Rapport technique : Estimation des impacts différentiels du programme du Fonds d’intégration pour les personnes handicapées

Par : Andy Handouyahia, Leeroy Rikhi Tristan, Jamil Sayeed, Anna Yu

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Liste des abréviations

ARC
Agence du revenu du Canada
EDSC
Emploi et Développement social Canad
EPA
Équivalent du plan d'action
FI
Fonds d'intégration pour les personnes handicapées
FI-CP
Fonds d'intégration-Compétences pour l'emploi
FI-ET
Fonds d'intégration-Expérience de travail
FI-SS
Fonds d'intégration-Subvention salariale
MIP
Module d'intervention auprès des participants
SAE-EDMT
Services d'aide à l'emploi-Entente sur le développement du marché du travail
SAAE-FI
Fonds d'intégration-Services améliorés d'aide à l'emploi
SCSC
Système commun pour les subventions et les contributions

Liste des tableaux

Liste des figures

Glossaire

Appariement par score de propension
Le score de propension est la probabilité conditionnelle de participation à l'intervention selon les variables d'avant la participation. L'appariement par score de propension utilise la distance entre les scores de propension estimés pour trouver des personnes présentant de similitudes
Contrefactuel
Le terme « contrefactuel » fait référence à ce qui serait arrivé aux participants en l'absence du programme.
Coût marginal social des fonds publics
Le coût marginal social des fonds publics (CMSFP) représente la perte subie par la société lorsqu'on collecte des revenus supplémentaires, par exemple des taxes ou des impôts, pour financer les dépenses gouvernementales.
Hypothèse d'indépendance conditionnelle
L'hypothèse d'indépendance conditionnelle exige que les variables communes qui ont une incidence sur la participation et les résultats propres à l'intervention soient observables.
Méthode d'appariement du plus proche voisin
La méthode d'appariement du plus proche voisin utilise la distance entre les variables observées pour trouver des personnes présentant des similitudes.
Méthode des doubles différences
La méthode d'estimation des doubles différences (DD) est définie comme la différence de résultat moyen dans le groupe de participants avant et après la participation moins la différence de résultat moyen dans le groupe témoin avant et après la participation.
Pondération par probabilité inverse
La pondération par probabilité inverse utilise les moyennes pondérées de la variable dépendante observée pour évaluer les moyennes des résultats potentiels. Les pondérations sont les inverses des probabilités de participation estimées par un modèle de participation.
Rendement social
Le taux de rendement social est le rapport entre l'avantage net pour la société et les coûts directs des programmes pour le gouvernement. En d'autres termes, il montre la valeur en dollars de l'avantage net pour la société pour chaque dollar dépensé par le gouvernement dans un programme.
Taux d'actualisation
Un taux d'actualisation est utilisé pour calculer la valeur actualisée nette (VAN), laquelle est la valeur de l'ensemble des flux de trésorerie futurs de toute la durée de vie d'un investissement, actualisée au présent.
Technique d'appariement par noyau
La technique d'appariement par noyau consiste en un estimateur d'appariement non paramétrique qui utilise les moyennes pondérées de l'ensemble des membres du groupe témoin pour calculer le résultat contrefactuel.

Reconnaissance

Nous aimerions remercier les personnes qui ont contribué au présent rapport technique et qui ont fourni des renseignements précieux concernant les activités du programme du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées. Nous remercions également Jérôme Mercier, Laura MacFadgen, Donna Smith-Moncrieffe et Richard R De Marco pour les précieux commentaires dont ils nous ont fait part. Enfin, nous souhaitons remercier nos collègues Eppo Maertens et Khaddouj Souaid de la Direction générale des compétences et de l'emploi pour leur collaboration et leur aide.

Résumé

Le présent rapport technique présente les méthodes et les techniques utilisées pour mener l'analyse des impacts différentiels et l'analyse coûts-avantages du Fonds d'intégration (FI) pour les personnes handicapées au CanadaNote de bas de page 1. Ces analyses utilisent un ensemble riche de données administratives longitudinales de la plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail d'Emploi et Développement social Canada (EDSC) pour les personnes qui ont participé au programme du FI de janvier 2011 à décembre 2012. L'appariement par score de propension a été utilisé en combinaison avec la méthode des doubles différences (DD) pour estimer les impacts différentiels du programme du FI sur les participants cinq ans après leur participation, à savoir jusqu'en 2017. La principale force du rapport est le fait qu'il repose sur un ensemble volumineux de données administratives, ce qui permet de contrôler de nombreuses caractéristiques sociodémographiques et du marché du travail dans le modèle de score de propension. Les techniques utilisées pour former le groupe témoin contrefactuel ont permis d'apparier efficacement les participants à des non-participants semblables pour chaque intervention. En outre, la fiabilité des résultats a été évaluée au moyen de tests statistiques rigoureux qui tirent parti d'autres méthodes d'estimation. Par ailleurs, une analyse coûts-avantages évalue la rentabilité du programme du FI en estimant l'avantage social net de ce programme. Ces méthodes et ces techniques ont produit des résultats d'évaluation fiables qui démontrent que le programme du FI permet d'accroître la participation au marché du travail des participants du programme. Dans l'ensemble, le programme du FI a généré un rendement social de l'investissement positif au cours de la période de 10 ans suivant la participation.

1. Introduction

Le gouvernement du Canada investit dans certains programmes en particulier pour faciliter la participation des personnes en situation de handicap au marché du travail. Au cours des deux dernières décennies, EDSC a financé des organismes agissant comme coordonnateurs communautaires dans le but d'offrir des programmes relatifs au marché du travail aux personnes en situation de handicap. Le présent rapport technique présente les méthodes et les résultats de l'analyse des impacts différentiels et de l'analyse coûts-avantages utilisées dans la phase 2 de la troisième évaluation sommativeNote de bas de page 2 du programme du FI pour les personnes handicapées au Canada.

Le Fonds d'intégration pour les personnes handicapées, créé par EDSC en 1997, a été conçu pour combler une lacune en matière de soutien fédéral pour les personnes en situation de handicap qui ne sont admissibles ni au régime d'assurance-emploi ni aux programmes de formation en vertu de la partie II de la Loi sur l'assurance-emploi. Le programme vise à aider ces personnes à se préparer au marché du travail, à trouver un emploi et à le conserver, ou à devenir des travailleurs autonomes, dans le but d'accroître leur participation économique et leur indépendance. Le présent rapport traite des interventions suivantes dans le cadre du FI :

  • Services améliorés d'aide à l'emploi
  • Compétences pour l'emploi
  • Subventions salariales
  • Expérience de travail

Dans le présent rapport, l'efficacité du programme du FI est évaluée par l'analyse de la situation d'emploi des participants sur une période de 10 ans, à savoir de 2007 à 2017 (5 ans avant la participation et 5 ans après la participation), à l'aide de méthodes non expérimentales. Il présente également les techniques utilisées pour estimer les impacts différentiels du programme, dont la technique d'appariement par noyau de score de propensionNote de bas de page 3 combinée à la méthode des DD. Le modèle économétrique utilisé dans le présent rapport est fondé sur des renseignements étoffés au sujet de l'expérience du marché du travail des personnes, notamment les caractéristiques sociodémographiques et les antécédents sur le marché du travail. Le rapport utilise un ensemble de données de la plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, qui est une banque de données administratives longitudinales intégrée. Cette analyse porte sur toutes les personnes qui ont participé au programme du FI entre janvier 2011 et décembre 2012. Le groupe témoin est composé de personnes qui satisfont les mêmes critères d'admissibilité et qui présentent les mêmes caractéristiques sociodémographiques que les participants au programme du FI, mais qui n'ont bénéficié que d'une intervention mineure des services d'aide à l'emploi (SAE) dans le cadre d'ententes sur le développement du marché du travail (EDMT), et qui déclarent être en situation de handicap. Le présent rapport présente également les résultats de l'analyse coûts-avantages des interventions effectuées dans le cadre du programme du FI.

L'analyse des impacts différentiels indique que comparativement au groupe témoinNote de bas de page 4, les participants au programme du FI ont connu une augmentation de leurs revenus et de l'incidence de l'emploi, ainsi qu'une légère diminution de leur dépendance à l'égard des prestations d'aide sociale. L'analyse coûts-avantages démontre que le Fonds d'intégration produit des avantages économiques qui surpassent l'investissement de fonds publics dans le programme. Sur le plan sociétal, il faut moins de quatre ans pour recouvrer les coûts du programme. Les compétences professionnelles représentent le meilleur investissement au plan social parmi tous les types d'intervention.

Le rapport est organisé de la manière suivante. Tout d'abord, la section 2 offre un aperçu du programme du FI. Ensuite, la section 3 décrit la méthodologie utilisée pour analyser l'efficacité du programme, alors que la section 4 présente le profil sociodémographique des participants. Quant à elles, les sections 5 et 6 présentent respectivement l'analyse des impacts différentiels et l'analyse coûts-avantages. Enfin, la section 7 consiste en la conclusion.

2. Aperçu du programme

Lancé en 1997, le programme du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées (FI) a été conçu pour combler un manque dans l'aide fédérale pour les personnes handicapées qui ne sont pas admissibles aux prestations d'assurance-emploi ou à la formation financée en vertu de la partie II de la Loi sur l'assurance-emploi. Le programme du FI vise à faciliter l'intégration des participants au marché du travail en offrant différents types de services, notamment de l'aide à la recherche d'emploi, des services de préparation à l'emploi, des subventions salariales, des placements en milieu de travail et des initiatives de sensibilisation des employeurs pour encourager ces derniers à embaucher des personnes en situation de handicap. Le programme offre sept types d'intervention, notamment :

  • Services améliorés d'aide à l'emploi (FI-SAAE)
  • Compétences pour l'emploi (FI-CP)
  • Subventions salariales (FI-SS)
  • Expérience de travail (FI-ET)
  • Travail indépendant, développement et services

Toutefois, les interventions relatives au travail indépendant, au développement et aux services ne sont pas prises en considération, car le nombre de participants est insuffisant pour mener une analyse des impacts différentiels. Une brève description des quatre types d'intervention pris en considération dans le présent rapport est fournie ci-dessous.

Services améliorés d'aide à l'emploi

Cette intervention appuie une gamme d'activités de préparation à l'emploi adaptées aux besoins des personnes en situation de handicap qui facilitent leur intégration à emploi. Les grandes catégories d'activités sont les suivantes :

  • consultations;
  • services de placement;
  • accès à l'information sur le marché du travail;
  • prestation de services d'aide visant à déterminer la formation professionnelle pertinente.

Compétences pour l'emploi

Cette intervention permet aux participants d'entreprendre une formation de courte durée et d'acquérir des compétences essentielles et avancées. Ces compétences doivent être liées à une possibilité d'emploi précise dans un secteur stable ou en expansion, où les participants peuvent raisonnablement s'attendre à obtenir un emploi.

Subventions salariales

Cette intervention fournit des incitatifs financiers aux employeurs pour les encourager à embaucher des personnes en situation de handicap (qu'ils n'embaucheraient pas autrement), sous la forme d'une part des salaires versés à ces participants. Ces mesures permettent aux participants d'occuper des postes qui mèneront probablement à des emplois permanents chez les employeurs hôtes et favorisent l'établissement de relations employeur-employé pour augmenter les chances de certains participants de trouver un emploi.

Expérience de travail

Cette intervention offre la même formation que celle de l'intervention Subventions salariales, à la différence que les postes occupés par les participants aux activités « Expérience de travail » sont créés uniquement aux fins du programme. Par conséquent, il n'est pas attendu que l'employeur garde le participant lorsque la subvention prend fin. Cette intervention n'est plus admissible au financement depuis avril 2015.

Le programme du FI accorde un financement pour soutenir un éventail de projets. Il s'agit de faire en sorte que les personnes handicapées admissibles puissent obtenir l'aide dont elles ont besoin pour intégrer ou réintégrer le marché du travail. La majeure partie du financement pour les activités du FI est accordée par le biais d'ententes entre EDSC/Service Canada et les bénéficiaires de contribution, qui agissent en tant que coordonnateurs communautaires pour le programmeNote de bas de page 5. Les coordonnateurs communautaires, également appelés « organisations ayant reçu du financement ou des contributions », agissent à titre d'intermédiaires entre les participants et les employeurs.

Les réformes introduites dans les budgets 2012, 2013 et 2014 ont entraîné les changements opérationnels suivants :

  • davantage de Canadiens en situation de handicap peuvent acquérir une expérience de travail dans les petites et moyennes entreprises;
  • davantage de solutions de formation axées sur la demande sont offertes aux personnes en situation de handicap et le programme est mieux adapté aux besoins du marché du travail;
  • les employeurs et les organismes communautaires participent à la conception et à la mise en œuvre du projet;
  • les employeurs sont conscients de la contribution inestimable des personnes en situation de handicap.

3. Méthodologie

3.1 Données et unité d'analyse

Le rapport se fonde sur les données de la plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail. Cette plateforme contient une riche banque de données administratives longitudinales comprenant les données relatives à la partie I de la Loi sur l'assurance-emploi sur les demandes d'assurance-emploi, les données relatives à la partie II de la Loi pour les participants aux interventions SAE dans le cadre des EDMT (SAE-EDMT), les dossiers fiscaux T1 et T4 obtenus auprès de l'Agence du revenu du Canada et les données administratives du programme du FI. Cet ensemble de données comprend des renseignements étoffés sur les caractéristiques sociodémographiques des participants et du groupe témoin, leurs compétences professionnelles (par exemple, groupe professionnel, niveau de compétences selon le dernier emploi avant d'effectuer la demande d'assurance-emploi et codes de l'industrie, par exemple) et leurs antécédents sur le marché du travail. L'analyse concerne tous les participants au FI qui ont commencé à participer aux interventions SAAE, Compétences pour l'emploi, Subventions salariales et Expérience de travail entre janvier 2011 et décembre 2012. Le présent rapport utilise les caractéristiques sociodémographiques et du marché du travail de 8 866 personnes qui ont participé à ce programme au cours de la période de référence.

Semblable à l'évaluation des EDMT, l'unité utilisée pour l'analyse du présent rapport est l'équivalent du plan d'action (EPA). Un EPA regroupe toutes les interventions suivies par un participant à un intervalle de six mois les unes des autres (c'est-à-dire un écart de moins de six mois entre la fin d'une intervention et le début de la suivante). Le présent rapport examine la composition de l'EPA pour tous les participants de la période de référence, qui démontre que la majorité (environ 77 %) des participants n'ont entrepris qu'une seule intervention. Si un EPA comprend plusieurs interventions, il est classé selon l'intervention la plus intensive. L'analyse des impacts différentiels mesure les effets de la participation au programme à l'aide des cinq indicateurs du marché du travail suivants :

  • Rémunération
  • Incidence de l'emploi
  • Prestations d'assurance-emploi
  • Prestations d'assistance sociale
  • Dépendance à l'égard du soutien du revenuNote de bas de page 6

Une des limites des données est le manque de renseignements sur la gravité du handicap, le fait d'avoir plusieurs handicaps et le niveau de scolarité. De ces derniers, le niveau de scolarité n'est peut-être pas essentiel, puisque d'autres données sont accessibles, telles que le salaire antérieur, le secteur des emplois précédents et le niveau et le genre de compétences. Le fait d'avoir plusieurs handicaps et la gravité des handicaps pourraient s'avérer plus problématiques, particulièrement si les participants d'un des groupes (traité ou témoin) avaient des handicaps plus ou moins graves.

3.2 Estimation des impacts différentiels

La méthodologie du présent rapport se fonde sur le même cadre que l'évaluation des ententes sur le développement du marché du travail. La procédure d'estimation des impacts différentiels est fondée sur une approche non expérimentale qui mesure l'efficacité du programme en comparant les résultats réels pour les participants aux différentes interventions à leurs résultats contre-factuels (c'est-à-dire les résultats qu'ils auraient obtenus en l'absence d'une intervention). Puisqu'une personne ne peut être à la fois un participant et un non-participant à une intervention du FI pendant la période de référence, il faut un groupe témoin approprié pour faire office de groupe contrefactuel. Selon les données disponibles, nous avons créé un groupe témoin à l'aide d'un sous-ensemble de personnes qui présentaient les mêmes caractéristiques que les participants au FI, mais qui n'avaient bénéficié que de services de faible intensité au moyen d'interventions mineures des SAE dans le cadre des EDMT.

Les sections suivantes traitent des approches utilisées pour créer le groupe témoin contrefactuel et mettre en œuvre l'appariement par score de propension combiné à la méthode des DD.

3.2.1 Sélection du groupe témoin

Dans le présent rapport, une méthode non expérimentale a été utilisée pour déterminer le groupe témoin contrefactuel. Les méthodes non expérimentales génèrent des groupes témoins qui sont semblables au groupe de participants du programme en utilisant des techniques comme l'appariement par score de propension combiné à la méthode des DD. Cette approche permet d'éviter les problèmes éthiques et politiques d'une méthodologie expérimentale qui nécessiterait la création d'un groupe témoin composé de non-participants qui se verraient refuser aléatoirement l'accès à un programme.

La principale difficulté de l'évaluation des impacts différentiels de la participation à un programme est de sélectionner un groupe témoin qui ressemble étroitement au groupe de participants du programme. Le groupe témoin du programme du FI est composé de personnes qui satisfont les mêmes critères d'admissibilité et qui présentent les mêmes caractéristiques sociodémographiques que les participants au programme du FI, mais qui n'ont bénéficié que d'interventions mineures des SAE-EDMT et qui déclarent être en situation de handicap. Ainsi, le groupe témoin choisi est issu de ce groupe ayant bénéficié d'interventions mineures et qui a commencé à participer au programme pendant la même période de référence, soit de janvier 2011 à décembre 2012. Utiliser les participants des interventions SAE-EDMT comme groupe témoin présente plusieurs avantages :

  • comme l'univers des dossiers des interventions SAE-EDMT est très vaste, il est possible d'obtenir des appariements étroits avec les participants du programme, tant du point de vue de leurs caractéristiques observables que du point de vue du moment de leur participation;
  • la grande quantité de renseignements sur les participants aux interventions SAE-EDMT facilite l'utilisation des techniques d'appariement nécessaires pour évaluer les résultats contrefactuels des participants au FI (par exemple, type de handicap);
  • les interventions SAE sont de faible intensité et de courte durée, ce qui représente un véritable groupe témoin « à traitement limité ».

3.2.2 Mise en œuvre de l'estimateur d'appariement combiné à la méthode des DD

Nous avons fait appel à une approche de pondération fondée sur les scores de propension pour mesurer les répercussions du programme. Cette approche vise à veiller à ce que les facteurs contextuels relatifs aux participants et aux membres du groupe témoin soient équilibrés (c'est-à-dire variables sociodémographiques et relatives aux antécédents sur le marché du travail) avant d'estimer les répercussions du programme. Nous avons fait appel à la technique d'appariement par noyau, qui utilise l'ensemble du groupe témoin et pondère les membres du groupe témoin chaque fois qu'ils sont comparés à un nouveau participant, en fonction des différences entre les coefficients de propension. Nous avons également utilisé la pondération selon la probabilité inverse et l'appariement par la recherche du plus proche voisin comme méthodes de validation des résultats de rechange. Veuillez noter que ces méthodes ont été jumelées à une méthode d'estimation de l'écart dans les différences des répercussions du programme. La méthode des doubles différences (DD) permet de tenir compte des caractéristiques non observées invariables dans le temps du groupe témoin, en supposant que les tendances de la période courante relatives à ces caractéristiques non observables sont les mêmes pour les périodes précédant et suivant la participation. Les figures 1 et 2 illustrent l'appariement et la méthode des DD.

Figure 1 : Appariement
la description suit
Description textuelle de la figure 1

Cette figure présente un exemple simple de méthode d'appariement. Une méthode de pondération non expérimentale basée sur le score de propension est utilisée pour mesurer les répercussions du programme. Cette méthode vise à s'assurer que les participants et le groupe témoin sont équilibrés en fonction des facteurs contextuels (c'est-à-dire les variables sociodémographiques et les antécédents sur le marché du travail) avant d'estimer les répercussions du programme. Nous avons appliqué la technique de l'appariement avec fonction noyau, qui utilise l'ensemble du groupe témoin et pondère les membres du groupe témoin chaque fois qu'ils sont comparés à un nouveau participant, en fonction des différences entre les scores de propension.

Figure 2 : Méthode des DD
la description suit
Description textuelle de la figure 2

Cette figure présente un exemple simple de méthode des écarts dans les différences. Supposons que les prestataires d'assurance-emploi qui ont participé au programme gagnent en moyenne 8 000 $ de plus qu'au début du programme, comparativement à une augmentation moyenne de 5 000 $ gagnée par les personnes semblables participant au programme. L'incidence nette du programme serait une augmentation de 3 000 $ en moyenne.

Une brève description du modèle de score de propension et de la méthode des DD est fournie ci-dessous.

Modèle des scores de propension

Dans le présent rapport, le modèle de régression logit est utilisé pour estimer les scores de propension, qui sont la probabilité conditionnelle de participation au programme selon les variables d'avant la participation. L'appariement par score de propension utilise la distance entre les scores de propension estimés pour trouver des personnes présentant de similitudes. Les participants sont regroupés selon des cas de référence potentiels, et les modèles logistiques sont estimés pour prédire la probabilité de participation au programme du FI en fonction des caractéristiques de base des membres du groupe de participants et du groupe témoin. Les données utilisées pour le modèle englobent une grande quantité de caractéristiques reflétant les expériences sur le marché du travail et les caractéristiques sociodémographiques des participants et des cas de référence. Ces caractéristiques comprennent l'âge, le genre, l'état civil et le statut d'invalidité. Pour les deux groupes, les données fournissent des renseignements sur la province et la région économiques des participants, ainsi que sur leurs qualifications (par exemple, groupe professionnel, compétences liées au dernier emploi avant d'effectuer la demande d'assurance-emploi et codes de l'industrie). Enfin, les données fournissent également des renseignements sur les antécédents liés au marché du travail (notamment les prestations d'assurance-emploi, l'incidence de l'emploi et les revenus d'emploi) pour les cinq années précédant la participation.

Méthode des doubles différences (DD)

La méthode des DD est l'une des méthodes les plus répandues pour évaluer l'effet de causalité sur les principaux indicateurs de résultats de la participation à une intervention ou un programme. Elle est utilisée lorsque les variables dépendantes pour les participants et le groupe témoin sont observées sur deux périodes ou plus (avant et après une intervention). La méthode des DD exige que, en l'absence de l'intervention, la différence attendue des indicateurs de résultats entre les participants et le groupe témoin soit constante. Cela suppose une hypothèse de tendance commune ou une hypothèse de biais constant (Lechner, 2010). Cette différence attendue est mesurée de manière conventionnelle en comparant les tendances observables au cours de la période antérieure à l'intervention.

Dans le présent rapport, l'utilisation de l'appariement par score de propension combiné à la méthode des DD repose sur les trois hypothèses suivantes.

Hypothèse d'indépendance conditionnelle

L'hypothèse d'indépendance conditionnelle sous-tend que les variables communes qui ont une incidence sur l'affectation à la participation et les résultats propres à l'intervention sont observables. Un avantage de cette analyse est que les données administratives accessibles contiennent des renseignements précieux sur le type de handicap des participants et des membres du groupe témoin. Ainsi, ces renseignements permettent d'inclure dans le modèle de score de propension les variantes les plus pertinentes influençant la décision de participer aux interventions et les résultats sur le marché du travail. Dans ce contexte, l'hypothèse d'indépendance conditionnelle est considérée comme satisfaite dans le présent rapport.

Hypothèse de support commun

Cette hypothèse permet de s'assurer que les personnes avec les mêmes valeurs de covariables ont une probabilité positive d'être à la fois des participants et des non-participants (Heckman, LaLonde et Smith, 1999). En d'autres termes, chaque participant a un ou plusieurs « homologues » dans le groupe témoin avec le même profil de covariables, de sorte que des résultats contrefactuels appropriés peuvent être obtenus. L'hypothèse de support commun peut être vérifiée empiriquement. La façon la plus directe de le faire est par l'inspection visuelle de la densité de la répartition des scores de propension dans les deux groupes. La figure 3 présente la répartition des scores de propension avant et après l'appariement pour l'ensemble du programme du FI. Après l'appariement, nous observons un chevauchement important des participants et des cas de référence, et donc une capacité élevée correspondante à trouver des appariements appropriés. Une inspection visuelle indique qu'il n'y a pas de problème avec le support commun pour chacun des types d'intervention (figures C 1 à C 4 en annexe).

Figure 3 : Répartition des scores de propension avant et après l'appariement (support commun) pour l'ensemble du FI
la description suit
Description textuelle de la figure 3

Cette figure montre une inspection visuelle de la distribution de la densité du score de propension dans les participants et le groupe témoin avant et après l'appariement pour l'ensemble du programme du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées. Le panneau de gauche, appelé « données brutes », représente la distribution de la densité avant l'appariement et le panneau de droite, appelé « données appariées », représente la distribution de la densité après l'appariement. Après l'appariement, nous observons un chevauchement important entre les participants et le groupe témoin, et donc une capacité élevée à trouver des appariements appropriés.

Hypothèse de stabilité du biais conditionnel

L'hypothèse de stabilité du biais conditionnel a été utilisée par crainte que certaines caractéristiques non observées et relativement stables (par exemple, capacité, motivation ou attrait) ne soient pas entièrement prises en compte en raison des données antérieures au programme accessibles, alors qu'elles peuvent avoir une incidence constante sur les résultats sur le marché du travail. De ce fait, cette analyse inclut dans le modèle de score de propension les variables antérieures à la participation.

Dans le présent rapport, l'algorithme de la technique d'appariement par noyau a été utilisé pour apparier les participants et les membres du groupe témoin selon leurs scores de propension. La technique d'appariement par noyau consiste en une technique non paramétrique qui utilise les moyennes pondérées des résultats de l'ensemble des membres du groupe témoin pour calculer le résultat contrefactuel. Un avantage important de cette approche est qu'elle réduit l'écart entre les effets estimés.

Qualité de l'appariement

La richesse des données administratives accessibles permet d'inclure dans le modèle de score de propension les variantes les plus pertinentes influençant la décision de participer aux interventions et les résultats sur le marché du travail. L'utilisation des caractéristiques socioéconomiques, des résultats d'avant la participation, des passages entre différentes situations d'emploi, des informations régionales et des antécédents sur le marché du travail diminue la probabilité d'une estimation biaisée des véritables effets de la participation. Un ensemble de variables riche (l'ensemble de variables utilisé pour l'analyse des impacts différentiels est indiqué ci-dessous) a été utilisé dans le présent rapport, y compris des variables sociodémographiques et les antécédents sur le marché du travail des participants (y compris les prestations d'assurance-emploi, l'incidence de l'emploi et les revenus d'emploi pour les cinq années précédant l'inscription au programme). Des études empiriques antérieures (Lechner et Wunsch, 2013) ont souligné l'importance de ces variables dans l'influence des décisions liées à la participation et des résultats.

Ensemble de variables utilisé pour l'analyse des impacts différentiels

Caractéristiques sociodémographiques

  1. Genre
  2. Âge (à la date de début de l'EPA)
  3. Type de handicap (à la date de début de l'EPA)
  4. Autodéclaration du statut de membre d'une minorité visible
  5. Autodéclaration du statut de membre d'une communauté autochtone
  6. État civil

Caractéristiques du marché du travail

  1. Profession
  2. Type et niveau de compétencesNote de bas de page 7
  3. Motif de la cessation d'emploi
  4. Participation antérieure au programme jusqu'à trois ans avant la participation
  5. Prestations d'aide sociale reçues chaque année avant la date de début de l'EPA (jusqu'à cinq ans avant la participation au programme)
  6. Total des revenus déclarés chaque année avant la date de début de l'EPA (jusqu'à cinq ans avant la participation au programme)
  7. Revenu de l'aide sociale perçu chaque année avant la date de début de l'EPA (jusqu'à cinq ans avant la participation au programme)
  8. Prestations d'assurance-emploi reçues chaque année avant la date de début de l'EPA (jusqu'à cinq ans avant la participation au programme)
  9. Revenu du conjoint (jusqu'à cinq ans avant la participation au programme)
  10. Nombre de semaines moyen de prestations d'assurance-emploi utilisées dans les cinq ans précédant la participation au programme

Dans le but d'illustrer la qualité de l'appariement, le tableau 1 présente les résultats sommaires des tests d'équilibrage des covariables avant et après l'appariement pour chaque intervention du programme en utilisant les différences des moyennes normalisées entre les participants et les non-participants. L'appariement par score de propension diminue considérablement les différences dans la répartition des covariables entre les participants et le groupe témoin. Par exemple, pour l'intervention FI-CP, la différence normalisée intergroupe moyenne avant l'appariement était d'environ 5,9, laquelle a diminué à 1,9 après l'appariement. La diminution des différences dans la répartition des covariables entre les participants et le groupe témoin est considérable, ce qui vient valider les résultats de l'analyse de l'impact différentiel subséquente. Une analyse visuelle de la densité de la répartition du score de propension dans les deux groupes (Caliendo et Kopeinig, 2005) a été utilisée pour déterminer la zone de support commun entre les participants et les cas de référence. De plus amples détails sur la liste complète des covariables utilisées dans le modèle de score de propension, ainsi que les résultats des tests d'équilibrage, sont disponibles sur demande.

Tableau 1 : Biais moyen normalisé et pseudo R2
Programme Nombre de participants avant l'appariement Nombre de participants après l'appariement* Pseudo R2 avant l'appariement Pseudo R2 après l'appariement Biais moyen avant l'appariement Biais moyen après l'appariement
Ensemble du FI 8 866 8 804 0,184 0,024 6,1 2,7
FI-SAAE 5 609 5 567 0,219 0,017 6,5 2,1
FI-CP 1 144 1 135 0,103 0,008 5,9 1,9
FI-SS 705 701 0,068 0,004 5,7 1,4
FI-ET 853 850 0,11 0,007 6 2
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
  • Remarque : *Nombre de participants au FI restants (après le retrait des participants non appariés) après l'application de la restriction de support commun. Le standard moyen est défini comme la différence des moyennes de l'échantillon entre le groupe de participants et les sous-échantillons de cas témoins appariés en pourcentage de la racine carrée de la moyenne des variances de l'échantillon dans les deux groupes.

Après l'évaluation de la qualité de l'appariement, les estimations des impacts différentiels ont été obtenues grâce à l'appariement par score de propension combiné à la méthode des DD. Les résultats ont révélé que les effets estimés n'étaient pas sensibles à des algorithmes d'appariement différents. La méthode d'estimation de l'écart dans les différences permet de tenir compte des caractéristiques non observées invariables dans le temps du groupe témoin, en supposant que les tendances de la période courante relatives à ces caractéristiques non observables sont les mêmes pour les périodes précédant et suivant la participation. La méthode des DD élimine les biais provenant des variables de confusion fixes non mesurées qui influencent à la fois le groupe de participants et le groupe témoin au fil du temps. La validité de la méthode des DD dépend de la stabilité du biais entre les participants et les non-participants pendant la période précédant le programme. Une période antérieure au programme suffisamment longue est nécessaire pour bien contrôler les similitudes entre les participants et les non-participants et pour bien cerner et traiter le fléchissement d'AshenfelterNote de bas de page 8. Dans le présent rapport, le comportement des participants avant le programme est observé sur une période de cinq ans. De plus, une analyse de sensibilité rigoureuse a été menée au moyen d'estimateurs d'appariement du plus proche voisinNote de bas de page 9 et de pondération par probabilité inverseNote de bas de page 10. Les conclusions de l'analyse suggèrent que les effets estimés ne sont pas sensibles à des estimateurs d'appariement différents.

Le présent rapport est associé à une limite potentielle, à savoir la possibilité que des différences préexistantes entre les participants et les cas de référence n'aient pas été mesurées pendant le processus d'appariement. Ces différences pourraient avoir eu une influence sur les résultats observés. Par exemple, des facteurs tels que la capacité, la santé et la motivation à chercher un emploi n'ont pas été directement mesurés, sauf dans la mesure où ils avaient été pris en compte dans les revenus antérieurs et les antécédents de participation au marché du travail. Bien qu'il n'y ait pas de données accessibles pour ces variables, les différences préexistantes entre les participants et les non-participants sont bien saisies dans les données étoffées sur leurs antécédents sur le marché du travail respectifs (tendance à avoir recours à l'assurance-emploi et profil de revenu) au cours des cinq années précédant leur participation au programme et le niveau de compétences lié à leur dernier emploi. En outre, l'analyse de sensibilité a révélé que l'omission des caractéristiques non observées dans le modèle de score de propension n'a pas influencé le signe de l'impact estimé.

4. Profil sociodémographique des participants

Dans cette section, nous discutons du profil sociodémographique de l'ensemble des participants au FI. Pour obtenir des détails sur le profil des participants pour chaque type d'intervention, veuillez consulter le tableau A 1 en annexe.

La plupart des participants au FI (n=5,567 ou environ 63 %) ont participé à l'intervention FI-SAAE, et environ 13 % (n=1,135) ont participé aux interventions de FI-CP. Comme le montre le tableau A 1 de l'annexe A, une plus grande proportion des participants (52 %) étaient des hommes, et 46 % étaient des femmes. Cette tendance se maintient pour les autres types d'interventions du FI, à l'exception de l'intervention CE, à laquelle une plus grande proportion de femmes ont participé (48 % et 53 % respectivement) que les hommes (44 % dans les deux cas). Globalement, selon le type de handicap, les personnes ayant des problèmes de santé mentale représentaient la majorité des participants (24 %), suivies des personnes ayant des handicaps physiques (19 %), des déficiences développementales (13 %) et des difficultés d'apprentissage (8 %). La majorité des participants avaient entre 31 et 54 ans (51 %), 30 % avaient moins de 30 ans, et 11 % avaient plus de 55 ans. La majorité des participants étaient non autochtones, non membres de minorités visibles et non immigrants. La majorité des participants au FI étaient célibataires (65 %) et résidaient en Ontario (40 %) ou en Colombie‑Britannique (15 %). Au cours de l'année précédant la participation au FI, 58 % des participants n'avaient pas de revenu d'emploi, 54 % avaient bénéficié de prestations d'aide sociale et près de 0 % avaient reçu des prestations d'assurance-emploi.

5. Résultats de l'analyse des impacts différentiels

Cette section présente les résultats de l'analyse des impacts différentiels du programme du FI sur les résultats sur le marché du travail. Nous aborderons tout d'abord les résultats globaux pour ensuite détailler les résultats de chaque intervention.

5.1 Impact global du FI

Les résultats de l'analyse des impacts différentiels (tableau 2) démontrent que les revenus perçus au cours des 5 années suivant la participation au programme ont augmenté de 1 094 $ par an en moyenne, ce qui représente une augmentation cumulative totale de 5 469 $ sur 5 ans. Les participants au FI ont également connu une augmentation moyenne de l'incidence de l'emploi de 5,47 % par an, avec une augmentation marquée de 9,84 % la première année suivant la participation au programme. Il s'agit d'une augmentation considérable de 42 % par rapport à l'incidence nette de l'emploi de 6,93 % en cours de programme. De plus, le recours aux prestations d'assurance-emploi chez les participants au FI a augmenté légèrement chaque année, avec une augmentation moyenne de 9,91 $ par année. Le recours aux prestations d'aide sociale a augmenté de 255 $ pendant la période de participation au programme, mais rien ne prouve que cette augmentation se soit maintenue ou réduite au cours des années suivantes. Au cours de la période suivant la participation, la dépendance aux mesures de soutien du revenu a connu une baisse générale, mais les résultats ne sont pas statistiquement significatifs.

L'analyse des impacts différentiels montre que, en moyenne, les participants au FI ont enregistré un gain de 342 $ dans leur revenu d'emploi lors de la première année de participation au programme. Ce résultat va à l'encontre des effets de blocage négatifs typiquesNote de bas de page 11 observés au cours de l'année de participation au programme. En effet, comme les participants passent la majeure partie de leur temps en formation, ils ne peuvent pas participer pleinement au marché du travail. Toutefois, une analyse plus approfondie des résultats de chaque intervention révèle que les interventions avec une composante d'expérience de travail rémunérée entraînent une hausse de la moyenne.

Tableau 2 : Estimation des impacts différentiels globaux pour la cohorte 2011-2012 du FI au cours de la période suivant la participation jusqu'en 2017
Indicateurs Première année de participation au programme Un an (1) après le programme Deux ans (2) après le programme Trois ans (3) après le programme Quatre ans (4) après le programme Cinq ans (5) après le programme Cumulatif pendant et après le programme (0-5) Moyenne annuelle après le programme (1-5)
Revenus d'emploi ($) 341,94*** 787,37*** 1150,84*** 1245,35*** 1172,19*** 1115,05*** 5469,35*** 1093,87***
Incidence de l'emploi (points de pourcentage) 6,93*** 9,84*** 6,28*** 5,74*** 2,49** 3,08*** S.O. 5,47***
Prestations d'assurance-emploi ($) -6,62 11,03 13,9* 13,09* 9,4 11,02* 49,56* 9,91*
Prestations d'assurance sociale ($) 254,78*** -7,22 -17,97 21,95 -91,4 -108,67 -203,22 -40,64
Dépendance au soutien du revenu (points de pourcentage)1 -0,92 -1,21 1,37 -1,85 -1,26 -0,72 S.O. -0,67
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
  • Remarque : Niveau de signification: ***1 %, **5 %, *10 %
  • 1 Dépendance à l'égard des mesures de soutien du revenu = (prestations d'assurance-emploi + aide sociale)/(prestations d'assurance-emploi + aide sociale + gains totaux), où les « gains totaux » comprennent les salaires et rémunérations ainsi que le revenu provenant d'un travail autonome.

5.2 Services améliorés d'aide à l'emploi

Les clients du FI participant à l'intervention FI-SAAE ont vu une hausse de leurs revenus d'emploi dans les cinq années après la période de participation, comme l'indique le tableau B 1 en annexe. Cette hausse était d'environ 527 $ par année, accompagnée d'une augmentation de l'incidence de l'emploi de 3,05 % par année par rapport au groupe témoin. Certaines indications d'effets de blocage ont été remarquées au cours de l'année de participation au programme, durant laquelle les participants ont connu une légère baisse (non significative) de leurs revenus. De plus, le recours aux prestations d'assurance-emploi a légèrement baissé d'environ 11,50 $ au cours de la participation, mais rien ne prouve qu'il y ait eu des modifications appréciables au recours suivant la participation. Le montant moyen des prestations d'aide sociale reçues a augmenté lors de la première année de participation au programme et des trois années après la période de participation, mais il a diminué au cours de la quatrième et de la cinquième année (quoique les résultats de ces deux années ne soient pas statistiquement significatifs). Par rapport au groupe témoin, les clients du FI participant à l'intervention FI-SAAE ont légèrement augmenté leur dépendance aux mesures de soutien du revenu après la période de participation. Cette augmentation s'élevait à 2,57 % au cours de la participation, puis a atteint une moyenne de 1,85 % par année dans les années précédentes. Toutefois, les résultats n'étaient pas significatifs à partir de la deuxième année.

5.3 Compétences professionnelles

Les clients du FI participant à l'intervention FI-CP ont monté des gains progressifs significatifs (tableau B 2 de l'annexe B) dans les revenus au cours des 5 années après la période de participation. Cette augmentation variait entre 1 783 $ et 4 230 $ par année. La moyenne par année était de 3 692 $, et le gain cumulatif sur 5 ans était de 18 460 $; les deux sont des résultats significatifs. Les gains de revenu étaient accompagnés d'augmentations importantes dans leur incidence d'emploi d'une moyenne de 9,82 % par année suivant la participation par rapport au groupe témoin. Le recours aux prestations d'assurance-emploi a légèrement augmenté tout au long des cinq années, mais les résultats ne sont statistiquement significatifs que dans la quatrième et la cinquième année après le programme. Le recours à l'aide sociale a augmenté considérablement au cours de la participation, mais de nombreuses données solides prouvent qu'il a diminué après la période de participation, avec une diminution moyenne de 395 $ par année. Des données montrent aussi une diminution de la dépendance aux mesures de soutien du revenu suivant la période de participation, la moyenne étant de 8,04 % par année par rapport au groupe témoin.

5.4 Subventions salariales

Les clients du FI participant aux interventions Subventions salariales ont connu des augmentations progressives du revenu et de l'incidence de l'emploi (tableau B 3 de l'annexe B) dans les cinq années suivant la participation. L'augmentation du revenu d'emploi était considérablement, allant jusqu'à 2 163 $ par année après la participation, pour un gain cumulatif de 10 816 $ sur 5 ans. Des données montrent que le recours aux prestations d'assurance-emploi a légèrement augmenté de 49 $ par année, mais le montant réel et la signification des résultats varient chaque année. Le recours au revenu de l'aide sociale a diminué de manière concluante jusqu'à deux ans après la participation et a continué de diminuer tout au long de la période suivant le programme, bien que les données soient moins solides (en d'autres mots, les résultats n'étaient pas statistiquement significatifs au fil des ans). La dépendance aux mesures de soutien du revenu a aussi subi une baisse de manière concluante dans les 2 premières années suivant la participation et varie chaque année, avec une diminution moyenne de 4,21 % par année.

5.5 Expérience de travail

Les clients du FI participant à l'intervention Expérience de travail ont vu une augmentation progressive de 1 373 $ dans leur revenu d'emploi (tableau B 4) lors de la première année de participation au programme et une augmentation de 1 456 $ l'année suivant le programme. Ils avaient une augmentation progressive moyenne du revenu d'environ 744 $ par année et une augmentation progressive d'environ 10,14 % par année de l'incidence de l'emploi. Le recours aux prestations d'assurance-emploi a légèrement augmenté au fil des années, mais les résultats n'étaient pas statistiquement significatifs. Des données probantes montraient une diminution dans le revenu de l'aide sociale à la première année suivant la participation. Toutefois, on remarque une baisse notable du revenu de l'aide sociale dans les années suivantes, mais les données n'étaient pas statistiquement significatives.

6. Analyse coûts-bénéfices

L'analyse des impacts différentiels évalue l'efficacité du programme à l'aide des estimations des impacts annuels sur une période de cinq ans après l'intervention du programme du FI (de 2011‑2012 jusqu'à 2017). Une analyse coûts-avantages plus approfondie a été menée pour avoir une estimation des coûts et des avantages du programme du FI sur une période de 10 ans suivant la participation (5 années d'observation plus 5 années projetées).

L'analyse coûts-avantages compare les coûts et les avantages du point de vue de la personne (qui est le participant), du gouvernement et, lorsqu'ils sont combinés, l'incidence finale sur la société. Conformément à l'approche prédominante dans la littérature sur l'évaluation (consulter Heckman et coll., 1999), l'avantage social net a été calculé en soustrayant les coûts du programme des volets relatifs aux avantages sociaux actualisés. L'analyse coûts-avantages est fondée sur les principaux coûts et avantages quantifiables. Les avantages des points de vue des personnes et du gouvernement sont les suivants :

  • Revenus d'emploi
  • Avantages sociaux
  • Impôts fédéral et provinciaux sur le revenu
  • Taxes de vente fédérale et provinciales
  • Assurance-emploi
  • Aide sociale
  • Cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC) ou au Régime de rentes du Québec (RRQ)
  • Cotisations d'assurance-emploi

En matière de coûts, cette analyse prend en compte les coûts directs des interventions, qui sont les coûts du programme. De plus, les coûts indirects du programme sont le CMSFPNote de bas de page 12 (voir notamment Browning, 1987) et les pertes de revenus. Pour tenir compte du CMSFP, les coûts directs des ressources doivent être multipliés par un facteur plus grand que 1, dans le but de capter les distorsions découlant du financement du programme en augmentant les revenus fiscaux. Conformément à des conseils formulés des pairs évaluateurs experts, le CMSFP est calculé comme étant 20 % du coût de programme et des impacts subséquents sur les taxes de vente, les impôts sur le revenu ainsi que sur les dépenses en matière d'assurance-emploi et d'aide sociale.

L'analyse coûts-avantages estime les quatre indicateurs suivants.

Valeur actualisée nette (VAN) : Fondée sur l'approche dominante dans la littérature (Heckman et coll.,1997; Oddbjørn et coll., 2002; Skipper et coll., 2007), l'analyse détermine la VAN cinq ans après la fin de la participation en soustrayant le coût de programme des avantages actualisés.

Rapport coûts-avantages : Il montre si le montant des avantages générés par le programme surpasse les coûts engagés par son exécution.

Période de récupération : Elle fournit le temps estimatif requis pour que les avantages soient égaux aux coûts.

Rendement social : Le taux de rendement social est le rapport entre l'avantage net pour la société et les coûts directs des programmes pour le gouvernement. En d'autres termes, il montre la valeur en dollars de l'avantage net pour la société pour chaque dollar dépensé par le gouvernement dans un programme.

L'objectif principal de cette analyse est d'évaluer si les avantages économiques surpassent l'investissement du gouvernement dans le programme du FI. Plus précisément, elle vise à répondre aux questions suivantes :

  • Le programme a-t-il entraîné des avantages financiers nets ou des pertes financières 10 ans après la participation au programme?
  • Quand l'investissement dans le programme atteindra-t-il le seuil de rentabilité (équivalence des avantages et des coûts) des points de vue du gouvernement et de la société?
  • Quel est le taux de rendement des investissements d'une intervention pour la société après 10 ans?

L'analyse examine les avantages et les coûts du programme du FI selon trois points de vue.

  • Individu : Ce point de vue prend en compte les coûts engagés par les participants lorsqu'ils prennent part à l'intervention (revenus non touchés) et les avantages accumulés par les participants après l'intervention (profil de gains supérieurs par rapport aux non-participants).
  • Gouvernement : Ce point de vue prend en compte les coûts directs de l'intervention assumés par les gouvernements, ainsi que les coûts associés à la distorsion fiscale, et les avantages connexes au profil de gains plus élevés des participants sous la forme d'un revenu fiscal plus important et d'une réduction des dépenses dans des programmes de soutien du revenu.
  • Société : Ce point de vue combine les points de vue des individus et du gouvernement.

Un aspect important de l'analyse coûts-avantages consiste à déterminer qui supporte un coût ou récolte un avantage particulier. Ce qui peut être considéré comme un avantage d'un côté peut aussi constituer un coût d'un autre point de vue. Par exemple, une baisse au recours à l'assurance-emploi est une réduction du revenu chez les participants, mais est un avantage du point de vue du gouvernement. Les tableaux 3 et 4 portent sur les coûts et les avantages du point de vue des participants, du gouvernement et de la société.

Tableau 3 : Cadre comptable des coûts du point de vue des participants, du gouvernement et de la société
Facteurs de coûts Participant Gouvernement Société Méthodes d'estimation
Coût du programme 0 - - Estimations des coûts fondées sur les données relatives aux dépenses du programme
Perte de revenus - 0 - Impacts différentiels du programme sur les revenus
Coût marginal social des fonds publics 0 - - 20 % des coûts du programme moins les taxes de vente moins les impôts sur le revenu moins l'assurance-emploi moins l'aide sociale
Tableau 4: Cadre comptable des avantages du point de vue des participants, du gouvernement et de la société
Facteurs relatifs aux avantages Participant Gouvernement Société Méthodes d'estimation
Revenus d'emploi + 0 + Impacts différentiels
Avantages sociaux + 0 + Les estimations correspondent à 15,09 % des revenus d'emploi.
Impôts fédéral et provinciaux sur le revenu - + 0 Estimations fondées sur les revenus et le taux d'imposition sur le revenu fédéral et provincial
Taxes de vente fédérale et provinciales - + 0 Les impacts différentiels sur les revenus sont multipliés par la propension à consommer (95,6 %), la proportion des dépenses du ménage en biens et services taxables (51 %), et par le taux moyen total des taxes de vente fédérale et provinciales (12 %).
Assurance-emploi -/+ +/- 0 Impacts différentiels
Aide sociale -/+ +/- 0 Impacts différentiels
Cotisations au RPC et au RRQ -/+ +/- 0 Impacts différentiels
Cotisations à l'assurance-emploi -/+ +/- 0 Impacts différentiels

Le point de vue de la société combine les points de vue des participants et du gouvernement. Pour un facteur donné, un gain net pour la société ne se produit que lorsqu'un gain pour un groupe ne se fait pas au détriment d'un autre groupe. Par exemple, l'augmentation des gains représente un avantage pour les participants, mais elle ne constitue ni un avantage ni un coût pour le gouvernement. Ainsi, le résultat net est un gain pour la société. Il y a coût pour la société lorsqu'un facteur est un coût d'un point de vue et n'est pas un gain de l'autre. À titre d'exemple, les coûts du programme représentent un coût pour le gouvernement, mais pas pour les participants. Ainsi, ils sont considérés comme un coût pour la société. Les facteurs qui constituent un gain net d'un certain point de vue, mais une perte nette d'un autre point de vue, n'ont aucune incidence sur le plan sociétal. À titre d'exemple, une réduction des prestations d'assurance-emploi peut représenter un coût pour les participants et un avantage pour le gouvernement, mais ni un coût ni un avantage du point de vue de la société.

La figure 4 illustre les coûts et les avantages de l'ensemble du programme du FI des points de vue du gouvernement et des participants. L'avantage net total pour le participant est de 7 803 $, et le coût net total pour le gouvernement est de 888 $ au cours des 10 ans suivant la période de participation. Il en résulte un avantage social net (en combinant les points de vue du gouvernement et des participants) de 6 915 $ ou un taux de rendement socialNote de bas de page 13 de 170 % (9,44 % par annéeNote de bas de page 14).

Figure 4 : Analyse coûts-avantages du programme du FI sur une période de 10 ans
la description suit
Description textuelle de la figure 4
Valeur actualisée nette pour le gouvernement
Analyse des composantes Gouvernement
Coût total (en $) -4,415 $
Assurance-emploi (en $) -87 $
Aide sociale (en $) 319 $
Déductions gouvernementales (en $) 3,295 $
Valeur actualisée nette (en $) -888 $
Valeur actualisée nette pour le participant
Analyse des composantes Participant
Aide sociale (en $) -319 $
Déductions gouvernementales (en $) -3,295 $
Assurance-emploi (en $) 87 $
Revenus d'emploi (en $) 11,330 $
Valeur actualisée nette (en $) 7,803 $
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
  • Remarques :
    1. Le coût total comprend le coût direct du programme et la perte (coût indirect) subie par la société lorsqu'il y a hausse des revenus (défini comme le coût social marginal des fonds publics qui représente 20 % du coût direct du programme), comme les impôts pour financer les dépenses publiques.
  • 2. Les déductions du gouvernement comprennent les cotisations d'assurance-emploi, les cotisations au RPC/RRQ, l'impôt sur le revenu et les taxes de vente.
  • 3. Les revenus d'emploi comprennent les avantages complémentaires (par exemple assurance-maladie payée par l'employeur, cotisations de retraite) et les gains perdus pendant le temps consacré au programme.

Dans l'ensemble, un investissement de 1 $ dans le programme du FI rapporte 1,70 $ sur une période de 10 ans après l'intervention. Du point de vue de la société, les avantages actualisés du programme du FI surpassent les coûts de programme en 3,8 ans. Toutes les interventions ont un taux de rendement social positif (figure 5), et l'intervention Compétences pour l'emploi a généré le taux de rendement social le plus élevé (4,40 $) parmi tous les types d'intervention.

Services améliorés d'aide à l'emploi

Figure 5 : Comparaison du rendement social parmi différents types d'intervention
la description suit
Description textuelle de la figure 5
Rendement social parmi différents types d'intervention Évaluation globale Services améliorés d'aide à l'emploi Compétences pour l'emploi Subvention salariale ciblée Expérience de travail
Rendement social (en $) 1.70 $ 0.47 $ 4.40 $ 2.23 $ 0.81 $
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
  • Remarque : Note de bas de page 1Le seuil de rentabilité est atteint lorsque le montant de l'investissement fait par le gouvernement génère un montant équivalent d'avantages pour la société.

L'analyse coûts-avantages a tenu compte de tous les coûts et avantages quantifiables directement attribuables au programme en utilisant les données disponibles. L'analyse coûts-avantages est fondée sur les principaux coûts et avantages quantifiables disponibles dans la base de données administrative. Elle ne comprend pas les avantages intangibles comme l'amélioration du bien-être des personnes liée à de meilleurs résultats en matière de santé et à la réduction de la criminalité.

En plus d'améliorer les indicateurs du marché du travail, il est probable que les programmes actifs du marché du travail comme le Fonds d'intégration ont aussi une influence positive sur d'autres résultats sociaux comme la santé. Selon les résultats de la recherche, la participation au marché du travail et un revenu supérieur sont associés à de meilleurs résultats en matière de santé (par exemple, Institut canadien d'information sur la santé, 2015; Saunders et coll., 2017). Par conséquent, l'élargissement du cadre de coûts-avantages pour y inclure les économies potentielles découlant de l'amélioration des résultats en matière de santé (c'est-à-dire la réduction des dépenses du système de santé) pourrait avoir des répercussions positives supplémentaires pour les personnes et le gouvernement au-delà de ce qui est directement mesuré.

7. Conclusion

Le programme du FI a produit un gain important dans les revenus d'emploi, une augmentation de la participation au marché du travail et une diminution de la dépendance des participants au revenu d'aide sociale par rapport au groupe témoin. Les impacts positifs observés sont sensiblement les mêmes pour tous les types d'intervention. L'analyse des impacts différentiels et l'analyse coûts-avantages du programme du FI ont généré de solides résultats d'évaluation, qui démontrent que le programme améliore la participation au marché du travail et favorise un rendement social des investissements positif.

La principale méthode d'estimation utilisée pour déterminer les impacts différentiels était l'appariement avec fonction de noyau par scores de propension combiné à la méthode des doubles différences. Le modèle économétrique était fondé sur des renseignements étoffés au sujet de l'expérience du marché du travail des personnes, notamment les caractéristiques sociodémographiques et les antécédents sur le marché du travail. D'autres facteurs, comme la gravité du handicap ou l'éducation, peuvent aussi influencer la participation et les résultats. Toutefois, ces facteurs ne figurent pas dans les données disponibles. Par conséquent, il est possible que cela biaise les résultats dans la mesure où ils peuvent ne pas être également répartis entre les participants et les groupes témoins.

L'analyse coûts-avantages montre qu'au cours des 10 ans suivant la période de participation, le programme du FI a favorisé un important rendement des investissements net positif. D'un point de vue sociétal, les bénéfices l'emportent sur leurs coûts associés en moins de quatre ans. Dans l'ensemble, un investissement de 1 dollar dans le programme du Fonds d'intégration rapporte 1,7 dollar sur une période de 10 ans après l'intervention.

Les constatations de l'analyse des impacts différentiels du FI concordent avec la littérature et les études d'évaluation antérieures sur les programmes concernant le marché du travail qui utilisent des techniques et des méthodologies semblables. Le FI facilite l'intégration des personnes en situation de handicap au marché du travail et produit des effets positifs à long terme.

Références

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Annexe A : Résultats détaillés sur les caractéristiques sociodémographiques

Tableau A 1 : Répartition selon le genre des participants au FI et des membres du groupe témoin associé ayant reçu l'intervention SAE seulement
Genre Global (n=8804) Groupe témoin (n=13017) FI-SAAE (n=5567) Groupe témoin (n=8272) FI-CP (n=1135) Groupe témoin (n=3102) FI-SS (n=701) Groupe témoin (n=2518) FI-ET (n=850) Groupe témoin (n=2539)
Homme 52% 50% 53% 52% 44% 44% 55% 53% 52% 52%
Femme 46% 45% 45% 46% 48% 47% 40% 40% 46% 46%
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
Tableau A 2 : Répartition selon l'âge des participants au FI et des membres du groupe témoin associé ayant reçu l'intervention SAE seulement
Répartition selon l'âge Global (n=8804) Groupe témoin (n=13017) FI-SAAE (n=5567) Groupe témoin (n=8272) FI-CP (n=1135) Groupe témoin (n=3102) FI-SS (n=701) Groupe témoin (n=2518) FI-ET (n=850) Groupe témoin (n=2539)
Moins de 30 ans 36% 37% 37% 36% 24% 27% 44% 42% 51% 50%
31-54 51% 50% 50% 51% 63% 59% 47% 47% 41% 42%
55 ans et plus 11% 11% 11% 11% 12% 12% 7% 10% 6% 6%
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
Tableau A 3 : Types de handicap des participants au FI et des membres du groupe témoin associé ayant reçu l'intervention SAE seulement
Types de handicap* Global (n=8804) Groupe témoin (n=13017) FI-SAAE (n=5567) Groupe témoin (n=8272) FI-CP (n=1135) Groupe témoin (n=3102) FI-SS (n=701) Groupe témoin (n=2518) FI-ET (n=850) Groupe témoin (n=2539)
Déficience développementale 12% 14% 13% 13% 4% 5% 14% 14% 21% 21%
Apprentissage 8% 7% 10% 8% 5% 6% 5% 6% 8% 9%
Troubles psychiatriques 24% 22% 25% 26% 24% 23% 11% 11% 26% 25%
Handicap physique** 19% 16% 20% 20% 19% 17% 13% 13% 9% 9%
Non précisé 36% 41% 32% 33% 47% 49% 58% 57% 35% 35%
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
  • Remarque :
    * Les 11 catégories initiales de types de handicap ont été subdivisées en 5 grandes catégories pour ajuster les données à celles du dossier du groupe témoin.
  • **Le handicap physique comprend le handicap auditif, le trouble de la parole, le handicap moteur, le problème d'agilité et la déficience physique.
Tableau A 4 : Autres caractéristiques sociodémographiques des participants au FI et des membres du groupe témoin associé ayant reçu l'intervention SAE seulement
Autres caractéristiques sociodémographiques Global (n=8804) Groupe témoin (n=13017) FI-SAAE (n=5567) Groupe témoin (n=8272) FI-CP (n=1135) Groupe témoin (n=3102) FI-SS (n=701) Groupe témoin (n=2518) FI-ET (n=850) Groupe témoin (n=2539)
Autochtone 5% 6% 6% 6% 3% 4% 4% 4% 7% 8%
Minorité visible 7% 7% 9% 8% 6% 6% 2% 3% 3% 3%
Statut d'immigrant 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
Tableau A 5 : Province ou territoire des participants au FI et des membres du groupe témoin associé ayant reçu l'intervention SAE seulement
Province ou territoire Global (n=8804) Groupe témoin (n=13017) FI-SAAE (n=5567) Groupe témoin (n=8272) FI-CP (n=1135) Groupe témoin (n=3102) FI-SS (n=701) Groupe témoin (n=2518) FI-ET (n=850) Groupe témoin (n=2539)
Terre-Neuve-et-Labrador 2% 0% 2% 0% 2% 0% 9% 1% 2% 1%
Île-du-Prince-Édouard 1% 1% 2% 1% 1% 2% 1% 2% 0% 2%
Nouvelle-Écosse 4% 10% 0% 7% 10% 12% 6% 13% 19% 21%
Nouveau-Brunswick 4% 0% 5% 0% 1% 1% 2% 1% 3% 1%
Québec 10% 10% 3% 4% 0% 1% 40% 37% 44% 41%
Ontario 40% 35% 51% 47% 29% 29% 7% 7% 1% 2%
Manitoba 6% 6% 9% 9% 1% 2% 1% 1% 1% 4%
Saskatchewan 7% 2% 10% 3% 1% 1% 1% 0% 3% 1%
Alberta 10% 16% 12% 21% 7% 7% 3% 5% 13% 13%
Colombie-Britannique 15% 19% 5% 8% 47% 45% 29% 31% 11% 13%
Nord 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 2%
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
Tableau A 6 : Revenu d'emploi total un an avant la participation des participants au FI et des membres du groupe témoin associé ayant reçu l'intervention SAE seulement
Revenu d'emploi total un an avant la participation Global (n=8804) Groupe témoin (n=13017) FI-SAAE (n=5567) Groupe témoin (n=8272) FI-CP (n=1135) Groupe témoin (n=3102) FI-SS (n=701) Groupe témoin (n=2518) FI-ET (n=850) Groupe témoin (n=2539)
Aucun revenu 58% 58% 59% 59% 53% 55% 52% 53% 67% 63%
Avec revenus 41% 41% 40% 40% 46% 44% 48% 47% 33% 36%
1 000 $ à 5 000 $ 61% 53% 60% 54% 58% 59% 66% 56% 71% 72%
5 000 $ à 10 000 $ 18% 19% 18% 18% 21% 17% 19% 25% 19% 16%
10 000 $ à 15 000 $ 9% 12% 9% 12% 10% 10% 7% 10% 7% 7%
15 000 $ à 20 000 $ 4% 6% 5% 6% 5% 6% 4% 4% 2% 3%
20 000 $ à 25 000 $ 2% 3% 3% 3% 3% 3% 2% 2% 0% 2%
Plus de 25 000$ 5% 6% 6% 6% 3% 5% 3% 3% 1% 1%
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
Tableau A 7 : Revenu d'emploi total deux ans avant la participation des participants au FI et des membres du groupe témoin associé ayant reçu l'intervention SAE seulement
Revenu d'emploi total deux ans avant la participation Global (n=8804) Groupe témoin (n=13017) FI-SAAE (n=5567) Groupe témoin (n=8272) FI-CP (n=1135) Groupe témoin (n=3102) FI-SS (n=701) Groupe témoin (n=2518) FI-ET (n=850) Groupe témoin (n=2539)
Aucun revenu 60% 56% 60% 56% 53% 53% 58% 56% 69% 64%
Avec revenus 39% 43% 39% 43% 46% 46% 42% 43% 31% 36%
1 000 $ à 5 000 $ 56% 51% 56% 52% 52% 53% 62% 54% 67% 66%
5 000 $ à 10 000 $ 18% 19% 18% 17% 21% 19% 16% 21% 21% 19%
10 000 $ à 15 000 $ 9% 11% 8% 11% 10% 10% 10% 9% 5% 8%
15 000 $ à 20 000 $ 5% 7% 5% 7% 6% 7% 4% 6% 3% 3%
20 000 $ à 25 000 $ 3% 4% 4% 4% 4% 5% 2% 4% 1% 2%
Plus de 25 000$ 8% 8% 9% 8% 7% 7% 6% 6% 3% 1%
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
Tableau A 8 : Assurance-emploi et aide sociale des participants au FI et des membres du groupe témoin associé ayant reçu l'intervention SAE seulement
Assurance-emploi et aide sociale Global (n=8804) Groupe témoin (n=13017) FI-SAAE (n=5567) Groupe témoin (n=8272) FI-CP (n=1135) Groupe témoin (n=3102) FI-SS (n=701) Groupe témoin (n=2518) FI-ET (n=850) Groupe témoin (n=2539)
Ont reçu des prestations d'assurance-emploi (1 an auparavant) 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%
Ont reçu des prestations d'assurance-emploi (2 ans auparavant) 0% 0% 0% 0% 0% 1% 0% 0% 0% 0%
Ont reçu des prestations d'aide sociale (1 an auparavant) 54% 50% 54% 53% 54% 54% 51% 51% 58% 58%
Ont reçu des prestations d'aide sociale (2 an auparavant) 49% 46% 49% 49% 50% 49% 46% 46% 51% 51%
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.

Annexe B : Résultats des impacts différentiels

Tableau B 1 : Estimation des impacts différentiels pour la cohorte 2011-2012 l'intervention FI-SAAE au cours de la période suivant la participation jusqu'en 2017
Indicateurs Première année de participation au programme Un an (1) après le programme Deux ans (2) après le programme Trois ans (3) après le programme Quatre ans (4) après le programme Cinq ans (5) après le programme Cumulatif pendant et après le programme (0-5) Moyenne annuelle après le programme (1-5)
Revenus d'emploi ($) -32,5 143,27 566,54** 801,95*** 790,65*** 550,98* 2836,11*** 567,22***
Incidence de l'emploi (points de pourcentage) 2,88** 6,79*** 3,77** 4,08** 0,27 0,84 S.O. 3,05**
Prestations d'assurance-emploi ($) -11,5** -18,04 8,27 16,72* -3,02 3,89 16,02 3,2
Prestations d'assurance sociale ($) 491,34*** 285,37* 235,42* 306,02** 80,8 -1,99 910,93 182,19
Dépendance au soutien du revenu (points de pourcentage)1 2,57** 2,98** 1,86 1,87 1,26 1,46 S.O. 1,85
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
  • Remarque : Niveau de signification : ***1%, **5%, *10%
Tableau B 2 : Estimation des impacts différentiels pour la cohorte 2011-2012 de l'intervention FI-CP au cours de la période suivant la participation jusqu'en 2017
Indicateurs Première année de participation au programme Un an (1) après le programme Deux ans (2) après le programme Trois ans (3) après le programme Quatre ans (4) après le programme Cinq ans (5) après le programme Cumulatif pendant et après le programme (0-5) Moyenne annuelle après le programme (1-5)
Revenus d'emploi ($) 50,17 1782,78*** 3977,15*** 4489,25*** 4011,71*** 4230,4*** 18459,97*** 3691,99***
Incidence de l'emploi (points de pourcentage) -2,18 8,52*** 11,36*** 9,51*** 9,12*** 10,47*** S.O. 9,82***
Prestations d'assurance-emploi ($) -9,15 15,98 16,15 10,4 60,12* 51,34** 135,92* 27,18*
Prestations d'assurance sociale ($) 381,17** -170,02 -467,68*** -455,67** -467,45** -356,07* -1975,7*** -395,14***
Dépendance au soutien du revenu (points de pourcentage)1 3,43 -3,44 -9,62** -11,39** -8,62* -7,53* S.O. -8,04*
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
  • Remarque : Niveau de signification : ***1%, **5%, *10%
Tableau B 3 : Estimation des impacts différentiels pour la cohorte 2011-2012 de l'intervention FI-SS au cours de la période suivant la participation jusqu'en 2017
Indicateurs Première année de participation au programme Un an (1) après le programme Deux ans (2) après le programme Trois ans (3) après le programme Quatre ans (4) après le programme Cinq ans (5) après le programme Cumulatif pendant et après le programme (0-5) Moyenne annuelle après le programme (1-5)
Revenus d'emploi ($) 3260,51*** 3041,31*** 2405,31*** 1956,62*** 1839,79*** 1550,38*** 10816,42*** 2163,28***
Incidence de l'emploi (points de pourcentage) 38,15*** 26,33*** 17,37*** 13,68*** 11,36*** 13,46*** S.O. 16,45***
Prestations d'assurance-emploi ($) 39,84 85,51* 48,73 12,52 75,44* 20,9 242,64** 48,53**
Prestations d'assurance sociale ($) -351,82*** -648,81*** -423,44** -237,78 -280,94 -75,57 -1696* -339,2*
Dépendance au soutien du revenu (points de pourcentage)1 -13,7*** -8*** -4,67*** -2,91 -4,17** -1,17 S.O. -4,21***
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
  • Remarque : Niveau de signification : ***1%, **5%, *10%
Tableau B 4 : Estimation des impacts différentiels pour la cohorte 2011-2012 de l'intervention FI-ET au cours de la période suivant la participation jusqu'en 2017
Indicateurs Première année de participation au programme Un an (1) après le programme Deux ans (2) après le programme Trois ans (3) après le programme Quatre ans (4) après le programme Cinq ans (5) après le programme Cumulatif pendant et après le programme (0-5) Moyenne annuelle après le programme (1-5)
Revenus d'emploi ($) 1373,11*** 1455,78*** 795,46** 583,07* 621,7* 298,92 3721,64** 744,33**
Incidence de l'emploi (points de pourcentage) 27,46*** 21*** 12,91*** 8,03*** 4,91** 4,27* S.O. 10,14***
Prestations d'assurance-emploi ($) 25,56 14,52 12,7 26,7 -3,93 32,64 83,32 16,66
Prestations d'assurance sociale ($) -1,24 -589,14*** -184,69 -245,93 -191,81 -217,78 -1450,02 -290
Dépendance au soutien du revenu (points de pourcentage)1 -10,58*** -10,53*** -6,01** -6,86** -5,84** -4,37 S.O. -6,72***
  • Source : Plateforme de données sur les programmes relatifs au marché du travail, Emploi et Développement social Canada.
  • Remarque : Niveau de signification : ***1%, **5%, *10%

Annexe C : Répartition des scores de propension avant et après l'appariement

Figure C 1 : Répartition des scores de propension avant et après l'appariement (support commun) pour l'intervention FI-SAAE
la description suit
Description textuelle de la figure C 1

Cette figure montre une inspection visuelle de la distribution de la densité du score de propension dans les participants et le groupe témoin avant et après l'appariement pour les Services améliorés d'aide à l'emploi du programme du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées. Le panneau de gauche, appelé « données brutes », représente la distribution de la densité avant l'appariement et le panneau de droite, appelé « données appariées », représente la distribution de la densité après l'appariement. Après l'appariement, nous observons un chevauchement important entre les participants et le groupe témoin, et donc une capacité élevée à trouver des appariements appropriés.

Figure C 2 : Répartition des scores de propension avant et après l'appariement (support commun) pour l'intervention FI-CP
la description suit
Description textuelle de la figure C 2

Cette figure montre une inspection visuelle de la distribution de la densité du score de propension dans les participants et le groupe témoin avant et après l'appariement pour les Compétences pour l'emploi du programme du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées. Le panneau de gauche, appelé « données appariées », représente la distribution de la densité avant l'appariement et le panneau de droite, appelé « données appariées », représente la distribution de la densité après l'appariement. Après l'appariement, nous observons un chevauchement important entre les participants et le groupe témoin, et donc une capacité élevée à trouver des appariements appropriés.

Figure C 3 : Répartition des scores de propension avant et après l'appariement (support commun) pour l'intervention FI-SS
la description suit
Description textuelle de la figure C 3

Cette figure montre une inspection visuelle de la distribution de la densité du score de propension dans les participants et le groupe témoin avant et après l'appariement pour les Subventions salariales du programme du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées. Le panneau de gauche, appelé « données appariées », représente la distribution de la densité avant l'appariement et le panneau de droite, appelé « données appariées », représente la distribution de la densité après l'appariement. Après l'appariement, nous observons un chevauchement important entre les participants et le groupe témoin, et donc une capacité élevée à trouver des appariements appropriés.

Figure C 4 : Répartition des scores de propension avant et après l'appariement (support commun) pour l'intervention FI-ET
la description suit
Description textuelle de la figure C 4

Cette figure montre une inspection visuelle de la distribution de la densité du score de propension dans les participants et le groupe témoin avant et après l'appariement pour l'Expérience de travail du programme du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées. Le panneau de gauche, appelé « données appariées », représente la distribution de la densité avant l'appariement et le panneau de droite, appelé « données appariées », représente la distribution de la densité après l'appariement. Après l'appariement, nous observons un chevauchement important entre les participants et le groupe témoin, et donc une capacité élevée à trouver des appariements appropriés.

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