Bulletin trimestriel des impacts liés au climat et aperçu saisonnier pour la région du golfe du Maine : juin 2016

région du golfe du Maine - juin 2016

Événements météorologiques majeurs survenus dans le golfe du Maine - de mars à mai 2016

Des conditions orageuses sont fréquemment observées dans l’ensemble de cette région en mars. Voici des événements marquants de cette période :

Au début d’avril, l’épaisseur de la neige au sol était supérieure à la normale dans le nord du Nouveau-Brunswick, mais inférieure à la normale dans le sud.

Au début d’avril, deux puissants fronts froids ont provoqué des rafales allant jusqu’à 124 km/h (77 m/h) en Nouvelle-Angleterre. Les vents ont endommagé des constructions, abattu des arbres et des poteaux électriques; plus de 70 000 usagers ont été privés de courant au Massachusetts et dans le Maine. Les 9 et 10 avril, une neige lourde a renversé des arbres et des poteaux en Nouvelle-Écosse et privé d’électricité plus de 16 000 usagers. De nombreux vols ont été retardés. Les conditions orageuses survenues du 11 au 12 avril ont laissé jusqu’à 78 mm (3,10 po) de pluie au Nouveau-Brunswick.

Le nord du Maine et le nord du Nouveau-Brunswick ont reçu jusqu’à 20 cm (8 po) de neige à la mi-mai; 11,4 cm (4,5 po) se sont déversés sur la ville de Caribou dans le Maine le 16 mai, un record d’accumulation de neige pour ce lieu si tard en saison. La froideur de l’eau et le temps venteux à la mi mai ont réduit les prises de homards autour de l’Île-du-Prince-Édouard.

L’accumulation de neige saisonnière (d’octobre à mai) a été presque égale ou inférieure à la normale au Nouveau-Brunswick, presque égale ou supérieure à la normale sur l’Île-du-Prince-Édouard et variable en Nouvelle-Écosse. Dans les trois provinces, elle s’est située en deçà de la normale et le déficit de neige a été le plus grand (plus de 2 m ou 6 pi) dans le sud-ouest du Maine. Concord, au New Hampshire, a connu sa quatrième saison de faibles précipitations de neige. Comme il y avait peu de neige au sol, il n’y a pas eu de crues printanières.

Mentions de la carte des événements météorologiques majeurs :

Au début d’avril, de forts vents ont causé des dégâts et des pannes d’électricité dans les trois provinces.

Les fluctuations des températures printanières ont endommagé les cultures dans les trois provinces. Pour obtenir des précisions, voir la section sur les impacts.

Les conditions orageuses ont été fréquentes dans la région en mars.

La température à la surface de la mer est demeurée supérieure à la normale au printemps.

 

Spring event map FR
Description longue

La carte de la région du golfe du Maine, qui comprend la moitié orientale du Massachusetts, le New Hampshire, le Maine, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île du-Prince-Édouard et les zones marines avoisinantes, présente des événements marquants du printemps de 2016. Les voici :

  • De forts vents ont causé des dommages et des pannes d’électricité dans les trois États en question au début d’avril.
  • Les fluctuations de la température printanière ont endommagé les cultures dans ces trois mêmes États; pour obtenir des précisions, voir la section sur les impacts.
  • De nombreuses tempêtes ont frappé la région en mars.
  • Au printemps, la température à la surface de la mer est demeurée plus élevée qu’à la normale.

Vue d’ensemble du climat régional - Mars - Mai 2016

Température

Écarts par rapport à la normale

Spring temp final
Scale of the graph
Description longue

Cette carte présente les écarts moyens de température en mars, en avril et en mai, par rapport à la normale dans la région du golfe du Maine. On peut y voir que la température a varié de 2 °C sous la normale, dans la partie septentrionale de la région, à 2 °C au-dessus, dans la partie méridionale. Les conditions approchaient de la normale ailleurs dans la région. Le temps plus froid a surtout été observé dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, dans la péninsule acadienne, et en Nouvelle-Écosse, dans le nord de l’île du Cap-Breton. Quant au temps plus doux, il a été relevé au Massachusetts, au New Hampshire et dans le sud et le centre du Maine.

La température printanière (en moyenne pour mars, avril et mai) a varié de 2 °C (4 °F) sous la normale à 2 °C (4 °F) au-dessus (carte précédente). En mars, les valeurs allaient de 3 °C (5 °F) sous la normale à 3 °C (5 °F) au-dessus. Le temps a été le plus froid dans le nord du Nouveau-Brunswick et le plus chaud au Massachusetts, au New Hampshire et dans le sud du Maine. En avril, la température a varié de 3 °C (5 °F) sous la normale à des valeurs proches de la normale. Le temps le plus froid a été observé dans le nord-ouest du Maine et du Nouveau-Brunswick. En mai, la température a varié entre des valeurs proches de la normale et 2 °C (4 °F) au-dessus de cette même normale dans la majeure partie de la région.

Précipitations

En pourcentage par rapport à la normale

Graph of spring precipitations
Precipitation Graph vertical scale
Description longue

La carte des précipitations en pourcentage de la normale dans la région du golfe du Maine et en valeurs totales pour mars, avril et mai indique qu’elles ont varié de 50 à 150 % par rapport à la normale. La légende représente les nuances de brun correspondant à 25, 50, 75 et 90 % par rapport à la normale et les nuances de vert, à 110, 125, 150, 175 et plus de 200 % par rapport à la normale. Enfin, le blanc décrit des précipitations près de la normale, se situant entre 90 et 110 % par rapport à celle ci.

Le temps le plus sec a été observé au Massachusetts, au New Hampshire et dans le sud du Maine avec des valeurs de 50 à 75 % par rapport à la normale. Un temps sec a aussi régné dans le centre et l’est du Maine, le sud et l’est du Nouveau-Brunswick et le centre de la Nouvelle-Écosse avec des valeurs de 75 à 90 % de la normale.

Le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, l’extrémité sud-ouest et l’est de la Nouvelle-Écosse et la majeure partie de l’île du Cap Breton ont été légèrement plus humides qu’à la normale avec des valeurs de 110 à 125 % par rapport à celle ci. L’ouest de l’île du Cap-Breton a été arrosé dans des proportions de 125 à 150 % par rapport à la normale.

Les précipitations étaient près de la normale ailleurs en Nouvelle-Écosse, au Nouveau Brunswick et sur l’Île-du-Prince-Édouard.

Les précipitations printanières (accumulées de mars à la fin de mai) ont varié de 50 à 150 % par rapport à la normale (carte précédente). En mars, elles ont varié de 50 à 200 % par rapport à la normale. Le temps le plus sec a été observé dans l’est du Massachusetts et le plus humide, dans le nord du Maine. En avril, les précipitations sont passées de 25 % par rapport à la normale à des valeurs presque normales dans les trois États. Dans les Maritimes, elles ont varié de 25 % par rapport à la normale dans l’est du Nouveau-Brunswick à 150 % par rapport à cette même normale dans le nord de la Nouvelle-Écosse. En mai, la variation a été de 25 % par rapport à la normale dans certaines parties des trois États à 150 % dans le nord-est du Nouveau-Brunswick et au Cap-Breton en Nouvelle-Écosse. La plupart des secteurs ont reçu de 50 à 110 % des précipitations normales. Dans certaines parties des trois États, les conditions ont été anormalement sèches à cause de précipitations printanières inférieures à la normale.

Normales de température et de précipitation selon la période de 1981 à 2010. Données sur les précipitations au Canada et sur les océans : Analyse des précipitations au Canada. Données sur les précipitations aux États-Unis : données interpolées des stations.

Température à la surface de la mer

Écarts par rapport à la normale

Spring sea surface graph
spring sea surface scale
Description longue

La carte décrit les anomalies de température à la surface de la mer en période printanière (de mars à mai 2016) dans la région du golfe du Maine, qui comprend le golfe même, la baie de Fundy et le sud ouest du plateau néo-écossais au sud de la Nouvelle-Écosse. La légende représente les nuances allant du bleu au blanc et au rouge pour une température inférieure, presque égale ou supérieure à la normale avec des valeurs variant de - 3 à + 3 °C par accroissement de 1°.

La carte du printemps 2016 indique qu’à la surface de la mer le temps a été plus chaud que la normale dans toute la région. Le texte principal décrit en détail les écarts de température en certains points de la carte.

Les anomalies de température printanière à la surface de la mer se sont caractérisées par un temps plus doux que la moyenne saisonnière à long terme dans toute la région du golfe du Maine. En zone littorale dans l’est du Maine, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, la température a varié de 0,5 °C (1 °F) à 1,5 °C (2,7 °F) au-dessus de la normale. Au large du littoral du Massachusetts et dans l’ouest du Maine, elle a dépassé la normale de 0,5 °C (1 °F). Elle a varié de 0,5 °C (1 °F) à 1,5 °C (2,7 °F) dans les bassins plus profonds du centre du golfe du Maine et du plateau néo-écossais. Les anomalies chaudes se situent dans le prolongement d’une période de chaleur continue à la surface de la mer qui a débuté en septembre 2015.

Anomalies de température à la surface de la mer selon la période de 1985 à 2014. Anomalies moyennes de température à la surface de la mer tirées des données du radiomètre perfectionné à très haute résolution de la National Oceanic Atmospheric Administration (NOAA). Source : School of Marine Sciences (École des sciences marines) de l’Université du Maine et la NorthEast Regional Association of Coastal Ocean Observing Systems (NERACOOS).

Impacts régionaux - de mars à mai 2016

something something spring
Chart
Description longue

La carte décrit les anomalies de température à la surface de la mer en période printanière (de mars à mai 2016) dans la région du golfe du Maine, qui comprend le golfe même, la baie de Fundy et le sud ouest du plateau néo-écossais au sud de la Nouvelle-Écosse. La légende représente les nuances allant du bleu au blanc et au rouge pour une température inférieure, presque égale ou supérieure à la normale avec des valeurs variant de - 3 à + 3 °C par accroissement de 1°.

La carte du printemps 2016 indique qu’à la surface de la mer le temps a été plus chaud que la normale dans toute la région. Le texte principal décrit en détail les écarts de température en certains points de la carte.

Températures printanières

Au printemps, on a observé des chaleurs estivales en mars et des froids hivernaux en avril. Le 9 mars, la température dépassait la normale de jusqu’à 14 °C (25 °F). À Boston, au Massachusetts, et à Concord, au New Hampshire, le temps a été le plus chaud si tôt en début d’année avec une pointe de 25 °C (77 °F). Le lac Winnipesaukee, le plus grand du New Hampshire, a connu le 18 mars sa débâcle la plus hâtive jamais observée (depuis 1887). Elle devançait de cinq jours le record précédent (établi en 2012). C’était la première fois qu’elle se produisait un jour d’hiver astronomique. De plus, en raison du temps clément, un certain nombre d’ours est sorti d’hibernation jusqu’à un mois d’avance. Au début d’avril, une masse d’air arctique a gagné la région. À Boston, à Concord et à Portland (dans le Maine), le temps observé le 4 avril a été le troisième plus froid jamais relevé pour ce mois. Le 5 avril, il était jusqu’à 14 °C (25 °F) sous la normale. À Concord, au New Hampshire, un minimum historique pour avril a été atteint avec 16 °C (4 °F). D’après les rapports sur les cultures du département de l’Agriculture des États-Unis, le temps froid a nui aux bourgeons des pommiers, des framboisiers et des bleuetières.

Équivalent modélisé en eau de la neige pour le 1er avril 2016. PHOTO : National Operational Hydrologic Remote Sensing Center de la NOAA.

Impacts océaniques

Impact ocean printemps
impact ocean graph
Description longue

La carte décrit en étendue et en abondance le manteau neigeux au 1er avril 2016 dans la région du golfe du Maine. Il s’agit de l’équivalent modélisé en eau de la neige (EEN).

On peut y observer le couvert nival dans le nord-est du New Hampshire, le nord-ouest du Maine, le nord et le centre du Nouveau-Brunswick, des parties de l’Île-du-Prince-Édouard et le nord de la Nouvelle-Écosse. L’épaisseur équivalente en eau de la neige était en progression du sud au nord. Dans la région du golfe du Maine, le maximum d’EEN a été atteint dans le nord du Nouveau-Brunswick et le nord-ouest du Maine, les valeurs allant de 36 à 46 cm. Des valeurs de 10 à 36 cm ont été relevées ailleurs dans le nord du Maine ainsi que le nord et le centre du Nouveau-Brunswick. Une abondance variant de négligeable à 5 cm a été observée dans des parties de l’Île-du-Prince-Édouard et du nord de la Nouvelle-Écosse.

Une étude a permis de constater que les eaux du golfe du Maine jaunissent à l’échelle colorimétrique de Forel-Ule. C’est là l’indice descriptif de la couleur de l’eau qui aide à déterminer l’activité biologique en milieu aqueux. Les précipitations plus élevées des quelques dernières décennies ont emporté plus de matière organique dissoute dans les cours d’eau et augmenté les apports fluviatiles de substances organiques dans le golfe du Maine. La matière organique diminue la transparence de l’eau et la productivité du phytoplancton, maillon essentiel de la chaîne alimentaire. L’effet était plus perceptible le long du littoral du Maine. On s’attend à ce que les précipitations et les dépôts de matière organique s’élèvent au cours du siècle. Une étude de Saba et coll. (2016) a permis de constater qu’un modèle climatique mondial à résolution fine dépeignait avec plus de précision que des modèles grossiers les régimes de circulation dans la région et les influences topographiques sous-marines sur la température et la salinité océaniques dans le plateau continental du nord-est des États-Unis (du cap Hatteras, en Caroline du Nord, au golfe du Maine). Les données de concentration double de dioxyde de carbone de ce modèle (figure du bas à gauche) indiquent que le fond océanique de ce plateau, plus particulièrement dans le golfe du Maine, se réchauffe deux à trois fois plus vite dans le modèle à résolution fine que dans les autres. Ce réchauffement amplifié s’accompagne d’une hausse de salinité à cause des variations de régime de circulation.

Le gouvernement du Canada a diffusé un rapport mettant en lumière les répercussions des changements climatiques avec des données sur les risques et les possibilités, des études de cas et des propositions de modes d’adaptation pour le milieu marin des régions littorales du Canada. Selon ce rapport, l’élévation du niveau de la mer dans un scénario d’émissions élevées serait en 2100 de 80 à 100 cm (2,6 à 3,3 pi) à Saint John (au Nouveau-Brunswick), à Halifax (en Nouvelle-Écosse) et à Charlottetown (sur l’Île-du-Prince-Édouard). On s’attend également à ce que les extrêmes d’amplitude de la marée et de niveau de l’eau progressent de 5 à 20 cm (2 à 8 po) dans la baie de Fundy par effet de résonance de marée.

Modèle climatique mondial à haute résolution de la NOAA pour la projection des variations de température du fond océanique dans une expérience de concentration double de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

Aperçu régional - été 2016

La Niña

Enso forecast FR
Description longue

Le graphique présente les prévisions probabilistes australe-El Niño (ENSO) diffusées après consensus au début de juin par le Climate Prediction Center et l’International Research Institute for Climate and Society des États-Unis. Les graphiques à barres présentent les probabilités (par intervalle de trois mois) pour chaque élément ENSO (El Niño, conditions neutres et La Niña). Ces éléments sont respectivement en rouge, en vert et en bleu. Les intervalles vont du début de l’été (mai, juin et juillet) 2016 à l’hiver (janvier, février et mars) 2017.

Les probabilités climatologiques sont décrites par des graphiques linéaires pour les trois éléments.

Les barres indiquent que les conditions neutres sont les plus probables en début de période (près de 70 %). Les probabilités sont moindres pendant l’été et ne sont plus que de 30 % entre l’intervalle août-septembre-octobre et la fin de la période. Elles augmentent pendant l’été pour La Niña. Cet élément devient le plus probable (environ 70 %) dans l’intervalle juillet-août-septembre et le reste jusqu’à la fin de la période. Pour El Niño, les probabilités diminuent, passant d’environ 15 % en début de période à moins de 5 % pendant l’été et demeurant ensuite faibles jusqu’à la fin de la période.

Les probabilités climatologiques sont les plus élevées pour les conditions neutres pendant l’été (plus de 50 %). Elles descendent à environ 30 % pendant les mois d’hiver. Elles sont moindres pour El Niño et La Niña que pour les conditions neutres pendant les mois d’été. Pour El Niño et La Niña, elles s’élèvent au-dessus des 30 % à l’automne et l’emportent sur les probabilités des conditions neutres l’hiver.

Au début de juin, El Niño s’est dissipé et des conditions neutres ENSO étaient présentes dans le Pacifique équatorial. La plupart des modèles prévoient que des conditions du type La Niña surviendront pendant l’été et que les probabilités correspondantes seront de 75 % l’automne et l’hiver. Pour l’instant, les prévisionnistes s’attendent à ce que La Niña soit faible ou modérée à la limite.

Température et précipitations

Pour la période de juin à août, le Climate Prediction Center (CPC) de la NOAA et Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) évoquent tous deux des probabilités accrues de température supérieure à la normale dans la région du golfe du Maine.

Le CPC prévoit des précipitations supérieures à la normale de juin à août pour les trois États. Selon l’aperçu des sécheresses des États-Unis, les conditions de sécheresse devraient reculer en Nouvelle-Angleterre. ECCC parle de possibilités accrues de précipitations supérieures à la normale dans l’est du Nouveau-Brunswick et l’ouest de l’Île-du-Prince-Édouard, ainsi que de chances égales pour le reste des Maritimes.

Saison des ouragans de l’Atlantique

Selon les prévisions 2016 de la NOAA pour la saison des ouragans dans l’Atlantique, une saison proche de la normale est des plus probables. Les probabilités seraient de 70 % qu’il y ait de dix à seize tempêtes nommées; de ce nombre, quatre à huit pourraient être des ouragans, et de une à quatre, des ouragans majeurs. Une saison proche de la normale est hautement probable, mais il se peut aussi qu’elle soit supérieure ou inférieure à la normale. Deux facteurs influent l’aperçu de cette année, à savoir l’oscillation atlantique multidécennale (OAM) et La Niña.

L’OAM est une variabilité naturelle de la température à la surface de la mer dans l’Atlantique Nord. Le phénomène se présente en deux parties avec une phase fraîche et peu d’ouragans, d’une part, et une phase chaude et des ouragans fréquents, d’autre part. Depuis 1995, l’OAM est en phase chaude. Il reste que les trois dernières saisons des ouragans ont été inférieures à la normale et marquées par un virage vers la phase fraîche. On ne sait pas au juste si cette inflexion est temporaire ou non. Les chances sont de 70 % que des conditions du type La Niña surviennent au plus fort de la saison des ouragans. La Niña favorise une plus grande activité sur le plan des ouragans, mais sa force et son influence sont incertaines. Des indices nous portent à croire que la saison sera plus active que les quelques dernières.

La saison des ouragans dans l’Atlantique s’étend du 1er juin au 30 novembre et culmine de la mi-août aux derniers jours d’octobre. Trois tempêtes ont déjà reçu un nom, l’ouragan Alex en janvier et les tempêtes tropicales Bonnie et Colin vers la fin de mai et le début de juin.

Partenaires de la région du golfe du Maine

Personnes-ressources

NOAA :
Ellen Mecray
Samantha Borisoff

Environnement et Changement climatique Canada :
1-800-668-6767 (au Canada seulement)
819-997-2800 (des frais interurbains s'appliqueront)

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