Principaux contacts et intervenants (suite)
Remarque
Ces informations étaient correctes à partir de novembre 2015.
Organisations autochtones nationales
Assemblée des Premières Nations
Chef national : Perry Bellegarde – (613) 241-6789 [Information expurgée aux termes de la Loi sur l'accès à l'information]
Profil organisationnel :
L’Assemblée des Premières Nations (APN) représente plus de 630 collectivités des Premières nations au Canada. Son mandat consiste à protéger et à promouvoir les intérêts sociaux, environnementaux, juridiques et culturels des Premières nations. La raison-d’être du Secrétariat de l’APN est de présenter les points de vue des diverses Premières nations par l’intermédiaire de leurs chefs dans des domaines tels que les droits ancestraux et issus des traités, le développement économique, l’éducation, les langues et l’alphabétisme, la santé, le logement, le développement social, la justice, l’imposition, les revendications territoriales, l’environnement et d’autres questions d’intérêt commun.
Le comité exécutif national de l’APN est composé du chef national, des chefs régionaux et des présidents du Conseil des aînés, du Conseil des femmes et du Conseil des jeunes. Les chefs se réunissent tous les ans afin d’adopter les résolutions établissant les politiques et l’orientation nationales. Entre assemblées annuelles, les chefs se réunissent tous les trois ou quatre mois à l’occasion d’un forum appelé la Confédération des nations pour assurer la bonne orientation de l’organisation. Tous les trois ans, l’Assemblée des chefs élit un chef national. Le chef national en fonctions a été élu le 10 décembre 2014.
Voici certaines des questions environnementales prioritaires pour l’APN :
- Les produits chimiques et la Loi canadienne sur la protection de l’environnement – Le Conseil consultatif des intervenants du Plan de gestion des produits chimiques compte un membre de l’APN.
- Les changements climatiques – L’Unité effectue une recherche communautaire sur les changements climatiques pour les Premières nations, et elle entretient un partenariat avec Santé Canada dans le but d’évaluer l’impact et de trouver des mesures d’adaptation.
- La santé de l’environnement et les contaminants – L’APN participe au comité directeur du Programme national sur les contaminants de l’environnement chez les Premières nations.
- Les espèces en péril – L’APN nomme un membre du Conseil autochtone national sur les espèces en péril (CANEP).
- La Convention sur la diversité biologique – L’APN a été invitée à participer au travail d’Environnement Canada voulant trouver une façon mutuellement avantageuse d’accéder au savoir traditionnel associé aux ressources génétiques.
- L’eau – L’APN a fait de la recherche sur les impacts prévus des changements climatiques sur les sources d’eau, et sur les stratégies d’adaptation.
Inuit Tapiriit Kanatami
Président : Natan Obed – (613) 232-8181 poste 224 [Information expurgée aux termes de la Loi sur l'accès à l'information]
Profil organisationnel :
Inuit Tapiriit Kanatami (ITK) est le porte-parole national des Inuits du Canada. Fondée en 1971, l’organisation reçoit l’appui de diverses organisations inuites, dont le Conseil circumpolaire inuit (CCI), le Conseil national des jeunes Inuits, l’Association des femmes inuites du Canada Pauktuutit et les quatre organisations inuites régionales : la Société régionale Inuvialuit, Nunavut Tunngavik Incorporated, la Société Makivik, et le gouvernement du Nunatsiavut.
Le mandat de l’ITK au chapitre de l’environnement consiste à veiller à ce que les Inuits participent à la prise de décisions à titre de partenaires et que les connaissances, les perspectives et les intérêts des Inuits dans les efforts de recherche et d’élaboration de politiques, de lois et de programmes liés à l’environnement et à la faune. Son mandat consiste également à assurer une communication active dans les dossiers liés à l’environnement et à la faune susceptibles d’intéresser les Inuits, ainsi qu’à appuyer le renforcement de la capacité inuite à mieux s’attaquer aux questions prioritaires.
Voici certaines des questions environnementales prioritaires pour l’ITK :
- Les changements climatiques – L’ITK a fondé le Comité national inuit sur le changement climatique, dont le mandat est d’entreprendre l’établissement d’une stratégie inuite nationale sur les changements climatiques et de conseiller le CCI – Canada sur les façons de faire valoir les perspectives inuites auprès des instances internationales.
- Le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord – L’ITK est cogestionnaire du programme à titre de partenaire.
- La mise en valeur des ressources – Compte tenu de l’intérêt accru pour la mise en valeur des ressources dans l’Arctique, il est nécessaire de se tenir informé et prêt à assumer les avantages et éventuels coûts pour les Inuits dans les quatre régions visées par les accords sur les revendications territoriales.
- La loi sur les espèces en péril – L’ITK nomme un membre du Conseil autochtone national sur les espèces en péril (CANEP).
- L’Union international pour la conservation de la nature (UICN) – L’ITK est membre de l’UICN et assiste régulièrement à son congrès mondial. Elle siège également au conseil du comité canadien de l’UICN et au groupe de spécialistes sur les ours polaires.
- La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) – L’ITK participe de plus en plus au processus de la CITES à mesure que l’on propose l’ajout d’espèces arctiques aux listes visées par la Convention.
Conseil circumpolaire inuit – Canada
Président : Duane Smith – (613) 563-2642 – inuvialuk@northwestel.net
Profil organisationnel :
Le Conseil circumpolaire inuit (CCI) est l’ONG qui représente les 150 000 Inuits de la Russie (Tchoukotka), des États-Unis d’Amérique (Alaska), du Canada et du Danemark (Groenland). Fondé en 1977, le CCI a le statut consultatif II au Conseil économique et social des Nations Unies et représentent les Inuits dans le cadre des initiatives environnementales et sociales internationales.
Le bureau international du CCI est situé là où se trouve le bureau du président, mais chaque pays membre exploite un bureau national dont la direction politique est assurée par un président. Le volet canadien du Conseil circumpolaire inuit, CCI – Canada, est dirigé par un conseil d’administration composé des dirigeants élus des quatre régions visées par un accord sur le règlement de revendications territoriales : l’Inuvialuit, le Nunatsiavut, le Nunavik et le Nunavut.
Le CCI – Canada coopère avec l’Inuit Tapiriit Kanatami pour faire valoir le point de vue des Inuits du Canada dans les dossiers internationaux.
Les principaux objectifs du CCI sont les suivants :
- renforcer l’unité des Inuits de la région circumpolaire;
- promouvoir les droits et les intérêts des Inuits à l'échelon international;
- élaborer et favoriser des politiques à long terme pour la protection de l'environnement arctique;
- être un partenaire actif et entier du développement politique, économique et social des régions circumpolaires.
Voici certaines des questions environnementales prioritaires pour le CCI-Canada :
- Les changements climatiques – Le CCI-Canada est membre du Comité national inuit sur le changement climatique (CNICC).
- La biodiversité – Le CCI-Canada œuvre à attirer l’attention sur les questions de biodiversité dans l’Arctique. L’organisation a le statut d’observateur en ce qui concerne la Convention sur la biodiversité ainsi que le statut de participant permanent au Conseil de l’Arctique. Le CCI-Canada s’intéresse également aux ententes sur l’accès et le partage des avantages aux termes du Protocole de Nagoya.
- Le mercure – Le CCI-Canada a participé aux discussions avec Environnement Canada, des organisations partenaires et la communauté scientifique dans le cadre de la convention de Minamata sur le mercure et s’intéresser à la mise en œuvre de la convention à l’échelle nationale.
Ralliement national des Métis
Président : Clément Chartier – (613) 232-3216 – clemc@metisnation.ca
Profil organisationnel :
Le Ralliement national des Métis (RNM) représente les nations métisses de l’Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Fondé en 1983, le RNM œuvre à aider les métis à progresser vers l’autonomie gouvernementale, à obtenir des droits établis et à se tailler une place solide au sein du Canada. L’organisation tire son mandat et son orientation de son conseil d’administration, composé des chefs démocratiquement élus des gouvernements des diverses nations métis. De façon générale, le but central du RNM est de renforcer le rôle de la nation métisse et d’assurer son existence future au sein de la fédération canadienne.
En 2001, le RNM a créé le Cabinet de la nation métisse. À mesure que le RNM élabore une constitution nationale métisse, le Cabinet appuie et renforce une gouvernance accrue au sein de la nation métisse. Le Cabinet gère 10 portefeuilles ou secteurs prioritaires, dont chacun relève d’un ministre. La structure du Cabinet fait en sorte qu’il représente les perspectives régionales et nationales et lui permet de contribuer à l’autonomie des citoyens métis dans l’ensemble de leur terre nationale. Les portefeuilles du Cabinet sont, entre autres, la culture, le patrimoine et la langue, le développement économique, l’environnement, les finances, les droits et l’autonomie gouvernementale et le développement social.
Voici certaines des questions environnementales prioritaires pour le RNM :
- Les espèces en péril – Le RNM nomme un membre du Conseil autochtone national sur les espèces en péril (CANEP).
- La Convention sur la diversité biologique – Le RNM s’intéresse aux questions de biodiversité, dont la Convention sur la biodiversité et les liens avec la gestion des connaissances traditionnelles.
- Les changements climatiques – Le RNM s’intéresse aux mesures d’atténuation et d’adaptation face aux changements climatiques.
Congrès des peuples autochtones
Chef national : Dwight Dorey – (613) 747-6022
Profil organisationnel :
Établi en 1971 sous le nom de Conseil national des Autochtones du Canada, le Congrès des peuples autochtones (CPA) défend les droits et les intérêts des Indiens non inscrits hors des réserves et des peuples métis vivant en région urbaine, rurale ou éloignée au Canada, qui composent une population bien plus importante que la population combinée de tous les autres peuples autochtones. En 1993, le CPA a élargi sa représentation pour inclure tous les Indiens inscrits et non inscrits vivant à l’extérieur des réserves, les Métis et les peuples autochtones inuits du Sud. Le CPA est une organisation-cadre qui représente, à l’échelle nationale, les intérêts de ses organisations provinciales et territoriales affiliées des quatre coins du Canada. Ces organisations affiliées desservent plus de 800 000 Indiens, Inuits et Métis vivant à l’extérieur des réserves. Le CPA n’a pas de membres chez les particuliers et n’offre aucun programme ou service directement aux particuliers.
Les priorités du CPA diffèrent de celles des autres organisations autochtones nationales étant donné les histoires et circonstances propres des populations qu’il représente. Ses priorités sont, entre autres :
- le régime de la Loi sur les Indiens et ses conséquences, surtout sur ceux qui sont inadmissibles à l’enregistrement, ne peuvent appartenir à une bande, ne peuvent habiter sur une réserve et sont inadmissibles aux programmes et avantages;
- les droits ancestraux et issus des traités des personnes qu’il représente, surtout ceux qui vivent en région visée par une revendication territoriale globale, qui sont inadmissibles aux avantages issus des traités ou qui revendiquent leurs droits en poursuivant des processus de négociation de traités modernes;
- les données sociodémographiques des populations, surtout celles qui revendiquent l’équité économique ou l’accès égal aux politiques, aux programmes et aux services conçus pour servir les populations autochtones;
- la simplicité ou la complexité des identités tribales et nationales au sein d’organisations régionales, surtout celles dont les membres cultivent leur appartenance à une tribu donnée, ou qui représentent différents groupes associés à d’autres groupes tribaux.
Voici certaines des questions environnementales prioritaires pour le CPA :
- Les espèces en péril – Le CPA nomme un membre du Conseil autochtone national sur les espèces en péril (CANEP).
- Les changements climatiques – Le CPA fait de la recherche sur l’impact des changements climatiques sur la biodiversité et sur les moyens de subsistance des peuples autochtones.
- La Convention sur la diversité biologique – Le CPA aimerait participer au travail d’Environnement Canada voulant trouver une façon mutuellement avantageuse d’accéder au savoir traditionnel associé aux ressources génétiques.
Association des femmes autochtones du Canada
Présidente : Dawn Lavell-Harvard – (905) 441-4097 [Information expurgée aux termes de la Loi sur l'accès à l'information]
Profil organisationnel :
L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est fondée sur l’objectif commun d’améliorer, de promouvoir et de favoriser le bien-être social, économique, culturel et politique des femmes des Premières nations et métisses dans les sociétés des Premières nations, des métisses et canadiennes. Elle regroupe 13 organismes de femmes autochtones de l’ensemble du Canada et a été constituée en organisme sans but lucratif en 1974.
La mission de L’AFAC consiste à renforcer l’autonomie des femmes en les encourageant à participer au processus de modification des lois qui les touche et en les associant au développement et à la mise en œuvre de programmes favorisant l’égalité des chances pour les femmes autochtones. Les principes ou objectifs de l’AFAC sont les suivants :
- d’être le porte-parole national des femmes autochtones;
- de s’attaquer aux questions de manière à refléter les besoins changeants des femmes autochtones au Canada;
- de favoriser et de promouvoir les objectifs communs de l’autodétermination et de l’autosuffisance des peuples autochtones en leur qualité de mères et de leaders;
- de favoriser l’égalité des chances pour les femmes autochtones dans les programmes et activités;
- de servir de ressource pour les collectivités autochtones qu’elle sert;
- de cultiver et d’enseigner les aspects caractéristiques de nos traditions culturelles et historiques;
- d’aider les organisations de femmes autochtones ainsi que les initiatives communautaires à réaliser leurs projets locaux;
- de faire valoir les questions et préoccupations des femmes autochtones;
- d’établir des liens avec d’autres organisations autochtones aux objectifs communs.
Voici certaines des questions environnementales prioritaires pour l’AFAC :
- Les espèces en péril – L’AFAC nomme un membre du Conseil autochtone national sur les espèces en péril (CANEP) et encourage la participation accrue des femmes à tous les dossiers liés aux espèces en péril.
- La Convention sur la diversité biologique – L’AFAC travaille avec ses membres dans le dossier de l’accès et du partage des avantages en ce qui concerne les ressources génétiques.
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