Santé et sécurité au travail en milieux de travail sous la compétence fédérale : Résultats de l’Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale de 2022
Sur cette page
- Introduction
- Les hommes sont plus susceptibles d’être exposés à des conditions de travail dangereuses
- Le manque de ressources pour régler le problème est la raison la plus courante pour ne pas porter l’exposition à des conditions de travail dangereuses à l’attention de l’employeur
- Les employés de tous les secteurs ont une bonne connaissance personnelle des règles de sécurité au travail
- Les employés des services de messagerie et des pipelines sont les plus susceptibles d’être impliqués dans des incidents en milieu de travail entraînant des blessures ou des maladies
- Le transport ferroviaire est le secteur où la plus forte proportion des employés déclare ne pas avoir l’équipement nécessaire pour effectuer un travail sécuritaire
- Les employés des banques sont les plus susceptibles de penser qu’ils ont le droit de refuser un travail dangereux
- La formation en matière de santé et sécurité est la plus courante dans le transport aérien
- Les employés des banques sont les plus susceptibles de déclarer que leur employeur a réglé rapidement les problèmes liés à la santé et à la sécurité en milieu de travail
- Les employés des petits employeurs sont plus susceptibles de prendre part aux décisions qui ont une incidence sur leur santé et leur sécurité que leurs homologues des employeurs de taille moyenne et grande
- Les employés du transport ferroviaire sont les plus susceptibles de déclarer que leur lieu de travail dispose d’un comité de santé et de sécurité
- Environ le tiers des employés travaillant pour de petits employeurs ne savaient pas si leur lieu de travail avait un représentant en matière de santé et de sécurité
- Environ 37 % des employés ne savaient pas si leur milieu de travail avait un programme de prévention des risques
- Plus de 3 employeurs sur 4 ont une politique sur la consommation de drogues et d’alcool
- Source de données, méthodes et notes au lecteur
Liste des tableaux
- Tableau 1 : Proportion des employés par droit de refuser un travail dangereux, selon le secteur
- Tableau 2 : Proportion des employés selon le degré de confort à soulever des questions de sécurité au travail, par secteur
- Tableau 3 : Proportion des employés ayant déclaré avoir reçu une formation en matière de santé et sécurité au cours des 2 années précédentes, selon le secteur et la taille de l’employeur
- Tableau 4 : Proportion des employés qui ont indiqué que leur employeur avait identifié et réglé « rapidement » ou « très rapidement » les problèmes de santé et de sécurité, selon le secteur et la taille de l’employeur
- Tableau 5 : Proportion des employés qui ont indiqué qu’ils étaient « d’accord » ou « tout à fait d’accord » qu’ils prennent part aux décisions qui ont une incidence sur leur santé et leur sécurité, selon le secteur et la taille de l’employeur
- Tableau 6 : Proportion des employés qui ont indiqué que leur lieu de travail disposait d’un comité de santé et de sécurité au travail, selon le secteur et la taille de l’employeur
- Tableau 7 : Proportion des employés travaillant pour des employeurs comptant moins de 20 employés selon la présence d’un représentant en santé et sécurité au travail et le secteur
- Tableau 8 : Proportion des employés selon la présence d’un programme de prévention des risques et le secteur
Liste des figures
- Figure 1 : Proportion des employés exposés à des conditions de travail dangereuses au cours des 2 années précédentes, selon le secteur et le genre
- Figure 2 : Proportion des employés selon la raison pour laquelle ils n’ont pas porté l’exposition à des conditions de travail dangereuses à l’attention de l’employeur
- Figure 3 : Proportion des employés selon le degré de satisfaction à l’égard de la façon dont l’employeur a géré leur exposition à des conditions de travail dangereuses
- Figure 4 : Proportion des employés qui ont évalué leurs connaissances des règles de santé et de sécurité au travail comme étant « excellentes » ou « bonnes » par secteur
- Figure 5 : Proportion des employés impliqués dans un ou plusieurs incidents en milieu de travail ayant entraîné des blessures ou des maladies au cours des 2 années précédentes, selon le secteur et le genre
- Figure 6 : Proportion des employés qui ont indiqué qu’ils étaient « en désaccord » ou « totalement en désaccord » avec le fait qu’ils ont les outils et l’équipement nécessaires pour effectuer un travail sécuritaire, selon le secteur
- Figure 7 : Principale raison de se sentir mal à l’aise de soulever des questions de sécurité au travail auprès de l’employeur
- Figure 8 : Proportion des employés qui ont indiqué être conscients que des collègues ont déjà eu les facultés affaiblies pendant les heures de travail par des drogues ou de l’alcool, selon le secteur
- Figure 9 : Proportion des employés qui ont indiqué que leur employeur a une politique en matière de consommation de drogues et d’alcool, selon le secteur
Introduction
Le présent rapport examine les résultats de l'Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale (EECF) de 2022 sur les caractéristiques démographiques des employés, telles que l'âge et le sexe. L'enquête a ciblé les employés travaillant pour des employeurs couverts par la partie III du Code canadien du travail, à l'exception de certaines activités diverses et des conseils de bande des Premières Nations et leurs activités connexes (pour plus d'informations, voir « Source de données, méthodes et notes au lecteur »). Dans le reste du document, l'univers ciblé de l'enquête est désigné la « compétence fédérale ». Des tableaux statistiques issus de l'enquête sont également disponibles sur le Portail du gouvernement ouvert.
Les hommes sont plus susceptibles d'être exposés à des conditions de travail dangereuses
Environ 7,1 % des employés ont indiqué avoir été exposés à des conditions de travail dangereuses en milieu de travail au cours des 2 années précédentes, et 33,9 % de ces employés ont déclaré avoir été exposés entre une et 3 fois et 66,1 % ont été exposés 4 fois ou plus (figure 1).Footnote 1 Les secteurs de compétence fédérale qui affichaient des taux d'exposition plus élevés à des conditions de travail dangereuses comprenaient le transport ferroviaire (18,7 %), les services de messagerie et les pipelines (12,2 %) et le transport maritime (11,7 %). Dans tous les secteurs de compétence fédérale, les hommes (8,4 %) étaient plus susceptibles d'être exposés à des conditions de travail dangereuses que les femmes (4,5 %). En fait, la proportion d'hommes qui avaient été exposés à des conditions de travail dangereuses dans le transport routier (10,4 %) et le transport maritime (13,9 %) était environ 3 fois plus élevée que la proportion de femmes (3,3 % dans le transport routier et 5,0 % dans le transport maritime).

Figure 1: version textuelle
Secteur | Hommes et Femmes | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 7,1 % | 8,4 % | 4,5 % |
Transport aérien | 9,5 % | 9,6 % | 9,3 % |
Transport ferroviaire | 18,7 % | 19,4 % | 14,1 % |
Transport routier | 9,1 % | 10,4 % | 3,3 % |
Transport maritime | 11,7 % | 13,9 % | 5,0 % |
Services de messagerie et pipelines | 12,0 % | 12,8 % | 9,2 % |
Banques | 2,5 % | 2,4 % | 2,6 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 9,6 % | 10,9 % | 5,6 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 5,4 % | 6,1 % | 4,4 % |
Le manque de ressources pour régler le problème est la raison la plus courante pour ne pas porter l’exposition à des conditions de travail dangereuses à l’attention de l’employeur
Environ 16,3 % des employés qui avaient été exposés à des conditions de travail dangereuses n’ont pas porté leur exposition à l’attention de l’employeur.Footnote 2 Les raisons pour lesquelles ils ne l’ont pas fait comprenaient les suivantes : ils estimaient qu’il n’y avait pas de ressources pour régler ce genre de problème (30,0 %), la crainte de réprimande ou de représailles (20,5 %), ils se sont occupés du problème eux-mêmes ou avec l’aide de collègues (16,6 %), ils estimaient que le problème n’était pas assez grave (9,9 %), par manque de temps (4,7 %) ou pour d’autres raisons (18,3 %) (figure 2).Footnote 3

Figure 2: version textuelle
Raisons pour lesquelles l'employeur n'a pas été informé de l'exposition à des conditions de travail dangereuses | Proportion des employés |
---|---|
Pas de ressources pour régler ce genre de problème | 30,0 % |
Peur d'être réprimandé ou de faire l'objet de représailles | 20,5 % |
Autre | 18,3 % |
Je m'en suis occupé moi-même ou avec l'aide de collègues | 16,6 % |
Je ne pensais pas que le problème était assez grave | 9,9 % |
Par manque de temps | 4,7 % |
Parmi les employés qui ont été exposés à des conditions de travail dangereuses et qui ont porté leur exposition à l’attention de leur employeur, 4,8 % étaient « très satisfaits » de la façon dont leur exposition à des conditions de travail dangereuses a été traitée, 14,4 % étaient « satisfaits », 22,4 % n’étaient « ni satisfaits ni insatisfaits », 29,7 % étaient « insatisfaits », 26,5 % étaient « très insatisfaits » et 2,1 % ont répondu « ne s’applique pas » (figure 3).Footnote 4

- Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont été exposés à des conditions de travail dangereuses et qui ont déclaré avoir porté leur exposition à l’attention de leur employeur.
Figure 3: version textuelle
Degré de satisfaction à l'égard de la façon dont l'employeur a géré de l'exposition à des conditions de travail dangereuses | Proportion des employés |
---|---|
Très satisfait | 4,8 % |
Satisfait | 14,4 % |
Ni satisfait ni insatisfait | 22,4 % |
Insatisfait | 29,7 % |
Très insatisfait | 26,5 % |
Ne s'applique pas | 2,1 % |
Les employés de tous les secteurs ont une bonne connaissance personnelle des règles de sécurité au travail
Bien que les employés du transport ferroviaire étaient les plus vulnérables à avoir été exposés à des conditions de travail dangereuses, ils étaient également parmi ceux qui avaient la meilleure connaissance personnelle des règles de santé et de sécurité au travail, avec 86,5 % d’entre eux ayant indiqué que leurs connaissances personnelles étaient « bonnes » ou « excellentes » (figure 4).Footnote 5 En tenant compte de tous les secteurs, 82,1 % des employés ont évalué leurs connaissances comme étant « bonnes » ou « excellentes ». Les services de messagerie et les pipelines (77,7 %) et les télécommunications et la radiodiffusion (79,4 %) étaient les 2 secteurs où la plus faible proportion des employés a qualifié leurs connaissances comme étant « bonnes » ou mieux.

Figure 4: version textuelle
Secteur | Proportion des employés ayant une « excellente » ou « bonne » connaissance des règles de santé et sécurité au travail |
---|---|
Tous les secteurs | 82,1 % |
Transport aérien | 80,2 % |
Transport ferroviaire | 86,5 % |
Transport routier | 82,7 % |
Transport maritime | 85,8 % |
Services de messagerie et pipelines | 77,7 % |
Banques | 84,2 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 87,5 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 79,4 % |
Les employés des services de messagerie et des pipelines sont les plus susceptibles d’être impliqués dans des incidents en milieu de travail entraînant des blessures ou des maladies
Environ 6,7 % des employés ont indiqué qu’ils avaient été impliqués dans des incidents en milieu de travail ayant entraîné des blessures ou des maladies au cours des 2 années précédentes.Footnote 6 Les employés des services de messagerie et des pipelines (17,4 %), du transport maritime (10,9 %) et du transport ferroviaire (10,4 %) étaient les plus susceptibles de déclarer avoir été impliqués dans de tels incidents.
Les hommes (8,1 %) étaient 2 fois plus susceptibles que les femmes (4,1 %) d’être impliqués dans des incidents en milieu de travail ayant entraîné des blessures ou une maladie (figure 5). Dans certains secteurs, la différence entre les hommes et les femmes était encore plus prononcée. Par exemple, la proportion d’hommes dans le transport maritime (13,1 %) qui avaient été impliqués dans des incidents en milieu de travail ayant entraîné des blessures ou une maladie était environ 3 fois plus élevée que la proportion de femmes (4,2 %).

Figure 5: version textuelle
Secteur | Hommes et Femmes | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 6,7 % | 8,1 % | 4,1 % |
Transport aérien | 9,3 % | 9,4 % | 9,2 % |
Transport ferroviaire | 10,4 % | 10,6 % | 9,4 % |
Transport routier | 9,2 % | 10,3 % | 4,4 % |
Transport maritime | 10,9 % | 13,1 % | 4,2 % |
Services de messagerie et pipelines | 17,4 % | 17,5 % | 17,1 % |
Banques | 1,6 % | 1,7 % | 1,6 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 9,7 % | 11,6 % | 4,2 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 2,6 % | 3,0 % | 2,0 % |
Le transport ferroviaire est le secteur où la plus forte proportion des employés déclare ne pas avoir l’équipement nécessaire pour effectuer un travail sécuritaire
Dans l’ensemble, 85,3 % des employés ont indiqué qu’ils étaient « d’accord » ou « tout à fait d’accord » qu’ils avaient les outils et l’équipement nécessaires pour effectuer un travail sécuritaire.Footnote 7 Parmi les autres employés, 8,0 % ont répondu « ni d’accord ni en désaccord » et 6,7 % « en désaccord ou tout à fait en désaccord ». Le transport ferroviaire était le secteur ayant la plus forte proportion des employés (15,6 %) ayant déclaré ne pas disposer des outils et de l’équipement nécessaires pour faire leur travail de manière sécuritaire, suivi des services de messagerie et des pipelines (12,9 %) et du transport aérien (11,4 %) (figure 6).

Figure 6: version textuelle
Secteur | Proportion des employés qui sont « en désaccord » ou « totalement en désaccord » qu'ils disposent de tous les outils ou de tout le matériel pour effectuer leur travail de façon sécuritaire |
---|---|
Tous les secteurs | 6,7 % |
Transport aérien | 11,4 % |
Transport ferroviaire | 15,6 % |
Transport routier | 7,6 % |
Transport maritime | 6,3 % |
Services de messagerie et pipelines | 12,9 % |
Banques | 2,7 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 4,9 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 4,2 % |
Les employés des banques sont les plus susceptibles de penser qu’ils ont le droit de refuser un travail dangereux
La grande majorité des employés estimaient qu’ils avaient le droit de refuser un travail dangereux.Footnote 8 En fait, dans l’ensemble de la compétence fédérale, 83,9 % des employés estimaient qu’ils avaient ce droit. Parmi les autres employés, 8,3 % estimaient qu’ils n’avaient pas ce droit, tandis que 7,8 % ont déclaré « ne sais pas ». Parmi les différents secteurs, la proportion des employés qui estimaient avoir le droit de refuser un travail dangereux variait de 77,2 % dans les services de messagerie et les pipelines à 87,1 % dans les banques (tableau 1).
Secteur | Oui | Non | Ne sais pas |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 83,9 % | 8,3 % | 7,8 % |
Transport aérien | 81,2 % | 11,4 % | 7,4 % |
Transport ferroviaire | 81,0 % | 13,5 % | 5,6 % |
Transport routier | 82,6 % | 9,1 % | 8,3 % |
Transport maritime | 85,4 % | 7,3 % | 7,3 % |
Services de messagerie et pipelines | 77,2 % | 12,7 % | 10,0 % |
Banques | 87,1 % | 6,2 % | 6,7 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 86,6 % | 7,1 % | 6,3 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 85,2 % | 5,3 % | 9,6 % |
Parallèlement, la plupart (82,2 %) des employés de compétence fédérale ont indiqué qu’ils se sentaient « très à l’aise » ou « à l’aise » de soulever des questions de sécurité au travail.Footnote 9 Un autre 11,5 % ont déclaré qu’ils ne se sentaient « ni à l’aise ni mal à l’aise » et 6,2 % « mal à l’aise » ou « très mal à l’aise ». La proportion des employés qui se sentaient « à l’aise » ou « très à l’aise » variait de 73,7 % dans les services de messagerie et les pipelines à 88,2 % dans les banques (tableau 2).
Secteur | Très à l'aise ou à l'aise | Ni à l'aise ni mal à l'aise | Mal à l'aise ou très mal à l'aise |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 82,2 % | 11,5 % | 6,2 % |
Transport aérien | 76,2 % | 13,9 % | 9,9 % |
Transport ferroviaire | 76,6 % | 12,7 % | 10,8 % |
Transport routier | 80,4 % | 13,2 % | 6,4 % |
Transport maritime | 86,0 % | 8,7 % | 5,3 % |
Services de messagerie et pipelines | 73,7 % | 16,8 % | 9,6 % |
Banques | 88,2 % | 8,6 % | 3,3 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 83,7 % | 10,6 % | 5,6 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 84,6 % | 9,7 % | 5,7 % |
Parmi les employés qui se sentaient « mal à l’aise » ou « très mal à l’aise » de soulever des questions de sécurité au travail auprès de leur employeur, les raisons comprenaient : peur de nuire aux relations au travail (32,6 %), peur de faire l’objet d’une autre forme de représailles (26,7 %), peur de perdre leur emploi (25,7 %) et peur de perdre des heures de travail ou du salaire (3,5 %). Un autre 11,5 % des répondants ont indiqué une autre raison (figure 7).Footnote 10

- Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui se sentaient « mal à l’aise » ou « très mal à l’aise » de soulever des questions de sécurité au travail auprès de leur employeur.
Figure 7: version textuelle
Principale raison de se sentir mal à l'aise de soulever des questions de sécurité au travail avec l'employeur | Proportion des employés |
---|---|
Peur de nuire aux relations de travail | 32,6 % |
Peur de faire l'objet d'une autre forme de représailles | 26,7 % |
Peur de perdre votre emploi | 25,7 % |
Peur de perdre des heures de travail ou salaire | 3,5 % |
Autre | 11,5 % |
La formation en matière de santé et sécurité est la plus courante dans le transport aérien
Environ 65,2 % des employés ont indiqué qu’ils avaient reçu une formation en matière de santé et de sécurité au cours des 2 années précédentes.Footnote 11 La proportion des employés ayant reçu une telle formation était la plus élevée dans le transport aérien (76,2 %) et la plus faible dans le transport routier (51,4 %) et dans les télécommunications et la radiodiffusion (58,4 %). Dans tous les secteurs, les employés travaillant pour de grands employeurs comptant 100 employés ou plus étaient plus susceptibles de déclarer avoir reçu une formation en santé et sécurité au cours des 2 années précédentes que leurs homologues travaillant dans de petits employeurs (1 à 19 employés) et dans des employeurs de taille moyenne (20 à 99 employés). Si l’on exclut le transport ferroviaire et les banques, 69,6 % des employés travaillant pour de grands employeurs ont indiqué avoir reçu une formation en santé et sécurité au cours des 2 années précédentes, comparativement à 43,0 % et à 51,6 % des employés travaillant pour de petits et moyens employeurs, respectivement (tableau 3).
Secteur | Toutes les tailles | Petite (1 à 19 employés) | Moyenne (20 à 99 employés) | Grande (100 employés ou plus) |
---|---|---|---|---|
Tous les secteurs | 65,2 % | 43,0 % | 51,6 % | 69,6 % |
Transport aérien | 76,2 % | 64,2 % | 75,0 % | 77,0 % |
Transport ferroviaire | 67,2 % | ND | ND | ND |
Transport routier | 51,4 % | 41,9 % | 45,8 % | 62,8 % |
Transport maritime | 63,8 % | 45,5 % | 60,7 % | 70,1 % |
Services de messagerie et pipelines | 71,2 % | 38,1 % | 37,2 % | 74,7 % |
Banques | 70,6 % | ND | ND | ND |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 71,9 % | 47,9 % | 61,6 % | 87,8 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 58,4 % | 26,5 % | 40,6 % | 61,4 % |
- ND : estimation non disponible.
Les employés des banques sont les plus susceptibles de déclarer que leur employeur a réglé rapidement les problèmes liés à la santé et à la sécurité en milieu de travail
Dans l’ensemble de la compétence fédérale, 71,6 % des employés ont indiqué que leur employeur avait identifié et réglé « rapidement » ou « très rapidement » de problèmes liés à la santé et à la sécurité en milieu de travail (tableau 4).Footnote 12 Un autre 18,6 % des employés ont répondu « ni rapidement ni lentement », tandis que 9,8 % ont répondu « lentement » ou « très lentement ». Les employés du transport ferroviaire (28,4 %) étaient les plus susceptibles d’indiquer que leur employeur avait identifié et réglé des problèmes liés à la santé et à la sécurité « lentement » ou « très lentement », suivis des employés du transport aérien (15,0 %). Les employés des banques (4,3 %) étaient les moins susceptibles d’indiquer une réponse lente.
Des différences selon la taille de l’employeur sont également présentes. Si l’on exclut le transport ferroviaire et les banques, les employés de compétence fédérale travaillant pour de petits employeurs (79,4 %) comptant de 1 à 19 employés étaient plus susceptibles de déclarer que les problèmes liés à la santé et à la sécurité avaient été identifiés et réglés « rapidement » ou « très rapidement » que leurs homologues travaillant pour des employeurs de taille moyenne comptant de 20 à 99 employés (68,6 %) et de grands employeurs (64,5 %) avec 100 employés ou plus.
Secteur | Toutes les tailles | Petite (1 à 19 employés) | Moyenne (20 à 99 employés) | Grande (100 employés ou plus) |
---|---|---|---|---|
Tous les secteurs | 71,6 % | 79,4 % | 68,6 % | 64,5 % |
Transport aérien | 61,3 % | 77,6 % | 67,0 % | 59,6 % |
Transport ferroviaire | 48,9 % | ND | ND | ND |
Transport routier | 70,4 % | 80,9 % | 68,9 % | 64,5 % |
Transport maritime | 71,2 % | 78,6 % | 68,4 % | 71,1 % |
Services de messagerie et pipelines | 61,2 % | 76,0 % | 61,6 % | 60,6 % |
Banques | 82,4 % | ND | ND | ND |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 72,5 % | 75,0 % | 70,9 % | 73,1 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 71,0 % | 71,9 % | 69,9 % | 71,0 % |
- ND : estimation non disponible.
Les employés des petits employeurs sont plus susceptibles de prendre part aux décisions qui ont une incidence sur leur santé et leur sécurité que leurs homologues des employeurs de taille moyenne et grande
Dans l’ensemble, 67,6 % des employés de compétence fédérale ont indiqué qu’ils étaient « d’accord » ou « tout à fait d’accord » que leur employeur les avait impliqués dans les décisions qui ont une incidence sur leur santé et leur sécurité.Footnote 13 Un autre 18,9 % des employés ont répondu « ni en accord ni en désaccord », tandis que 13,4 % ont déclaré qu’ils étaient « en désaccord » ou « tout à fait en désaccord ». Les employés du transport ferroviaire étaient les plus susceptibles d’indiquer qu’ils ne prenaient pas part aux décisions qui ont une incidence sur leur santé et leur sécurité, avec plus de 1 employé sur 5 (21,8 %) ayant répondu « en désaccord » ou « tout à fait en désaccord ». La farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales (74,2 %) étaient le secteur où la plus forte proportion des employés ont répondu « d’accord » ou « tout à fait d’accord ».
Les réponses varient selon la taille de l’employeur. Les employés travaillant pour de petits employeurs sont plus susceptibles d’être d’accord qu’ils prennent part aux décisions qui ont une incidence sur leur santé et leur sécurité que les employés des employeurs de taille moyenne et grande. En effet, à l’exclusion du transport ferroviaire et des services bancaires, 78,8 % des employés travaillant pour de petites entreprises étaient « d’accord » ou « tout à fait d’accord » qu’ils prennent part aux décisions qui ont une incidence sur leur santé et de sécurité, comparativement à 62,5 % de ceux qui travaillaient pour de grandes entreprises (tableau 5).
Secteur | Toutes les tailles | Petite (1 à 19 employés) | Moyenne (20 à 99 employés) | Grande (100 employés ou plus) |
---|---|---|---|---|
Tous les secteurs | 67,6 % | 78,8 % | 68,9 % | 62,5 % |
Transport aérien | 65,0 % | 79,7 % | 71,3 % | 63,4 % |
Transport ferroviaire | 61,5 % | ND | ND | ND |
Transport routier | 68,7 % | 79,4 % | 67,5 % | 62,7 % |
Transport maritime | 74,9 % | 80,7 % | 74,8 % | 73,5 % |
Services de messagerie et pipelines | 59,8 % | 74,5 % | 58,5 % | 59,3 % |
Banques | 71,9 % | ND | ND | ND |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 74,2 % | 77,4 % | 75,7 % | 72,0 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 62,0 % | 73,4 % | 68,1 % | 61,0 % |
- ND : estimation non disponible.
Les employés du transport ferroviaire sont les plus susceptibles de déclarer que leur lieu de travail dispose d’un comité de santé et de sécurité
En vertu du Code canadien du travail, chaque lieu de travail comptant 20 employés ou plus est tenu d’établir un comité de santé et de sécurité au travail. Les comités de santé et de sécurité au travail ont de nombreuses responsabilités, y compris la tenue de registres des accidents de travail, des blessures, des risques pour la santé et la sécurité, et des plaintes en matière de santé et de sécurité, l’examen et le traitement rapide des plaintes en matière de santé et de sécurité au travail, et la réalisation d’inspections mensuelles en matière de santé et de sécurité au travail. Dans l’ensemble, environ 71 % des employés ont indiqué que leur lieu de travail avait un comité de santé et de sécurité, y compris 75,9 % des employés travaillant dans de grands employeurs, 54,9 % des employés des employeurs de taille moyenne et 30,7 % des employés des petits employeurs.Footnote 14 Un autre 9,9 % des employés ont déclaré que leur employeur n’avait pas un tel comité, tandis que 19,4 % ont dit qu’ils ne savaient pas. Les employés du transport ferroviaire (94,0 %) étaient les plus susceptibles de déclarer la présence d’un tel comité, tandis que les employés du transport routier (52,9 %) étaient les moins susceptibles (tableau 6). Il convient toutefois de noter que c’est la taille du lieu de travail, et non la taille de l’employeur en soi, qui détermine si un lieu de travail doit avoir un comité en vertu du Code canadien du travail.
Secteur | Toutes les tailles | Petite (1 à 19 employés) | Moyenne (20 à 99 employés) | Grande (100 employés ou plus) |
---|---|---|---|---|
Tous les secteurs | 70,7 % | 30,7 % | 54,9 % | 75,9 % |
Transport aérien | 78,5 % | 40,3 % | 69,2 % | 81,9 % |
Transport ferroviaire | 94,0 % | ND | ND | ND |
Transport routier | 52,8 % | 30,9 % | 48,4 % | 71,2 % |
Transport maritime | 73,4 % | 35,2 % | 71,4 % | 83,9 % |
Services de messagerie et pipelines | 66,9 % | 18,8 % | 38,0 % | 70,9 % |
Banques | 79,7 % | ND | ND | ND |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 75,0 % | 37,5 % | 70,8 % | 89,9 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 69,4 % | 17,5 % | 55,8 % | 73,1 % |
- ND : estimation non disponible.
Environ le tiers des employés travaillant pour de petits employeurs ne savaient pas si leur lieu de travail avait un représentant en matière de santé et de sécurité
Le Code canadien du travail exige que « chaque employeur relevant de la compétence fédérale nomme un représentant en matière de santé et de sécurité pour chaque lieu de travail contrôlé par l’employeur, comptant moins de 20 employés ». Ce représentant est chargé d’aborder les questions de santé et de sécurité en milieu de travail. La plupart des employés travaillant pour des employeurs comptant de 1 à 19 employés (48,1 %) ont déclaré que leur lieu de travail n’avait pas de représentant en matière de santé et de sécurité, tandis que 32,1 % ont déclaré qu’ils ne savaient pas. Par ailleurs, 19,9 % des employés ont indiqué que leur lieu de travail avait un tel représentant.Footnote 15 Les employés travaillant dans les services de messagerie et les pipelines (41,1 %) et le transport maritime (39,8 %) étaient les plus susceptibles de ne pas savoir si leur lieu de travail avait un représentant en matière de santé et de sécurité.
Secteur | Oui | Non | Ne sait pas |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 19,9 % | 48,1 % | 32,1 % |
Transport aérien | 29,6 % | 40,2 % | 30,2 % |
Transport ferroviaire | ND | ND | ND |
Transport routier | 20,3 % | 49,1 % | 30,6 % |
Transport maritime | 16,9 % | 43,4 % | 39,8 % |
Services de messagerie et pipelines | 12,2 % | 46,7 % | 41,1 % |
Banques | ND | ND | ND |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 17,3 % | 49,3 % | 33,3 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 13,7 % | 48,9 % | 37,4 % |
- ND : estimation non disponible.
Environ 37 % des employés ne savaient pas si leur milieu de travail avait un programme de prévention des risques
Un programme de prévention des risques est un programme conçu pour prévenir les blessures et les maladies liées au travail. Tous les employeurs sous la compétence fédérale sont tenus d’élaborer un tel programme et de le mettre en œuvre. Dans l’ensemble, plus de la moitié des employés (56,6 %) ont indiqué la présence d’un programme de prévention des risques dans leur milieu de travail.Footnote 16 Un autre 6,3 % des employés ont déclaré qu’un tel programme n’était pas disponible, tandis que 37,1 % ont indiqué qu’ils ne savaient pas si leur milieu de travail avait un tel programme. Le transport ferroviaire (68,9 %), la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales (68,2 %), le transport maritime (67,8 %) et le transport aérien (67,4 %) comptaient la plus grande proportion des employés qui ont indiqué la présence d’un tel programme (tableau 8). Par contre, les télécommunications et la radiodiffusion (48,7 %) et le transport routier (48,7 %) affichaient les proportions les plus faibles, bien que ces 2 secteurs présentaient également des proportions élevées des employés déclarant qu’ils ne savaient pas si leur lieu de travail avait un programme de prévention des risques.
Secteur | Oui | Non | Ne sais pas |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 56,6 % | 6,3 % | 37,1 % |
Transport aérien | 67,4 % | 4,2 % | 28,5 % |
Transport ferroviaire | 68,9 % | 4,9 % | 26,2 % |
Transport routier | 48,7 % | 14,6 % | 36,7 % |
Transport maritime | 67,8 % | 6,2 % | 26,0 % |
Services de messagerie et pipelines | 57,4 % | 6,5 % | 36,1 % |
Banques | 57,3 % | 1,6 % | 41,1 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 68,2 % | 6,6 % | 25,2 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 48,7 % | 5,5 % | 45,8 % |
Plus de 3 employeurs sur 4 ont une politique sur la consommation de drogues et d’alcool
Seulement 4,2 % des employés ont indiqué qu’ils étaient conscients que des collègues ont déjà eu les facultés affaiblies pendant les heures de travail par des drogues ou de l’alcool (figure 8).Footnote 17 Un tel événement était le plus courant dans le transport ferroviaire (11,9 %), la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales (8,7 %) et le transport maritime (8,4 %). C’était le moins fréquent dans les banques (1,5 %).

Figure 8: version textuelle
Secteur | Proportion des employés qui ont déclaré être conscients que des collègues avaient des facultés affaiblies par des drogues ou de l'alcool pendant les heures de travail |
---|---|
Tous les secteurs | 4,2 % |
Transport aérien | 4,2 % |
Transport ferroviaire | 11,9 % |
Transport routier | 4,5 % |
Transport maritime | 8,4 % |
Services de messagerie et pipelines | 7,0 % |
Banques | 1,5 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 8,7 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 6,0 % |
En ce qui concerne les employeurs ayant une politique en matière de consommation de drogues ou d’alcool, plus des 3 quarts des employés (77,0 %) ont indiqué que leur employeur avait une telle politique (figure 9).Footnote 18 Une proportion relativement faible des employés (3,0 %) ont indiqué que leur employeur n’avait pas une telle politique, tandis qu’environ un répondant sur 5 (19,9 %) ne savait pas si une telle politique existait. Parmi tous les secteurs, une telle politique était la plus fréquente dans le transport ferroviaire (97,3 %) et la moins courante dans les banques (70,1 %).

Figure 9: version textuelle
Secteur | Proportion des employés qui ont indiqué que leur employeur a une politique en matière de consommation de drogues et d'alcool |
---|---|
Tous les secteurs | 77,0 % |
Transport aérien | 87,3 % |
Transport ferroviaire | 97,3 % |
Transport routier | 77,0 % |
Transport maritime | 86,1 % |
Services de messagerie et pipelines | 75,4 % |
Banques | 70,1 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 79,1 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 76,3 % |
Source de données, méthodes et notes au lecteur
Source de données et méthodes
La source de données utilisée pour le présent rapport est l'Enquête auprès des employés de compétence fédérale (EECF) de 2022. L'enquête a été menée par Statistique Canada pour le compte du Programme du travail d'Emploi et Développement social Canada. L'objectif de l'enquête était de recueillir des données sur les conditions de travail des employés qui travaillent dans les milieux de travail sous réglementation fédérale. Les sujets abordés comprennent les heures de travail, la santé et la sécurité, l'équilibre entre travail et vie personnelle, l'exposition au harcèlement et à la discrimination en milieu de travail, ainsi que l'accès aux congés, aux avantages sociaux, aux modalités de travail flexibles et à la couverture de la négociation collective. Statistique Canada a distribué l'enquête à 37 500 employés au début de 2022 (de janvier à mars). Environ 19 060 employés ont répondu à l'enquête.
L'enquête a ciblé les employés qui travaillent pour des employeurs visés par la partie III du Code canadien du travail. La partie III du Code canadien du travail couvre environ 6 % de tous les employés au Canada, ce qui comprend les employés qui travaillent dans les 8 secteurs suivants : le transport aérien; le transport ferroviaire; le transport routier; le transport maritime; les services de messagerie et les pipelines; les banques; les aliments pour animaux, farine, semences et céréales; et les télécommunications et la radiodiffusion. Dorénavant, la terminologie « compétence fédérale » (CF) est utilisée pour désigner ces secteurs. L'enquête n'a pas permis de recueillir de données auprès d'employés travaillant dans diverses activités à l'extérieur de ces 8 secteurs, comme certaines sociétés d'État et de gouvernance partagée fédérale, des mines sous réglementation fédérale et des entreprises engagées dans la gestion des pêches. L'enquête n'incluait pas non plus les conseils de bande des Premières Nations et leurs activités connexes.
Notes au lecteur
- La base d'échantillonnage de l'EECF a été constituée à partir de listes d'employés réputés travailler dans des établissements relevant de la compétence fédérale. Ces listes ont été fournies par les employeurs ou dérivées de sources de données administratives telles que les données fiscales. Pour certains employeurs, les listes d'employés n'ont pas été fournies ou n'étaient pas utilisables, ce qui a entraîné était une sous-représentation dans l'échantillon. Cette sous-représentation était plus importante chez les grands établissements postaux du secteur des services de messagerie et des pipelines et les établissements du secteur du transport ferroviaire. Il s'agit d'une source potentielle de biais dans les estimations pour ces domaines. De plus, en raison de la sous-représentation des services postaux et, par conséquent, de la contribution beaucoup plus importante des services de messagerie, le secteur a été renommé « services de messagerie et des pipelines » au lieu de « services postaux et des pipelines. »
- Le secteur des pipelines a été fusionné avec le secteur des services postaux et de messagerie. Étant donné que les pipelines sont un secteur composé d'un nombre relativement restreint d'entreprises, toutes les statistiques qui seraient déclarées pour ce seul secteur auraient tendance à entrer en conflit avec les exigences de confidentialité et qualité des données de Statistique Canada en matière de déclaration des statistiques.
- Les estimations présentées dans le présent rapport sont fondées uniquement sur des réponses valides, les réponses non valides ayant été exclues.
- Le cas échéant, les estimations peuvent ne pas totaliser exactement 100 % en raison des arrondis.
- L'EECF comprenait des questions sur le sexe à la naissance et le genre. Le présent rapport utilise la variable « genre », qui est conforme à l'approche utilisée dans le plus récent Recensement de la population. Étant donné que la taille de la catégorie représentant diverses identités n'était pas suffisante pour être déclarée, statistique Canada a agrégé les réponses de la catégorie représentant diverses identités de genre dans les catégories de genre binaires. Les répondants qui ont refusé de répondre à la question « Quel est votre genre » sont traités comme des non-réponses et sont donc exclus des résultats déclarés selon le genre.