Les dix événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2017
Notre climat change et nous en ressentons les effets ici et maintenant
Les changements mondiaux dans les précipitations extrêmes et les températures correspondent à ce que nous devons nous attendre du réchauffement de la planète. La science lie les changements climatiques avec l’augmentation de risque de feux de forêt, d’inondations, de pluies diluviennes et d’ouragans les plus puissants de l’histoire. Les Canadiens ont connu certains de ces phénomènes extrêmes en 2017.
Comme le confirment les dix événements météorologiques les plus marquants de 2017, nos collectivités doivent être plus résilientes, et pas uniquement en prévision de ce qui les attend, mais également pour faire face aux menaces immédiates liées aux perturbations climatiques.
La population du Canada a dû faire face à une multitude d’événements météorologiques en 2017. Les dommages matériels que les conditions météorologiques extrêmes ont causés ont coûté des millions de dollars aux assureurs et aux gouvernements. Marquée par des inondations, de nombreux feux de forêt et des périodes sans précédent de temps sec, l’année 2017 fut celle des excès — trop sèche, trop chaude, trop brûlante, trop humide, trop fraiche, mais pas trop froide.
La période se classe à la huitième place des plus chaudes qui ont été enregistrées au cours des 70 ans pendant lesquels des rapports météorologiques ont été établis; les températures étaient en moyenne de 1,4 °C supérieur à la normale. Il s’agit également de la 21e année consécutive plus chaude que la normale, ce qui concorde avec la tendance qui se manifeste dans le reste du monde.
Parmi une liste de 100 phénomènes météorologiques importants qui se sont produits au pays en 2017, nous avons choisi les dix événements météorologiques les plus marquants. Nous avons retenu ces événements en fonction des effets qu’ils ont exercés sur la population, de la taille de la zone touchée, des conséquences économiques et environnementales, et de la durée du temps pendant laquelle elles ont fait les manchettes dans les médias canadiens.
1. La saison des feux de forêt la plus longue et la plus destructrice de la Colombie-Britannique
En 2017, dans tout le sud de l’intérieur de la Colombie-Britannique (C. B.), il s’est produit un changement météorologique extraordinaire – le printemps le plus humide de la région a été suivi par l’été le plus sec de l’histoire, ce qui s’est soldé par la saison des feux de forêt la plus longue et la plus désastreuse de l’histoire de la province.
En mai, l’accroissement du manteau neigeux et les fortes pluies ont obligé le personnel de lutte contre les feux de forêt de la C. B. à consacrer davantage de leur temps au secours des victimes des inondations que dans la lutte contre les incendies. Cependant, les fortes pluies printanières et les températures douces ont contribué à la croissance de la végétation, qui s’est rapidement transformée en bois d’allumage quand le temps chaud et sec du début de l’été a persisté. À l’occasion, des systèmes dépressionnaires ont apporté des vents soufflant en rafales, des orages secs et une faible humidité, mais pas de pluies abondantes, longues et soutenues pouvant étouffer les inévitables flammes.
Les feux de forêt violents ont forcé 50 000 habitants de la Colombie-Britannique à quitter leur maison.
Un des premiers et des plus importants incendies s’est déclaré à l’ouest de Kamloops dans la région d’Ashcroft-Cache Creek-Clinton. À l’intérieur de la province, Ashcroft n’a enregistré qu’une infime quantité de pluie au cours de 13 semaines, et Kamloops et Kelowna encore moins. Finalement, les incendies ont brûlé plus de 300 structures ainsi que des centaines de poteaux électriques et de tours de transmission. À leur retour, les propriétaires de ranch de cette région d’élevage ont retrouvé des champs calcinés, du bétail mort et des clôtures brûlées.
L’état d’urgence à l’échelle de la province, le premier en 15 ans et le plus long de l’histoire de la province, a été déclaré du 7 juillet au 15 septembre.
Au total, le BC Wildfire Service a fait état de 1 265 incendies qui ont brûlé 1,2 million d’hectares de bois, de buissons et de prairie (l’équivalent de deux fois la taille de l’Île-du-Prince-Édouard), pulvérisant le précédent record de terres brûlées de 30 %.
Les coûts totaux de la lutte contre les incendies ont dépassé le demi-milliard de dollars, et les pertes matérielles assurées ont frôlé 130 millions de dollars.
2. Temps sec et chaud dans l’Ouest
Un dôme de chaleur massif a pavé la voie à des températures estivales record dans tout l’Ouest canadien. Par conséquent, les régions méridionales situées entre l’intérieur de la Colombie Britannique et le sud-est des Prairies ont subi l’été le plus sec depuis 70 ans, de nombreuses zones ont enregistré des précipitations inférieures à la moitié de la normale au cours de la période de croissance.
À Calgary, la température moyenne a été de 16,4 °C de mai à août, ce qui en a fait la période de mai à août la plus chaude depuis 1881. Parmi les autres points chauds, Medicine Hat a connu 34 jours sans pluie en juillet et un mois d’août au cours duquel les températures ont dépassé 30 °C et Kamloops n’a pas reçu de pluie pendant 42 jours.
Dans tout l’Ouest, la fréquentation des attractions en plein air a chuté, les terrains de golf ont eu du mal à entretenir leurs verts, le faible débit des rivières et le réchauffement de l’eau ont nui aux poissons, et la hausse des températures a fait grimper la consommation d’électricité estivale à des sommets sans précédent. Les journées chaudes étaient également sèches.
Dans tout l’Ouest, on n’avait pas connu d’été aussi sec depuis 1948. Le temps sec record était centré sur Regina et Moose Jaw, et entre Kamloops et Kelowna. À Regina, les précipitations totales d’avril à octobre ont atteint 119,3 mm, comparativement au précédent record de 151,5 mm établi en 1961. À Kelowna, le mois d’août a été non seulement le plus chaud jamais enregistré, mais aussi le plus sec. À peine deux dixièmes de millimètre de pluie sont tombés sur la ville, contre les 32,1 mm qu’elle reçoit habituellement en août; en juillet, il n’a pas plu du tout.
Il faut reconnaître le mérite des cultivateurs qui sont parvenus à vendre de leurs produits au marché malgré la chaleur et la sécheresse qui ont touché l’ensemble des cultures. Le bétail a également souffert, car les points d’eau se sont taris et les pâturages se sont desséchés, des centaines de bovins sont morts de déshydratation.
Le seul résultat favorable de la chaleur sèche persistante était la réduction du nombre de moustiques.
3. Inondations printanières au Québec et en Ontario
Au début mai, les prévisionnistes des crues du Québec et de l’Est de l’Ontario étaient inquiets. Au cours du mois précédent, plusieurs importants systèmes météorologiques étendus se déplaçant lentement avaient détrempé la région en y déversant des quantités de pluie sans précédent. Plus de la moitié de la couverture neigeuse, gorgée de pluie, n’avait pas encore fondu, et d’après les prévisions sur sept jours, des averses supplémentaires devaient s’abattre sur le sol partiellement gelé. Les rivières et les ruisseaux gonflés ont débordé instantanément, et les égouts ont refoulé. Plusieurs rivières ont dépassé la quantité maximale d’eau libérée par le passé et ont débordé de Gananoque jusqu’en Gaspésie.
Le gouvernement du Québec a affirmé que les précipitations diluviennes du printemps étaient les pires jamais enregistrées dans la province au cours des 55 dernières années. À Montréal, les précipitations ont atteint 156,2 mm en avril, ce qui en fait le deuxième mois d’avril le plus humide en 147 ans. Ottawa et Montréal ont enregistré toutes deux le printemps le plus humide (400 mm de précipitations ou plus) depuis la tenue des registres, qui remonte aux années 1870. Les inondations du printemps ont frappé des centaines de collectivités, chassant 4 000 personnes de leur maison. Des douzaines de villes ont déclaré l’état d’urgence, notamment Gatineau, Laval et Montréal. Jusqu’à 2 300 militaires canadiens ont été appelés en renfort pour aider les populations à se préparer à l’inondation et pour secourir les sinistrés.
Selon le Bureau d’assurance du Canada, les inondations printanières d’avril et de mai se sont soldées par 15 750 demandes d’indemnisation et 223 millions de dollars de dommages matériels. Au total, plus de 5 000 résidences ont été inondées, 550 routes ont été emportées par des inondations ou des glissements de terrain et, tragiquement, le 6 mai, deux personnes ont été entraînées par les flots gonflés de la rivière Sainte-Anne dans la région de Gaspé.
4. L’hiver froid et neigeux de la Colombie-Britannique
L’hiver a été doux dans tout le Canada – le septième hiver le plus chaud depuis 70 ans –, seule la Colombie-Britannique (C. B.) a enregistré des températures moins élevées que la normale. Entre-temps, les habitants vivant à l’ouest des Rocheuses se démenaient pour composer avec leur deuxième hiver le plus froid en 25 ans.
Au début de janvier, dans une grande partie de la C. B., l’hiver est passé de doux à féroce, et il est resté ainsi jusqu’à deux semaines avant le printemps. Ce n’est pas la quantité de neige qui a rendu l’hiver mémorable, mais la durée, la fréquence et la longueur des chutes de neige ainsi que la quantité de neige au sol. Par ailleurs, les températures sont tombées sous le point de congélation pendant plusieurs jours – plus que pendant n’importe quel hiver depuis 25 ans.
Un temps trop hivernal qui a duré trop longtemps a eu une énorme incidence sur le Lower Mainland et des parties de l’île de Vancouver.
Les centres communautaires ont été transformés en centres de réchauffement. Les détaillants n’ont pas réussi à répondre à la demande de pneus d’hiver, de pelles à neige et de sel de voirie. Les conditions de ski étaient fantastiques, mais il était parfois difficile de parvenir à une station de sports d’hiver.
Sur les routes et les allées piétonnes, des épisodes fréquents de gel et de dégel ont rendu les surfaces exceptionnellement glacées et glissantes, et parsemées de nombreux nids de poule.
Le long hiver a fait prendre un mois de retard aux paysagistes et aux jardiniers et, par moment, une lourde neige collante broyait les fleurs et plaquait les buissons au sol.
5. Encore une inondation à Windsor : deux tempêtes du siècle en une seule année
Moins d’un an après qu’une inondation record ayant causé des dommages de 153 millions de dollars eut frappé Windsor et le comté d’Essex, un autre déluge a déversé des pluies aussi intenses et causé autant de dégâts en inondant la même région.
Une pluie légère a commencé à tomber avant midi le 28 août. Elle a continué et s’est intensifiée en début de soirée. Des orages ont éclaté pendant la nuit. Le lendemain, des orages violents se sont produits de nouveau et sont restés stationnaires.
En moins de 48 heures, 222 mm de pluie sont tombés dans le sud‑ouest de Windsor et de 140 à 200 mm à Riverside-Tecumseh.
C’est toutefois la collectivité toute proche de LaSalle qui a été le plus durement touchée, encaissant 125 mm de pluie le 28 août. Le lendemain, il en est tombé 160 mm de plus. Au total, une quantité incroyable de 285 mm de pluie est tombée en 32 heures. Il s’agissait d’un des moments les plus humides dans l’histoire de l’Est du Canada.
Les eaux de crue ont rempli des milliers de sous-sols jusqu’au plafond et ont fait caler des voitures dans les rues inondées où l’eau montait jusqu’à la taille.
Cette scène était une répétition de celle qui s’était déroulée en septembre 2016, quand de hautes piles de tapis imbibés d’eau, de mobilier pourri, d’appareils électroménagers brisés et d’effets personnels trempés jonchaient les trottoirs.
Cette année, les indemnités versées par les assurances ont totalisé 154 millions de dollars; il s’agissait de la perte imputable à une seule tempête la plus élevée enregistrée dans tout le Canada en 2017.
6. L’été absent du centre du Canada
Les résidents de l’Ontario et du Québec savaient qu’il serait difficile de faire mieux que les journées torrides de l’été dernier, les températures sans précédent de l’eau des lacs et une période de vacances formidable qui a persisté pendant toute la saison. Cependant, personne n’aurait pu prédire à quel point l’été de 2017 finirait par être décevant.
Les chutes de pluie totales qui se sont abattues d’avril à juin étaient bien supérieures à la normale pour la plupart des endroits, notamment dans le bassin des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, qui a connu le temps le plus pluvieux en 70 années d’observations. Le temps frais et couvert et les fréquentes averses printanières ont persisté pendant tout l’été.
Les saisons ont changé, mais pas le courant‑jet. Ce dernier s’est entêté à rester au sud des Grands Lacs pendant d’interminables semaines, ce qui a occasionné le passage continu de systèmes météorologiques sur la région à raison de deux à trois par semaine. Chaque jour correspondait à un déferlement constant et frustrant d’air frais, d’interminables heures de pluie et d’absence de soleil et de chaleur persistante. La moindre éclaircie dans la couverture nuageuse ou une occasionnelle journée chaude faisait naître de faux espoirs que l’été était enfin arrivé.
Les agriculteurs, qui avaient été aux prises d’une sécheresse en 2016, maudissaient à présent l’hyper-saturation de 2017 qui leur faisait craindre une fois de plus de perdre leurs récoltes. À la mi‑juin, le maïs aurait dû germer, le premier foin aurait dû être fauché et mis en balles et le soja aurait dû être planté, mais les activités agricoles sont restées des semaines à la traîne jusqu’en septembre.
Même les pauvres abeilles, qui auraient dû être en train de polliniser sans relâche, étaient tenues captives dans leurs ruches par le temps frais et humide.
De la pluie, encore de la pluie et toujours de la pluie remplissait chaque coin et recoin, notamment les voies maritimes comme le lac Ontario, qui a atteint une hauteur record de 75,9 mètres au-dessus du niveau de la mer en mai – niveau le plus élevé depuis au moins 1918. L’élévation des eaux a rendu les îles de Toronto inaccessibles de la mi‑mai jusqu’à la fin de juillet et a tenu les résidents de la ville ainsi que les touristes à l’écart de cette populaire destination d’été.
7. Une nouvelle « tempête du siècle »
La pire tempête de l’hiver s’est étendue sur tout l’Est du Canada en frappant certaines parties de l’Ontario le 13 mars, avant de poursuivre sa route vers l’est et traverser le Québec et le Canada atlantique au cours des deux jours suivants.
La tempête s’est soldée par un carambolage impliquant 15 camions et de nombreuses voitures dans des conditions de tempête hivernale sur l’autoroute 401, à Brockville. Les autorités ont fermé l’autoroute dans les deux directions, puisque des pièces de métal tordues jonchaient la chaussée et un déversement d’acide fortement toxique polluait l’air.
La tempête a ensuite gagné le Québec. 50 cm de neige ont été enregistrés à plus de la moitié des stations d’observation météorologique du sud. Aucune tempête précédente n’avait battu autant de records de chute de neige au Québec. Quelques stations ont même fait état de plus d’un mètre de neige.
En Gaspésie, des vents atteignant jusqu’à 175 km/h ont fait en sorte d’obstruer complètement la vue. Par ailleurs, une tempête poussée par des vents de 100 km/h le long du Saint-Laurent a eu des conséquences tragiques.
La tempête monstrueuse a coûté la vie à cinq personnes et coincé des centaines d’autres dans une cascade d’accidents dans tout le sud. Sur une partie de l’autoroute 13, à Montréal, 300 automobilistes ont passé la nuit prisonniers dans leur voiture.
Aux ides de mars, la tempête qui se déplaçait plus loin vers l’est avait conservé assez de puissance pour mettre à mal des parties du Canada atlantique.
8. L’été en septembre
L’automne a commencé officiellement le 22 septembre à 16 h 02 HAE.
Le lendemain était le début d’une des périodes les plus chaudes de 2017 dans tout l’Est du Canada. Du 22 au 27 septembre, plus de mille records de chaleur ont été battus lorsque l’indice humidex a grimpé jusqu’à près de 40, voire au‑dessus. Des avertissements de chaleur ont été émis pendant une semaine.
Au cours de la période précédant les cinq jours caniculaires, deux semaines de temps délicieusement ensoleillé, chaud et sans pluie ont été enregistrés. Il s’agissait du plus bel épisode de temps estival de toute l’année.
La chaleur bienvenue s’est prolongée en octobre, le sud du Québec connaissant son mois le plus chaud depuis au moins 1870.
La chaleur inhabituelle sur l’ensemble de la moitié est de l’Amérique du Nord était attribuable à une forte crête de haute pression au sud des Grands Lacs qui a provoqué un important déplacement du courant‑jet vers le nord.
Il est probable que les quatre importants ouragans, Harvey, Irma, Jose et Maria, qui se sont produits plus tôt au cours de la saison, aient bouleversé l’atmosphère, ce qui a enfin permis aux températures d’été d’arriver, même si l’équinoxe d’automne était bien installé.
Des douzaines de villes de tout l’Est du Canada ont connu leurs mois de septembre et d’octobre les plus chauds dans les annales.
À certains endroits, le 25 septembre a été la journée la plus chaude de l’année et de l’automne jamais enregistré avec des températures atteignant de 30 °C à 35° C. Les terrasses débordaient de monde, les gens flânaient au soleil et les plages étaient bondées malgré l’absence de sauveteurs.
L’abondance de journées chaudes et sèches fut providentielle pour la récolte des agriculteurs et les viticulteurs qui cueillaient le raisin. Dans la vallée de l’Annapolis, les pomiculteurs ont dû mettre en marche les gicleurs en hauteur.
À la consternation de tous, la vague de chaleur automnale est finalement arrivée à terme le 27 septembre lorsqu’un front froid a balayé le sud, amenant avec lui une masse d’air bien plus frais sur la région.
9. La bourrasque du Brier à Terre-Neuve
Les traditionnels mois d’hiver, qui vont de novembre à février, n’ont pas été trop éprouvants à Terre-Neuve et Labrador. Toutefois, lorsque plusieurs tempêtes hivernales puissantes et avec de lourdes conséquences ont frappé la province en mars et au début d’avril, l’hiver « doux » est devenu rude.
Des blizzards se déplaçant lentement ont infligé des conditions météorologiques parmi les plus violentes depuis des années, notamment des coups de vent hurlants, des chutes de neige énormes et de la pluie verglaçante.
Des vents d’ouragan ont ravagé Terre-Neuve les 1er et 2 mars, mais c’est la « bourrasque du Brier » du 11 mars qui a défini le reste de l’hiver et du printemps.
Le dernier samedi du championnat canadien de curling, les joueurs, les spectateurs et les résidents de la ville de St. John’s ont été confrontés à l’habituel mélange terre-neuvien de pluie, de pluie verglaçante et de neige accompagné d’une visibilité presque nulle. Cependant, ce furent les vents qui fouettèrent la tempête de neige pour en faire l’une des pires tempêtes que la province ait connues depuis plus d’une décennie.
Les rafales qui se sont déchaînées sur la presqu’île d’Avalon ont atteint la force d’un ouragan de 190 km/h à Bay de Verde, plongeant plus de 70 000 résidents et visiteurs dans l’obscurité. Selon ce qu’on raconte, la vitesse du vent et les dégâts causés par la tempête ont dépassé ceux de l’ouragan Igor en 2010.
Les vents ont arraché des arbres, fait tomber des feux de circulation et des lignes électriques, emporté des toits entiers et renversé des véhicules. Dans quelques cas, les vents violents ont arraché le deuxième étage de maisons.
Au total, la tempête brutale a coûté près de 60 millions de dollars en pertes d’assurance imputables à 4 500 demandes d’indemnisation.
10. La tempête de verglas du Nouveau-Brunswick
Une longue période de précipitations composées d’un mélange de pluie, de neige, de pluie verglaçante et de grésil a eu des répercussions désastreuses sur certaines parties du Québec et du Canada atlantique lors de la dernière semaine de janvier. Ces conditions ont causé la mort de deux personnes et des dizaines de blessures, en plus d’empoisonner plus de 30 personnes malades au monoxyde de carbone.
Au paroxysme de cet événement, des lignes électriques se sont brisées sous la pression du vent et d’un important manteau de glace, plongeant près de 300 000 personnes dans l’obscurité et le froid.
La vie d’environ un habitant du Nouveau-Brunswick sur trois a été mise sens dessus dessous. Dans certaines collectivités, la panne d’électricité a duré jusqu’à 12 jours alors que des réseaux hydroélectriques entiers étaient reconstruits.
Des collectivités du nord de l’Acadie ont été particulièrement touchées. Les écoles ont été fermées jusqu’à quatre jours, et les transports en commun ont été interrompus. Les Forces armées canadiennes ont été déployées pour aider aux efforts continus d’intervention d’urgence.
Selon Énergie Nouveau-Brunswick, la province a subi quatre fortes tempêtes au cours des deux dernières années, contre seulement deux tempêtes exceptionnelles au cours des vingt années précédentes. Des ondes de tempêtes ont débordé sur les côtes au Québec, et il y a eu des inondations locales dans la région de Gaspé.
À Halifax, des rafales de près de 100 km/h provenant de l’est ont éparpillé des débris de construction et brisé des lignes électriques.
Points saillants météorologiques régionaux
Canada atlantique
Deux tempêtes du nordet ont mis à mal Terre-Neuve en janvier
Quatre tempêtes en dix jours en février
Gander disparaît sous la neige
Inondations printanières au Nouveau-Brunswick
Temps pluvieux record en mai pour l’île du Cap Breton
Tempêtes projetant des pierres en Acadie
Grande année pour les icebergs
Ouragan Gert – pas d’Harvey, d’Irma ou de Maria
Temps estival pourri au Labrador
Vents d’octobre balaient l’Est
Québec
La préférence à la neige, non pas à la pluie verglaçante
Record de chute de neige au cours d’une seule journée en Gaspésie
Hiver doux
Écoulement hâtif de la sève d’érable
Tornades le jour de la fête des Pères
Fortes chutes de grêle en juillet
Tornade en Beauce en août
Fortes microrafales au Québec
L’été des contrastes au Québec
Tornade suspecte en octobre
Bombe météorologique avant l’Halloween
Ontario
L’année des nids de poule
TAS dans tout l’Ontario
Dégel de janvier jusqu’en février
Courte saison de patinage sur le canal Rideau
Ottawa – vraiment la capitale nationale la plus enneigée du monde
Importantes pertes matérielles imputables aux vents violents de mars
Inondation d’orage en juin
Déluge à la célébration de Canada 150
Tornades de Huntsville
Tornades de Leamington et de Hawkesville
Une microrafale met fin à la vague de chaleur de septembre
Arrivée de l’ouragan Nate le jour de l’Action de grâces
Tempête tropicale Philippe et plus de pluie à Ottawa
La forte humidité à longueur d’année à Ottawa
Provinces des Prairies
Un clipper du Mackenzie amène du temps froid dans les Prairies
Dégel du tournoi de curling de janvier
La chute de neige de l’Alberta qui se mesure en mètre
La nature réchauffe les cœurs à la Saint-Valentin
Une tempête de mars ensevelit Churchill
La non-inondation de la rivière Rouge
On moissonne encore la récolte de l’année dernière
Fort coup de vent de mai dans tout l’Ouest
L’été des chutes de grêle de Saskatoon
Chutes de grêle et vents dévastateurs à Red Deer
Stampede de Calgary – temps chaud et sec sauf pendant une journée
Orages supercellulaires au début de juillet en Saskatchewan
Grêlons de la taille d’une coupelle de pouding et inondations au centre de l’Alberta
Coûteux orages de juillet dans les contreforts de l’Alberta
Saison de feux de forêt plus active que d’habitude au Manitoba
Winnipeg… le meilleur temps de cet été?
Feux de forêt en Alberta
Vents violents trop puissants pour des trains
Colombie-Britannique
L’année des avalanches
Des tempêtes de vent causent des dégâts en avril
Le temps humide et maussade retarde l’ensemencement au printemps
Inondations printanières dans l’Okanagan
Trio de tempêtes de vent d’octobre
Novembre neigeux à Vancouver/Victoria
Le Nord
Routes de glace du Nord de plus en plus tard
Faibles chutes de neige au début de l’hiver dans les Territoires du Nord-Ouest
Vague de chaleur dans l’Arctique
La glace de mer de l’Arctique fond, fond, fond…
Violents coups de vent de septembre
Les conditions météorologiques retardent Halloween
Coups de vent chaud en novembre
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