Boîte à outils destinée à la sensibilisation et à l’éducation dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe

Si vous êtes en situation d’urgence, veuillez communiquer avec le 9-1-1 (au Canada) pour contacter les services d’urgence de votre région.

Si vous êtes à l’extérieur de la zone de service 9-1-1, veuillez accéder aux services d’urgence disponibles ou appeler une ligne de crise dans votre région.

Vous pouvez également consulter la liste des services de soutien supplémentaires pour les personnes touchées par la violence fondée sur le sexe.

Activités et mobilisation pour les collectivités et les lieux de travail

Les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe (25 novembre au 10 décembre) est une occasion de réfléchir à ce que nous pouvons faire dans nos propres salles de classe, communautés et vies pour éliminer la violence disproportionnée subie par les femmes, les filles et les membres de la communauté 2ELGBTQI+. Voici quelques idées et outils pour vous inspirer, vous, votre communauté, votre lieu de travail et votre classe à participer à la conversation et à prendre des mesures pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe (VFS) pendant la campagne des 16 jours et tout au long de l’année. Si nécessaire, les activités peuvent être transformées en un format virtuel pour respecter les conseils et les recommandations en matière de santé publique liés à la pandémie de COVID-19.

Accueillir une conférencière ou un conférencier

Invitez une conférencière ou un conférencier d’un organisme pour les femmes, de la communauté 2ELGBTQI+ ou autochtone pour parler des défis auxquels sont confrontées les victimes/survivantes de violence fondée sur le sexe, ainsi que des programmes et des ressources disponibles. Prévoyez une période de questions après la présentation.

Soutenir les organismes de lutte contre la violence fondée sur le sexe 

Communiquez avec les organismes et maisons d’hébergement locaux pour femmes, membres de la communauté 2ELGBTQI+ ou autochtones qui travaillent à prévenir la violence fondée sur le sexe et à soutenir les victimes et les personnes survivantes, et demandez comment vous pouvez aider. Dans bon nombre de ces organismes, il faut du temps et de la formation pour devenir bénévole. C’est un moyen important, mais à plus long terme de montrer son soutien. Découvrez ce que vous pouvez faire à court terme : amasser des fonds pour l’organisme (par exemple, vente de pâtisseries, vente de livres usagés, etc.) et donner les gains; les aider à faire la collecte d’objets dont ils pourraient avoir besoin; faire connaître leurs services ou la lutte contre la violence fondée sur le sexe en général. Partagez ce que vous apprenez et vos expériences avec votre famille, vos amies et amis, votre école et votre collectivité. Il est essentiel que nous continuions à sensibiliser les gens et à parler de la violence fondée sur le sexe.

Organiser une projection

Projetez un film, des vidéos ou un documentaire portant sur la violence fondée sur le sexe tels que ceux disponibles sur le site web de l’Office national du film (différentes langues; certains films sont pour public averti). Il est important d’informer les gens à l’avance de ce qu’ils verront et que ces types d’événements sont facultatifs. Travaillez avec un organisme local de lutte contre la violence fondée sur le sexe pour planifier l’événement : faites en sorte qu’une personne de soutien formée soit présente et assurez-vous que l’animateur de l’événement est prêt à répondre aux questions, aux mythes et aux stéréotypes qui continuent d’exister autour de cette violence et des révélations.

Dressez une liste de questions à considérer au préalable. Organisez une séance de discussion après le film pour en explorer les thèmes et les messages ainsi que pour communiquer les réactions et les opinions des spectatrices et des spectateurs.

Créer une œuvre d’art

Préparez une œuvre d’art visuel ou un collage illustrant ce que signifie pour vous une relation saine ou le fait d’offrir son soutien aux autres. Travaillez ensemble pour créer une murale, une mosaïque, une sculpture ou un tableau de visualisation.

Connaître vos politiques en matière de harcèlement et de violence au travail

Utilisez les 16 jours comme une occasion de promouvoir la sensibilisation et la compréhension de vos politiques en matière de harcèlement et de violence au travail. Ayez des communications universelles avec tout le personnel pour s’assurer qu’ils savent où chercher les politiques, à qui parler s’ils ont des questions et où trouver les ressources sur la lutte contre la violence fondée sur le sexe. Organisez une ou plusieurs formations portant sur le harcèlement et la violence au travail.

Commémorer

Faites des personnes de votre collectivité ou de votre lieu de travail des « ambassadeurs » pour la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Échangez avec des pairs la raison pour laquelle nous commémorons cette journée et encouragez-les à porter un ruban blanc le 6 décembre. Organisez une veillée et installez des présentoirs d’information dans les espaces publics.

Activités pour les éducatrices et éducateurs et les conseillères et conseillers

Au fur et à mesure que les enfants grandissent, leur cercle relationnel grandit aussi. Il n’est jamais trop tôt pour commencer à leur enseigner des relations saines avec les parents, les éducatrices et éducateurs, les conseillères et conseillers, la parenté, les amies et amis et les pairs.

En tant qu’éducatrice ou éducateur ou conseillère ou conseiller, vous avez une énorme capacité à influencer positivement les jeunes. Vous pouvez leur fournir des outils pour les aider à remettre en question les stéréotypes et les normes de genre et à dénoncer les comportements nuisibles et violents, ainsi que le modèle d’inclusion et d’acceptation, et les aider à développer les compétences et les attitudes nécessaires pour favoriser des relations positives à la maison, à l’école et dans la collectivité.

Conseils pour discuter de la violence fondée sur le sexe

Avant de présenter à vos élèves le thème de la violence fondée sur le genre (violence contre une personne en raison de son sexe, de son identité de genre, de son expression de genre ou de son genre perçu), vous devez être préparé. Avant d’envisager une discussion sur la violence fondée sur le sexe, vous devez vous assurer que vous avez mis en place des directives pour entretenir des discussions sûres et inclusives. Assurez-vous d’être prêt à répondre aux questions, aux mythes, aux stéréotypes et au langage inapproprié qui continuent d’exister en matière de violence fondée sur le sexe.

Les étudiantes et étudiants doivent être informés à l’avance de ces discussions et se voir proposer des ressources et des options pour obtenir du soutien ou choisir de ne pas participer à la conversation.

Vous devez également être prêt à ce que les étudiantes et étudiants révèlent des agressions sexuelles ou physiques à la maison, tandis que d’autres peuvent parler de violence subie dans une relation amoureuse. Il est encore une fois important d’être préparé à ces discussions et de connaître les ressources et les services de soutien existant auxquels les étudiants peuvent faire appel. Vous pouvez parler avec le personnel d’un organisme local de lutte contre la violence fondée sur le sexe pour vous aider à vous préparer. Il est important de noter que cela ne dépend pas uniquement des enseignants. Les administrations scolaires et les conseils scolaires doivent soutenir les enseignantes et les enseignants dans ces cas.

La plupart des ministères de l’Éducation provinciaux et territoriaux offrent des conseils et du matériel pour enseigner aux jeunes ce que sont des relations saines. Il existe également de nombreuses trousses éducatives disponibles auprès des organismes communautaires pertinents.

Si vous soupçonnez un cas de violence

L’un des défis les plus difficiles pour les professionnels qui travaillent avec les enfants et les jeunes est de détecter les situations de violence et de savoir quand et comment signaler les cas suspects.

Dans chaque province et territoire du Canada, la loi exige qu’une personne qui croit qu’un enfant est victime de violence le signale. Vous n’aurez pas d’ennuis si vous avez des raisons de croire qu’un enfant est maltraité, même s’il s’avère que vous vous êtes trompé.

Si vous avez des raisons de croire qu’un enfant est maltraité, appelez le 911 ou la police, ou services de protection de l’enfance de votre région.

Activités

En tant qu’éducatrice ou éducateur ou conseillère ou conseiller, vous pouvez également mettre en œuvre les activités décrites ci-dessus. Certaines activités supplémentaires pourraient inclure les suivantes :

Mettre en œuvre une campagne existante dans votre école ou votre collectivité

De nombreuses campagnes et outils éducatifs ont été créés partout au Canada. Ruban blanc propose des campagnes et des ressources sur l’engagement avec les jeunes hommes et les garçons dans la lutte contre la violence fondée sur le sexe. Vérifiez quelles sont les ressources disponibles dans votre collectivité.

Planifiez une série de messages d’intérêt public

Créez votre propre campagne de messages d’intérêt public. Faites un remue-méninges sur les mesures que chacun peut prendre pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, rendre les collectivités plus sûres pour les femmes, les filles, les personnes de genres divers et les personnes de la communauté 2ELGBTQI+, ou pour maintenir des relations saines. Préparez des sketchs, créez des vidéos, rédigez des textes à lire sur le système de sonorisation de l’école, créez des visuels comme des affiches et des médias numériques, publiez des articles dans les journaux locaux ou scolaires, ou faites de la sensibilisation sur les réseaux et canaux de médias sociaux en utilisant notre matériel à partager sur les réseaux sociaux et le mot-clic #16Jours.

 

 

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