Prévenir la prolifération des algues nuisibles et toxiques

Dans le cadre de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, nous collaborons avec les États-Unis, la province de l’Ontario et d’autres partenaires pour prévenir la prolifération d’algues toxiques et nuisibles qui menacent la santé humaine et les écosystèmes des Grands Lacs. 

Problèmes d’algues

Les algues sont naturellement présentes en eau douce et sont essentielles au réseau trophique aquatique et aux écosystèmes sains. Cependant, quand il y en a trop, les proliférations d’algues peuvent être nocives pour les humains et l’environnement. Les éléments nutritifs comme le phosphore et l’azote pénètrent dans les écosystèmes aquatiques et, en grande quantité, peuvent causer un excès d’algues.

Lac Érié

Le problème des algues est plus grave dans le lac Érié, qui reçoit des charges élevées de phosphore de nombreuses sources, y compris les eaux de ruissellement des terres agricoles, des centres urbains, des usines de traitement des eaux usées et des fosses septiques. Bien que le phosphore soit un élément nutritif essentiel pour les plantes, quand les niveaux sont trop élevés, il peut entraîner la prolifération d’algues nuisibles. 

En 2016, le Canada et les États-Unis ont adopté de nouvelles cibles pour réduire la quantité de phosphore entrant dans le lac Érié. Ensemble, ils se sont engagés à réduire de 40 % les charges de phosphore dans les bassins occidental et central par rapport aux niveaux de 2008.

En 2018, le Canada et l’Ontario ont publié le Plan d’action Canada-Ontario pour le lac Érié, qui définit plus de 120 mesures que les gouvernements, l’industrie, le secteur agricole, les propriétaires fonciers et d’autres intervenants doivent prendre pour réduire les charges en phosphore provenant de sources canadiennes dans le lac.

Grâce à un plan d’action sur l’eau douce, nous combinons la science et l’action pour prévenir les algues toxiques et nuisibles dans le lac Érié en :

Ces mesures aideront à prévenir les algues toxiques et nuisibles, à garder les plages propres, à protéger l’habitat et les espèces, à protéger l’eau potable et à encourager le tourisme, les loisirs et la croissance économique.

Lac Ontario

Les préoccupations concernant les algues sont différentes dans le lac Ontario, où la croissance des algues nuisibles et leur rejet sur le rivage sont répandus dans tout le lac et où les efflorescences d’algues nuisibles sont de nature locale. Les charges de phosphore dans le lac Ontario proviennent également de diverses sources, notamment d’une contribution importante du lac Érié par l’intermédiaire de la rivière Niagara, ainsi que des grands centres urbains, en particulier à l’extrémité ouest du lac.

Le lac Ontario connaît également une combinaison d’excès d’éléments nutritifs, comme le phosphore, dans les zones littorales et de diminution des éléments nutritifs dans les eaux libres. Un excès de phosphore dans les zones littorales peut entraîner une croissance excessive des algues, tandis que de faibles niveaux au large peuvent nuire au réseau trophique.

Les mesures prises pour réduire la menace que représentent les algues toxiques et nuisibles dans le lac Ontario contribueront à protéger la santé de l’écosystème du lac Ontario, l’eau potable d’un quart des Canadiens, les possibilités récréatives continues pour les personnes et les communautés, ainsi que la croissance économique de la région.

Dans le cadre d’un plan d’action sur l’eau douce, nous continuons à mener des études scientifiques et des évaluations afin d’orienter les mesures à prendre pour réduire la présence d’algues toxiques et nuisibles dans le lac Ontario.

Pour aider à gérer les charges d’éléments nutritifs et à atténuer les effets des algues toxiques et nuisibles dans le lac Ontario, les États-Unis et le Canada se sont engagés, dans le cadre de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs de 2012, à examiner (et à réviser, le cas échéant) les cibles de phosphore binationales pour le lac Ontario.

Le Canada et les États-Unis évaluent les cibles binationales et se consultent sur une recommandation provisoire de ne pas réviser l’objectif provisoire en matière de substances phosphorées et la cible relative à la charge de phosphore pour le lac Ontario pour le moment. 

Nous avons mené une consultation pour recueillir les commentaires du public sur l'évaluation des cibles de phosphore pour le lac Ontario, qui seront pris en compte dans l'élaboration d'une recommandation finale.

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