : directrice principale

Téléphone : 613-617-1852 / 613-327-1303

Approuvé par

Nom : Catherine Adam

Titre : sous-ministre adjointe principale, DGPSS

Téléphone : 613-866-6843

Date

Date d’approbation par le BSMAP / le 29 octobre 2020

21. Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance (report de fonds)

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 0,4 million $ pour Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier prenant fin le 31 mars 2021?

Faits saillants

  • Dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement (SNL), le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 2,2 milliards $ sur 10 ans pour lutter contre l’itinérance. Le 1er avril 2019, le gouvernement du Canada a lancé Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance.
  • Les 382 938 $ demandés faisaient partie d’une contribution de financement déjà affectée au programme Vers un chez-soi en 2019 à 2020, restée dans les coffres dans le cadre des volets de prestation régionale de ce dernier et représentant seulement 0,2 % du financement disponible en vertu de ces volets.
  • Ce financement périmé n’a été détecté que tard dans l’exercice financier, ce qui limite les occasions de mobiliser les bénéficiaires et de trouver des solutions de rechange permettant de dépenser la totalité des fonds. Ceux-ci ont fait l’objet d’un report en 2020 à 2021 afin d’être réinvestis dans Vers un chez-soi en tenant compte des besoins exacerbés liés à l’itinérance dans les collectivités dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
  • Les personnes et les familles en situation d’itinérance et celles à risque de le devenir courent un risque accru de contracter ou de transmettre la COVID-19 en raison de problèmes de santé sous‑jacents, d’une précarité accrue et de leurs possibilités d’isolement réduites.
  • Le gouvernement a annoncé qu’il allouerait un financement supplémentaire de 394,2 millions $ à Vers un chez-soi en vue de soutenir des mesures telles que de l’hébergement temporaire ou des centres d’isolement afin de réduire le surpeuplement dans les refuges.

Réponse

  • L’un des rôles les plus importants de notre gouvernement est de soutenir les Canadiens vulnérables, notamment les personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir.
  • En 2017, dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 2,2 milliards $ sur 10 ans pour lutter contre l’itinérance. Le 1er avril 2019, nous avons lancé Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance, qui finance directement les municipalités et les fournisseurs de service locaux.
  • La somme de 0,4 million $ demandée correspond à une contribution de financement déjà affectée au programme Vers un chez-soi et périmée en 2019 à 2020. Ces fonds ont fait l’objet d’un report en 2020 à 2021 et seront réinvestis dans les collectivités dans le cadre de l’effort du gouvernement pour soutenir les personnes en situation d’itinérance pendant la pandémie de COVID-19.
  • En plus de maximiser le financement alloué au programme, le gouvernement a annoncé qu’il allouerait un financement supplémentaire de 394,2 millions $ à Vers un chez-soi en vue de soutenir les initiatives de lutte contre l’itinérance face à la COVID-19.

Contexte

Vers un chez-soi est un programme communautaire qui fournit des fonds directement à des collectivités précises par l’entremise des volets de financement Communautés désignées, Itinérance chez les Autochtones, Itinérance dans les communautés rurales et éloignées et Itinérance dans les territoires. Un soutien financier est fourni à 64 collectivités désignées (centres urbains), aux 3 capitales territoriales, aux 30 collectivités autochtones ainsi qu’aux collectivités rurales et éloignées dans tout le Canada en vue de soutenir leurs efforts de prévention et de réduction de l’itinérance. Il rend également des fonds disponibles à des partenaires autochtones afin de financer des approches fondées sur les distinctions pour les services contre l’itinérance.

À l’exception du Québec, le financement de Vers un chez-soi est versé au moyen d’un modèle d’entité communautaire. Dans le cadre de ce modèle, une organisation (une municipalité ou un organisme sans but lucratif) est responsable d’identifier et de gérer des projets en fonction des besoins et priorités déterminés au niveau local.

Au Québec, les volets Communautés désignées et Itinérance dans les régions rurales et éloignées sont régis par une entente Canada-Québec reflétant les compétences et les priorités des 2 gouvernements. Le volet Itinérance chez les Autochtones est administré par Service Canada dans l’ensemble de la province. Ce volet n’est pas régi par une entente Canada-Québec.

Les personnes et les familles en situation d’itinérance et celles à risque de le devenir courent un risque accru de contracter ou de transmettre la COVID-19 en raison de problèmes de santé sous‑jacents, d’une précarité accrue et de leurs possibilités d’isolement réduites. Ce risque accru affecte non seulement ces personnes, mais aussi celles qui leur fournissent des services ainsi que la communauté dans son ensemble. L’éclosion de la COVID-19 a fait peser d’importantes pressions sur le secteur des services aux sans-abri dans tout le pays, qui ont dû transformer le mode de prestation de leurs services pour réduire le risque éventuel d’éclosions.

Au moyen du réseau de prestation de Vers un chez-soi, le gouvernement du Canada est intervenu rapidement pour appuyer les communautés dès le début de l’éclosion. En mars 2020, 15 millions $ de fonds ministériels non utilisés ont été réaffectés par l’entremise de Vers un chez-soi pour apporter un soutien immédiat aux 7 collectivités possédant la capacité d’hébergement la plus élevée : Toronto, Calgary, Vancouver, Montréal, Ottawa, Edmonton et la région de Peel. Dans le prolongement de cette mesure de soutien immédiat, le gouvernement du Canada a annoncé le 18 mars 2020 un financement supplémentaire de 157,5 millions $ en vue de répondre aux besoins des personnes en situation d’itinérance face à la COVID-19. Ce financement a été obtenu en vertu du paragraphe 2(1) de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national.

Avec l’aide de ce financement urgent destiné au secteur de l’itinérance, les collectivités ont pu intervenir rapidement pour tenter de freiner la propagation de la COVID-19 parmi les personnes en situation d’itinérance; leurs efforts visent notamment à réduire le surpeuplement dans les refuges, à établir des espaces d’isolement et à placer des personnes dans des hôtels ou des motels. Ces interventions se sont avérées efficaces. D’après l’information continue reçue des communautés soutenues par Vers un chez-soi, les données disponibles sur la pandémie de COVID-19 et les reportages des médias, il semble n’y avoir eu aucune éclosion à grande échelle parmi les personnes en situation d’itinérance. Cela dit, des problèmes particuliers sont apparus dans le réseau des centres d’hébergement à Toronto et Montréal.

Jusqu’à ce qu’un vaccin efficace soit mis au point et administré à une proportion de la population canadienne suffisante pour réduire le risque d’infection, les personnes en situation d’itinérance courent toujours un risque plus élevé de contracter et de propager le virus. Alors que les communautés commencent à se préparer à faire face à une éventuelle deuxième vague de COVID-19, il sera difficile de maintenir les approches, les mesures de soutien et les programmes mis en place au début de la pandémie quand les fonds d’urgence seront épuisés et que débutera le retrait des mesures de soutien.

Le gouvernement a désigné un financement supplémentaire de 236,7 millions $ pour des programmes visant à répondre aux besoins des personnes en situation d’itinérance face à la crise engendrée par la COVID-19. Cet investissement permettra aux collectivités de continuer à adapter la prestation des services en réaction à la pandémie, de manière à poursuivre la prévention des éclosions tout en se préparant aux prochaines vagues. En plus de prolonger les mesures d’urgence, cet investissement aidera les collectivités à recentrer leur action sur la stabilité du logement, notamment en veillant à ce que les personnes ayant bénéficié d’un gîte temporaire aient accès à un hébergement plus stable et en apportant un soutien plus ciblé aux personnes qui risquent de perdre leur logement en réponse à une hausse de l’itinérance que laisse prévoir le ralentissement économique.

Citations

« La capacité du secteur de l’itinérance de protéger les gens est surtout attribuable à la réactivité du gouvernement du Canada, et plus particulièrement d’Emploi et Développement social Canada et du programme Vers un chez-soi. Le ministre Ahmed Hussen, le secrétaire parlementaire Adam Vaughan et leurs hauts fonctionnaires méritent notamment d’être reconnus et félicités. En effet, ils ont été en mesure de fournir rapidement aux collectivités un financement adaptable dont elles avaient un besoin urgent, ce qui a été essentiel pour aider les collectivités à tout préparer et à tout prévoir, de l’équipement de protection individuelle au personnel, en passant par les chambres d’hôtel pour l’isolement, la quarantaine et la distanciation sociale. » - Tim Richter, président-directeur général, Alliance canadienne pour mettre fin à l’itinérance, 8 juin 2020.

Tableau : 10 Financement de Vers un chez-soi et équivalents temps plein, 2020 à 2021 (en milliers de dollars)
Financement Équivalents temps plein Salaires Fonctionnement et entretien Total - fonctionnement Régime d’avantages sociaux des employés Sous-total - fonctionnement Crédit 5 - subventions et contributions Total
Financement existant 203 16 821 2 606 19 427 2 490 21 917 193 204 215 121
Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021 S.O. S.O. S.O. S.O. S.O. S.O. 383 383
Financement total 203 16 821 2 606 19 427 2 490 21 917 193 587 215 504
Texte descriptif :

Un tableau fait état du financement alloué à Vers un chez-soi pour son fonctionnement et son programme, ainsi que du nombre d’équivalents temps plein, pour l’exercice financier 2020 à 2021. Les sommes sont exprimées en milliers $.

De gauche à droite, les colonnes du tableau sont intitulées : Financement, Équivalents temps plein, Salaires, Fonctionnement et entretien, Total - fonctionnement, Régime d’avantages sociaux des employés, Sous-total - fonctionnement, Crédit 5 - subventions et contributions, Total.

Dans la colonne Financement, les lignes sont intitulées, de haut en bas : Financement existant, Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021, Financement total.

Dans la colonne Équivalents temps plein, 203 ETP figurent sur les lignes Financement existant et Financement total.

Dans la colonne Salaires, le nombre 16 821 figure sur les lignes Financement existant et Financement total.

Dans la colonne Fonctionnement et entretien, le nombre 2 606 figure sur les lignes Financement existant et Financement total.

Dans la colonne Total - fonctionnement, le nombre 19 427 figure sur les lignes Financement existant et Financement total.

Dans la colonne Régime d’avantages sociaux des employés, le nombre 2 490 figure sur les lignes Financement existant et Financement total.

Dans la colonne Sous-total - fonctionnement, le nombre 21 917 figure sur les lignes Financement existant et Financement total.

Dans la colonne Crédit 5 - subventions et contributions, le nombre 193 204 figure sur la ligne Financement existant, le nombre 383 000 $ sur la ligne Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021 et le nombre 193 587 sur la ligne Financement total.

Dans la colonne Total, le nombre 215 121 figure sur la ligne Financement existant, le nombre 383 000 $ sur la ligne Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 à 2021 et le nombre 215 504 sur la ligne Financement total.

Préparé par

Nom : Francis Shin

Titre : Analyste des politiques

Personne-ressource

Nom : Janet Gwilliam

Titre : Directrice, Division de la politique et des partenariats de lutte contre l’itinérance

Numéro de téléphone : 819-654-7138

Approuvé par

Nom : Janet Goulding

Titre : SMA, DGSRDS

Numéro de téléphone : 819-654-2156

Date

Date approuvée au BSMAP / chef de l’exploitation : 16 octobre 2020

Date d’approbation par le BSMAP/ chef des opérations : 16 octobre 2020

22. Versement du paiement unique aux personnes en situation de handicap

Question

Pourquoi est-ce qu’Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande 848,5 M$ pour des ajustements au paiement unique de soutien aux personnes en situation de handicap en vertu de la Loi concernant des mesures supplémentaires liées à la COVID-19 dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2020?

Faits saillants

  • Les personnes en situation de handicap ont fait face à des défis et des coûts uniques lors de la COVID-19.

Réponse

  • Il pourrait s'agir de coûts plus élevés pour : les travailleurs de soutien personnel et autres aides aux personnes en situation de handicap; l'internet en raison de l'éloignement physique ; l'utilisation accrue des taxis et des services de livraison à domicile pour la nourriture et les médicaments.
  • Le gouvernement du Canada émettra automatiquement un paiement unique non imposable et non déclarable d'un montant maximal de 600 $ à environ 1,7 million de Canadiens admissibles pour les aider à payer ces dépenses.
  • Environ 1,6 million de personnes recevront le paiement à partir du 30 octobre 2020. Cela représente 763 millions $ pour les personnes en situation de handicap. Le reste des paiements sera versé au début de l'année 2021.
  • Pour faciliter la tâche des clients admissibles, plutôt que de leur demander de présenter une demande, le GdC s’appuie sur les informations existantes pour émettre ces paiements.
  • De nombreux Canadiens sont admissibles à ce paiement. Il s'agit notamment des bénéficiaires du crédit d'impôt pour personnes handicapées (CIPH), de la pension d'invalidité du Régime de pensions du Canada (RPC), de la rente d’invalidité du Régime de rentes du Québec (RRQ) et de 7 prestations d'Anciens Combattants Canada (ACC) et du temps est nécessaire pour mettre en place un système, intégrer et valider les données, et s'assurer que le paiement est émis au bénéficiaire admissible.

Contexte

5 juin 2020, le GdC a annoncé un paiement unique, non imposable et non déclarable d’un maximum de 600 $ destiné à soutenir les Canadiens en situation de handicap.

17 juillet 2020, le GdC a annoncé des plans législatifs visant à rendre accessible la prestation à environ 1,7 million de Canadiens en situation de handicap. Le projet de loi C-20, a reçu la sanction royale le 27 juillet 2020.

[1 paragraphe caviardé]

[2 phrases caviardées]

Le paiement unique sera automatiquement versé aux :

  • titulaires d’un certificat pour le CIPH ou aux personnes qui sont admissibles au CIPH et qui en ont fait la demande avant le 25 septembre 2020;
  • bénéficiaires, en date du 1er juillet 2020, de :
    • RPC;
    • RRQ;
    • l’un des programmes de soutien aux personnes handicapées offerts par ACC.

Les aînés en situation de handicap, qui ont droit au paiement unique pour les aînés ainsi qu'à ce paiement, recevront un total de 600 $ :

  • s’ils ont reçu le paiement unique de 300 $ pour les aînés qui sont admissibles à la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV), ils recevront un montant additionnel de 300 $;
  • s’ils ont reçu le paiement unique de 300 $ destiné aux aînés qui sont admissibles à la pension de la SV et au Supplément de revenu garanti ou aux allocations, ils recevront un montant additionnel de 100 $.

À partir du 30 octobre 2020, 1,6 million des 1,7 million de bénéficiaires commenceront à recevoir leurs paiements. Le prochain paiement est prévu pour janvier 2021 et comprend les personnes admissibles qui ont demandé le CIPH avant le 25 septembre 2020 et qui n'ont pas encore reçu de réponse de l'ARC, ainsi que celles qui n'ont pas pu être incluses dans les paiements d'octobre en raison de renseignements personnels erronés.

Citations clés

S.O

Préparé par

Nom : Joanne Pellerin

Titre : Directrice générale, Direction générale de la gestion de la transformation

Numéro de téléphone : 613-608-1835

Expert-conseil

Nom : Joanne Pellerin

Titre : Directrice générale, Direction générale de la gestion de la transformation

Numéro de téléphone : 613-608-1835

Approuvé par

Nom : Tammy Belanger

Titre : Sous-ministre adjointe par intérim, Direction générale de la gestion de la transformation

Numéro de téléphone : 613-759-2170

Date

Date d’approbation par les BSMAS/CEO : 16 octobre 2020

23. Cotisations aux régimes d’avantages sociaux des employés

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 1,4 millions $ pour le poste législatif « Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés » dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2021?

Faits saillants

  • Les modifications aux postes législatifs sont présentées dans les Budgets supplémentaires de dépenses seulement à titre indicatif puisque l'objet de ces dépenses et les dispositions en vertu desquelles elles peuvent être engagées ont déjà été approuvés par le Parlement à la suite de l'adoption d'une loi autre qu'une loi de crédit.
  • Les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés comprennent le coût des contributions de contrepartie que le gouvernement verse comme employeur aux caisses de retraite de la fonction publique, au Régime de pensions du Canada ou au Régime des rentes du Québec, au Régime de prestations de décès et au Compte des opérations de l’assurance-emploi.

Réponse

  • Un rajustement totalisant 1 440 799 $ est inscrit au titre du coût des RASE relativement à 3 postes inclus dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2020 à 2021. Ces 3 postes sont les suivants :
  • financement pour lutter contre l’éclosion de COVID-19 parmi les travailleurs étrangers temporaires dans les exploitations agricoles (1 186 801 $);
  • financement de la formation des préposés aux services de soutien à la personne et d’autres mesures pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans les secteurs des soins de longue durée et à domicile (176 810 $); et
  • financement à l’appui de la reprise des activités (COVID-19) des employeurs relevant de la compétence fédérale (77 188 $).

Préparé par

Nom: Jennifer Moorehead

Titre: Directrice, Planification et gestion des dépenses, Direction générales du Dirigeant principal des finances

Téléphone: 819-654-6402

Expert-conseil

Nom: Jason Won

Titre: Dirigeant principal des finances délégué

Téléphone: 819-654-6583

Approuvé par

Nom: Mark Perlman

Titre: Dirigeant principal des finances

Téléphone: 819-654-6634

Date

Date d’approbation par les BSMAS / CEO: 16 octobre 2020

24. Contexte parlementaire et analyse

Titre officiel : Comparution du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social - Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) - Budget supplémentaire des dépenses 2020 à 2021 (B) - Mardi 8 décembre 2020 | 18 h 30 à 19 h 30

1. Contexte

Le 4 novembre 2020, vous avez témoigné devant le Comité permanent HUMA au sujet du Budget principal des dépenses de 2020 à 2021. Le Comité a indiqué vouloir vous convoquer pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses de 2020 à 2021 (B) avant la fin de la session parlementaire, le 11 décembre. Le 8 décembre, vous comparaîtrez pendant une heure et les cadres supérieurs des ministères seront également présents. Ils demeureront à disposition du Comité pendant une période supplémentaire d’une heure qui sera allouée aux questions.

Comme vous le savez, la Chambre des communes prévoit conclure les procédures financières relatives au Budget principal des dépenses et au Budget supplémentaire des dépenses par le dépôt de 2 projets de loi de crédits autorisant le déblocage des fonds nécessaires, dans la soirée du lundi 7 décembre.

La réunion a pour but de fournir aux membres du Comité une occasion de poursuivre l'examen des dépenses prévues du gouvernement comprises dans le Budget supplémentaire des dépenses (B). Elle se veut également une occasion d’obtenir des précisions sur les éléments de l’Exposé économique et financier du 30 novembre qui se rapportent à votre mandat.

Le Comité a également invité votre collègue, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées à comparaître le 10 décembre au sujet du Budget supplémentaire des dépenses.

2. Délibérations du Comité

Le Comité HUMA est composé de 12 députés fédéraux. Dans le contexte du Parlement minoritaire actuel, le gouvernement ne détient pas la majorité au sein du Comité. Sa présidence est depuis peu assurée par le député fédéral Sean Casey, qui est secondé par 2 vice-présidents, soit le député conservateur Peter Kent et la députée du Bloc québécois Louise Chabot.

Les autres membres sont :

  • Han Dong (PLC)
  • Rosemarie Falk (PCC)
  • Leah Gazan (NPD)
  • Wayne Long (PLC)
  • Jamie Schmale (PCC)
  • Ryan Turnbull (PLC)
  • Adam Vaughan (PLC)
  • Brad Vis (PCC)
  • Kate Young (PLC)

Vous disposerez de 5 minutes pour présenter des observations préliminaires à l’ouverture de la réunion.

Les membres du Comité HUMA ont convenu que l’interrogation des témoins se déroulerait de la façon suivante :

Première ronde de questions :

  • 6 minutes pour le Parti conservateur
  • 6 minutes pour le Parti libéral
  • 6 minutes pour le Bloc Québécois
  • 6 minutes pour le Nouveau Parti démocratique

Deuxième ronde de questions et rondes subséquentes :

  • 5 minutes pour le Parti conservateur
  • 5 minutes pour le Parti libéral
  • 2,5 minutes pour le Bloc Québécois
  • 2,5 minutes pour le Nouveau Parti démocratique
  • 5 minutes pour le Parti conservateur
  • 5 minutes pour le Parti libéral

3. Analyse des réactions des membres du Parlement et des médias

Outre les questions concernant les éléments inclus dans le Budget supplémentaire des dépenses, vous pourriez devoir répondre à des questions des membres des partis d’opposition sur les sujets suivants :

Mise à jour économique et financière : système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants

Les membres du Comité HUMA poseront des questions au sujet des annonces faites dans le cadre de la Mise à jour économique et financière, notamment sur la promesse de mettre en place un système pancanadien de garde d’enfants. Le NPD fera probablement valoir qu’il est inacceptable de devoir attendre jusqu'à la présentation du budget fédéral de 2021 pour en savoir plus sur le plan qui sera mis en œuvre pour assurer aux Canadiens un accès à des services de garde abordables. Pendant la pandémie, le NPD n’a pas cessé d’insister sur le fait que les options en matière de garde d'enfants sont limitées et que, pour cette raison, les parents ont du mal à conjuguer vie professionnelle et vie familiale, certains ayant même été contraints de quitter leur emploi afin de pouvoir s’occuper de leurs enfants à la maison. Le NPD pourrait également vous questionner sur la pertinence du groupe de travail que le gouvernement entend créer pour aider les femmes dont l’emploi a été touché par la pandémie à réintégrer le marché du travail, sachant que, selon le chef du NPD Jagmeet Singh, la solution pour réintégrer ces femmes au marché du travail consiste à offrir des services de garde abordables. De plus, le NPD, en particulier Mme Leah Gazan, pourrait demander des précisions au sujet de la proposition consistant à investir 70 millions $ sur 5 ans, à compter de 2021 à 2022, et à octroyer par la suite un financement récurrent de 15 millions $ pour assurer le maintien du Secrétariat fédéral à l'apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones, et pour favoriser le développement de la capacité de gouvernance des Autochtones et leur participation au développement d’un système pancanadien.

Étude sur le logement du Comité HUMA :

Depuis le début de la pandémie, les partis d’opposition exercent des pressions sur le gouvernement afin qu’il en fasse davantage pour aider les Canadiens en situation de logement précaire. Cette réunion pourrait être l’occasion de solliciter vos commentaires sur la nouvelle étude du Comité HUMA : Logement pour les Autochtones en région urbaine, rurale et nordique. Les membres du Comité HUMA ont convenu de tenir 6 réunions sur ce sujet. Le 17 novembre 2020, le Comité a entendu les témoignages de la SCHL, du ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, du ministère des Services aux Autochtones et d’EDSC. Lors de la réunion, les députés du Parti conservateur ont axé leurs interventions sur la SCHL, l’Initiative pour la création rapide de logements, et les frais administratifs et généraux liés au programme. La membre du NPD, Leah Gazan, s’est attardée sur la question de l’allocation des fonds au regard des coûts de logement par communauté, et sur la dimension « santé et sécurité » des logements. Les membres du Parti libéral se sont intéressés de près aux programmes de lutte contre l’itinérance, et ont cherché à établir le portrait global des investissements du gouvernement. La députée du Bloc Québécois a posé des questions sur les synergies existant entre les différents programmes et la façon dont ces derniers se complètent les uns les autres. D’autres réunions seront organisées avec un certain nombre d’intervenants souhaitant également examiner les divers programmes de logement.

Dans la Mise à jour financière, le gouvernement a également annoncé l’octroi de fonds au profit des refuges autochtones dans le but de combattre la discrimination systémique envers les Autochtones et contrer la violence envers les femmes, les filles, les personnes LGBTQ et les personnes bispirituelles autochtones. Le gouvernement a engagé un financement de 781,5 millions $ sur 5 ans. La majorité des fonds — 724,1 millions $ — sera consacrée à la mise en œuvre d’une stratégie globale de prévention de la violence qui prévoit l’établissement de nouveaux refuges et logements de transition pour les Premières Nations. La députée du NDP Leah Gazan pourrait vouloir aborder ce sujet.

Centres Service Canada

Le 4 novembre, la députée du Bloc Québécois Louise Chabot a posé des questions sur la réouverture des Centres Service Canada. Elle a voulu connaître le nombre précis de bureaux ouverts dans l’ensemble du Canada. Elle pourrait demander ce qu’il en est maintenant des 285 bureaux (sur 317) qui étaient ouverts en date du 4 novembre. Elle cherchera sans doute à obtenir l'assurance que tous les Centres Service Canada seront à nouveau ouverts sous peu.

SCHL

Le 4 novembre, le député du NPD Jenny Kwan a posé un certain nombre de questions concernant la SCHL et a demandé de plus amples renseignements sur l’évaluation de la population d’itinérants ainsi que sur le fonds de co-investissement et l’Initiative de financement de la construction de logements locatifs. Si, le 8 décembre, la porte-parole du NPD en matière de logement Jenny Kwan siège à titre de membre substitut devant le Comité HUMA, elle pourrait bien vouloir assurer un suivi sur ces questions. Le porte-parole du Parti conservateur en matière de logement Brad Vis vous a également questionné sur le processus de demande relatif au fonds de co-investissement pour le logement et sur l’amélioration des délais d'attente.

25. Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes - (HUMA)

Original title: House of Commons Standing Committee on Human Resources, Skills and Social Development and the Status of Persons with Disabilities (HUMA)- Committee Profile (October 2020)

Committee profile

Profil du Comité, (Octobre 2020)

Sean Casey, Parti Libéral, Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard

Brève biographie

Sean est né à St. John’s (Terre-Neuve), mais il a grandi à Fredericton (Nouveau-Brunswick). Il a obtenu un baccalauréat en administration des affaires avec spécialisation en comptabilité de la Saint Francis Xavier University. Il a été employé de la société de téléphone du Nouveau-Brunswick avant de faire ses études à la Dalhousie Law School, où il a obtenu son diplôme en 1988. Pendant ses études à l’université Dalhousie, il a fait partie du syndicat des étudiants et a été président de l’association des étudiants en droit. À la fin de ses études, Sean travaillait pendant l’été au cabinet Scales Jenkins and McQuaid (qui se nomme aujourd’hui Stewart McKelvey) à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard).

Il est demeuré à l'emploi du cabinet et a été nommé associé à l'âge de 29 ans. En 2003, Sean a quitté ce cabinet pour occuper un poste de direction dans l’entreprise familiale, communément appelée Paderno. C'est aussi cette année-là qu'il a couru son premier de quatre marathons. En 2008, Sean a réintégré le cabinet Stewart McKelvey, où il a été nommé associé directeur régional. En 2011, il a été élu député de Charlottetown. Il a été réélu en 2015, puis de nouveau en 2019. Au Parlement, il a récemment été secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne. Auparavant, il a été secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, ainsi que secrétaire parlementaire du ministre du Patrimoine canadien.

Il est actuellement président du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, membre du Comité permanent des anciens combattants et président du caucus libéral de l’Atlantique.

Wayne Long, Parti Libéral, Saint John — Rothesay, Nouveau Brunswick

Brève biographie

Wayne Long est membre de la communauté de Saint John et possède de l’expérience dans le domaine du commerce national et international. Il est actuellement président des Sea Dogs de Saint John, et ses efforts ont contribué à faire de l’équipe l’une des meilleures franchises de hockey de la LCH au pays, remportant notamment la prestigieuse coupe Memorial en 2011. La même année, il a reçu le trophée John Horman, remis au meilleur administrateur de la LHJMQ.

Avant de travailler pour les Sea Dogs, Wayne a été président de Scotiaview Seafood Inc. Il a également connu du succès comme gestionnaire de produits à grande échelle chez Stolt Sea Farm Inc. Dans le cadre de son travail, il a voyagé partout en Amérique du Nord pour négocier des contrats avec des distributeurs de restaurants, des chaînes de restaurants et des chaînes de détail d'envergure nationale. Il a remporté deux fois le prix d'excellence en ventes et en marketing d'Amérique du Nord (North American Excellence in Sales and Marketing). Il a également siégé au conseil d’administration de Destination Marketing et Salmon Marketing.

Wayne est né dans la circonscription, il y a vécu pendant 44 ans et il y habite encore aujourd'hui avec son épouse, Denise, et de leurs deux enfants, Khristian et Konnor.

Han Dong, Parti Libéral, Don Valley North, Ontario

Brève biographie

Han Dong – qui a grandi et étudié à Toronto –, sa sœur et ses parents ont a quitté Shanghai en 1990 pour immigrer au Canada. Dans sa jeunesse, il a travaillé dans le café familial ouvert 24 heures sur 24. C'est là qu'il a appris l’importance du travail acharné, du milieu familial et de la communauté, pour ensuite intégrer la fonction publique.

En 2014, Han a été élu député provincial, ce qui lui a permis d’acquérir une précieuse expérience législative.

Il a œuvré dans une entreprise torontoise de haute technologie qui se consacre à bâtir des communautés plus sûres grâce à la technologie numérique de surveillance de quartier. Il a également fait preuve de leadership dans la promotion de la diversité à Toronto, où il dirige actuellement le comité Chinatown Gateway mis sur pied par le maire John Tory.

Han et sa femme Sophie, sont les fiers parents d’Emma et de Matthew.

Ryan Turnbull, Parti Libéral, Whitby, Ontario

Brève biographie

Ryan Turnbull est un catalyseur de changement, un entrepreneur chevronné et un fervent d'innovation sociale qui a consacré sa vie à promouvoir le leadership éthique et la responsabilité sociale, ainsi que l'établissement d'une économie et d'une société plus éthiques. Il élève sa jeune famille dans la région de Durham depuis plus de cinq ans et il est solidement enraciné dans la communauté de Whitby, où il a récemment emménagé.

Ryan a suivi une formation avancée en leadership et a obtenu une maîtrise en philosophie de l’Université Carleton. Il a enseigné et dressé des programmes d’études dans de nombreux établissements postsecondaires partout dans le monde. Au cours de la dernière décennie, il a dirigé le développement d’un cabinet d’experts-conseils en innovation sociale qui a eu un impact social direct sur les organisations, les communautés et la population qu'ils desservent, dans la région de Durham et à l'échelle de l'Ontario. Ryan a œuvré auprès de plus de 250 organismes de bienfaisance, a conseillé les gouvernements à tous les niveaux et a dirigé plus de 350 projets percutants, et son travail a eu une influence directe et positive sur la qualité de vie de tous les segments de la population, y compris les enfants, les jeunes, les aînés, les immigrants, les réfugiés, les personnes handicapées, les Autochtones, les femmes, les membres LGBTQ2S et bien d’autres groupes. Il a également siégé au conseil d’administration de Sécurité alimentaire Canada et de l’Association des praticiens en éthique du Canada.

Adam Vaughan, Parti Libéral, Spadina—Fort York, Ontario

Brève biographie

Adam Vaughan a été élu pour la première fois à la comme député de Trinity-Spadina le 30 juin 2014. Le 19 octobre 2015, il a été réélu une première fois dans la nouvelle circonscription de Spadina-Fort York, puis de nouveau pour un deuxième mandat complet le 21 octobre 2019.

Il a été élu deux fois au conseil municipal de Toronto avant que les électeurs l’envoient à Ottawa pour représenter les intérêts de la ville Parlement. En tant que militant et journaliste, il a joué un rôle important dans la croissance économique et sociale de Toronto. Il apporte le vaste bagage d'expérience de toute une vie en politique fédérale. Au conseil municipal, il a joué un rôle important dans la réforme du processus de planification dans la ville. Il a mené des campagnes locales efficaces pour rebâtir et revitaliser des logements sociaux tout en mettant en place de nouvelles politiques pour créer des programmes de logements familiaux, de logements supervisés et des coopératives d’habitation à Toronto.

En collaboration avec les résidents, il a piloté la revitalisation d’Alexandra Park, un quartier important de Toronto qui profitera de nouveaux logements à prix abordable, espaces commerciaux, aménagements dans la communauté et espaces verts au centre-ville. Adam Vaughan a toujours été un ardent défenseur des arts à Toronto.

Lorsqu’il était conseiller municipal, il a milité activement en faveur de l’agrandissement de l'Ontario College of Art and Design University et il a dirigé la campagne pour sauver le théâtre Passe Muraille. Il a aussi été membre du conseil d’administration du Toronto Arts Council, du Art Gallery of Ontario, du Harbourfront Centre et de Heritage Toronto. Avant de se lancer en politique, Adam a été pendant plus de 20 ans journaliste de radiotélévision spécialisé en affaires municipales à CBC et à Citytv. Il a couvert les actualités aux trois ordres de gouvernement ainsi que les enjeux urbains.

À la 41e législature, Adam a été nommé porte-parole du Parti libéral en matière de logement et d'affaires urbaines et il a travaillé avec Justin Trudeau, les libéraux et les administrations locales de partout au pays en vue de rétablir une politique nationale en matière de logement dans le cadre d’un nouveau programme urbain pour le Canada.

Le 2 décembre 2015, il a été nommé secrétaire parlementaire du premier ministre chargé des affaires intergouvernementales. Il a occupé ce rôle jusqu’au 26 janvier 2017, date à laquelle il a été nommé secrétaire parlementaire du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social (Logement et Affaires urbaines).

Le 1er février 2017, Adam a été nommé président d'un comité consultatif sur l’itinérance composé d’experts et d’intervenants dans le domaine de l’itinérance, afin d’appuyer le renouvellement de la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance.

Il est actuellement secrétaire parlementaire du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social (Logement) et membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.

Kate Young, Parti Libéral, London-Ouest, Ontario

Brève biographie

Kate Young a été élue députée de London-Ouest pour la première fois en octobre 2015. Elle est secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles (FedDev Ontario). Elle a également été secrétaire parlementaire du ministre des Transports, de la ministre des Sciences et des Sports et de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et de l’Accessibilité (Accessibilité).

Avant d’être élue, Kate a eu une longue carrière en journalisme et en relations publiques dans les secteurs privé et public. Mieux connue comme la première femme à présenter le journal télévisé à CFPL-TV de London, elle était également directrice des affaires publiques et des relations communautaires au Thames Valley District School Board et directrice des relations communautaires au Groupe financier Banque TD.

À titre d’organisatrice communautaire, elle consacre une grande partie de son temps libre aux activités d’organismes qui ont une incidence directe sur la circonscription de London-Ouest, ce qui comprend le conseil d’administration de la London Health Sciences Foundation, le conseil d’administration du Fanshawe College et le conseil d’administration du London Museum. En 2007, le London City Press Club lui a décerné le titre de personnalité médiatique de l’année pour souligner sa contribution exceptionnelle au milieu communautaire de London.

Kate détient un diplôme en journalisme (radiodiffusion) du Fanshawe College et est la fière maman de deux enfants. Elle est aussi grand-maman de jumeaux. Elle a grandi à London-Ouest, a fréquenté l’école secondaire Westminster et vit toujours dans la circonscription avec son conjoint Brian.

Rosemarie Falk, Parti conservateur, Porte-parole en matière d'aînés, Battlefords — Lloydminster, Saskatchewan

Brève biographie

Rosemarie Falk est députée fédérale de Battlefords-Lloydminster. Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes à la suite d’une élection partielle fédérale qui a eu lieu le 11 décembre 2017.

Sous la direction de l’honorable Erin O’Toole, elle assume le poste de ministre du cabinet fantôme pour les aînés. Elle est également membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.

Rosemarie est née et a grandi à Lloydminster, en Saskatchewan. Elle et son époux Adam y élèvent leurs trois enfants. Elle est titulaire d’un baccalauréat en travail social de l’Université de Calgary. Grâce à son expérience professionnelle et de bénévolat, elle s’est investie activement dans son milieu communautaire œuvrant auprès de certains des membres les plus vulnérables de la communauté.

Rosemarie est résolue à défendre avec vigueur les intérêts des aînés, des familles, des contribuables et des collectivités rurales. Elle s’investit en politique fédérale pour aider à bâtir un Canada plus fort maintenant, et pour la génération à venir.

Peter Kent, Parti conservateur, Emploi, Développement de la main-d’œuvre et Inclusion des personnes handicapées, Thornhill, Ontario

Brève biographie

Peter Kent a été élu pour la première fois à la Chambre des communes à titre de député de Thornhill en 2008 avant d’être nommé ministre d’État des Affaires étrangères, responsable des Amériques.

Réélu en janvier 2011, il a été nommé ministre de l’Environnement du Canada et a occupé ce poste jusqu’en juillet 2013. En octobre 2013, il a été élu président du Comité permanent de la défense nationale de la Chambre des communes. En octobre 2015, Peter a été réélu député de Thornhill et nommé porte-parole adjoint en matière d’affaires étrangères. À l’été 2016, il a été nommé porte-parole en matière d’affaires étrangères. En septembre 2017, il a été nommé ministre du cabinet fantôme responsable de l’éthique.

Avant son élection à la Chambre des communes, Peter était un journaliste en radiotélévision. Il a travaillé pendant plus de 40 ans comme rédacteur, reporter, producteur, présentateur et cadre supérieur au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde.

Il a présenté des histoires qui ont façonné le 20e siècle, y compris des événements marquants tels que les conflits et le redressement au Vietnam et au Cambodge, les décennies de conflit, l’incertitude et l’espoir au Moyen-Orient, la famine éthiopienne, la transition de la Rhodésie au Zimbabwe, la transition de l’Afrique du Sud de l'ère de l’apartheid à la présidence de Mandela, la chute d’Idi Amin, le mur de Berlin, la fin de la guerre froide

Peter a remporté plusieurs prix au cours de sa carrière, dont le prestigieux prix Robert F. Kennedy. Il est également membre du Temple de la renommée de la radiodiffusion canadienne.

Passionné par l’engagement communautaire, Peter soutient activement un certain nombre d’organismes de bienfaisance. Il a servi de mentor auprès du Toronto Region Immigrant Employment Council et a fait partie du cabinet torontois du Musée canadien des droits de la personne. Il continue de participer aux activités du Conservatoire royal de musique, des Amis du Centre Simon Wiesenthal et du Sunnybrook Health Sciences Centre.

Jamie Schmale, Parti conservateur, Porte-parole en matière de Familles, d'Enfants et de Développement social, Haliburton-Kawartha Lakes-Brock, Ontario

Brève biographie

Possédant une solide expérience en radio, en journalisme et en politique fédérale, Jamie a l’honneur de représenter la circonscription de Haliburton-Kawartha Lakes-Brock à Ottawa depuis 2015.

Avant de se lancer en politique, Jamie a fréquenté l’école secondaire Fenelon Falls ainsi que le collège Loyalist, où il a obtenu son diplôme du programme de radiodiffusion. Il a commencé sa carrière comme animateur de nouvelles et est devenu par la suite directeur des nouvelles pour les médias CHUM dans la région de Kawartha. En couvrant les nouvelles, la politique municipale et les sports pour 91.9FM Radio CKLY à Lindsay, Jamie a couvert les horribles attaques du 11 septembre, la panne d’électricité de 2003 et la fusion des 16 municipalités du comté de Victoria en ce qui est maintenant la ville à palier unique de Kawartha Lakes.

Élevé à Bobcaygeon, il habite maintenant à Lindsay. Professionnel, père et bénévole, Jamie est activement impliqué dans les activités d’un certain nombre d’organismes de bienfaisance et d’organismes sans but lucratif de la région.

En 2014, Jamie a été nommé par le Parti conservateur pour devenir le prochain candidat conservateur dans la circonscription de Haliburton-Kawartha Lakes-Brock (HKLB). Depuis sa première élection, il a siégé à divers comités parlementaires, comme le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, le Comité permanent des ressources naturelles et, jusqu’à sa prorogation en août 2020, il était vice-président du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord.

En 2019, Jamie a été appelé à assumer le rôle de ministre du cabinet fantôme des relations Couronne-Autochtones, sous la direction de l’ancien chef, Andrew Scheer. C'est avec grand plaisir qu'il occupe maintenant le rôle de ministre du cabinet fantôme de la Famille, des Enfants et du Développement social sous la direction de son ami, voisin de circonscription et actuel chef de parti, Erin O’Toole.

Brad Vis, Parti conservateur, Porte-parole en matière de logement, Mission—Matsqui—Fraser Canyon, Colombie Britannique

Brève biographie

Né à Matsqui, en Colombie-Britannique, Brad est solidement enraciné dans la Vallée du Fraser. Petit-fils d’immigrants hollandais, il a hérité de valeurs comme le travail acharné, le sens du sacrifice, l’intégrité et la détermination.

Brad a passé la plus grande partie de sa carrière à œuvrer dans le secteur public, politique et agroalimentaire. Ses antécédents professionnels reposent sur les communications, les relations publiques et l’élaboration de politiques.

Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université de la Colombie-Britannique et d’une maîtrise en sciences politiques de l’Université Carleton.

Élu en 2019, Brad a l’honneur de représenter tous les résidents de Mission–Matsqui–Fraser Canyon et est ravi de travailler en leur nom. Sa mission est de soulever des questions et de travailler pour réaliser les objectifs de la circonscription à Ottawa plutôt que de travailler comme représentant d’Ottawa dans sa circonscription.

Sous la direction de l’honorable Erin O’Toole, Brad assume le rôle de ministre du cabinet fantôme en matière de logement et est membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA).

Brad est l'heureux mari de Kathleen et le père de Declyn et Nicholas.

Leah Gazan, Nouveau Parti démocratique, Porte-parole en matière de Familles, d'Enfants et de Développement social, Winnipeg-Centre, Manitoba

Brève biographie

Leah Gazan a été élue députée de Winnipeg-Centre en octobre 2019. Elle est actuellement porte-parole du NPD en matière d'Enfants, de Familles et de Développement social, ainsi que porte-parole adjointe en matière d'Immigration, de Réfugiés et de Citoyenneté. Leah est membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées et du Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement. Elle a récemment déposé un projet de loi d’initiative parlementaire, le projet de loi C-232, Loi sur la lutte contre l’urgence climatique, qui reconnaît le droit à un environnement sain comme étant un droit de la personne.

En tant qu’éducatrice, conseillère et collaboratrice dans les médias, Leah est profondément engagée dans les enjeux et l'organisation des activités de base de Winnipeg depuis près de trois décennies. Elle a consacré sa vie à la question des droits de la personne sur les scènes locale, nationale et internationale. Récemment, elle a réussi à organiser une mission partout au pays pour faire connaître le projet de loi C-262, Loi sur les droits de la personne autochtone.

Ses contributions à la ville de Winnipeg ont façonné notre compréhension de nos luttes et de nos forces collectives, et nous ont aidés à promouvoir la justice. En tant que présidente du Conseil de planification sociale de 2011 à 2015, Leah a organisé et encouragé l’adoption d’une politique visant à mettre fin à la pauvreté, à lutter contre la violence faite aux femmes et aux filles, à trouver des solutions à l’insécurité en matière de logement et à l’itinérance, à veiller à offrir des salaires équitables, à prendre des mesures communautaires pour lutter contre les dépendances et à offrir des mesures de soutien adéquates en matière de santé mentale.

Elle a joué un rôle prépondérant à Winnipeg au cours du mouvement Idle No More pour sensibiliser le public de Winnipeg. Elle a également cofondé la campagne #WeCare visant à mobiliser la volonté du public de mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles autochtones. Leah est membre de la nation Wood Mountain Lakota, située en Saskatchewan, territoire issu du Traité no 4.

Louise Chabot, Bloc Québécois, Porte-parole en matière d'Emploi, de Développement de la main-d’œuvre et de Travail, Thérèse-De Blainville, Québec

Brève biographie

Louise Chabot, née en 1955 à Saint-Charles-de-Bellechasse (Québec), est une syndicaliste et femme politique québécoise. Elle est présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) de 2012 à 2018. Cette organisation représente à son départ près de 200 000 membres, dont 130 000 dans le secteur de l’éducation et de la petite enfance. Elle a coordonné un important projet de syndicalisation qui s’est traduit par le regroupement de plus de 15 000 responsables de services de garde en milieu familial, une première dans le monde syndical canadien. Le 21 octobre 2019, elle est élue députée fédérale de la circonscription de Thérèse-de-Blainville sous la bannière du Bloc québécois.

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