Le gouvernement du Canada lance le Fonds de commémoration pour les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées

Communiqué de presse

Le fonds aidera les communautés et familles autochtones à honorer la vie et l’héritage de celles qui ont été assassinées ou portées disparues — femmes, filles et membres de la diversité sexuelle.

Le 2 février 2019 — Vancouver (Colombie-Britannique) — Ministère des Femmes et de l’Égalité des genres

Aucune relation n’est plus importante pour notre gouvernement ni pour le Canada que notre relation avec les peuples autochtones. Pour avancer et parvenir à éliminer la violence fondée sur le sexe, nous devons d’abord prendre acte du passé.

Voilà pourquoi, aujourd’hui, l’honorable Maryam Monsef, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres, a lancé le Fonds de commémoration pour les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées, lequel servira aussi à commémorer les Autochtones de la diversité sexuelle ayant été victimes violences similaires. Outil puissant, la commémoration publique aide à honorer les vérités, favorise la guérison et contribue à sensibiliser le public, faisant ainsi progresser la réconciliation.

La création du Fonds de commémoration est une des mesures recommandées dans le rapport provisoire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Ce rapport souligne la nécessité de financer des activités commémoratives pour aider à honorer la vie et l’héritage des Autochtones disparues ou assassinées — les femmes et les filles, de même que les membres de la diversité sexuelle.

Le gouvernement du Canada investira 10 millions de dollars sur deux ans pour financer des gouvernements et organismes autochtones, notamment des associations de femmes autochtones et de personnes bispirituelles, de sorte qu’ils puissent travailler avec les familles et les communautés à concevoir et réaliser des initiatives commémoratives un peu partout au pays. Les initiatives financées par le Fonds de commémoration favoriseront la guérison et contribueront à sensibiliser le public tout en aidant à honorer les Autochtones qui ont été assassinées ou portées disparues, aussi bien les femmes et les filles que les membres de la diversité sexuelle.

Le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres (auparavant Condition féminine Canada) collabore depuis longtemps avec des organismes autochtones et continuera de travailler de concert avec les Premières Nations, le peuple inuit et la nation métisse pour faire reculer sensiblement la violence fondée sur le sexe.

Pour en savoir plus sur cet appel de proposition et soumettre une demande de financement, les organismes sont priés de consulter femmes.gc.ca. L’appel de propositions sera clos à 11 h 59 le 28 mars 2019 (heure normale du Pacifique).

Citations

« Tout le monde — les différents ordres de gouvernement, la police, l’appareil judiciaire, de même que la société civile ­­— a son rôle à jouer pour éliminer la violence envers les femmes et les filles autochtones, ainsi que les Autochtones de la diversité sexuelle. Notre gouvernement est à l’écoute des personnes survivantes et des familles touchées par cette violence. Elles nous ont dit que, pour avancer, nous devions nous souvenir de celles qui sont mortes ou qui ont été portées disparues. Ce nouveau fonds de commémoration nous donnera les moyens de le faire. »

L’honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres

« Les familles des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées se sont battues pendant des années pour qu’on n’oublie pas leurs filles, sœurs, mères et tantes, et pour qu’enfin cette tragédie nationale soit l’objet d’une enquête digne de ce nom. Notre gouvernement les a entendues. Nous avons mis sur pied une commission d’enquête et pris des mesures pour éliminer le problème à sa racine : réforme des services à l’enfance et à la famille, investissements dans les refuges et les logements sociaux, révision des pratiques et normes policières. La création du Fonds de commémoration répond à une des recommandations formulées par la commission d’enquête dans son rapport provisoire. Il aidera les familles à honorer celles qu’elles ont perdues et, surtout, il favorisera leur guérison ainsi que celles des survivantes. »

L’honorable Carolyn Bennett, M.D., C.P., députée
Ministre des Relations Couronne-Autochtones

Faits en bref

  • Les travaux du Fonds de commémoration feront complément aux initiatives de commémoration déjà en cours au pays.

  • En 2016, le gouvernement du Canada a affecté 53,8 millions de dollars à la création d’une commission d’enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées. Il a donné à la commission deux ans, soit du 1er septembre 2016 au 31 décembre 2018 pour réaliser son importante enquête.

  • La commission d’enquête a publié un rapport provisoirele 1er novembre 2017. 

  • Le 5 juin 2018, le gouvernement du Canada a annoncé une prolongation du mandat de la commission, lui accordant jusqu’au 30 avril 2019 pour publier son rapport final, qu’elle devait initialement rendre public le 1er novembre 2018.

  • Les femmes autochtones comptent pour 4 % de la population canadienne, mais représentent 16 % de toutes les femmes assassinées au pays entre 1980 et 2012 (Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada).

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Personnes-ressources

Braeson Holland
Attaché de presse
Cabinet de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres
343-549-8825

Valérie Haché
Agente des communications
Ministère des Femmes et de l’Égalité des genres
819-420-8684

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