Bulletin trimestriel des impacts liés au climat et aperçu saisonnier

Région du golfe du Maine

Septembre 2017

Phénomènes importants survenus dans le golfe du Maine – de juin à août 2017

L’été a été caractérisé par des températures, des chutes de pluie et des événements météorologiques très variables. Une sécheresse modérée s’est formée dans certaines parties du Maine et des Maritimes, tandis que plusieurs épisodes de forte pluie ont touché certaines parties du Massachusetts et du New Hampshire.

De multiples orages violents et crues soudaines ont eu lieu durant l’été.

À la mi-août, l’ouragan Gert a causé de hautes vagues, un fort ressac ainsi que des courants de retour le long de plusieurs côtes dans la région.

Les basses températures et les tempêtes fréquentes en mai ont eu pour effet de réduire les débarquements de homard dans les Maritimes. En raison des conditions météorologiques et de la forte demande, les prix du homard canadien ont atteint un sommet à la fin mai et au début de juin.

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Carte de la région du golfe du Maine, qui comprend la moitié est du Massachusetts, le New Hampshire, le Maine, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et les zones maritimes adjacentes, présentant les événements les plus marquants de l’été 2017 (de juin à août 2017). Voici les faits saillants :

  • Une sécheresse modérée s’est formée au Maine et dans certaines parties des Maritimes.
  • Les températures ont grandement varié durant l’été, ce qui a donné lieu à des records de températures minimales et maximales.
  • Plusieurs orages ont frappé la région à de nombreuses reprises durant l’été. Le Maine a enregistré un nombre record de tornades le 1er juillet.
  • Des parties du Massachusetts et du New Hampshire ont été touchées par des crues soudaines.

Vue d’ensemble du climat régional – de juin à août 2017

Température

Écart par rapport à la normale

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Carte de la région du golfe du Maine illustrant les écarts de température moyenne par rapport à la normale calculés sous forme de moyenne pour les mois de juin à août 2017. L’échelle à droite montre les anomalies positives (supérieures à la normale jusqu’à plus 5 degrés Celsius) en rouge, les anomalies négatives (inférieures à la normale jusqu’à moins 5 degrés Celsius) en bleu et les températures près de la normale (plus 0,5 à moins 0,5 degré Celsius) en blanc. Une bonne partie de la région a connu des températures se situant près de la moyenne normale. Sur certaines parties du centre du Nouveau-Brunswick, le nord du Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et le Cap‑Breton, les températures ont été supérieures à la normale, et l’écart par rapport à la normale a varié de plus 0,5 à 1 degré Celsius. Sur certaines parties du New Hampshire, les températures ont été inférieures à la normale, et l’écart par rapport à la normale a varié de moins 0,5 à moins 1 degré Celsius.

Les températures estivales (moyenne pour juin, juillet et août) ont varié de 1 °C (2 °F) sous la normale sur le centre du New Hampshire à 1 °C (2 °F) au-dessus de la normale sur certaines parties du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard. Les températures en juin ont été de normales à 2 °C (4 °F) au-dessus de la normale. Le 6 juin, les températures maximales de près de 10 °C (50 °F) se classaient parmi les cinq plus basses jamais enregistrées durant l’été à Concord (NH) et à Boston (MA). Le 8 juin, et du 11 au 13 juin, plusieurs sites dans la région ont enregistré des records en raison des températures maximales qui variaient de 27 à 36 °C (81 à 97 °F). Le 19 juin, la région de Caribou (ME) a égalé son record de température minimale la plus élevée pour le mois de juin avec ses 21 °C (69 °F). Les températures en juillet ont varié de 1 °C (2 °F) sous la normale à près de la normale sur la région. Les températures en août ont varié de 2 °C (4 °F) sous la normale sur certaines parties du Maine et au New Hampshire à 1 °C (2 °F) au-dessus de la normale sur certaines parties des Maritimes.

Précipitations

Pourcentage des quantités normales

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Carte de la région du golfe du Maine montrant la quantité totale de précipitations reçues comme pourcentage de la normale, accumulée durant la période allant de juin à août 2017. Les quantités supérieures à la normale (110 % de la normale et plus) sont montrées en vert, sous la normale (90 % de la normale et moins), en brun, et près de la normale (90 à 110 % de la normale), en blanc. Le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard, les parties nord et est de la Nouvelle-Écosse ainsi qu’une bonne partie du Maine et certaines parties d’autres États de la Nouvelle‑Angleterre ont connu des conditions plus sèches que la normale, lesquelles ont atteint un pourcentage aussi faible que 25 % de la normale dans le centre du New Brunswick et certaines parties de la côte du Maine. Les précipitations sur la majeure partie du reste de la Nouvelle-Écosse étaient près de la normale, et certaines régions du sud-ouest de la Nouvelle‑Écosse ont enregistré jusqu’à 125 % des précipitations normales.

Les précipitations estivales (accumulées de juin à août) ont varié de 25 % de la normale sur le centre du Nouveau-Brunswick et la côte du Maine à 150 % de la normale sur la partie ouest du Maine et Cape Cod (MA). Les données provenant de quatre sites au Nouveau-Brunswick indiquent que l’été 2017 était l’un des trois plus secs de l’histoire. Les précipitations en juin ont varié de 25 % de la normale au Cap-Breton (N.-É.) à 150 % de la normale sur la partie ouest de la Nouvelle-Écosse et certaines parties de la Nouvelle-Angleterre. En juillet, de nombreuses régions ont reçu de 25 à 110 % des précipitations normales, mais le centre du Nouveau‑Brunswick a reçu moins de 25 % des précipitations normales. Juillet se classe parmi les 10 mois les plus secs jamais enregistrés par plus d’une douzaine de sites. Les régions où les conditions étaient plus humides que la normale en juillet comprennent le centre de la Nouvelle‑Écosse, la partie ouest du Maine et le centre du New Hampshire. En août, une bonne partie des régions a reçu de 25 à 110 % des précipitations normales. Toutefois, Cape Cod (MA) et certaines parties de la Nouvelle‑Écosse ont connu des conditions plus humides que la normale.

Données sur les normales de température et de précipitation selon la période 1981-2010.

Température de la surface de la mer

Écart par rapport à la normale

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Carte des zones marines de la région du golfe du Maine illustrant les écarts de température de la surface de la mer par rapport à la normale calculés sous forme de moyenne pour juin, juillet et août 2017. Les anomalies positives (supérieures à la normale jusqu’à plus 3 degrés Celsius) sont montrées en rouge. Les anomalies négatives (inférieures à la normale jusqu’à moins 3 degrés Celsius) sont montrées en bleu. Les anomalies près de 0 degré Celsius (températures près de la normale) sont montrées en blanc. Les régions où les températures de la surface de la mer sont supérieures à la normale et inférieures à la normale sont décrites dans le texte principal.

Les anomalies de température de la surface de la mer qui sont survenues cet été dans le golfe du Maine dépendaient grandement de l’emplacement. Sur la plupart des eaux peu profondes des régions près des côtes, les températures ont été d’environ 0,5 °C (1 °F) sous la normale. De telles températures fraîches ont également été mesurées sur certaines parties du centre du golfe du Maine au sud de la baie Penobscot, au nord du banc Georges et sur la région du chenal Nord‑Est. Les températures ont été de 0,5 à 1 °C (1 à 2 °F) au-dessus de la normale sur les bassins profonds du golfe du Maine, le banc Georges, la baie de Fundy et la partie sud du plateau néo‑écossais.

Anomalies de température de la surface de la mer selon la période de 1985 à 2017. Anomalies moyennes de température de la surface de la mer tirées des données du radiomètre perfectionné à très haute résolution de la NOAA. Source : School of Marine Sciences (École des sciences marines) de l’Université du Maine et NERACOOS.

Impacts régionaux – de juin à août  2017

Sécheresse estivale

Surveillance de la sécheresse en Amérique du Nord, août 2017

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Carte du Programme de surveillance de la sécheresse en Amérique du Nord en août 2017 pour la Nouvelle-Angleterre et les Maritimes. La carte illustre les conditions de sécheresse déclinées en cinq catégories d’intensité : D0 conditions anormalement sèches, D1 sécheresse modérée, D2 sécheresse grave, D3 sécheresse extrême, et D4 sécheresse exceptionnelle.

La carte montre les conditions de sécheresse modérées sur le centre-sud du Nouveau‑Brunswick, les régions adjacentes au Maine et certaines parties du nord de la Nouvelle-Écosse. Elle montre une sécheresse anormale sur le reste du Nouveau-Brunswick et  l’Île-du-Prince-Édouard, sur certaines parties de l’est de la Nouvelle-Écosse et certaines parties du Massachusetts, sur le New Hampshire et sur le Maine. La carte indique l’absence de sécheresse sur les régions restantes. La lettre « S » figurant sur la région où une sécheresse modérée a été observée indique des répercussions à court terme, c’est-à-dire habituellement moins de 6 mois (p. ex. effets sur l’agriculture).

Voici, sous la carte, les logos des organisations participantes (de gauche à droite, rangée du haut) : USDA, US National Drought Mitigation Center, CONAGUA (Comisión Nacional Del Agua), et (de gauche à droite, rangée du bas) USA Department of Commerce, NOAA (National Oceanographic Administration), Agriculture et Agroalimentaire Canada, et Environnement et Changement climatique Canada.

Durant l’été, des conditions plus sèches que la normale ont été observées sur une bonne partie de la région du golfe du Maine, et une sécheresse modérée s’est formée dans certaines parties de la côte du Maine, le centre de l’Île-du-Prince-Édouard, la partie nord de la Nouvelle-Écosse ainsi que la moitié sud du Nouveau-Brunswick. Les conditions de sécheresse se sont atténuées en août à l’Île-du-Prince-Édouard en raison de l’accroissement des précipitations. Certains agriculteurs du Nouveau-Brunswick et du Maine ont dû accroître leur recours à l’irrigation.En raison des conditions sèches, le Maine Potato Board prévoyait une diminution des rendements de pommes de terre par rapport aux années précédentes, une préoccupation également partagée par les producteurs de pomme de terre de l’Île-du-Prince-Édouard.Les pâturages et les champs de foin étaient secs, fragiles et présentaient une croissance lente dans certaines parties du Maine et de l’Île-du-Prince-Édouard, et certains producteurs ont dû donner des suppléments alimentaires à leurs bovins. Les quantités de pluie inférieures à la normale ont réduit le rendement des cultures de petits fruits. Au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard, les producteurs ont signalé une plus faible production et une taille réduite pour les framboises, les fraises et les bleuets. Au Maine, les producteurs de bleuets ont signalé une certaine quantité de bleuets ratatinés. La taille des raisins, également réduite, leur conférait une teneur plus élevée en sucre et pourrait donner un meilleur vin selon les vignerons.Le sud‑ouest de la Nouvelle-Écosse était l’un des rares endroits dans les Maritimes où les conditions étaient plus humides que la normale en juin, ce qui a accru la production de fraises; toutefois, le temps sec en juillet combiné à un déficit à long terme des précipitations a contribué à l’assèchement de certains puits. On a demandé aux résidents de Cornwall (Î.‑P.‑É.) de réduire leur consommation d’eau.Les représentants du Nouveau-Brunswick s’attendent à ce que cette saison touristique soit l’une des meilleures depuis des années en partie grâce au temps sec et ensoleillé.

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Carte de répartition par points du débit des cours d’eau de la région du golfe du Maine pour le 5 septembre 2017 comparé aux valeurs historiques. Les points indiquent les emplacements où le débit des cours d’eau est mesuré. La couleur des points montre le débit des cours d’eau récemment mesuré (5 septembre) par rapport à la répartition historique selon l’un des 8 rangs centiles : faible, largement inférieur à la normale (< 10e centile), inférieur à la normale (10e au 24e centile), normal (25e au 75e centile), supérieur à la normale (76e au 90e centile), largement supérieur à la normale (> 90e centile), élevé et non classé.

Le débit des cours d’eau était largement inférieur à la normale ou inférieur à la normale à plusieurs emplacements dans les parties ouest et sud-est du Nouveau-Brunswick, et certaines parties du Maine. En Nouvelle-Écosse, le débit des cours d’eau mesuré à la plupart des emplacements était près de la normale; seul un emplacement à Annapolis Valley indiquait un débit inférieur à la normale. Ailleurs dans la région, le débit des cours d’eau était généralement près de la normale ou inférieur à la normale. 

Débit des cours d’eau du 5 septembre comparé aux valeurs historiques. Source : USGS.

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La photo montre une grande étendue d’herbe séchée avec quelques petits arbustes à l’avant‑plan et la rivière Saint-Jean à l’arrière-plan.

Conditions de sécheresse du 12 août 2017 à Fredericton (N.-B.) Photo : Rick Fleetwood

Un feu de forêt à Ile de Miscou (N.-B.) à la fin juillet a forcé l’évacuation de résidents de 25 foyers. Selon le chef des pompiers, le feu s’est intensifié à cause de la sécheresse et des arbres tombés par suite de la tempête de verglas en janvier dernier. Au début du mois d’août, le danger d’incendie au Nouveau-Brunswick était au niveau le plus élevé depuis plus de 20 ans, à un point tel que la province a restreint les activités d’exploitation forestière durant la journée.Le danger d’incendie était également élevé en Nouvelle‑Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard, et cette dernière a dû limiter le brûlage dans certains parcs.Les chutes de pluie sporadiques de la fin juillet à la mi-août ont contribué à empêcher l’aggravation des conditions de sécheresse. Vu la diminution du risque d’incendie, les restrictions visant les activités d’exploitation forestière ont été levées à la mi-août au Nouveau‑Brunswick.

Fortes précipitations par endroits 

À l’opposé, les champs étaient détrempés et érodés dans certaines parties du New Hampshire. Les agriculteurs avaient de la difficulté à récolter le foin et étaient préoccupés par la détérioration de la qualité.Une augmentation des maladies a également été observée dans les fruits.Toutefois, les conditions étaient propices à la croissance des petits fruits et ont accru la croissance de l’herbe dans l’État. Le ruissellement causé par les fortes pluies a probablement contribué aux concentrations élevées de bactéries dans l’eau de 12 plages au Massachusetts, et certaines d’entre elles ont été fermées pendant quelques jours.

Aperçu régional – automne 2017

Températures et précipitations

Carte des températures d’ECCC (gauche) produite le 31 août.

Carte des températures du Climate Prediction Center (droite) produite le 17 août.

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(Gauche) La carte indique la probabilité prévue que la moyenne des températures de septembre à novembre 2017 soit supérieure à la normale sur les provinces Maritimes. Elle montre que la probabilité de températures supérieures à la normale est de 40 à 50 % sur le Nouveau‑Brunswick et la partie sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Elle montre également des probabilités plus élevées de 50 à 60 % vers l’est sur l’Île-du-Prince-Édouard et le centre de la Nouvelle-Écosse, et de 60 à 70 % sur la partie est de la Nouvelle-Écosse continentale et le Cap‑Breton.

 

(Droite) La carte indique la probabilité prévue que la moyenne des températures de mars à mai 2017 soit supérieure à la normale sur les États de la Nouvelle-Angleterre. Elle montre que la probabilité de températures supérieures à la normale est d’au moins 50 % sur l’ensemble de la région.

Entre le milieu et la fin d’août, Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et le Climate Prediction Center (CPC) de la NOAA ont évoqué des probabilités accrues de températures supérieures à la normale de septembre à novembre sur l’ensemble de la région. ECCC prévoyait des probabilités accrues de précipitations supérieures à la normale de septembre à novembre à l’Île-du-Prince-Édouard ainsi que sur certaines parties du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Quant au CPC, il prévoyait des probabilités égales de précipitations en deçà, près ou au-dessus de la normale en Nouvelle-Angleterre.

Alors que les conditions El Niño-oscillation australe (ENSO) neutres étaient réunies à la mi-septembre, le CPC prévoyait une augmentation des probabilités (55 à 60 %) que le phénomène La Niña se développe durant l’automne et l’hiver 2017-2018.

Selon l’aperçu de la sécheresse saisonnière (Seasonal Drought Outlook) des États-Unis, les conditions de sécheresse devraient s’atténuer au Maine.

Saison des ouragans dans l’Atlantique

L’aperçu de la saison des ouragans dans l’Atlantique de la NOAA indiquait une saison active. Déjà à la mi-septembre, 13 tempêtes avaient été nommées, ce qui est près de la moyenne par saison. L’aperçu mis à jour le 9 août indiquait de 14 à 19 tempêtes nommées, y compris de 2 à 5 ouragans majeurs, ce qui est légèrement supérieur aux prévisions de l’aperçu du mois de mai. Les facteurs ayant contribué à la mise à jour des prévisions comprennent l’activité orageuse qui a persisté jusqu’au début du mois d’août, la diminution de la probabilité d’épisodes El Niño, les eaux plus chaudes que la normale dans la zone tropicale de l’océan Atlantique et les prévisions des modèles informatiques. La saison des ouragans dans l’Atlantique s’étend du 1er juin au 30 novembre et culmine de la mi-août aux derniers jours d’octobre.

À la mi-août, l’ouragan Gert a causé de hautes vagues, un fort ressac et des courants de retour le long  du littoral nord-est. Deux des ouragans majeurs, Harvey et Irma, ont fracassé des records. Selon les données préliminaires, l’ouragan Harvey a apporté jusqu’à 1 317,8 mm (51,88 po) de pluie sur la partie sud-est du Texas à la fin août, ce qui pourrait devenir la plus forte quantité de pluie de l’histoire, causée par une seule tempête, à avoir été enregistrée dans la zone continentale des États-Unis. Au début du mois de septembre, l’ouragan Irma a maintenu des vents maximums à 298 km/h (185 mi/h) pendant 37 heures, soit plus longtemps que tout autre cyclone partout dans le monde selon un rapport de l’Université de l’État du Colorado. Ces deux tempêtes n’ont pas eu d’incidence importante sur la région du golfe du Maine.

Partenaires de la région du golfe du Maine

Environnement et Changement climatique Canada 
https://www.canada.ca/fr/services/environnement.html

Northeast Regional Climate Center 
www.nrcc.cornell.edu (en anglais)

National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) 
www.noaa.gov (en anglais)

National Centers for Environmental Information 
www.ncei.noaa.gov (en anglais)

National Operational Hydrologic Remote Sensing Center 
www.nohrsc.noaa.gov (en anglais)

NOAA Sea Grant Network 
www.seagrant.noaa.gov (en anglais)

Northeast River Forecast Center 
www.erh.noaa.gov/nerfc (en anglais)

Climate Prediction Center 
www.cpc.ncep.noaa.gov (en anglais)

Regional Climate Services 
www.ncdc.noaa.gov/rcsd (en anglais)

Gulf of Maine Research Institute 
www.gmri.org (en anglais)

State Climatologists (climatologues des États américains) 
www.stateclimate.org (en anglais)

National Integrated Drought Information System 
www.drought.gov (en anglais)

Cooperative Institute for the North Atlantic Region 
www.cinar.org (en anglais)

Conseil du golfe du Maine sur l’environnement marin (réseau climatique) 
www.gulfofmaine.org/climatenetwork (en anglais)

Northeastern Regional Association of Coastal and Ocean Systems 
www.neracoos.org (en anglais)

School of Marine Sciences (École des sciences marines) de l’Université du Maine 
www.umaine.edu/marine (en anglais)

Personnes-ressources

NOAA
Ellen Mecray (Ellen.L.Mecray@noaa.gov) 
Samantha Borisoff (samantha.borisoff@cornell.edu) 
Environnement et Changement climatique Canada 
1-800-668-6767 (au Canada seulement) 
819-997-2800 (des frais d’interurbain s’appliquent)
ec.enviroinfo.ec@canada.ca 

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