Pour le bien de nos familles et de nos enfants : l’apprentissage et la garde des jeunes enfants dans le budget de 2017

Discours

Bonjour, Je tiens tout d’abord à remercier nos hôtes, le YMCA du centre-ville de Toronto. Un endroit chaleureux et accueillant! Je tiens à féliciter le YMCA, qui est le plus important fournisseur de services de garde au Canada et un partenaire majeur qui nous aide à procurer aux enfants les soins dont ils ont besoin.

Je tiens aussi à souligner que nous sommes sur le territoire traditionnel des Haudenosaunee, des Métis et des Mississaugas of the New Credit First Nation.

Aujourd’hui, j’aimerais parler de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants. C’est une bonne chose que nous soyons à Toronto, car c’est là que les parents paient les frais de services de garde agréés les plus élevés du pays.

Il y a trop peu de places, et elles coûtent souvent trop cher. Cela complique la vie des familles de la classe moyenne ayant des revenus inférieurs et nuit à notre économie.

Il ne faut pas se le cacher : lorsque les services de garde d’enfants ne sont pas disponibles, habituellement, le fardeau des mères s’alourdit. Nous prenons l’égalité des sexes au sérieux; cela s’applique aussi à la garde d’enfants.

Les services de garde de qualité sont une préoccupation autant qu’un besoin pour les parents qui travaillent à l’extérieur de chez eux. Pourtant, au Canada, un enfant sur quatre seulement a accès à des services de garde agréés.

Pour bon nombre de parents, le bonheur d’accueillir un nouveau bébé est immédiatement suivi d’une course effrénée pour trouver une garderie abordable offrant des services de qualité.

Pour bon nombre de parents, les services de garde coûtent aussi cher que le logement, et les seuls services disponibles et abordables se trouvent loin de chez eux.

Pour bon nombre de parents, l’ironie de cette réalité fait qu’ils ne peuvent pas se permettre de travailler, et doivent donc suspendre leur carrière.

Nous pouvons faire mieux, et nous devons faire mieux.

Je suis fier d’annoncer que mon gouvernement investira plus de 7,5 milliards de dollars dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants au cours des 11 prochaines années. Nous avons hâte de travailler avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones et de faire en sorte que ce leadership renouvelé à long terme du gouvernement canadien améliore considérablement le sort des familles et des enfants canadiens.

Au cours des trois prochaines années, les fonds fédéraux pourraient aider à créer jusqu’à 40 000 places subventionnées en garderie pour les familles à revenu faible ou modeste.

En tant que ministre fédéral ayant pour mission de rendre la garde d’enfants plus abordable au Canada — et en tant que père de trois enfants — il me tient très à cœur de souligner l’importance d’investir davantage dans nos enfants et nos familles.

Il est clair que la qualité de l’apprentissage et des services de garde a un effet positif sur le développement des enfants, notamment dans le cas des plus vulnérables.

Pour citer le grand Frederick Douglass, un héros américain du XIXe siècle : « Il est plus facile de construire des enfants forts que de réparer des [adultes] brisés ». 

Au-delà de l’investissement principal visant à augmenter le nombre de places en garderie et de programmes d’apprentissage destinés aux jeunes enfants, je tiens à souligner trois autres engagements :

Premièrement, nous investirons 100 millions de dollars dans l’innovation en matière de programmes d’apprentissage et de services garde des jeunes enfants, afin d’optimiser notre rendement et d’améliorer autant que possible l’accès aux services et les résultats. Nous aimerions que les familles, les partenaires et les intervenants nous fassent part de ce qui fonctionne bien et des points à améliorer. 

Ensuite, nous investirons 95 millions de dollars dans l’amélioration des données et de la recherche sur les services de garde d’enfants. Nous devons en apprendre davantage sur ces services pour être en mesure de les améliorer. Dans l’ensemble, on observe des lacunes majeures dans les données et les connaissances, lacunes que nous devons combler. De meilleures données nous permettront de forger de meilleurs politiques. Cela ouvrira également la voie à de vastes partenariats avec des intervenants et d’autres gouvernements. 

Enfin, nous continuerons de collaborer avec les partenaires autochtones afin d’élaborer un cadre distinct d’apprentissage et de garde des jeunes autochtones qui reflète les besoins et les priorités uniques des familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Nous avons déjà commencé à coopérer avec les partenaires autochtones à l’échelon national afin de tracer les grandes lignes de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants, et nous nous réjouissons de poursuivre ces échanges.

Enfin, pour terminer, j’aimerais présenter notre investissement en faveur des services de garde dans un contexte plus large. La grande priorité de notre gouvernement est d’aider la classe moyenne et les gens qui travaillent dur pour en faire partie. Les raisons sont évidentes : tous les Canadiens méritent une chance réelle et équitable de réussir, et pour que notre économie prospère, notre classe moyenne doit prospérer également.

Je suis fier de notre bilan de l’aide apportée aux familles. Permettez-moi de citer quelques exemples :

La pièce maîtresse est l’Allocation canadienne pour enfants, visant à offrir un soutien accru à plus de familles ayant des enfants. Depuis juillet de l’année dernière, dans la ville de Toronto, plus de 220 000 familles ont bénéficié de la nouvelle Allocation canadienne pour enfants. Cela correspond en moyenne à 200 $ par mois supplémentaires pour les parents, venant en aide à 40 % des enfants vivant actuellement dans la pauvreté. 

Nous avons également réduit les impôts de la classe moyenne, tout en demandant une contribution un peu plus élevée aux plus riches, qui représentent 1 % de la population. 

Par ailleurs, dans le budget de 2017, nous avons annoncé deux changements importants visant à accorder plus de souplesse aux parents demandant des prestations parentales et aux mères demandant des prestations de maternité. Les familles auront maintenant la possibilité de réclamer des prestations parentales pendant 18 mois au lieu de 12. De plus, les femmes enceintes seront en mesure de réclamer leurs prestations de maternité un mois plus tôt au cours de leur grossesse.

Je tiens à vous remercier de m’avoir accordé votre temps, et je vais maintenant répondre à vos questions.

Détails de la page

2017-03-31