Liste des relevés de sauvagine

Tableau des relevés de sauvagine
Programme de surveillance Participation des bénévoles Niveau de compétence des bénévoles Couverture de saison Couverture géographique au Canada
Enquête nationale sur les prises (ENP) Oui (participants choisis au hasard/ participation facultative) Chasseurs titulaires d'un permis de chasse aux oiseaux migrateurs Migration printanière et automnale, Hivernage Canada
Études à long terme de la nidification des canards de mer et des oies Oui et non Intermédiaire et avancé Reproduction NU, SK, MB
Inventaire de la sauvagine du milieu de l'hiver Non sans objet Hivernage ON
Inventaire des couples nicheurs de Bernache du Canada Non sans objet Reproduction NU, MB, ON, PQ
Inventaire des Cygnes trompettes de l'Amérique du nord Oui (seulement ON) Tous Reproduction YT, NT, C.-B., AB, ON
Inventaire d'espèces en péril (sauvagine) Oui et non Plusieurs Plusieurs Plusieurs provinces / territoires
Inventaires des populations d'Oies des neiges et d'Oies de Ross Non sans objet Reproduction, Migration printanière, Hivernage C.-B., NT, NU, MB, ON, PQ
Inventaires régionaux de la sauvagine Oui et non Intermédiaire et avancé Reproduction, Migration printanière YT, ON
Programmes de baguage Non sans objet Reproduction NT, C.-B., AB, SK, MB, ON, PQ
Relevé des populations reproductrices et des habitats de la sauvagine Non sans objet Reproduction YT, NT, AB, SK, MB, ON, PQ, NB, N.-É., Î.P.É., NL
Suivi de l'Eider à duvet en hiver Non sans objet Hivernage PQ, NL

Enquête nationale sur les prises (ENP)

L'Enquête nationale sur les prises, qui a démarré à la fin des années 1960, donne des détails sur la chasse annuelle de la sauvagine et d'autres oiseaux migrateurs, ainsi que sur les tendances des activités de chasse dans tout le Canada. Coordonnées par le Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada, les données provenant des chasseurs sont utilisées pour déterminer la distribution géographique de la chasse et estimer le nombre d'oiseaux de chaque espèce qui sont pris annuellement. Des études complémentaires sont effectuées pour estimer le nombre d'oies qui sont prises pendant la chasse de conservation de la Grande Oie des neiges, une mesure de conservation spéciale mise en place pour contrôler la surabondance d'Oies des neiges. Les données sont prises en compte dans les décisions de gestion de la prise.

Bénévole :
Oui (les participants sont sélectionnés aléatoirement, mais la réponse est volontaire).
Exigences de participation :
Les chasseurs détenteurs d'un permis valide de chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier qui sont sélectionnés aléatoirement pour faire partie de l'enquête.
Pour plus de renseignements, consultez :
Enquête nationale sur les prises sur le site d'Environnement et Changement climatique Canada.

Études à long terme de la nidification des canards de mer et des oies

Des biologistes professionnels recueillent, avec l'aide de bénévoles, de l'information sur la date de ponte, la date d'éclosion, la taille de la couvée et le succès de nidification des Eiders à tête grise (Somateria spectabilis) et des Hareldes kakawis (Clangula hyemalis) au lac Karrak, au Nunavut, depuis 1995 et 1998, respectivement. Les macreuses brunes (Melanitta fusca) sont étudiées au lac Redberry et dans les Thickwood Hills, en Saskatchewan, depuis 2000. En plus d'estimer les paramètres de reproduction, on marque et recapture les canes nicheuses et les canetons locaux, ce qui fournit des renseignements sur la dynamique de la population locale, la survie annuelle et le recrutement. On utilise ces données lorsque l'on établit les règlements de chasse.

Bénévole :
Oui
Exigences de participation :
Ornithologues amateurs intermédiaires et avancés qui sont disposés à travailler dans des régions éloignées.
Pour plus de renseignements, communiquez avec :
dana.kellett@ec.gc.ca.

Des biologistes professionnels recueillent des renseignements sur la date de ponte, la date d'éclosion, la taille des couvées, et la densité des nids des oies qui nichent à divers endroits dans l'Arctique et les basses-terres de la baie d'Hudson. Les Petites Oies des neiges (Chen caerulescens caerulescens) sont suivies à la baie La Pérouse et dans la région du cap Churchill, au Manitoba, depuis 1968. Les Grandes Oies des neiges (Chen caerulescens atlanticus) sont suivies à l'île Bylot, au Nunavut, depuis 1989. Les Petites Oies des neiges et les Oies de Ross (Chen rossii) sont suivies dans le refuge d'oiseaux migrateurs du golfe Reine-Maud, au Nunavut, depuis 1991. Les Bernaches du Canada (Branta canadensis) et les Petites Oies des neiges sont suivies sur l'île Amiski, au Nunavut, depuis 1993. Ces données sont prises en compte dans les décisions de gestion de la prise.

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet
Pour plus de renseignements, consultez :
Suivi écologique de la grande oie des neiges sur l'île Bylot sur le site de l'Université Laval.

Inventaire de la sauvagine du milieu de l'hiver

Effectué aux États-Unis depuis 1935, l'inventaire de la sauvagine du milieu de l'hiver est le relevé de la sauvagine le plus ancien effectué continuellement en Amérique du Nord. À chaque année au mois de janvier, des biologistes professionnels identifient et dénombrent, à partir d'avions, de navires et de véhicules, la sauvagine qui hiverne. L'inventaire a été élargi au Mexique en 1947 et sur les rives des Grands Lacs en Ontario en 1987. Il est coordonné par l'United States Fish and Wildlife Service (USFWS) et des organismes d'État américains, avec la participation, au Canada, du Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada, de Canards Illimités, de Long Point Waterfowl et du ministère des Richesses naturelles de l'Ontario. Les données sont prises en compte dans les décisions de gestion de la prise.

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet
Pour plus de renseignements, consultez :
Mid-Winter Waterfowl Survey sur le site de l'USFWS (en anglais seulement).

Inventaire des couples nicheurs de Bernache du Canada

Des biologistes professionnels effectuent des relevés aériens annuels des Bernaches du Canada (Branta canadensis) adultes dans leurs aires de reproduction dans le nord du Manitoba depuis 1972, dans les basses-terres de la baie d'Hudson du nord de l'Ontario depuis 1989, au nord du Québec depuis 1993 et sur l'île Akimiski, qui fait partie du Nunavut, depuis 1990. Du milieu jusqu'à la fin de la période d'incubation, un avion effectue des relevés par transect au-dessus de l'habitat de reproduction qui convient, et on compte les oies adultes. On utilise ces données lorsque l'on établit les règlements de chasse.

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet

Inventaire des Cygnes trompettes de l'Amérique du nord

L'inventaire des Cygnes trompettes de l'Amérique du Nord, qui a commencé en 1968, répété en 1975, puis effectué tous les cinq ans depuis, estime la taille de la population et la productivité des Cygnes trompettes (Cygnus buccinator) à partir du dénombrement effectué dans leurs aires de reproduction au Canada et aux États-Unis. En Colombie-Britannique, au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest et en Alberta, des biologistes professionnels comptent les adultes et les jeunes depuis les airs à la fin de l'été. En Ontario, des bénévoles du Ontario Trumpeter Swan Restoration Group effectuent un inventaire au sol. Dans tout le Canada, quiconque voit un Cygne trompette bagué peut le signaler au Bureau de baguage des oiseaux d'Environnement et Changement climatique Canada et à la Trumpeter Swan Society (en anglais seulement). L'inventaire est coordonné par l'United States Fish and Wildlife Service et le Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada, avec l'aide de nombreux autres partenaires.

Bénévole :
Oui (Ontario seulement)
Exigences de participation :
Des bénévoles en Ontario peuvent aider le Ontario Trumpeter Swan Restoration Group à effectuer son inventaire.

Inventaires d'espèces en péril (sauvagine)

Environnement et Changement climatique Canada effectue ou soutient plusieurs programmes de suivi qui ciblent des espèces en péril. Ces programmes sont souvent décrits dans les Rapports de situation de chaque espèce. Ceux-ci sont disponibles sur le Registre public des espèces en péril (voir les liens ci-dessous). Ces programmes comprennent le Suivi du Garrot d'Islande en hiver et les relevés pour l'Arlequin plongeur de l'Est (Histrionicus histrionicus).

Créé en 1999, le suivi du Garrot d'Islande en hiver est un relevé par hélicoptère effectué tous les trois ans par le Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada, qui porte sur la population orientale du Garrot d'Islande (Bucephala islandica), une population préoccupante. Il est effectué lorsque la couverture de glace est importante, entre la fin janvier et la mi-février, et couvre tous les habitats côtiers qui conviennent au Garrot d'Islande dans l'est, notamment l'estuaire du fleuve Saint-Laurent et la partie orientale du golfe du Saint-Laurent (Québec et la région de Dalhousie au Nouveau-Brunswick). Les biologistes dénombrent les Garrots d'Islande, en veillant à les distinguer des Garrots à œil d'or (Bucephala clangula) et des Harles huppés (Mergus serrator), des espèces qui se ressemblent beaucoup lorsqu'on les voit depuis les airs. On utilise ces données lorsque l'on établit les règlements de chasse.

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet

Inventaire des populations d'Oies des neiges et d'Oies de Ross

Un inventaire photographique est effectué à plusieurs colonies partagées de Petites Oies des neiges (Chen caerulescens caerulescens) et d'Oies de Ross (Chen rossii) dans tout l'Arctique canadien (île Banks, région du golfe Reine-Maud, baie La Pérouse, île Baffin, île Southampton, cap Henrietta Maria et île Akimiski) depuis 1973. En juin, au milieu de la période d'incubation, des biologistes survolent les colonies et prennent des photographies pour compter les adultes nicheurs. L'inventaire est répété tous les trois à 18 ans.

Effectué annuellement par des biologistes professionnels depuis 1987, le dénombrement du milieu de l'hiver des Petites Oies des neiges de Fraser-Skagit est un relevé effectué par photo aérienne des Petites Oies des neiges (Chen caerulescens caerulescens) qui hivernent dans le delta du fleuve Fraser de la Colombie-Britannique et le delta du fleuve Skagit de l'État de Washington. Il est coordonné par la Direction générale des sciences et de la technologie d'Environnement et Changement climatique Canada, le Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada et le Department of Fish and Wildlife de l'État de Washington. La majorité des oies qui nichent sur l'île Wrangel, en Russie, hivernent dans cette région, et par conséquent, le présent inventaire permet d'estimer la taille de la population et le nombre de jeunes qui survivent jusqu'à l'âge adulte. On utilise ces données lorsque l'on établit les règlements de chasse.

La Grande Oie des neiges (Chen caerulescens atlanticus) est suivie sur ses terrains de halte migratoire printanière depuis 1965. Chaque printemps, des dénombrements par photo aérienne sont effectués le long d'une bande couvrant l'est de l'Ontario et le Québec depuis le lac Champlain jusqu'au Lac-Saint-Jean et à la baie des Chaleurs pour estimer la taille de la population. La population totale de Grandes Oies des neiges qui suivent la voie migratoire de l'Atlantique font des haltes dans cette région. L'inventaire est effectué par des biologistes professionnels du Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada. On utilise ces données lorsque l'on établit les règlements de chasse.

Le Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada fait le suivi de la population de la Grande Oie des neiges dans la réserve nationale de la faune du Cap-Tourmente depuis 1978. Pour plus d'informations, veuillez voir Suivi de la population de la Grande Oie des neiges.

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet
Pour plus de renseignements, consultez :
Suivi écologique de la Grande Oie des neiges sur l'île Bylot de l'Université Laval.

Inventaire régionaux de la sauvagine

En 1971, le SCF a lancé l'inventaire des parcelles de la sauvagine du sud de l'Ontario et des terres humides afin de surveiller la situation et les tendances des populations reproductrices de sauvagine et de leur habitat dans le sud de l'Ontario. L'inventaire consiste de 351 parcelles (0,8 km x 0,8 km). Les inventaires se font principalement au sol, mais pour certains endroits éloignés, on les effectue par hélicoptère. Les données de l'inventaire sont utilisées pour suivre la population de Bernaches du Canada (Branta canadensis) qui se reproduit en zone tempérée et la sauvagine à nidification hâtive dans le sud de l'Ontario, et pour éclairer les décisions en matière de gestion de la chasse.

Au Québec, un inventaire en hélicoptère est réalisé depuis 2004 sur les basses terres du Saint-Laurent afin d'estimer l'abondance, la distribution et les tendances des populations nicheuses de sauvagine dans la vallée du Saint-Laurent. L'inventaire consiste en 100 parcelles-échantillons (2 km X 2 km) réparties systématiquement sur un territoire d'étude de 29 000 km2.

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet

L'inventaire coopératif de la sauvagine nicheuse des zones routières du Yukon est un relevé annuel effectué au sol d'environ 280 terres humides qui sont situées le long du réseau routier du sud du territoire du Yukon. Des biologistes font cinq fois l'inventaire de chaque terre humide entre le début mai et la mi-juin et consignent les nombres de sauvagine, d'oiseaux aquatiques et d'oiseaux de rivage. Coordonné par le Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada, l'inventaire a commencé en 1991.

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet

Chaque printemps, la sauvagine, particulièrement les Cygnes trompettes et siffleurs (Cygnus buccinator et C. columbianus), se concentre à plusieurs sites de halte migratoire de petite taille accessibles dans la région des lacs du sud du Yukon. Ces sites sont libres de glace des semaines avant les autres terres humides. Lors du suivi de la migration printanière au Yukon, commencé en 1986, on dénombre les oiseaux quotidiennement à partir du sol aux endroits les plus fortement utilisés (lac Marsh, Territoires du Yukon) et moins souvent à d'autres endroits. Deux relevés aériens couvrent les sites les plus éloignés et fournissent une documentation photographique de l'état des glaces.

Bénévole :
Oui
Exigences de participation :
Ornithologues amateurs intermédiaires et avancés qui savent identifier et compter un grand nombre de sauvagines et d'oiseaux aquatiques.

Programmes de baguage

Les canards de l'intérieur des terres sont bagués au Canada depuis les années 1900. Les canards sont capturés dans leurs aires de reproduction, à la fin de la période de nidification, lorsqu'ils pénètrent dans des pièges appâtés en nageant. Des biologistes professionnels sortent les canards du piège avec précaution, baguent une patte de chaque oiseau, recueillent des renseignements sur l'âge, le sexe et l'espèce, puis les relâchent rapidement. Ce programme cible de multiples espèces de canards adultes et juvéniles. Pendant la saison de chasse, si un chasseur abat un canard bagué, on l'encourage à le signaler au Bureau du baguage des oiseaux d'Environnement et Changement climatique Canada. Les chercheurs utilisent les informations provenant des canards bagués pour évaluer les taux de survie, les taux de prise et la distribution. Les données sont aussi prises en compte dans les décisions de gestion de la chasse.

Les programmes de baguage des oies de l'Arctique se déroulent au Canada depuis les années 1950. Les Oies des neiges (Chen caerulescens), les Oies de Ross (Chen rossii), les Bernaches de Hutchins (Branta hutchinsii), les Oies rieuses (Anser albifrons) et les Bernaches cravants (Branta bernicla) sont baguées dans leurs aires de reproduction du nord. En outre, les Bernaches du Canada (Branta canadensis) sont baguées dans leurs aires de reproduction subarctiques et tempérées. Pour baguer les oies, les oiseaux sont poussés avec précaution dans un enclos pendant la période post-reproductrice, lorsque les adultes muent et perdent leurs rémiges et avant que les jeunes ne puissent voler. Des biologistes professionnels posent des bagues métalliques dotées d'un numéro unique sur une patte de ces oiseaux pour permettre de différencier les individus. Une faible proportion des oies sont également équipées de colliers en plastique très visibles; ils sont idéaux pour les programmes de recherche qui exigent que l'on puisse discerner les individus de loin. Si quelqu'un rencontre un oiseau bagué, on l'encourage à le signaler au Bureau du baguage des oiseaux d'Environnement et Changement climatique Canada. Les chercheurs utilisent cette information provenant des oies baguées pour évaluer les taux de survie, les taux de prise, les mouvements migratoires et la distribution. Les données sont aussi prises en compte dans les décisions de gestion de la chasse.

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet
Pour plus de renseignements, consultez :
Pre-hunting Season Duck Banding (en anglais seulement) sur le site de l'United States Geological Survey, la page Pre-season Duck Banding (en anglais seulement) sur le site Flyways.us et la page Études démographiques de la grande oie des neiges sur le site de l'Université Laval.

Relevé des populations reproductrices et des habitats de la sauvagine

Le Relevé des populations reproductrices et des habitats de la sauvagine est effectué chaque printemps. Ce programme est coordonné par l'United States Fish and Wildlife Service (USFWS) et le Service canadien de la faune (SCF) d'Environnement et Changement climatique Canada. Deux principales zones sont couvertes : la zone traditionnelle du relevé et la zone du relevé de l'est.

La zone traditionnelle du Relevé fait l'objet d'un suivi depuis 1955. La zone couvre la région centrale du continent du Canada, l'Alaska et les États du nord des États-Unis. L'USFWS utilise des transects aériens de survol pour estimer le nombre d'oiseaux aquatiques reproducteurs et pour évaluer l'état de l'habitat pour la sauvagine. Le SCF effectue des relevés au sol le long d'un sous-ensemble de transects pour contribuer à corriger le biais d'observation des relevés aériens et pour consigner davantage d'information détaillée sur l'habitat.

La zone de l'Inventaire de la sauvagine de l'est, qui comprend des parties de l'Ontario, du Québec, des provinces de l'Atlantique et du Maine, fait l'objet d'un relevé par transects aériens survolés par le personnel de l'USFWS et par parcelles survolées en hélicoptère par le personnel du SCF. La partie effectuée par hélicoptère du relevé a été lancée en 1990; le relevé aérien par transect a été ajouté plus tard. Les deux volets du relevé ont été fusionnés en 2004 pour fournir un ensemble unique d'estimations de la sauvagine pour l'est de l'Amérique du Nord. Cette double approche permet de réaliser une couverture plus complète de l'est du Canada, ainsi que de corriger le biais d'observation.

Avec l'aide de l'United States Fish and Wildlife Service, du Pacific Flyway Council et de Canards Illimités Canada, le Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada effectue un relevé aérien annuel de la sauvagine reproductrice sur le Plateau de l'intérieur central de la Colombie-Britannique. Le relevé, qui a démarré en 2006, se déroule sur huit écorégions, qui couvrent au total 11 millions d'hectares. Il se fait par hélicoptère. Toutes les observations de sauvagine sont géoréférencées et associées à un type d'habitat unique (c.-à-d. un ruisseau, une terre humide, une rivière, un lac, une terre agricole).

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet
Pour plus de renseignements, consultez :
d'Environnement et Changement climatique Canada du Relevé des populations reproductrices et des habitats de la sauvagine.

Suivi de l'Eider à duvet en hiver

Depuis 2003, le suivi de l'Eider à duvet en hiver est effectué tous les trois ans par le Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada. Lorsque la couverture de glace est à son maximum, habituellement au cours des deux premières semaines de février, les observateurs dénombrent les Eiders à duvet (Somateria mollissima borealis) à partir d'un petit avion. La zone d'étude est composée de la totalité du golfe du Saint-Laurent, y compris les parties qui se trouvent au Québec (Rive Nord, île d'Anticosti, Îles de la Madeleine et Gaspésie), à Terre-Neuve-et-Labrador et à Saint-Pierre-et-Miquelon, territoire français. On utilise ces données lorsque l'on établit les règlements de chasse.

Bénévole :
Non
Exigences de participation :
Sans objet

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