Fiche d’information pour les jeunes adultes
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La violence fondée sur le sexe : Ce n’est pas juste physique
Qu’est-ce que la violence fondée sur le sexe?
Chaque jour, partout au pays, des personnes sont victimes de violence en raison de leur sexe, de leur expression ou identité de genre ou de leur identité présumée. C’est ce qu’on appelle la violence fondée sur le sexe (VFS). Mais la nature de cette violence, ou ce à quoi elle ressemble, pourrait être plus que ce que vous croyez ou avez entendu.
Lorsqu’on pense à la VFS, on pense souvent à la violence physique entre partenaires intimes. Mais la VFS peut inclure des mots, des actions ou des tentatives de nuire à une autre personne physiquement, émotionnellement ou sexuellement, quelle que soit la relation qu’il ou qu’elle entretient avec toi, soit en personne ou en ligne. Bien qu’il existe de nombreuses formes de VFS, elles se répartissent généralement en quatre catégories :
Violence émotionnelle
Paroles ou actions visant à contrôler ou à effrayer quelqu’un, ou à diminuer son amour-propre et son estime de soi, qu’elles soient dites ou faites calmement ou non, notamment :
- menacer, adopter un comportement contrôlant, intimider et insulter
- rabaisser quelqu’un ou l’humilier
- appeler quelqu’un par son morinom, révéler l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne sans son consentement, ou nier son identité de genre
- isoler quelqu’un de ses amis et de sa famille
Violence physique
Toute utilisation ou menace d’utilisation de la force physique contre quelqu’un, y compris, mais sans s’y limiter :
- bousculer, frapper, donner des coups de pied, ou des coups de poing
- retenir quelqu’un ou l’enfermer
- lancer, briser ou frapper des objets
- étrangler
Exploitation financière
Quand une personne utilise l’argent, des actifs ou des biens pour contrôler ou exploiter quelqu’un d’autre, par exemple :
- exercer un contrôle sur ses biens, tels qu’une voiture ou des économies, incluant l’accès à son compte bancaire
- ruiner l’historique de crédit de sa ou son partenaire
- empêcher sa ou son partenaire d’aller à l’école ou au travail, en l’empêchant par exemple de payer ses droits de scolarité
- couper les vivres à sa ou son partenaire
Violence sexuelle
Les actes de violence sexuelle peuvent être commis par n’importe qui, dans n’importe quel contexte, indépendamment de la relation avec la personne survivante. Ils peuvent inclure :
- attouchements ou actes sexuels forcés, y compris à quelqu’un d’autre
- tenter ou menacer d’obtenir des rapports sexuels sans consentement
- utiliser des pressions ou des menaces pour inciter quelqu’un à s’engager dans une activité sexuelle
- faire des commentaires à connotation sexuelle ou des avances non désirées
- partager des images sexuelles privées sans consentement
- retirer un condom sans consentement
Qui sont les personnes touchées par la violence fondée sur le sexe?
Les femmes, les filles, les personnes transgenres et de diverses identités de genre sont les personnes les plus touchées par la VFS. Parmi elles, certains groupes sont plus susceptibles de subir de la VFS, notamment :
- les femmes et les filles autochtones et les personnes 2ELGBTQQIA+
- les femmes noires
- les nouvelles arrivantes au Canada
- les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles et les personnes non hétérosexuelles
- les femmes vivant dans des collectivités rurales, nordiques et éloignées
- les femmes handicapées
Comment la violence fondée sur le sexe me touche-t-elle?
Qu’on ait subi directement ou non de la VFS, cette forme de violence a probablement eu une incidence sur notre vie. La VFS a des conséquences à long terme qui durent des générations, entraînant des cycles d’abus et de violence au sein de familles et de collectivités. La violence fondée sur le sexe nous empêche toutes et tous d’avancer.
Que puis-je faire pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe?
Pour mettre fin à la VFS, nous devons reconnaître et apprendre ce à quoi la violence peut ressembler. Nous devons écouter les personnes survivantes et ne pas minimiser les actes de VFS en se disant « c’est juste une fois » ou « ce sont juste des paroles ». Nous devons travailler ensemble, car la violence fondée sur le sexe, ce n’est jamais juste — c’est de la violence.
La violence fondée sur le sexe, ce n’est pas juste.
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