Le Chef d'état-major de la Défense visite le Comité des griefs des Forces canadiennes

Le 3 septembre 2009


Le Général Natynczyk (à gauche) avec le président du Comité, M. Bruno Hamel.

Le Général Natynczyk (à gauche) avec le président du Comité, M. Bruno Hamel.

Le Chef d'état major de la Défense (CEMD), le Général Walter Natynczyk, a visité le 3 septembre les locaux du Comité des griefs des Forces canadiennes (CGFC) où il a discuté avec le personnel du règlement des griefs militaires et a remercié le Comité d'être « au service des hommes et femmes qui servent le Canada, au pays et à l'étranger ».

Le Général Natynczyk a aussi remis au Comité la médaille du CEMD, en reconnaissance du dévouement et du professionnalisme du CGFC.

Le CEMD s'est adressé au personnel dans les bureaux du Comité, au centre-ville d'Ottawa, après un court entretien avec M. Bruno Hamel, le président du CGFC. « Le Comité joue un rôle essentiel » dans le système de règlement des griefs des FC, a t il dit. « Je suis très heureux d'être ici aujourd'hui et de vous rencontrer », a-t-il ajouté.

Le CEMD a fait l'éloge du Comité pour sa contribution au règlement des griefs militaires, un processus impliquant un « système complexe de lois, de lignes directrices du Conseil du Trésor et de politiques élaborées par les FC au fil des ans ». Il a reconnu que le fait de parcourir toute cette réglementation et de tenter de régler les plaintes équitablement et en temps opportun posait un défi. Il a également fait remarquer que le fait de pouvoir compter sur un traitement équitable contribue au moral et à l'esprit de corps des FC.

« Nous avons besoin du Comité », a-t-il affirmé, non seulement parce qu'il fait l'examen externe des griefs, mais parce qu'en interprétant les politiques et les façons de les mettre en application, il permet de vérifier si ces règles sont équitables et bien fondées.

Le Comité des griefs des Forces canadiennes étudie les griefs militaires qui lui sont référés par le CEMD et formule des conclusions et des recommandations au CEMD et au plaignant. La décision finale concernant un grief appartient au CEMD.

En réponse à une question d'un membre du personnel relativement aux délais dans l'examen des griefs, le général Natynczyk a réitéré que régler les plaintes en temps opportun était sa préoccupation principale. À ce sujet, il a observé que le délai d'un an pour régler un grief recommandé par l'ancien juge Antonio Lamer, lors d'un examen indépendant du système judiciaire militaire en 2003, était « bon », mais encore « trop long ». Il a insisté que des efforts doivent être accomplis afin de raccourcir les délais de manière significative. À titre de plus haut gradé des FC et en tant qu'autorité de dernière instance dans le cadre du processus, le CEMD a réitéré qu'il est important selon lui qu'un grief soit réglé le plus rapidement possible afin d'en préserver la pertinence et qu'il soit d'une utilité réelle pour les conditions de service du plaignant.

Le CEMD a aussi mentionné qu'il aimait suivre de près la procédure relative aux griefs. « J'aime savoir ce qui se passe et d'où proviennent les tensions ». S'il relève une tendance, il renvoie la question à l'autorité responsable et lui demande de se pencher sur l'affaire, a-t-il dit.

« Mon objectif est de voir les griefs réglés aussi rapidement, efficacement et équitablement que possible ».

« Je fais partie de votre équipe et je suis reconnaissant des services que vous rendez », a t-il conclu avant de partager café et rafraîchissements avec le personnel.

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