Protocole national d’inventaire des dortoirs du Martinet ramoneur

Information sur le document

Le présent rapport peut être cité de la façon suivante :

Shaffer, F., V. Connolly et C. Maurice. 2022. Protocole national d’inventaire des dortoirs du Martinet ramoneur. Série de rapports techniques numéro 539. Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune, région du Québec, Québec. v +21 p.

François Shaffer, et Céline Maurice
Service canadien de la faune
Environnement et Changement climatique Canada
801-1550, avenue d’Estimauville
Québec, QC G1J 0C3

Véronique Connolly
1515, rue de Loire
Sherbrooke, QC J1J 3B3

Résumé

Le Martinet ramoneur (Chaetura pelagica) est une espèce d’oiseau désignée menacée au Canada en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Au Canada, il niche en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse. Il est rarement vu en période de nidification à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve. Le Martinet ramoneur utilise principalement des cheminées en milieux urbains et périurbains comme sites de nidification et dortoirs. Les rassemblements aériens d’un grand nombre de martinets peu avant leur entrée aux dortoirs fait en sorte que les oiseaux peuvent y être dénombrés au même endroit dans une période de temps relativement courte. Le présent document décrit un protocole spécifiquement élaboré pour réaliser des inventaires de Martinet ramoneur aux dortoirs. La réalisation de ces décomptes à travers le Canada selon une méthode standardisée permettra d’évaluer plus précisément la tendance de population au pays et de mieux guider les efforts de conservation de l’espèce.

Remerciements

Nous remercions Ron Bazin (Environnement et Changement climatique Canada - Service canadien de la faune - région des Prairies), Michael D. Cadman (Environnement et Changement climatique Canada - Service canadien de la faune - région de l'Ontario), Liz Purves (Oiseaux Canada), Tim Poole, Barbara E. Stewart et Robert E.A. Stewart (Manitoba Chimney Swift Initiative) pour leurs commentaires judicieux sur une version antérieure de ce document.

Nous tenons également à remercier tous les participants aux efforts de suivi du Martinet ramoneur au cours des dernières années, ainsi que ceux qui participeront à l'avenir.

1. Introduction

Ressemblant à une hirondelle, le Martinet ramoneur (Chaetura pelagica) est un petit oiseau gris sombre caractérisé par un corps en forme de cigare, de longues ailes effilées et étroites, de même qu’une courte queue. Son vol est rapide et il effectue souvent des changements de direction. Il se reproduit principalement dans le centre et l’est de l’Amérique du Nord, du sud du Canada jusqu’au Texas et à la Floride, et niche depuis peu en Californie (Steeves et al., 2014). Il hiverne en Amérique du Sud, principalement dans le bassin amazonien et dans les régions adjacentes du Chili et du Pérou (Steeves et al., 2014). Près du quart de l’aire de nidification du Martinet ramoneur se trouve au Canada, où il niche dans le centre-est de la Saskatchewan, le sud et le centre du Manitoba, le sud de l’Ontario, le sud du Québec, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et possiblement à l’Île-du-Prince-Édouard et dans le sud-ouest de Terre-Neuve (COSEPAC, 2018; figure 1). La taille de la population canadienne était auparavant estimée à environ 12 000 individus nicheurs (COSEPAC, 2007). Toutefois, à la lumière des nouvelles connaissances acquises dans le cadre du suivi des dortoirs, elle pourrait être supérieure à ce nombre. En effet, au cours d'une seule soirée, un inventaire effectué simultanément à travers le Canada le 3 juin 2019 a comptabilisé 19 214 individus (SCF, données inédites). Lors de cette même soirée, ce ne sont pas tous les dortoirs qui ont été recensés et une partie de la population utilisait probablement déjà leur site de nidification et ne furent par le fait même pas dénombrés. Une estimation plus récente de la population fait état d’une population entre 10000 et 70000 individus (COSEPAC, 2018).

Le Martinet ramoneur est désigné espèce menacée au Canada et est protégé par la législation fédérale, plus précisément par la Loi sur les espèces en péril (LEP) et la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs. Les principales menaces qui pèsent sur l'espèce sont considérées comme étant un déclin ou un changement dans les populations d'insectes-proies, la démolition ou la modification des cheminées, le ramonage ou l'utilisation des cheminées pendant la saison de nidification, ainsi que l'exploitation forestière et la récolte du bois dans les aires de reproduction et d'hivernage (COSEPAC, 2018).

Avant la colonisation européenne de l’Amérique du Nord, l’espèce était associée aux forêts anciennes où elle utilisait des arbres creux de grand diamètre pour y nicher et se reposer (COSEPAC, 2018). De tels arbres sont devenus rares suite au défrichement engendré par la colonisation, et de nos jours, le Martinet ramoneur utilise principalement des cheminées en milieux urbains et périurbains comme sites de nidification et dortoirs (COSEPAC, 2018). On trouve un seul couple par site de nidification, mais les dortoirs comptent plusieurs individus, voire des centaines ou même des milliers, qui s’y rassemblent en fin de journée pour y passer la nuit (Steeves et al., 2014). Les dortoirs sont utilisés par les martinets en migration, ainsi que par les individus non reproducteurs pendant la période estivale (Steeves et al., 2014). À l’occasion, une structure peut être utilisée simultanément comme site de nidification et dortoir au cours d’une même année (Steeves et al., 2014). Au Québec, il y a eu 5 cheminées qui ont ainsi servi aux deux fonctions la même année (SCF, données inédites).

Carte - Voir la longue description ci-dessous
Figure 1. Répartition du Martinet ramoneur (modifié de Birdlife International, 2017).
Description longue

La figure 1 montre l’aire de reproduction du Martinet ramoneur, qui couvre les parties centrale et est des États-Unis et le sud du Canada, à partir de la Saskatchewan jusqu’en Nouvelle-Écosse. L’aire de migration comprend la partie est de l’Amérique Centrale, Cuba, et les îles des Caraïbes. L’aire d’hivernage de l’espèce couvre la partie nord-ouest de l’Amérique du Sud (Colombie, Équateur, Pérou, Brésil).

Pendant qu’il n’est pas directement affairé aux différentes tâches liées à la construction du nid, à la ponte, à l’incubation et aux soins aux jeunes, le Martinet ramoneur passe ses journées en vol à chercher des insectes pour se nourrir ou pour alimenter ses oisillons au site de nidification.

Les rassemblements aériens d’un grand nombre de martinets peu avant leur entrée aux dortoirs font en sorte que ces sites peuvent être facilement repérés et les oiseaux peuvent y être dénombrés au même endroit et ce, dans une période de temps relativement courte. Ainsi, à un dortoir, les martinets peuvent y être observés en soirée en train de tournoyer autour de la cheminée, souvent en poussant des cris stridents pendant plusieurs minutes, avant de s’y engouffrer peu après le coucher du soleil. Les martinets utilisant un site de nidification sont généralement plus discrets et y entrent et sortent à tout moment de la journée, leurs allers et retours étant plus fréquents durant la période de nourrissage des jeunes (Gauthier et al., 2007).

Le Relevé des oiseaux nicheurs (BBS – Breeding Bird Survey) de l’Amérique du Nord est le principal programme de surveillance des populations d’oiseaux de toutes espèces à l’échelle du continent (Sauer et al., 1997). Établi en 1966, il est réalisé par des observateurs sur des parcours établis le long de routes, chaque parcours comprenant 50 points d’écoute espacés de 0,8 km. Le BBS n'est pas entièrement adéquat pour estimer les tendances de la population de martinets ramoneurs, car les parcours du BBS tendent à éviter les villes où la majorité des martinets ramoneurs nichent et se reposent. Un programme de suivi spécifique à l'espèce est nécessaire pour mieux estimer les tendances de la population du martinet ramoneur.

En 1998, le Service canadien de la faune (SCF) de la région du Québec met en place un programme d’inventaire du Martinet ramoneur au Québec afin d’acquérir de meilleures connaissances sur cette espèce. La collecte de données sur le terrain est ainsi réalisée par des observateurs bénévoles et des employés du SCF afin d’identifier des sites de nidification et des dortoirs et d’y compter le nombre de martinets présents entre la fin mai et la fin août (Gauthier et al., 2007). Ce programme a permis en premier lieu de découvrir des sites utilisés par l’espèce, puis ensuite de préciser la chronologie de présence et l’aire de répartition de l’espèce au Québec. Le programme a été révisé et restructuré en 2010 et 2013 afin d’optimiser son efficacité (Rioux et al., 2010; Rioux, 2013).

En 2004, Nature London met sur pied le programme SwiftWatch dans le but de faire le suivi du Martinet ramoneur durant la migration automnale à des dortoirs connus situés dans la ville de London (Ontario). Au cours des années suivantes, le suivi s’étend de la migration printanière à la période estivale, et en 2009, Nature London s’associe à Études d’Oiseaux Canada (maintenant Oiseaux Canada) afin de réviser et améliorer le protocole utilisé. En 2010, Études d’Oiseaux Canada lance le programme de science citoyenne Suivi du Martinet afin de coordonner des efforts de suivi du Martinet ramoneur à l’échelle de l’Ontario, puis élargit l’étendu du programme aux provinces maritimes en 2011.

Depuis 2007, Manitoba Chimney Swift Initiative, une association dédiée à la conservation du Martinet ramoneur, coordonne un suivi de l’espèce qui est réalisé par des observateurs à des sites de nidification et des dortoirs dans le sud du Manitoba entre la mi-mai et le début septembre. Il n'y a pas d'inventaire en Saskatchewan car aucun dortoir n'a été identifié à ce jour dans cette province.

En 2013, le SCF de la région du Québec, Études d’Oiseaux Canada et Manitoba Chimney Swift Initiative mettent en place un programme national de suivi des dortoirs du Martinet ramoneur. Le suivi consiste en des inventaires simultanés à des dortoirs connus et utilisés par l’espèce au Manitoba, en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, et ce, à quatre dates fixes à la fin mai et au début de juin.

Le présent document décrit la méthode d’inventaire spécifiquement élaborée pour faire le suivi des dortoirs du Martinet ramoneur au Canada. Le protocole d’inventaire a été développé à partir des expériences acquises au fil des années par les différents intervenants mentionnés ci-dessus.

2. Objectifs

Le but du protocole national d’inventaire des dortoirs du Martinet ramoneur est de surveiller le nombre de Martinets ramoneurs utilisant des dortoirs au Canada et d'utiliser cette information pour suivre les tendances de la population et orienter les efforts de conservation de l'espèce. La mise en œuvre de ce protocole facilitera la normalisation des inventaires de Martinet ramoneur à travers le Canada.

Les objectifs du protocole national d’inventaire des dortoirs du Martinet ramoneur sont les suivants :

  1. localiser les dortoirs du Martinet ramoneur;
  2. dénombrer les martinets utilisant les dortoirs à l’échelle locale, régionale et nationale;
  3. identifier les menaces pesant sur les dortoirs;
  4. caractériser les dortoirs.

3. Utilisation des cheminées par le Martinet ramoneur

3.1 Dortoir contre site de nidification

L’observation du comportement des martinets autour d’une cheminée, mais surtout le nombre d’oiseaux qui l’utilise permet de déterminer si cette dernière est utilisée comme dortoir ou site de nidification. Lorsqu’une cheminée est utilisée comme dortoir, on peut observer en soirée, peu avant le coucher du soleil, plusieurs martinets tournoyer dans le ciel, souvent en criant à proximité de cette dernière, avant qu’ils s’y engouffrent peu après le coucher du soleil. Par beau temps, les oiseaux quittent la cheminée tôt le matin (avant le lever du soleil) et n’y reviennent qu’en soirée. Par temps froid ou pluvieux, ils peuvent la quitter plus tard ou parfois même y rester à l’abri toute la journée. De mauvaises conditions météorologiques au courant de la journée peuvent aussi faire en sorte que les oiseaux reviendront à la cheminée plus tôt qu’à l’habitude.

Une cheminée utilisée pour la nidification abrite qu’un seul nid. Les oiseaux qui nichent sont plutôt discrets et sont souvent silencieux à l’approche de la cheminée et au moment d’y entrer. À l’occasion, un couple peut recevoir l’aide d’un à deux individus pour l’incubation et l’alimentation des jeunes (Steeves et al., 2014). Une cheminée abritant un nid peut ainsi être fréquentée par 2 à 4 martinets adultes. Les oiseaux y entrent et en sortent à tout moment de la journée et le va-et-vient est plus fréquent durant la période de nourrissage des jeunes (intervalles d'entrée dans la cheminée de 1-120 minutes; Stewart et Stewart, 2010; Stewart et Stewart, 2013; Steeves et al., 2014). Les oiseaux en couple et leurs assistants se reposent généralement dans leur cheminée de nidification, tandis que certains individus se reposent dans un dortoir en groupe (Steeves et al., 2014).

Tel que mentionné précédemment, une même cheminée peut être utilisée à la fois comme site de nidification et dortoir, bien que ça ne soit pas fréquent. D’autre part, la nature de l’utilisation d’une cheminée peut changer au cours d’une même saison : une cheminée peut être d’abord utilisée comme dortoir au printemps, pour ensuite devenir un site de nidification, et peut à nouveau être utilisée comme dortoir par de nombreux oiseaux une fois la nidification terminée.

3.2 Utilisation saisonnière des dortoirs

Durant la migration, les martinets utilisent les cheminées comme dortoirs tout au long de leur route migratoire (Steeves et al., 2014). La plupart des Martinets ramoneurs arrivent au Canada entre la fin avril et la mi-mai, selon la latitude d'un site donné. Les premiers oiseaux arrivent dans le sud de l'Ontario vers la fin d'avril ou le début de mai, et ceux qui se dirigent vers les régions plus au nord de la province et vers le Manitoba y arrivent à la mi-mai (Steeves et al., 2014; eBird 2021). La plupart des martinets arrivent au Québec au cours des deux dernières semaines de mai (Gauthier et al., 2007), bien que les premiers individus soient vus dès la fin avril et le début mai (eBird, 2021). En Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, les martinets arrivent au cours des deux premières semaines de mai (Steeves et al., 2014; eBird 2021).

Au fur et à mesure que les oiseaux arrivent de leur migration, d’importants rassemblements de martinets peuvent être observés aux dortoirs. Les oiseaux présents ne nicheront toutefois pas tous dans la région immédiate de ces dortoirs, puisque certains continueront leur migration vers d’autres régions (Gauthier et al., 2007). Une fois les nicheurs dispersés, les dortoirs continueront à être utilisés par les oiseaux non reproducteurs (Steeves et al., 2014). Ainsi, le nombre d’oiseaux à un dortoir diminuera pendant la période de nidification, puis augmentera graduellement au cours de la saison estivale lorsque les jeunes ayant quitté le nid et les adultes ayant terminé de nicher ou ceux ayant connus un insuccès utiliseront les dortoirs (Gauthier et al., 2007). À ces oiseaux, s’ajoutent aussi ceux ayant entamé leur migration vers le sud.

4. Méthode d’inventaire des dortoirs

Ce protocole s’adresse à toute personne qui planifie réaliser des inventaires aux dortoirs du Martinet ramoneur dans l’aire de répartition canadienne de l’espèce.

4.1 Sélection des sites d’inventaire

Puisque les cheminées constituent les principales structures utilisées comme dortoir, le présent protocole concerne les inventaires réalisés à ce type de structure. L’espèce utilise des cheminées traditionnelles en maçonnerie (faites de briques, de tuiles d’argile, de blocs de béton ou de pierres) que l’on trouve généralement sur de vieux bâtiments religieux (églises, presbytères, couvents, écoles), commerciaux et résidentiels situés dans les quartiers construits avant 1960 (Gauthier et al., 2007). Certaines cheminées utilisées par l'espèce peuvent également être recouvertes d'un bardage. Les cheminées servant de dortoirs sont généralement plus grandes que celles utilisées uniquement pour la nidification. Les cheminées dont l’ouverture est fermée (par un grillage, un pare-étincelles ou un chapeau) ou qui sont munies d’un tuyau métallique à l’intérieur ne sont évidemment pas adéquates pour le Martinet ramoneur (COSEPAC, 2018). Lorsqu’une cheminée possède plus d’un conduit et que l’ouverture d’un de ces derniers est fermée, la cheminée pourrait à première vue ne pas sembler convenable au Martinet ramoneur, mais l’espèce pourrait tout de même utiliser un conduit adjacent dont l’ouverture n’est pas fermée.

4.1.1 Sites connus

Des inventaires du Martinet ramoneur ont été réalisés à plusieurs dortoirs au Canada par différents programmes de suivi de l’espèce depuis un certain nombre d’années: depuis 1998 au Québec, depuis 2004 en Ontario, depuis 2007 au Manitoba et depuis 2011 au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. À chaque année, des dortoirs nouvellement découverts s’ajoutent à la liste déjà existante alors que d’autres sont retirés en raison de fermeture ou de démolition. Il est donc recommandé de s’informer de l’emplacement de ces dortoirs auprès du coordonnateur du programme ciblant la région d’intérêt (voir l’annexe 1) lors de la planification d’inventaires d’un dortoir. Pour assurer une bonne couverture de l’ensemble des dortoirs, l’attribution des sites à un participant ou à un groupe de participants pour un même site se fait généralement en avril. Les inventaires peuvent ainsi être réalisés à des sites où la présence de l’espèce a été établie par le passé ou à de nouveaux sites qui semblent favorables à l’espèce.

4.1.2 Nouveaux sites

La recherche de nouveaux sites à inventorier se fait en circulant en véhicule automobile, en vélo ou à pied dans de vieux quartiers résidentiels ou industriels à la recherche de cheminées pouvant convenir au Martinet ramoneur (voir 4.1 Sélection des sites d’inventaire). Une telle recherche, si elle est effectuée peu avant le coucher de soleil, peut permettre de localiser des rassemblements de martinets, signe probant de la présence d’un dortoir à proximité. Un dortoir nouvellement découvert doit être caractérisé à l'aide de la Feuille de prise de données pour la caractérisation des dortoirs fournie à l'annexe 2.

4.2 Observateurs

Le recrutement des observateursNote de bas de page 1  se fait par les coordonnateurs de chaque province (annexe 1). Bien qu’un inventaire puisse être réalisé par une seule personne, il peut être pratique d’être deux observateurs pour des questions d’efficacité et de sécurité. Pour assurer la présence d’observateurs à chacune des soirées d’inventaire à un site, il est avantageux de compter sur une équipe d’observateurs. Les coéquipiers peuvent se partager les soirs d’inventaire ou avoir un remplaçant si jamais un observateur n’est pas disponible. Un observateur qui est seul à un site d’inventaire devrait informer une personne contact (conjoint(e), ami(e), parent(s) ou autre) du déroulement de l’inventaire (lieu, heure approximative de retour) et devrait, si possible, avoir en sa possession un téléphone cellulaire en cas d’urgence.

4.3 Moment et fréquence des inventaires

En considérant que le Martinet ramoneur peut parcourir une distance de 137 km entre deux dortoirs dans une même journée durant la migration (Calhoun, 1938) et qu’au Québec, les dortoirs voisins sont séparés par une distance moyenne de 36,6 ± 55,8 km (ÉT, n=38), un délai d’un jour entre des inventaires réalisés à des dortoirs à proximité pourrait mener à un double comptage (Rioux et al., 2010). À la lumière de cette information, les inventaires du Martinet ramoneur aux dortoirs doivent être réalisés simultanément.

Les inventaires ont lieu à quatre dates fixes au printemps séparées par un intervalle de 4 jours. Suite à une consultation qui avait été tenue en 2010 auprès des participants au suivi du Martinet ramoneur du Québec, ces derniers avaient exprimé leur préférence pour ne pas effectuer d’inventaire le vendredi et le samedi soir. En conséquence, afin de s’assurer une meilleure participation, il a été choisi d’établir le dernier dimanche de mai comme jour repère. Ainsi, la deuxième soirée d’inventaire a lieu le dernier dimanche de mai, le premier inventaire a lieu 4 soirs avant, puis le troisième et le quatrième inventaire ont lieu respectivement 4 et 8 soirs après ce dimanche. Par exemple, en 2019, le dernier dimanche de mai était le 26 mai et les dates d’inventaire étaient les suivantes : 22 mai, 26 mai, 30 mai et 3 juin. Si toutefois le dernier dimanche de mai s’avérait être le 31 mai (comme en 2015), la deuxième visite se ferait l’avant-dernier dimanche de mai, afin de ne pas réaliser les inventaires trop tard en juin alors que la période de nidification pourrait être commencée à certains endroits. Une liste des dates d'inventaires passées et futures est fournie à l'annexe 3. Puisque les inventaires sont effectués à dates fixes, ils ont lieu même s’il pleut, mais ne devraient pas avoir lieu lorsqu’il y a un orage.

La période de migration printanière a été choisie comme période d’inventaire plutôt que celle de migration automnale dans le but de dénombrer seulement les adultes. De plus, l’utilisation des dortoirs par les martinets se fait au cours d’une fenêtre temporelle plus étroite au printemps, alors que les rassemblements sont moins synchronisés durant la période postnuptiale puisque les couples peuvent terminer de nicher à différents moments de la saison (Rioux, 2013).

Par beau temps, les martinets se rassemblent à un dortoir peu avant le coucher du soleil (Gauthier et al., 2007). Dans ces conditions, l’inventaire d'un dortoir doit donc commencer 30 minutes avant le coucher du soleil, mais lorsque le couvert nuageux est > 75 %, l'inventaire doit commencer 45 minutes avant le coucher du soleil. Il se termine 30 minutes après l’heure du coucher du soleil. Comme les heures de coucher du soleil varient en fonction de chaque localité, il est important que chaque observateur dispose d'informations précises concernant les heures de coucher du soleil pour la localité où l’inventaire sera réalisé (voir annexe 4).

L'observateur doit prévoir d'arriver sur le site d'inventaire 10 à 15 minutes avant l'heure de début de l'inventaire afin de disposer de suffisamment de temps pour trouver un point de vue adéquat sur la cheminée et pour prendre en note les informations sur le site et les conditions météorologiques (voir la section ci-dessous).

4.4 Déroulement des inventaires

L’inventaire d’une cheminée représentant un dortoir du Martinet ramoneur consiste à compter le nombre de martinets qui entrent dans la structure pour y passer la nuit. De façon générale, le rassemblement des martinets à un dortoir se déroule comme suit: quelques martinets commencent à se regrouper autour du dortoir, puis leur nombre augmente graduellement. Les martinets tournoient au-dessus du dortoir pendant plusieurs minutes, puis quelques individus commencent graduellement à y entrer (seuls ou en petits groupes). Par la suite, d’autres oiseaux s’y engouffrent en plus grand nombre sur une courte période de temps. Lorsque la grande majorité est entrée, quelques autres peuvent s’y ajouter, mais à un rythme beaucoup plus lent.

À son arrivée au site d’inventaire, l’observateur doit se positionner à un endroit qui permet d’assurer sa sécurité (annexe 5) tout en étant à une distance appropriée pour avoir une vue d’ensemble de la cheminée à inventorier. L’emplacement devrait idéalement permettre à l’observateur de voir deux faces de la cheminée, ceci facilitant le dénombrement des oiseaux, en évitant de compter ceux qui ne font que des feintes, sans y entrer. Lorsqu’une cheminée est localisée sur une propriété privée, l’observateur devrait réaliser l’inventaire à partir d’un lieu public, à moins d’avoir reçu la permission du propriétaire d’accéder à la propriété. L’emplacement de l’observateur ne devrait pas gêner le passage de piétons, cyclistes ou véhicules. L’emplacement choisi devrait idéalement être sécuritaire pour l’observateur et dans un endroit tranquille où il ne sera pas susceptible d’être dérangé durant son inventaire.

Une fois positionné, l'observateur doit enregistrer les informations suivantes sur la Feuille de prise de données pour l’inventaire du Martinet ramoneur à un dortoir fournie à l'annexe 6 (les données des quatre soirées d'inventaire sont enregistrées sur une seule feuille). Lors de la première soirée d’inventaire, l'observateur note son nom et ses coordonnées, ainsi que le nom et les coordonnées du site. Lors de chaque soirée d’inventaire, l'observateur note la date de l’inventaire, les heures de début et de fin de l’inventaire, ainsi que les conditions météorologiques actuelles (juste avant le début de l’inventaire). Une fois l'inventaire commencé, l'heure à laquelle le premier oiseau fait son entrée doit être notée sur la feuille de données.

Il est important de compter seulement les oiseaux qui entrent dans la cheminée et non les oiseaux vus en vol ou ceux qui plongent en direction de la cheminée sans toutefois y entrer. Lorsque plusieurs oiseaux entrent rapidement en même temps, il est plus efficace de compter ces derniers par groupes de 5, 10 ou 20, plutôt que de tenter de compter chaque individu. Il est possible que certains oiseaux ressortent de la cheminée après y être entrés; il faut alors soustraire ces derniers du nombre total d’oiseaux qui sont entrés. L'observateur note donc sur la feuille de données le nombre de martinets qui entrent et sortent de la cheminée pendant l'inventaire, puis enregistre à la fin de l'inventaire le nombre net de martinets qui sont entrés dans la cheminée. La méthode du décompte utilisée (voir l'encadré ci-dessous pour plus d'informations) doit également être notée. Peu après le coucher du soleil, le rythme auquel les oiseaux entrent dans la cheminée diminue généralement; à ce moment-là, l'observateur doit commencer à noter l'heure à laquelle les martinets entrent dans la cheminée, car l'heure à laquelle le dernier oiseau est entré doit être enregistrée sur la feuille de données.

Il est possible qu’un petit nombre d’oiseaux continue d’entrer 30 minutes après l’heure du coucher du soleil, mais par souci de standardisation de la méthode, il a été décidé d’arrêter l’inventaire à ce moment pour tous. À cette heure, il fait généralement trop noir pour voir aisément l’entrée d’autres oiseaux.

Toutes perturbations survenant au cours de l’inventaire et qui pourrait influencer l’utilisation de la cheminée par les martinets (p. ex., présence d’un prédateur à proximité, travaux de rénovation sur le bâtiment abritant la cheminée) doivent être notées sur la feuille de données. L’observateur doit également noter toutes modifications qui ont été apportées à la cheminée depuis le dernier inventaire.

Lorsqu’un bâtiment a plusieurs cheminées utilisées par les martinets, chaque cheminée doit être considérée comme un site distinct et un inventaire doit ainsi être réalisé à chacune des cheminées et non pour l’ensemble des cheminées (en remplissant une feuille de données pour chaque cheminée).

L'annexe 7 fournit une version résumée de la procédure d'inventaire ci-dessus et peut être imprimée afin de l’avoir en main lors des inventaires pour de se rappeler de la façon de procéder.

Méthode de décompte et utilisation d’appareils vidéo

Lorsque le nombre de martinets à un site est supérieur à 100 individus et que plusieurs individus entrent dans la cheminée rapidement un à la suite de l’autre, il peut s’avérer difficile de les dénombrer avec précision. Il peut ainsi être utile de filmer l’entrée des martinets à l’aide d’un appareil vidéo. Il y a donc trois possibilités pour déclarer le nombre net de martinets qui sont entrés dans la cheminée:

  1. Décompte visuel sur toute la durée de l'inventaire (aucun appareil vidéo n'est impliqué).
  2. Décompte à partir d'un enregistrement vidéo de toute la durée de l'inventaire; si vous souhaitez enregistrer toute la période d'inventaire, il sera nécessaire d'utiliser une caméra, idéalement équipée d'une grande capacité de stockage de mémoire et d'une option de vision nocturne. Un décompte plus précis peut être obtenu en visionnant ultérieurement l'enregistrement au ralenti.
  3. Une partie du décompte total provient d'un décompte visuel pendant l'inventaire et l'autre partie provient du décompte des oiseaux sur des portions enregistrées de l'inventaire; dans ce cas, d'autres types d'appareils (p. ex. un téléphone cellulaire) peuvent être utilisés pour filmer uniquement la période de pointe d'entrée des oiseaux. Il faut faire attention à ne pas compter deux fois les mêmes oiseaux (c'est-à-dire visuellement et aussi dans une vidéo enregistrée simultanément).

L'observateur doit préciser sur la Feuille de prise de données pour l’inventaire du Martinet ramoneur à un dortoir laquelle des trois méthodes a été utilisée.

4.5 Gestion des données

Il est recommandé de faire des copies des feuilles de prise de données après chaque inventaire (photocopie, numérisation, photographie) et de garder ces dernières à un endroit différent de celui où se trouvent les feuilles originales. Ces copies pourront remplacer les feuilles originales si jamais ces dernières sont perdues ou endommagées. Au besoin, une fiche de données en format électronique peut être fournie par le coordonnateur ou la coordonnatrice du programme de suivi de la région concernée (voir l’annexe 1). Les feuilles de prise de données (les feuilles papier originales ou les copies scannées) devraient être envoyées au programme de suivi régional peu après la tenue du dernier inventaire.

On encourage aussi les observateurs à rapporter les observations de martinets faites autrement que par l’utilisation du présent protocole. Les observations fortuites de martinets utilisant une structure (cheminées, granges, puits, arbres creux, etc.) sont importantes car elles peuvent contribuer à repérer de nouveaux dortoirs ou sites de nidification. Pour chaque observation fortuite, l’observateur devrait noter la date, l’heure, l’adresse civique du site, le nombre de martinets observés et des commentaires sur l’observation. Il faut faire parvenir cette information au coordonnateur ou à la coordonnatrice du programme de suivi de sa région.

5. Références

Birdlife International. 2017. Species factsheet: Chaetura pelagica. URL : [Consulté le 22 mars 2021]. (en anglais seulement)

Calhoun, J.B. 1938. 1938 Swift banding at Nashville and Clarksville. The Migrant 9: 77-81.

COSEPAC. 2007. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le Martinet ramoneur (Chaetura pelagica) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. viii + 56 p.

COSEPAC. 2018. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le Martinet ramoneur (Chaetura pelagica) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xiii + 71 p.

eBird. 2021. Cornell Lab of Ornithology et Audubon. URL: [Consulté le 22 mars 2021]. (en anglais seulement)

Gauthier, J., M. Dionne, C. Maurice, J. Potvin, M.D. Cadman et D. Busby. 2007. Situation du Martinet ramoneur (Chaetura pelagica) au Canada. Série de rapports techniques no. 477, Service canadien de la faune, Environnement Canada, Québec, 119 p.

Rioux, S., J.-P. L. Savard et F. Shaffer. 2010. Scientific and Cost Effective Monitoring: the Case of an Aerial Insectivore, the Chimney Swift. Avian Conservation and Ecology 5(2): 10. URL: [Consulté le 22 mars 2021]. (en anglais seulement)

Rioux, S. 2013. Réévaluation de la méthode d’inventaire aux dortoirs du Martinet ramoneur et analyse des données des saisons 2011 et 2012. Rapport non publié présenté au Service Canadien de la Faune, région du Québec. 25 p.

Sauer, J.R., J.E. Hines, G. Gough, I. Thomas et B.G. Peterjohn. 1997. The North American Breeding Bird Survey Results and Analysis. Version 96.4. Patuxent Wildlife Research Center, Laurel, MD.

Steeves, T.K., S.B. Kearney-McGee, M.A. Rubega, C.L. Cink et C.T. Collins. 2014. Chimney Swift (Chaetura pelagica), The Birds of North America (P.G. Rodewald, Ed.). Ithaca: Cornell Lab of Ornithology; Récupéré à partir du site internet Birds of North America. (en anglais seulement)

Stewart, B.E. et R.E.A. Stewart. 2010. Nest site use and breeding success of Chimney Swifts in St. Adolphe, MB, 2007-2009. Blue Jay 68(3): 124-132.

Stewart, B.E. et R.E.A. Stewart. 2013. Nest site use, breeding success, and reproductive rates of Chimney Swifts in St. Adolphe, MB, 2010-2013. Blue Jay 71(4): 166-182.

Annexe 1. Programmes de suivi du Martinet ramoneur au Canada

Manitoba Chimney Swift Initiative (MCSI)
Nature Manitoba
401 - 63 rue Albert
Winnipeg (Manitoba) R3B 1G4

Courriel : mbchimneyswift@gmail.com
Site de web : Manitoba Chimney Swift Initiative

Suivi du Martinet – Ontario
Oiseaux Canada
C. P. 160
115 rue Front
Port Rowan (Ontario) N0E 1M0

Téléphone : 519-586-3531
Numéro sans frais : 1-888-448-2473 ext. 123
Courriel : ontarioswiftwatch@oiseauxcanada.org
Site de web : Oiseau Canada

Inventaire des dortoirs du Martinet ramoneur au Québec
Service canadien de la faune, Environnement et Changement climatique Canada
801 - 1550 avenue d’Estimauville
Québec (Québec) G1J 0C3

Téléphone : 418-648-4078
Numéro sans frais : 1-800-668-6767
Courriel : ec.enviroinfo.ec@canada.ca

Suivi du Martinet – Maritimes
Oiseaux Canada
C. P. 6227
17 Waterfowl Lane
Sackville (Nouveau-Brunswick) E4L 1G6

Téléphone : 506-364-5089
Courriel : marswifts@oiseauxcanada.org
Site de web : Oiseau Canada

Annexe 2. Feuille de prise de données pour la caractérisation des dortoirs (pour nouveau site seulement)

Date (jj/mm/aa) :
No du site (fourni par le(la) coordonnateur(trice))

Nom de l’édifice abritant la cheminée et adresse
Nom :
Numéro :
Rue :
Ville :
Province :
Coordonnées GPS (si possible) :
Combien de cheminées cet édifice abrite-t-il? Si l’édifice abrite plus d’une cheminée, veuillez fournir une brève description de la cheminée dortoir (p. ex., forme, couleur) et de son emplacement sur l’édifice (lorsqu’on fait face à l’entrée principale de l’édifice : avant, arrière, côté droit ou côté gauche) :

Type d’édifice (cocher une seule option) 
Maison : 
Immeuble à logements de faible hauteur (≤ 5 étages) : 
Immeuble à logements de grande hauteur (≥ 6 étages) :
Autre (précisez) :
Religieux
École
Hôpital
Édifice commercial
Manufacture/entrepôt

Habitat autour de la cheminée (rayon de 250 m)

Résidentiel
Milieu rural
Installation régionale/école
Autre (précisez) 
Industriel
Commercial
Centre-ville

Matériau de fabrication de la cheminée (extérieur)
Briques
Blocs de béton
Ciment
Pierres
Indéterminé
Autre (précisez) :

Nombre estimé de conduits ouverts (il peut y avoir plus d’un conduit par cheminée) :
Matériau du conduit (intérieur)
Tuile d’argile
Métal
Inconnu ou autre (précisez) :

Forme et grandeur de la cheminée (estimation)
Si ronde : Diamètre (cm):
Si carrée : Largeur (cm) :
Si rectangulaire : Largeur (cm) :   Longueur (cm) :

Note : Les mesures peuvent parfois être estimées en comptant le nombre de briques. Les dimensions standard d’une brique sont les suivantes : 20 cm x 9 cm x 6 cm (longueur x largeur x hauteur)

Estimation de la hauteur de la cheminée
( (nb. d’étages qu’a l’édifice) X 3 m (hauteur approx.d’un étage) + m ((hauteur au-dessus du toit) = m (hauteur totale)

Emplacement de la cheminée (Cocher une seule option)
sur un mur extérieur
cheminée interne

Photos (numéros de fichier) : Incluez au moins une photo montrant une vue d'ensemble du bâtiment sur lequel on peut voir la cheminée et au moins une photo montrant un gros plan de la cheminée, avec deux côtés visibles.

Commentaires :

Annexe 3. Dates de l’Inventaire national des dortoirs du Martinet ramoneur depuis 2013

Dates de l’Inventaire depuis 2013
Année Inventaire 1
Mercredi
Inventaire 2
Dimanche
Inventaire 3
Jeudi
Inventaire 4
Lundi
2013 22 mai 26 mai 30 mai 3 juin
2014 21 mai 25 mai 29 mai 2 juin
2015 20 mai 24 mai 28 mai 1 juin
2016 25 mai 29 mai 2 juin 6 juin
2017 24 mai 28 mai 1 juin 5 juin
2018 23 mai 27 mai 31 mai 4 juin
2019 22 mai 26 mai 30 mai 3 juin
2020 20 mai 24 mai 28 mai 1 juin
2021 26 mai 30 mai 3 juin 7 juin
2022 25 mai 29 mai 2 juin 6 juin
2023 24 mai 28 mai 1 juin 5 juin
2024 22 mai 26 mai 30 mai 3 juin
2025 21 mai 25 mai 29 mai 2 juin
2026 20 mai 24 mai 28 mai 1 juin
2027 26 mai 30 mai 3 juin 7 juin
2028 24 mai 28 mai 1 juin 5 juin
2029 23 mai 27 mai 31 mai 4 juin
2030 22 mai 26 mai 30 mai 3 juin
2031 21 mai 25 mai 29 mai 2 juin

Annexe 4. Renseignements pratiques

Matériel de terrain

Météo et heures du coucher du soleil

Météo Média
La météo au Canada
Calculatrice des levers et des couchers du Soleil

Information sur le Martinet ramoneur

Martinet ramoneur (Chaetura pelagica)

Annexe 5. Santé et sécurité

Voici quelques conseils aux observateurs visant à assurer leur santé et leur sécurité lors de l’inventaire d’un dortoir du Martinet ramoneur.

Annexe 6. Feuille de prise de données pour l’inventaire du Martinet ramoneur à un dortoir

No du site (fourni par le(la) coordonnateur(trice))

Observateur principal

Nom :
Prénom :
Adresse :
Ville :
Province :
Code postal :
Téléphone :
Adresse courriel :
Autre(s) observateur(s) :

Nom de l’édifice abritant le dortoir et adresse

Nom :
Numéro :
Rue :
Ville :
Coordonnées GPS (si possible) :
Date :
Heure de début* (hh:mm) :
Heure de fin** (hh:mm) :
TºC Vent (0-7; voir au verso) :
Pluie (0-4; voir au verso) :
Couvert nuageux (0-5; voir au verso) :
Heure d’entrée du premier oiseau (hh:mm) :
Heure d’entrée du dernier oiseau (hh:mm) :
Nombre net de martinets entrés :

Méthode du décompte

visuel
vidéo
mixte de visuel + vidéo

Remarques : Vous pouvez utiliser l’espace ci-dessous pour noter les entrées et sorties des martinets durant chaque inventaire:

* 30 min avant le coucher du soleil lorsque Couvert nuageux = 1-3 ou 45 min avant le coucher du soleil lorsque Couvert nuageux = 4
** 30 min après le coucher du soleil

À remplir seulement si des perturbations surviennent durant un inventaire ou si des modifications ont été apportées à la cheminée depuis le dernier inventaire.

Perturbations (cocher la ou les cases appropriées) :

Présence d’un prédateur. Précision :
Date(s) :

Utilisation de la cheminée (fumée qui sort). Précision :
Date(s) :

Échafaudage près de la cheminée.
Date(s) :

Travaux sur la toiture.
Date(s) :

Autre (précisez) :
Date(s) :

Modification apportée à la cheminée depuis le dernier inventaire (cocher la ou les cases appropriées et inscrire la date à laquelle la modification a été notée):

L’édifice ne contient plus de cheminée
Date :

Doublure en métal et chapeau
Date :

Doublure en argile (conduit d’argile visible)
Date :

Hauban
Date :

Antenne
Date :

Grillage protecteur/Pare-étincelles
Date :

Autre (précisez) :
Date :

Vent (échelle de Beaufort)

0 = Calme, la fumée monte verticalement
1 = Très légère brise, la fumée indique la direction du vent
2 = Légère brise, on sent le vent sur le visage
3 = Petite brise, les feuilles sont sans cesse en mouvement
4 = Jolie brise, les petites branches plient
5 = Bonne brise, les petits arbres balancent
6 = Vent frais, les grosses branches s'agitent
7 = Grand vent frais, tous les arbres s’agitent

Pluie

0 = Aucune
1 = Intermittente
2 = Faible
3 = Forte
4 = Orage

Couvert nuageux

1 = 0-25%
2 = 26-50%
3 = 51-75%
4 = 76-100%
5 = Brume

Veuillez retourner votre feuille de données à votre coordinateur(trice) régional(e)

Annexe 7. Étapes à suivre pour réaliser un inventaire de dortoir du Martinet ramoneur

L’information ci-dessous est une version abrégée de la méthode d’inventaire des dortoirs et peut être imprimée pour l’apporter lors de l’inventaire au besoin.

Attribution des sites

Méthodes d’inventaire de terrain

Autres points à ne pas oublier

Merci de votre contribution au suivi du Martinet ramoneur!

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