Bulletin L’égalité compte : Juillet 2024

Maintenant que l’été bat son plein, nous savons que vous profitez du soleil et célébrez la saison de la Fierté! Cette période spéciale de l’année offre l’occasion d’approfondir notre compréhension et de célébrer les différentes contributions des communautés 2ELGBTQI+. Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) vous souhaite une saison de la Fierté 2024 joyeuse et sécuritaire.
Dans ce numéro de L’égalité compte, nous mettons en relief le financement de la sécurité des festivals de la Fierté de cette année. De plus, ce numéro présente le Rapport d’avancement annuel sur la Voie fédérale, un article sur les efforts de l’équipe de TransCare+ pour améliorer les soins de santé pour tout le monde et une vidéo sur la façon dont l’ACS Plus contribue à la prévention et au traitement des commotions cérébrales.

Financement par FEGC pour la sécurité pendant la saison de la Fierté
Chaque Canadienne et Canadien a le droit de se sentir en sécurité. Malheureusement, partout au pays, on observe une montée de la haine envers les communautés 2ELGBTQI+. C’est pourquoi le gouvernement du Canada s’est engagé à verser 1,5 million de dollars pour les festivals de la Fierté de cette année afin de compenser la hausse des coûts de sécurité et d’assurance pour les événements partout au pays.

Suivi des progrès
Le troisième Rapport d’avancement annuel sur la Voie fédérale a récemment été publié. Il décrit en détail les progrès réalisés par le gouvernement du Canada pour donner suite à ses engagements à l’égard de la Voie fédérale concernant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQI+ autochtones disparues et assassinées, afin d’assurer la responsabilisation et la transparence dans le cadre de ces efforts essentiels.

Vers de meilleurs soins pour tout le monde grâce à TransCare+
Les communautés 2ELGBTQI+ se heurtent souvent à d’importants obstacles à l’accès au savoir, aux mesures de soutien et aux soins en général du domaine de la santé. Pour résoudre ces problèmes et favoriser un avenir plus inclusif, l’équipe de TransCare+ a mis en place un vaste centre d’information sur des sujets comme les soins d’affirmation de genre, les droits reproductifs et plus encore.
Découvrez comment, en quelques années seulement, TransCare+ a donné 121 ateliers, établi 13 partenariats communautaires et diffusé plus de 2 000 ressources, ce qui a eu des répercussions considérables sur ces communautés.

L’ACS Plus en action : prévention et traitement des commotions cérébrales
Visionnez cette vidéo sur la façon dont l’ACS Plus renforce l’élaboration de politiques de santé ciblées pour prévenir et traiter les commotions cérébrales.
Bien que n’importe qui puisse subir une commotion cérébrale, l’ACS Plus aide à cerner les facteurs clés – comme le sexe, le genre et l’âge – qui influencent la façon dont les personnes peuvent souffrir d’une commotion cérébrale et se rétablir.
L’ACS Plus en action : prévention et traitement des commotions cérébrales.
Transcription de la vidéo
En matière de santé, il est important de tenir compte du sexe et du genre, le saviez-vous? Pourtant, on oublie souvent de considérer leurs ramifications dans la recherche et l’élaboration des politiques, comme dans la pratique médicale.
L’ACS+ — c’est-à-dire l’analyse comparative entre les sexes plus — est une méthode utilisée pour évaluer l’effet que les politiques gouvernementales pourraient avoir sur divers ensembles de personnes : femmes, hommes ou autres. Il s’agit d’une analyse intersectionnelle qui tient compte du sexe et du genre, mais aussi d’autres facteurs identitaires comme l’origine ethnique, la religion, l’âge ou le fait de vivre avec un handicap.
Nous avons appliqué l’ACS+ aux commotions cérébrales, un traumatisme qui touche le cerveau. Les personnes de tous âges et de tous les milieux, sans distinction, peuvent subir une commotion cérébrale, mais la manière dont elles vont vivre cette expérience dépendra de plusieurs facteurs d’identité. Examinons comment l’ACS+ pourrait nous aider à améliorer la prévention et le traitement des commotions cérébrales.
Considérons premièrement le sexe, c’est-à-dire les différences biologiques et physiologiques. On a constaté qu’après une commotion cérébrale, les femmes éprouvent des symptômes plus nombreux. Comparativement aux hommes, elles présentent aussi des temps de réaction plus longs et leurs capacités cognitives sont plus gravement atteintes. Pourtant, on sait très peu de choses des effets que produisent les lésions cérébrales dans le corps féminin. Les études médicales ont, jusqu’ici, été réalisées sur des animaux mâles, sans envisager expressément la possibilité de différences entre les sexes. Toutefois, grâce à l’ACS+, de plus en plus d’études incluent des sujets mâles et des sujets femelles.
Le genre quant à lui, renvoie aux rôles, aux comportements, aux expressions et aux identités d’origine sociale des gens. Le genre compte pour beaucoup dans le mode de vie et les comportements à risque; ainsi, comparés aux femmes, les hommes ont généralement une prédisposition plus grande aux blessures, comme les commotions cérébrales. Toutefois, on croit qu’une forte proportion des femmes qui frappent à la porte des refuges et des maisons de transition ont subi une commotion cérébrale — jusqu’à un tiers d’entre elles selon une estimation conservatrice. L’ACS+ permet de tenir compte des effets du genre sur l’incidence des commotions cérébrales et sur le rétablissement.
Considérons maintenant les recoupements entre le sexe et l’âge, source de défis additionnels. C’est durant l’enfance et l’adolescence que les commotions cérébrales sont les plus fréquentes. L’incidence des commotions et leurs symptômes sont les mêmes pour les filles et les garçons en bas âge. À partir de la puberté, des différences commencent à apparaître : les commotions deviennent progressivement plus fréquentes chez les femmes, qui voient leurs symptômes se différencier et devenir plus graves, tandis que leur temps de rétablissement s’allonge. Les différences entre les sexes s’estompent à nouveau après la ménopause.
L’application de l’ACS+ à la recherche nous aidera à mieux comprendre les liens qui existent entre le sexe, le genre et les autres facteurs identitaires. Nous pourrons ainsi ajuster les politiques de santé et la formation offerte à ceux et celles qui œuvrent dans le domaine. Par exemple, les Instituts de recherche en santé du Canada demandent maintenant aux chercheuses et chercheurs qui sollicitent du financement d’indiquer s’ils ont intégré le sexe et le genre à leur modèle de recherche, et comment ils l’ont fait. Les Instituts s’assurent de cette façon que ces deux dimensions sont bien prises en compte dans les recherches qui portent sur la prévention, le diagnostic ou le traitement des commotions cérébrales dans les populations à risque, notamment les enfants, les adolescentes, les adolescents, les femmes et les personnes âgées dans toute leur diversité.
Ce que nous apprenons sur le rôle du sexe, du genre et de l’âge dans la prévention et la gestion des commotions cérébrales pourrait servir plus tard dans d’autres domaines, dont la sécurité, la violence fondée sur le sexe et la prévention ou le traitement des blessures sportives et de certaines maladies. Utiliser l’ACS+ pour examiner les facteurs identitaires de diverses populations, c’est s’assurer de réaliser des initiatives qui sont efficaces et inclusives.
Visitez le site de Condition féminine Canada et consultez l’outil de travail « Démystifier l’ACS+ » dans GCpédia. De plus amples renseignements sont offerts sur demande aux personnes de l’extérieur de la fonction publique du Canada.
Le saviez‑vous
Le drapeau de la Fierté intersexe inclusif est maintenant le drapeau officiel de la Fierté de la fonction publique fédérale. Il s’agit d’un symbole inclusif des communautés 2ELGBTQI+ à l’échelle mondiale, et il a été hissé sur la Colline du Parlement le 3 juin pour lancer la saison de la Fierté 2024.
Vous pouvez consulter le nouveau protocole officiel du drapeau de la Fierté et en apprendre davantage sur les règles d’étiquette générales relatives au drapeau.
Au cas où vous l’auriez manqué...
- Déclaration de la ministre Ien à l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie
- Déclaration de la ministre Ien à l’occasion de la Journée de l’hygiène menstruelle
- Mois national de l’histoire autochtone
- Soutenir les survivantes ayant des animaux dans des contextes de violence conjugale de Humane Canada
- Trousse à outils sur les recours juridiques en cas de violence fondée sur le genre facilitée par la technologie de Sécurité technologique Canada
Vous avez des idées de sujets pour un prochain numéro du bulletin?
Faites part de vos idées à FEGC à FEGC.Intervenants-Stakeholders.WAGE@fegc-wage.gc.ca
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