Rapport d’étape sur l’Initiative du bassin du lac Winnipeg de 2012 à 2013 et de 2013 à 2014 : annexe 3


Annexe 3

Fonds d’intendance du bassin du lac Winnipeg - projets dans la 6e série (2013-2014)

Nom du projet : Projet de restauration de terres humides au Manitoba

Responsable du projet : Manitoba Habitat Heritage Corporation

Contribution d’Environnement Canada : 720 000 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2017

Description : Le projet vise la restauration d’une surface totale de 648 hectares (1600 acres) de terres humides drainées au Manitoba sur une période de quatre ans. Les restaurations s’effectueront en érigeant, sur les terres agricoles et dans les fossés de drainage, des barrages en terre et d’autres types de petites structures. Sur une période de dix ans, ces restaurations de terres humides permettront d’éviter le déversement potentiel d’au moins 64,8 tonnes de phosphore et de 324 tonnes d’azote dans le lac Winnipeg. La sécurisation et la protection des terres humides restaurées à moyen terme seront assurées par la conclusion de contrats avec les propriétaires fonciers sur une période de dix ans et l’acquisition de « Licenses to Construct Small Works » (licences pour la construction de petits ouvrages) par le biais du Manitoba Conservation and Water Stewardship. Les propriétaires fonciers se voient également offrir l’option d’obtenir une protection permanente dans le cadre de servitudes de conservation enregistrées. Ces dernières assurent une protection perpétuelle des ouvrages restaurés, indépendamment du propriétaire foncier.

 

Nom du projet : Aire de gestion du bassin versant du lac Pelly’s

Responsable du projet : La Salle-Redboine Conservation District

Contribution d’Environnement Canada : 132 600 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2015

Description : Le lac Pelly’s, qui est situé près de Holland au Manitoba, est une zone de terres humides historiques, se composant de deux bassins de terres humides couvrant une surface de 630 acres. Ce projet porte sur la construction et l’exploitation de deux structures de retenue d’eau, d’une capacité de stockage totale de 1 200 acres carrés, la protection de plus de 700 acres de terres humides et d’habitat riverain en vertu d’accords de conservation avec six propriétaires terriens, dont le premier accord de conservation conclu avec une colonie d’Huttériens au Manitoba. Un partenariat, conclu entre le Conservation District, la colonie et l’Institut international du développement durable, se manifestera par des opérations de récoltes de massettes, la colonie les récoltera dans les réservoirs des bassins, et convertira la biomasse en biocombustible pour chauffer ses bâtiments. Un parc interprétatif sera mis en place dans un site qui surplombe les bassins de terres humides; il contiendra des documents d’information à des fins éducatives au sujet du projet et des messages de reconnaissance en l’honneur de tous les partenaires et donateurs dans le cadre du projet.

 

Nom du projet : Massette et nouvelle biomasse : capture de nutriments et réhabilitation par la transformation d’un flux de déchets/polluants en un apport dans la bioéconomie durable du Manitoba

Responsable du projet : Institut international de développement durable

Contribution d’Environnement Canada : 180 000 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2016

Description : Le projet montre et évalue l’efficacité de procéder à des récoltes de biomasse (c.-à-d. des massettes) dans les zones riches en nutriments, en amont dans le bassin versant du lac Winnipeg, afin de réduire directement les charges en nutriments dans le lac Winnipeg. Les sites engloberont les zones autour de Winnipeg et dans la région des lacs du Manitoba. On procédera à la sélection des aires qui stockent les eaux d’inondation et retiennent les nutriments de sources ponctuelles et diffuses : les fossés de rétention des eaux de pluie, les aires de rétention des eaux de ruissellement en amont des cours d’eau et les terres agricoles secondaires. Ce projet démontre et quantifie : 1) la capture, le retrait et la réutilisation du phosphore en récoltant la biomasse de massettes; 2) la réduction des dommages créés par les débordements des bassins de rétention des eaux de ruissellement; 3) les émissions de gaz à effet de serre par comparaison aux sites on il y a des récoltes de biomasse et ceux où il n’y en a pas; 4) l’énergie thermique produite, le déplacement de carbone et les compensations pour le dioxyde de carbone créé par l’utilisation de massettes dans les brûleurs de combustible solide; 5) la production de biocharbon de massettes pour l’enrichissement des sols, de bioénergie et de fertilisants; 6) les occasions économiques et environnementales commerciales à grande échelle de récolte de biomasses riches en nutriments pour la bioénergie et les bioproduits.

 

Nom du projet : Établissement de sites pilotes pour des initiatives innovatrices de gestion des eaux de ruissellement et des nutriments dans des fermes

Responsable du projet : Manitoba Conservation Districts Association

Contribution d’Environnement Canada : 401 074 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2017

Description : Le projet sera mené dans un certain nombre de lieux dans le bassin du lac Winnipeg au Manitoba. Les schémas de gestion des eaux traditionnels au Manitoba consistent à inonder les terres temporairement, et ensuite à les évacuer lorsque le réseau de drainage est en mesure de traiter le volume. Cependant, sur certains types de sol, cela se traduit par un accroissement de la perte en phosphore dans les sols inondés. L’équipe responsable du projet examinera les options potentielles pour utiliser l’eau stockée pour l’agriculture de sorte qu’il n’y ait pas de rejet d’eau ou de nutriments en aval. Une gamme d’options seront mises à l’essai dans des sites pilotes dans des fermes représentant un éventail d’écozones, de systèmes hydrologiques, d’habitats et d’utilisations agricoles à l’échelle du bassin du lac Winnipeg. Le projet couvrira un certain nombre d’aires prioritaires dans le bassin du lac Winnipeg, incluant la gestion des débits de pointe, la réduction des charges en nutriments provenant des activités agricoles et le développement de la résistance à la sécheresse sur les fermes. Les mesures qui seront étudiées comprennent les structures et les systèmes de gestion dans le réseau de drainage existant pour stocker l’eau, l’utilisation de terres humides et d’étangs de rétention construits pour stocker l’eau, et les options visant à utiliser l’eau pour l’agriculture, comme pour la récolte des fourrages, les pâturages sur balles ou l’irrigation des cultures.

 

Nom du projet : Restauration de terres humides (programme de deux ans) dans le bassin versant de la rivière Assiniboine

Responsable du projet : Assiniboine Watershed Stewardship Association Inc.

Contribution d’Environnement Canada : 230 000 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2015

Description : Le responsable du projet, en partenariat avec la Water Security Agency et Ducks Unlimited Canada, va procéder à la restauration de près de 150 terres humides dans le sud-est de la Saskatchewan. Au moyen d’enchères inversées, les propriétaires fonciers intéressés se voient offrir jusqu’à deux fois la juste valeur du marché par acre de terre humide restaurée contre une entente de « non rupture » d’une durée de dix ans. La restauration de 150 terres humides (en moyenne approximativement d’une surface d’un acre et d’un volume de 1000 m3) peut améliorer la qualité de l’eau en stockant entre 607 et 1215 kg de phosphore par année, réduisant ainsi les charges en nutriments dans le lac Winnipeg. Ce volume stocké peut également réduire les effets d’inondation pour les résidents en aval.

 

Nom du projet : Programme de réduction du phosphore à Pipestone : Mise en oeuvre de pratiques de gestion bénéfiques et mesure de leur efficacité

Responsable du projet : Lower Souris Watershed Committee Inc.

Contribution d’Environnement Canada : 120 720 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2016

Description : Le projet porte sur des sites dans les terres hautes du ruisseau de Pipestone qui s’écoule dans la rivière Souris au Manitoba. Le projet réduira la charge en nutriments à la source en restaurant 25 terres humides (soit 45 hectares) qui ont été antérieurement perdues en raison du drainage dû aux cultures agricoles et à la conversion de 700 acres de terres cultivées en terres à fourrage pluriannuelles. À la suite de la mise en oeuvre du projet, il y aura un atelier et une journée sur le terrain pour faire la promotion des avantages qu’offrent les pratiques de gestion avantageuses auprès des producteurs agricoles : la restauration de terres humides et la conversion en terres à fourrage. En outre, seront organisées des visites sur les sites sur lesquels ces pratiques de gestion avantageuses ont été mises en place pour en démontrer les avantages. On exercera une surveillance de la qualité et la quantité de l’eau (nutriments, matières particulaires et volume) dans les eaux de ruissellement provenant de la fonte des neiges au printemps et des pluies en été.

 

Nom du projet : Lagune d’épuration de Niverville : Étude de solutions de rechange pour la biorestauration

Responsable du projet : Ville de Niverville

Contribution d’Environnement Canada : 149 056 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2016

Description : La ville de Niverville examinera la faisabilité de la restauration des biosolides (boues de décantation) dans les étangs d’épuration déclassés, par le biais d’un traitement sur les lieux, en utilisant des méthodes de biorestauration et de phytorestauration, en appliquant des processus aérobiques (pâturages domestiques) et anarobiques (plantes poussant dans des terres humides). En 2008, la ville de Niverville a ouvert un nouvel étang d’épuration dans le nord de la ville; l’ancien étang (d’une surface de 32 acres), situé dans les limites de la ville, doit être déclassé conformément à une exigence de la licence relative à l’environnement émise par la ville pour le nouvel emplacement. Seulement deux options existent actuellement pour le déclassement des étangs au Manitoba : retirer les boues et les répandre sur les terres agricoles ou les envoyer à la décharge locale. Une fois les boues retirées, l’ancien étang doit également être rempli à niveau. La mise à la décharge n’est plus une option, et dans le cas de Niverville, il faudrait approximativement 5 120 acres de terres agricoles pour pouvoir épandre les boues recueillies. Un résultat positif de ce projet sera une application à large échelle pour d’autres gouvernements municipaux au Manitoba et à l’échelle pancadienne. La ville de Niverville estime que le projet débouchera sur une réduction des charges en nutriments de 21 345 kg en phosphore par année.

 

Nom du projet : Réalisation d’un programme de mesures incitatives destiné aux propriétaires fonciers aux fins de la restauration de terres humides

Responsable du projet : Upper Souris Watershed Association Inc.

Contribution d’Environnement Canada : 80 000 $

Statut : Projet terminé

Description : D’avril 2013 à mars 2014, le projet démontrera la restauration de terres humides en tant que pratiques de gestion avantageuses et soulignera les avantages que ces pratiques procurent pour être admissible aux incitatifs relativement à la gouvernance. Les éléments clés se définissent comme suit : dix sites de démonstration de restauration de terres humides (érection de barrages de fossé sur au moins deux bassins par site, garantis pour une période de dix ans); des zones tampons de revégétalisation sur une largeur de trente mètres sur le pourtour de toutes les terres humides restaurées pour assurer une couverture pluriannuelle; inciter les producteurs agricoles qui ont découvert les sites de démonstration concernant les terres humides à créer des terres humides de drainage; connaître les problèmes qu’ils peuvent avoir en ce qui concerne la restauration de terres humides et quels sont les obstacles qui les empêchent de procéder à la restauration de terres humides sur leurs fermes; entreprendre des activités en matière de communication, y compris l’installation de tableaux d’information sur les sites, de panneaux sur les routes, l’organisation de visites sur le terrain à l’intention des jeunes et des adultes, la publication d’articles dans des bulletins, de communiqués dans les médias et quinze messages publicitaires à la radio au sujet de faits intéressants sur les terres humides et les bassins versants. Les sites seront érigés sur des terres arables et auront une très grande visibilité pour le public.

 

Nom du projet : Barrages en terre pour le stockage de l’eau et la maîtrise de l’érosion

Responsable du projet : Swan Lake Watershed Conservation District

Contribution d’Environnement Canada : 66 356 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2015

Description : Le District de conservation travaillera en étroite collaboration avec les propriétaires fonciers pour ériger des barrages en terre à deux emplacements dans l’aire du bassin versant, situé entre la frontière de la Saskatchewan et le lac Manitoba. En aval des emplacements, on a relevé des dommages aux infrastructures municipales, des problèmes d’érosion en nappe et d’inondation temporaire de terres agricoles cultivées en permanence. En ce qui concerne la capacité de décharge des dégorgeoirs et au moment du rejet des nutriments, il faut prendre en compte les conditions environnementales et l’infrastructure en aval. On estime que le projet aura comme avantages le fait que les eaux de ruissellement provenant de 800 hectares de terres agricoles cultivées en permanence seront retenues et que la libération de nutriments se fera lentement. Le District de conservation procédera à des essais des eaux de ruissellement, en amont à des débits élevés et aux points de décharge, afin de disposer de comparaisons entre les nutriments rejetés initialement et les nutriments libérés selon une durée de stockage variable, en vue d’optimiser la réduction des nutriments sans compromettre les calendriers des cultures des terres. L’aire de stockage en amont sera soumise, tous les ans, à examen en ce qui concerne sa capacité et aux fins de surveillance des dépôts de sédiment. L’aire de stockage sera alors une zone de terre humide riveraine temporaire; les basses terres et la végétation transitionnelle stockeront les sédiments, les matières organiques, l’azote organique et le phosphore pendant que cette aire sera inondée.

 

Nom du projet : Évaluation des sources ponctuelles municipales de nutriments dans le bassin de la rivière Assiniboine et réduction des nutriments

Responsable du projet : Upper Assiniboine River Conservation District

Contribution d’Environnement Canada : 34 798 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2015

Description : Le District de conservation évaluera 32 sites d’eaux usées dans le sud-ouest du Manitoba afin de mesurer et de quantifier les apports en nutriments par le biais d’analyses chimiques ainsi que la capacité de l’installation, d’évaluer la faisabilité d’autres modes d’utilisation (p. ex., la disponibilité des terres, les sols, les nécessités et les coûts en matière d’irrigation) et de comprendre la capacité locale et la volonté de s’engager dans cette initiative. Deuxièmement, le District de conservation démontrera, par le biais de deux projets pilotes menés dans les municipalités de Miniota et Hamiota, la capacité de mettre en place d’autres modes d’utilisation qui assurent une réduction de la charge en nutriments dans le bassin, stimulant en parallèle la croissance économique de la région. Pour cela, il faut créer deux sites d’irrigation pour les eaux usées où l’on plantera des arbres et des arbustes aux fins de récolte et d’utilisation, par exemple pour obtenir de l’énergie thermique, favoriser l’aménagement de paysages et l’accroissement de l’habitat de la faune. La technologie de l’énergie solaire et l’équipement d’irrigation seront utilisés pour alimenter en eaux usées deux sites de pépinières. Le responsable du projet estime que la réduction de la charge en phosphore sera de 2 880 kg par année.

 

Nom du projet : Programme de stockage de l’eau de surface dans le bassin de la rivière Whitemud

Responsable du projet : Whitemud Watershed Conservation District

Contribution d’Environnement Canada : 39 899 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2015

Description : Le District de conservation procédera à la mise en place de trois projets visant trois sites de stockage temporaire de l’eau dans le cours supérieur de la rivière Whitemud. Chaque projet consiste en la création d’une zone d’inondation par reflux (réservoir), l’érection d’un barrage en terre se composant de roches et de géotextiles pour maîtriser l’érosion et de structures de contrôle constituées d’un ponceau ouvert ainsi que d’un ponceau d’évacuation avec robinet à vis. Les réservoirs ont pour fonction de se remplir pendant qu’il y a écoulement des eaux de surface jusqu’au niveau maximum, et tout volume d’eau excédentaire continue de s’écouler par l’évacuateur de crues jusqu’à ce que le niveau maximum soit atteint. Pendant l’arrière-saison (avant le gel), on ouvre le robinet d’évacuation, ce qui permet le drainage du réservoir. Après fermeture du robinet, le réservoir est prêt pour l’année suivante. Tous les sites de retenue des eaux seront protégés par des mentions de mise en garde sur les titres fonciers, tant en ce qui a trait aux structures qu’aux aires d’inondation par reflux. Le District de conservation sera responsable des opérations des projets, ainsi que des inspections et travaux d’entretien annuels. Une fois terminés, il est prévu que les sites de retenue couvrent environ 120 acres pieds. La zone de terres humides qui sera améliorée ou créée dans le cadre de ces projets est estimée à environ 100 acres. Chaque site sera doté de panneaux indiquant les partenaires, dans les deux langues officielles.

 

Nom du projet : Pratiques et actions écolacustres - À nous d’agir

Responsable du projet : South Basin Mayors and Reeves Inc.

Contribution d’Environnement Canada : 210 000 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2016

Description : Le projet vise à éveiller la conscience du public et à entraîner des changements de comportement sur le long terme en présentant des pratiques et des mesures qui réduisent l’écoulement de nutriments dans le lac Winnipeg. Par la participation de la région de la capitale Winnipeg et des municipalités du bassin sud, ce projet touchera 70 % de la population du Manitoba. En s’appuyant sur la première phase de l’initiative Pratiques et actions écolacustres, le projet élargira les pratiques initiales définies et générera les ressources nécessaires pour surveiller et suivre les réductions de nutriments à la suite de la mise en oeuvre des Pratiques et actions écolacustres dans deux municipalités et deux écoles participantes. Des pratiques de gestion avantageuses seront mises en place sur les sites participants et on en assurera le suivi. Les résultats obtenus des sites participants permettront d’élaborer un « Lake Friendly Marking System » (système de marquage des pratiques écolacustres) afin que divers secteurs et composants de la chaîne d’approvisionnement soient reconnus conformes aux exigences du projet.

 

Nom du projet : Rivage modèle du centre des découvertes du Lac des Bois

Responsable du projet : Lake of the Woods Development Commission

Contribution d’Environnement Canada : 29 636 $

Statut : Projet terminé

Description : Le rivage modèle sera aménagé sur une longueur de 256 m au centre des découvertes du lac des Bois, à Kenora en Ontario. Il s’agit d’un projet de formation portant sur l’environnement à mode interactif et interprétatif qui est dirigé par les partenaires communautaires et les parties intéressées locales. Le projet comprend trois sites de démonstration : un rivage naturel avec des plantes indigènes; un rivage à aménagement du paysage minimal avec protection de l’habitat aquatique et de la population de poissons; un rivage sans aménagement, protégé pour réduire l’érosion, comprenant une zone importante de plantes indigènes et une infrastructure de quais écologique; un rivage à aménagement intensif afin de démontrer les impacts sur l’environnement. Le reste du rivage sera laissé à l’état naturel, avec des panneaux d’information appropriés en expliquant les avantages. Ces panneaux seront installés sur tous les sites de démonstration et donneront une description des espèces de plantes indigènes qu’il faut intégrer dans cette écozone; ils auront pour but d’expliquer ce qui suit : les impacts du phosphore sur la qualité de l’eau et les sources typiques; les relations qui existent entre les zones tampons et la prise de nutriments; les fosses septiques recommandées, l’érection de systèmes de rétention et les raisons de ces distances établies; les avantages de la naturalisation du rivage et les options qui s’offrent pour la mise en place de quais à faible impact. Le centre prévoit atteindre 20 000 visiteurs pendant l’été.

 

Nom du projet : Développement d’un indicateur de risque pour identifier les sols enclins à rejeter du phosphore lors d’inondations prolongées

Responsable du projet : Université de Winnipeg (Kumragamage, Ph.D.)

Contribution d’Environnement Canada : 109 200 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2015

Description : L’étude de recherche portera sur le développement et la validation d’un indicateur de risque approprié visant à reconnaître les sols qui ont tendance à rejeter de grandes quantités de phosphore dans des terrains saturés d’eau, dans des conditions anoxiques pour les eaux de ruissellement en surface; l’utilisation des sols dans la zone entre les lacs et le bassin de la rivière Rouge au Manitoba qui contribuent considérablement à la formation de charges en phosphore dans le lac Winnipeg fera également l’objet d’études. L’indicateur de risque sera testé en utilisant des sols de surface et des sous-sols afin de fournir des renseignements supplémentaires sur l’influence de l’enlèvement de la couche supérieure sur le rejet de phosphore dans les eaux de surface lorsque les terres sont inondées. Les renseignements relevés permettront de : a) sélectionner et préparer les sites (y compris l’enlèvement de la couche supérieure) pour la restauration des terres humides; b) reconnaître les sols sur lesquels la retenue d’eau pourrait réduire les charges en phosphore en aval; c) reconnaître les sols sur lesquels la retenue d’eau pourrait accroître considérablement les charges en phosphore en aval. Cet outil, qui permet de reconnaître les sols présentant un risque élevé de rejeter du phosphore dans des conditions anoxiques, pourrait être utilisé pour la gestion du drainage des sols inondés.

 

Nom du projet : Conception d’un outil de simulation pour déterminer les zones prioritaires de conservation et de restauration de terres humides

Responsable du projet : Université de Winnipeg (Ali, Ph.D.)

Contribution d’Environnement Canada : 53 475 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2017

Description : Ce projet verra l’élaboration d’un outil de simulation pour évaluer la qualité et la quantité d’eau afin d’analyser les cas de conservation et de restauration de terres humides. En raison de l’hétérogénéité des paysages et des conditions hydrométéorologiques variables, les terres humides ne fonctionnent pas toutes de la même manière; celles que l’on décrit comme étant des zones « critiques » sont celles où le drainage aurait les impacts les plus nocifs sur la connectivité du bassin versant, les inondations et la qualité de l’eau. L’outil proposé permet de procéder à des examens, dans un environnement virtuel, dans lequel les terres humides peuvent être caractérisées comme étant des zones critiques et devraient être conservées ou restaurées en priorité à l’échelle du bassin versant. Les scénarios étudiés seront classés sous la forme d’une fonction portant sur le nombre d’hectares de terres humides conservées ou restaurées ou d’une fonction portant sur la diminution de la magnitude des débits de pointe et la diminution des exportations de phosphore annuelles. Différents scénarios de conservation et restauration seront explorés, en ciblant une diminution de 25 % de l’exportation dans les quinze prochaines années. Le projet sera mis en oeuvre dans deux bassins versants dans des paysages dominés par des fondrières du bassin du lac Winnipeg, où les recherches dans le passé ont clairement établi l’existence d’un lien entre le drainage des terres humides, l’augmentation des inondations et la détérioration de la qualité de l’eau.

 

Nom du projet : Gestion des sédiments dans les eaux de surface pour réduire la charge en phosphore dans le lac Winnipeg

Responsable du projet : Université du Manitoba (Lobb, Ph.D.)

Contribution d’Environnement Canada : 40 234 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2015

Description : Le projet vise à : i) déterminer et caractériser les emplacements sur les bassins de la rivière Rouge et de la rivière Winnipeg où des sédiments s’accumulent; ii) quantifier les volumes de sédiments et la teneur en phosphore qui y est associée; iii) caractériser les pratiques de gestion qui affectent ces sédiments et la teneur en phosphore qui y est associée; iv) évaluer les pratiques de gestion existantes et d’autres pratiques en ce qui concerne leur potentiel permettant de réduire les niveaux de phosphore dans ces cours d’eau et les charges en phosphore dans le lac Winnipeg. Le projet se concentrera sur les bassins versants du ruisseau Tobacco et de la rivière LaSalle, dans le bassin de la rivière Rouge, ainsi que dans les bassins versants du ruisseau Catfish et de la rivière Whitemouth, dans le bassin de la rivière Winnipeg. En outre, il sera procédé à une étude sur les pratiques de la gestion de la sédimentation et des sédiments dans ces bassins versants ainsi qu’à une évaluation détaillée des pratiques existantes de l’enlèvement et la mise à la décharge des sédiments et de pratiques de rechange.

 

Nom du projet : Conception et gestion de zones riveraines pour filtrer le phosphore et les sédiments

Responsable du projet : Université du Nord de la Colombie-Britannique

Contribution d’Environnement Canada : 114 222 $

Statut : Projet qui sera achevé en mars 2017

Description : Ce projet permettra : d’accroître la compréhension de la manière dont le phosphore et d’autres sédiments agricoles s’infiltrent dans les voies d’eau; de déterminer si les zones tampons sur les berges constituent des cuvettes à l’état brut ou des sources de charge en phosphore; de déterminer comment les zones tampons peuvent être manipulées pour accroître leur capacité de filtrage; d’élaborer des critères de conception des zones tampons et des documents d’information à l’intention des conseillers en agriculture et des gestionnaires de terres; de produire des protocoles améliorés relativement à la mise en place de zones tampons riveraines en évaluant les paramètres biophysiques et les critères socio-économiques qui contrôlent la prise de ces éléments et du phosphore. Les recherches financées, dans le cadre du FIBLW, menées par M. Lobb en 2012 ont démontré qu’il était possible de manipuler la topographie des différents « gradins » tampons afin d’accroître leur efficacité. Cependant, ces conclusions doivent être évaluées par des études détaillées sur le terrain. Le projet portera sur un certain nombre d’emplacements dans le bassin du lac Winnipeg. De nombreux sites d’étude seront évalués dans les bassins hydrographiques de la rivière Winnipeg, de la rivière Rouge et de la rivière Assiniboine; cinq à dix d’entre eux seront retenus pour être soumis à des études plus poussées en matière de surveillance, de manipulation et de gestion.

 

Nom du projet : Quantification de la charge interne en phosphore dans le lac Winnipeg pour y améliorer les bilans en phosphore

Responsable du projet : Freshwater Research

Contribution d’Environnement Canada : 28 000 $

Statut : Projet terminé

Description : Le projet déterminera si la charge interne en phosphore dans le lac Winnipeg peut être quantifiée en appliquant trois approches. La première approche consiste à évaluer les augmentations de concentration en phosphore dans la colonne d’eau au cours de l’été. La deuxième approche se fonde sur les calculs de bilan de masse mettant en jeu les données relatives au milieu aquatique et à la charge en phosphore résultant de précédentes études portant sur le lac Winnipeg. La troisième approche se fonde sur la prédiction des taux de rejet de phosphore dans les airs par rapport à la quantité totale et les fractions de phosphore qui peuvent être rejetées, qui ont été précédemment déterminées dans les sédiments du lac Winnipeg. Les estimations des charges internes en phosphore peuvent aider les décideurs de plusieurs manières. En premier lieu, elles permettent d’améliorer la capacité prédictive de tout modèle de bilan de masse de phosphore en cours de développement. En second lieu, elles peuvent nous indiquer si la qualité de l’eau du lac répond aux critères de contrôle externe et selon quelles échéances elle peut y répondre. Il faut examiner les pires scénarios tels que la recrudescence du phénomène d’anoxie et des rejets de charges externes en phosphore en raison de l’augmentation de la température ou de la sécheresse. Par conséquent, il faut connaître la valeur de la charge interne lorsque l’on établit les objectifs pour la gestion de l’écosystème du lac Winnipeg.

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2017-09-10