Laboratoires et soutien à la recherche : serres et chambres de croissance

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Serres et chambres de croissance

Chambre de vaporisation au Centre national de la recherche faunique
Les plantes représentent les principaux producteurs primaires des écosystèmes terrestres et, avec les algues, elles sont des composantes importantes des écosystèmes aquatiques. De nombreuses plantes indigènes ont une grande valeur de conservation, que ce soit parce qu’elles appartiennent à des taxons rares ou parce qu’elles sont des sources alimentaires importantes ou qu’elles fournissent un habitat pour d’autres niveaux trophiques (arthropodes, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères). 

Les plantes indigènes sont exposées à des pesticides et à d’autres contaminants pouvant menacer leur survie, leur croissance et leur reproduction et par conséquent nuire à d’autres espèces sauvages pouvant compter sur ces plantes comme source alimentaire ou comme habitat.

Les avancées réalisées sur les essais de phytotoxicité aident à réduire l’écart entre les essais artificiels menés sur des cultures en laboratoire et les essais menés sur des plantes indigènes selon des conditions imitant les communautés végétales dans leurs environnements naturels. Ces essais visent à reproduire les conditions naturelles afin d’obtenir des résultats plus précis et de mieux informer le processus décisionnel quant au contrôle des substances chimiques.

Recherche actuelle et méthodologie

Chambre de croissance au Centre national de la recherche faunique
Situées au , la serre et les chambres de croissance ont récemment contribué à la compréhension des éléments suivants :
  • Les effets sublétaux de l’utilisation d’herbicides sur les plantes indigènes en termes de récupération à long terme
  • Les effets comparatifs des herbicides sur les communautés de végétaux cultivées en mésocosmes dans la serre et à l’extérieur
  • La capacité de mesurer les sources de variabilité dans les essais de phytotoxicité avec des herbicides
  • Les effets des pratiques agricoles biologiques et traditionnelles, des types de milieux et des caractéristiques du paysage sur la biodiversité, incluant les plantes indigènes et les papillons de nuit ainsi que d’autres arthropodes et des oiseaux
  • L’évaluation du potentiel de restauration des écosystèmes de l’île Middle (lac Érié) par l’entremise d’une étude sur la banque de semences et d’un relevé de la végétation
  • Les effets du vanadium et du lanthane sur les espèces de plantes indigènes

La recherche menée dans la serre et les chambres de croissance intègre une variété d’approches et d’orientations afin d’atteindre plusieurs objectifs distincts. 

Parmi les méthodes et équipements utilisés, on compte notamment :

  • Cabine de pulvérisation munie d’une buse à jet plat TeeJet 8002E (Spraying Systems)
  • Caméra CCD à fluorescence cinétique permettant de mesurer la fluorescence chlorophyllienne
  • Système portable de photosynthèse
  • Poromètre AP4 intermittent pour mesurer la conductance stomatique
  • Spectromètre à photodiode (μmol m-2 s-1) pour mesurer l’intensité lumineuse

 Collaboration

Serre au Centre national de la recherche faunique
La recherche est menée en partenariat avec plusieurs étudiants de troisième cycle à l’ et à l’ . À l’échelle internationale, la recherche est menée avec des étudiants et des chercheurs scientifiques du Danemark, de l’Espagne et de la France. 

Les essais de phytotoxicité visant à améliorer l’évaluation des risques des pesticides sont réalisés en collaboration avec l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire et grâce au financement du Fonds sur les pesticides.

À l’aide de composés inorganiques, les chercheurs élaborent et améliorent les essais sur les plantes indigènes dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques en utilisant la liste des substances de priorité moyenne.

Experts en analyses de laboratoire

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