As-tu une bonne compréhension de la violence fondée sur le sexe?

Vrai. La violence fondée sur le sexe est un problème grave qui touche tout le monde au Canada, en particulier les jeunes femmes. Et il ne s’agit pas seulement de violence physique. La VFS englobe tout geste de violence fondée sur le sexe, l’expression de genre, l’identité de genre ou le genre perçu d’une personne. La VFS entre généralement dans les quatre catégories suivantes :

• Émotionnelle - menaces, humiliation, intimidation, insultes, comportement contrôlant, harcèlement ou cyberharcèlement, utilisation du morinom (deadnaming) ou négation de l’identité de genre d’une personne, isolement des proches et de la famille.
• Sexuelle - attouchements ou actes sexuels forcés, actes sexuels forcés avec d’autres personnes, retrait d’un préservatif sans consentement (stealthing), le fait de forcer une personne à se mettre nue ou à envoyer une image d’elle nue.
• Physique - pousser, donner des coups de poing ou des coups de pied, gifler, étouffer, étrangler, retenir ou enfermer quelqu’un, ou jeter, casser ou frapper des objets.
• Financière - voler des informations financières, comme les NIP, utiliser la pression ou le chantage pour obtenir de l’argent de quelqu’un ou contrôler ses achats, empêcher une personne d’aller au travail ou à l’école.

Vrai. Selon la Fondation canadienne des femmes, seuls 45 % des Canadiens comprennent parfaitement la signification du consentement sexuel. On parle de consentement lorsqu’une personne accepte de participer à une activité. Pour que le consentement soit valable, il doit :

• Être compris par la personne qui le donne
• Être donné librement et avec enthousiasme
• Être donné sans pression, ni menace, ni manipulation
• Pouvoir être retiré à tout moment

Vrai. La violence sexuelle peut inclure toute forme de contact sexuel non désiré, qui ne doit pas nécessairement être physique. Il peut aussi s’agir d’actes posés en ligne, comme :

• Forcer une personne à se déshabiller ou à envoyer des images d’elle nue sans son consentement
• Partager des images intimes sans consentement
• L’exploitation sexuelle en ligne – celle-ci survient lorsqu’une personne piège des enfants et des jeunes pour qu’ils assistent ou participent à des rencontres en ligne de nature sexuelle.

Faux. La VFS peut toucher toute personne en raison de son sexe, son expression de genre, son identité de genre ou son genre perçu. Mais certains groupes sont plus exposés à la VFS, y compris :

• Les peuples autochtones
• Les personnes vivant en milieu rural
• Les personnes nouvellement arrivées au Canada
• Les femmes et les filles en situation de handicap
• Les personnes noires et racisées
• Les personnes issues des communautés 2ELGBTQI+
• Les femmes et les filles de moins de 25 ans

Faux. Chercher de l’aide en matière de violence fondée sur le sexe (VFS), ce n’est pas toujours aussi simple que de décrocher le téléphone. Des barrières internes, comme la perception de soi, les émotions ou la connaissance des ressources disponibles peuvent rendre les démarches plus difficiles. Des barrières externes, comme les croyances de la communauté, les normes culturelles ou les lois jouent également un rôle. La peur du jugement ou des conséquences, peut empêcher quelqu’un de demander de l’aide, et bien souvent, la combinaison de plusieurs de ces obstacles complique souvent les démarches pour obtenir de l'aide.