Comparution de la Ministre des Femmes et de l'Égalité des genres devant le Comité permanent de la condition féminine (le 7 juillet 2020)

La Sous-ministre était aussi présente et a reçu le cartable de la comparution à ce comité parlementaire.

Mot d’ouverture

Madame la Présidente,

Je vous remercie de m’avoir invitée à me joindre à vous aujourd’hui.

Tout d’abord, je tiens à souligner que nous sommes réunis sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin.

Je suis ici aujourd’hui pour discuter du récent travail entrepris par Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC).

Depuis mars, le gouvernement du Canada a dû prendre des mesures énergiques pour protéger notre économie, ainsi que la santé, la sécurité et les emplois des Canadiennes et des Canadiens. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Canada a fait ce qu’il devait faire pour soutenir les personnes les plus vulnérables de notre pays.

Incidences de la COVID-19

Le virus de la COVID-19 ne fait pas de distinction entre les personnes qu’il infecte, et pourtant, ses effets sont ressentis différemment et plus sévèrement par différents groupes. Ces groupes se trouvent être les plus vulnérables au Canada et le virus a donc accentué les inégalités qui existaient bien avant qu’il ne s’installe au Canada.

Les incidences économiques, sanitaires et sociales de la COVID-19 se font le plus sentir chez les femmes au Canada, et en particulier chez les femmes racialisées, les nouvelles arrivantes et les immigrantes, les femmes handicapées, les femmes vivant dans la pauvreté, les femmes seules et les femmes victimes de violence fondée sur le sexe.

Madame la Présidente, en raison des effets économiques disproportionnés de la COVID-19 sur les femmes, les économistes parlent d’une « she-cession » (récession des femmes). Selon Statistique Canada, en mars 2020, les femmes représentaient la majorité (63 %) des personnes ayant perdu leur emploi, soit deux fois plus que les hommes. Les femmes sont surreprésentées dans les milieux de travail durement touchés par la COVID-19 aux premiers stades de la pandémie. Citons à titre d’exemple l’hébergement, les services alimentaires et les services éducatifs. Ces femmes effectuaient un travail important, voire essentiel, pour un faible salaire. Il s’agit d’ailleurs trop souvent de femmes racialisées et de nouvelles arrivantes au Canada.

L’emploi a commencé à augmenter en mai 2020, à mesure que les restrictions en matière de santé publique étaient assouplies, mais les femmes n’en ont pas profité autant que les hommes. L’emploi a augmenté plus de deux fois plus vite chez les hommes (2,4 %, soit 206 100 emplois chez les hommes contre 1,1 % ou 83 600 emplois chez les femmes).

Les femmes ont assumé encore plus de responsabilités non rémunérées pour s’occuper de leurs enfants et de leurs parents malades ou âgés. Elles représentent aussi la majorité des personnes qui travaillent en première ligne de la crise : préposées aux services de soutien à la personne, préposées à l’enfance, travailleuses dans le secteur alimentaire, infirmières et autres travailleuses de la santé et des services sociaux.

De plus, la COVID-19 a créé une pandémie de l’ombre en exacerbant le problème de la violence fondée sur le sexe.

Beaucoup de nos partenaires de première ligne nous ont dit que les taux et la gravité de la violence ont augmenté. La violence fondée sur le sexe n’est pas causée par la pandémie de COVID-19, mais nos partenaires nous ont aussi dit qu’en raison des mesures d’isolement, de nombreuses femmes étaient – et le sont peut‑être encore – incapables de demander de l’aide ou ne savent pas qu’elle existe. Les endroits vers lesquels les femmes peuvent se tourner normalement sont parfois fermés ou moins accessibles, comme la famille élargie, les organisations confessionnelles et les centres communautaires. L’isolement a créé une situation terrifiante pour certaines personnes qui subissent de mauvais traitements.

Les maisons d’hébergement pour femmes et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle de partout au pays avaient besoin d’un soutien pour continuer d’aider les personnes dans le besoin et mettre en place des mesures visant à prévenir ou à gérer une éventuelle éclosion.

Réponse à la COVID-19

Pour cette raison, dans le cadre de son Plan d’intervention économique pour répondre à la COVID-19, le gouvernement du Canada a annoncé un financement de 40 millions de dollars qui sera accordé par FEGC pour soutenir les femmes et les enfants qui fuient la violence fondée sur le sexe.

Afin de veiller à ce que ce financement soit distribué aux bons organismes le plus rapidement et le plus efficacement possible, FEGC a travaillé en étroite collaboration avec ses homologues provinciaux et territoriaux et avec les parties prenantes partout au pays depuis le début de la pandémie. Ils reconnaissent eux aussi l’urgence de soutenir ces femmes et ces enfants dans toutes les régions du pays. Ensemble, ils ont défini les priorités de ce financement afin d’appuyer les organismes qui fournissent des services et un soutien essentiels aux femmes victimes de violence pendant la pandémie.

Je suis heureuse de dire qu’à ce jour, 30 millions de dollars de ce financement ont permis de répondre aux besoins immédiats de près de 700 maisons d’hébergement pour femmes et centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle d’un océan à l’autre.

Et maintenant, dans le cadre du budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021, FEGC recevra 10 millions de dollars en subventions et contributions. Cela représente le reste du financement de 40 millions de dollars annoncé précédemment. On prévoit qu’environ 350 nouveaux organismes bénéficieront de ce financement, ce qui porte le soutien total à plus de 1 000 maisons d’hébergement, centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle et autres organismes travaillant dans le domaine de la lutte contre la violence fondée sur le sexe.

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)

Pour élaborer de bonnes politiques, nous devons tenir compte des personnes touchées, de la manière dont elles sont touchées et de la façon dont nos mesures d’intervention peuvent être adaptées aux différents groupes de personnes. Voilà pourquoi nous appliquons une analyse comparative entre les sexes et intersectionnelle, l’ACS+, à tout ce que nous faisons.

Les Canadiennes et les Canadiens s’attendent à se retrouver dans les politiques et programmes mis en œuvre par le gouvernement du Canada. En effectuant cette analyse dès le début du processus de conception de nos politiques et programmes, nous faisons en sorte de prendre en compte tous les aspects de la diversité et de respecter l’engagement du gouvernement du Canada envers l’inclusion et le service au public.

Je peux vous assurer que, dans le contexte de la COVID-19, le gouvernement applique l’ACS+ non seulement pour mieux comprendre les répercussions différentielles, mais également pour définir les mesures qui doivent être prises pour réduire les inégalités. Le gouvernement s’est servi de l’ACS+ pour s’assurer que nous répondons aux besoins et aux circonstances particulières de l’ensemble des Canadiennes et des Canadiens, et il continuera de le faire, tant dans le contexte de l’intervention d’urgence que dans celui des efforts de relance.

Mot de la fin

Madame la Présidente, au cours des semaines et mois à venir, le gouvernement du Canada continuera de miser sur ses efforts pour atténuer les difficultés éprouvées par les personnes vulnérables au cours de cette pandémie.

J’espère poursuivre notre excellente collaboration et continuer de tirer parti de vos recommandations pour mettre à profit tout le travail accompli jusqu’à présent dans le but d’aider les Canadiennes et les Canadiens à traverser cette période sans précédent.

Je vous remercie.

Enjeu : Incidence sexospécifiques de la COVID-19

Réponse recommandée

Incidences sexospécifiques

Réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19

Contexte

Incidences sexospécifiques sur l’emploi

Mesures d’intervention

Violence fondée sur le sexe (VFS)

Mesures de lutte contre la VFS

Autre incidences sexospécifiques

Les femmes autochtones, les immigrantes récentes, les femmes chefs de famille monoparentale, les femmes âgées et les personnes LGBTQ2 sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté et font face à des besoins urgents en matière de logement. En cette période de distanciation et d’isolement physique, la santé mentale est préoccupante, en particulier dans les communautés les plus vulnérables.

Mesures d’intervention

Enjeu : Financement relatif à la COVID-19 pour les maisons d’hébergement pour femmes et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Réponse recommandée

Contexte

Selon une récente série de la CBC, les femmes et les enfants se voient refuser l’accès à des maisons d’hébergement au Canada environ 19 000 fois par mois. Ces organismes ne disposent pas de fonds de réserve pour faire face à des situations imprévues, comme la COVID‑19.

Le 18 mars 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un plan d’intervention économique pour répondre à la COVID-19 qui prévoit un investissement d’au plus 50 millions de dollars dans les maisons d’hébergement pour femmes et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle afin de les aider à gérer ou à prévenir une épidémie dans leurs établissements. Les 50 millions de dollars sont répartis comme suit :

Le 4 avril 2020, le premier ministre a reconfirmé l’investissement de 40 millions de dollars destinés à FEGC et a précisé la façon dont les 30 millions de dollars seraient dépensés :

De plus, 10 millions de dollars ont été versés au réseau actuel de 46 refuges d’urgence dans les réserves et au Yukon de Services aux Autochtones Canada (SAC), pour aider les femmes et les enfants autochtones qui fuient la violence.

Le financement opérationnel est assuré par le Programme pour la prévention de la violence familiale de SAC. Le montant destiné à chaque refuge a été déterminé en fonction de facteurs comme la population dans les réserves, l’éloignement et le nombre de lits.

Le 29 mai 2020, une entente de modification a été signée avec la Fondation canadienne des femmes concernant un fonds de prévoyance de 10 millions de dollars. Ce financement est accordé à des organismes, outre les maisons d’hébergement et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle, qui fournissent des services et un soutien essentiels aux femmes et aux enfants qui fuient la violence. En date du 26 juin 2020, 42 % (150) des organismes s’étaient inscrits et 30 % (109) avaient reçu un paiement dans le cadre du fonds de prévoyance. FEGC a négocié un montant supplémentaire de 2,3 millions de dollars avec le gouvernement du Québec, en attendant l’approbation de la province de Québec.

Témoignages :

Saskatoon Interval House (Saskatchewan)

Tanya Wiggins, directrice générale

[Traduction] « Chaque année, notre maison d’hébergement doit recueillir bien plus de 100 000 dollars pour garder ses portes ouvertes. Nous savons toutes et tous que la COVID-19 a eu des répercussions sur notre économie et cela suscite des inquiétudes pour notre maison. Nous avons déjà été informés que certaines de nos principales activités de financement ont été annulées. Les fonds fédéraux que nous avons reçus nous aideront à combler l’écart et nous permettront de continuer à offrir nos programmes aux familles dans le besoin.

« Un autre exemple concerne la capacité. Nous avons limité le nombre de familles que nous pouvons héberger dans une maison d’hébergement en raison de la COVID-19. Grâce aux fonds fédéraux, nous sommes en mesure de loger des familles dans des hôtels pendant une courte période, pendant que nous travaillons à leur trouver un logement abordable et sécuritaire.

« Enfin, nous sommes maintenant en mesure d’acheter du matériel et des programmes pour soutenir nos clients en ligne. Nous accomplissons notre travail différemment. »

Erin Griver, directrice des services aux femmes

Inasmuch House (Ontario)

[Traduction] « Cette période est sans précédent pour les maisons d’hébergement pour femmes et le secteur de la violence contre les femmes. Pendant la crise de la COVID‑19, rester à la maison n’est pas une option sécuritaire pour tout le monde. L’obligation de maintenir cette mesure de santé publique crée malheureusement des conditions dans lesquelles les partenaires violents exercent un plus grand contrôle et dans lesquelles les incidents de violence et les menaces se multiplient. À Inasmuch House, les services et les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence continuent d’être mis à disposition pour aider les femmes et leurs enfants. Les lignes d’écoute téléphonique et les services d’hébergement d’urgence sont ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et nous travaillons sans relâche pour pouvoir continuer à offrir un espace et des services sécuritaires aux femmes et aux enfants. Le financement supplémentaire destiné à couvrir les frais supplémentaires de fonctionnement d’une maison d’hébergement pendant une pandémie a permis de sauver la vie de ces femmes. Grâce à ce financement, nous sommes en mesure de continuer à fournir le même soutien aux femmes et aux enfants victimes de violence, même pendant une pandémie. »

Enjeu : Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)

Réponse recommandée

Contexte

L’ACS+ et la réponse à la COVID-19

Dans le cadre de la réponse à la pandémie de COVID-19, FEGC a collaboré avec des partenaires de différents ministères pour s’assurer que l’ACS+ a été prise en compte dans les mesures d’intervention. Les mesures prises jusqu’à présent comprennent les suivantes :

Formation

Autres mesures liées à l’ACS+

Enjeu : Sécurité économique des femmes

Réponse recommandée

Mesures propres à la COVID-19

Mesures prises par le gouvernement du Canada à ce jour

Investissements propres à FEGC à ce jour

Contexte

Répondre aux incidences économiques de la COVID-19

Chômage


Travailleuses et travailleurs essentiels

Mesures d’intervention

Initiatives gouvernementales en cours

En plus de ces mesures, il existe un certain nombre d’autres initiatives qui soutiennent la sécurité économique des femmes, notamment :

Enjeu : Femmes âgées

Réponse recommandée

Contexte

Données sur les femmes âgées

Initiatives du gouvernement

Incidences de la COVID-19

Enjeu : Prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Réponse recommandée

Contexte

Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Enjeu : Traite de personnes

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Femmes et filles autochtones disparues assassinées (FFADA) et Fonds de commémoration des FFADA

Réponse recommandée

Contexte

Fonds de commémoration

Plan d’action national relatif aux FFADA

Enjeu : VFS et services à large bande en milieu rural

Réponse recommandée

Contexte

COVID-19, VFS et large bande

Enjeu : Écart salarial entre les genres

Réponse recommandée

Contexte

Statistiques du Canada sur l’écart salarial entre les genres

Enjeu : Les femmes en politique

Réponse recommandée

Contexte

Initiatives du budget de 2019

Initiatives du budget de 2018

Initiatives complémentaires

Enjeu : Les femmes dans les emplois en STEGMA et les emplois non traditionnels

Réponse recommandée

Contexte

Initiatives du gouvernement du Canada : STEGMA et métiers spécialisés

Mesures de soutien propres à FEGC

Enjeu : Projet de loi S-209

Réponse recommandée

Contexte

Projet de loi d’initiative parlementaire S-209

Loi sur le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres

Enjeu : Réalisation du gouvernement du Canada concernant l’égalité des genres

Réponse recommandée

Contexte

Principales réalisations du gouvernement

Principaux investissements de FEGC

À l’échelle internationale

Enjeu : Réalisations concernant les communautés LGBTQ2

Réponse recommandée

Contexte

FEGC

Secrétariat LGBTQ2

Autres réalisations du gouvernement

Enjeu : Les femmes aux postes de responsabilité et de décision

Réponse recommandée

Contexte

Efforts du gouvernement du Canada

Efforts propres à FEGC

Enjeu : Mandat de la Ministre responsable des femmes et de l’égalité des genres

Réponse recommandée

Contexte

Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres

Enjeu : Financement de FEGC

Réponse recommandée

Contexte

Programme de promotion de la femme : Résumé du financement

Programme de promotion de l’égalité des sexes, de l’orientation sexuelle, de l’identité et de l’expression de genre (LGBTQ2+)

Programme de lutte contre la violence fondée sur le sexe

Financement d’urgence relatif à la COVID-19 pour les maisons d’hébergement et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Exemples de projets et témoignages

Exemples de projets du Programme de promotion de la femme

Région de l’Atlantique

Région du Québec

Région de l’Ontario

Région de l’Ouest

Exemples de projets du Programme LGBTQ2

Exemples de projets du Programme de lutte contre la VFS

Témoignages sur le financement d’urgence relatif à la COVID-19 pour les maisons d’hébergement et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Alice House (N.-É.) – Heather Byrne, directrice générale

[Traduction] « La réception rapide du financement de FEGC le mois dernier a permis à Alice House de disposer de ressources vitales pour répondre au risque accru de violence contre les femmes que nous nous efforçons tant de protéger. Ce financement d’urgence nous a également envoyé un message clair, à savoir qu’en cette période d’isolement et de désespoir, le gouvernement fédéral comprend la pression élevée qui pèse actuellement sur les organismes de lutte contre la violence conjugale et qu’il est là pour aider. »

Saskatoon Interval House (Sask.) – Tanya Wiggins, directrice générale

[Traduction] « Chaque année, notre maison d’hébergement doit recueillir bien plus de 100 000 dollars pour garder ses portes ouvertes. Nous savons toutes et tous que la COVID-19 a eu des répercussions sur notre économie et cela suscite des inquiétudes pour notre maison. Nous avons déjà été informés que certaines de nos principales activités de financement ont été annulées. Les fonds fédéraux que nous avons reçus nous aideront à combler l’écart et nous permettront de continuer à offrir nos programmes aux familles dans le besoin.

« Un autre exemple concerne la capacité. Nous avons limité le nombre de familles que nous pouvons héberger dans une maison d’hébergement en raison de la COVID-19. Grâce aux fonds fédéraux, nous sommes en mesure de loger des familles dans des hôtels pendant une courte période, pendant que nous travaillons à leur trouver un logement abordable et sécuritaire.

« Enfin, nous sommes maintenant en mesure d’acheter du matériel et des programmes pour soutenir nos clients en ligne. Nous accomplissons notre travail différemment. »

Inasmuch House (Ontario) – Erin Griver, directrice des services aux femmes

[Traduction] « Cette période est sans précédent pour les maisons d’hébergement pour femmes et le secteur de la violence contre les femmes. Pendant la crise de la COVID‑19, rester à la maison n’est pas une option sécuritaire pour tout le monde. L’obligation de maintenir cette mesure de santé publique crée malheureusement des conditions dans lesquelles les partenaires violents exercent un plus grand contrôle et dans lesquelles les incidents de violence et les menaces se multiplient. À Inasmuch House, les services et les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence continuent d’être mis à disposition pour aider les femmes et leurs enfants. Les lignes d’écoute téléphonique et les services d’hébergement d’urgence sont ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et nous travaillons sans relâche pour pouvoir continuer à offrir un espace et des services sécuritaires aux femmes et aux enfants. Le financement supplémentaire destiné à couvrir les frais supplémentaires de fonctionnement d’une maison d’hébergement pendant une pandémie a permis de sauver la vie de ces femmes. Grâce à ce financement, nous sommes en mesure de continuer à fournir le même soutien aux femmes et aux enfants victimes de violence, même pendant une pandémie. »

Province Programme Nombre d'ententes Montant total du financement % du financement total
Alberta Ensemble des programmes 44 12 588 384 $ 5 %
Programme de promotion de la femme 40 9 408 365 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 4 3 180 019 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 0 0 $ s.o.
Colombie-Britannique Ensemble des programmes 84 26 649 978 $ 10 %
Programme de promotion de la femme 73 19 421 706 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 9 6 828 129 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 2 400 000 $ s.o.
Manitoba Ensemble des programmes 37 12 020 007 $ 5 %
Programme de promotion de la femme 34 9 320 036 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 2 1 999 971 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 1 700 000 $ s.o.
Nouveau-Brunswick Ensemble des programmes 24 7 091 975 $ 3 %
Programme de promotion de la femme 22 5 341 975 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 2 1 750 000 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 0 0 $ s.o.
Terre-Neuve et Labrador Ensemble des programmes 24 7 357 067 $ 3 %
Programme de promotion de la femme 22 5 357 067 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 2 2 000 000 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 0 0 $ s.o.
Nouvelle-Écosse Ensemble des programmes 23 8 520 824 $ 3 %
Programme de promotion de la femme 20 5 524 916 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 3 2 995 908 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 0 0 $ s.o.
Territoires du Nord-Ouest Ensemble des programmes 12 4 076 686 $ 2 %
Programme de promotion de la femme 11 3 076 686 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 1 1 000 000 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 0 0 $ s.o.
Nunavut Ensemble des programmes 6 2 336 015 $ 1 %
Programme de promotion de la femme 6 2 336 015 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 0 0 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 0 0 $ s.o.
Ontario* Ensemble des programmes 244 119 763 446 $ 46 %
Programme de promotion de la femme 221 103 494 654 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 20 15 494 654 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 3 699 868 $ s.o.
Île-du-Prince-Édouard Ensemble des programmes 14 3 735 793 $ 1 %
Programme de promotion de la femme 13 3 705 793 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 1 30 000 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 0 0 $ s.o.
Québec Ensemble des programmes 137 40 723 603 $ 16 %
Programme de promotion de la femme 125 32 430 355 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 11 8 043 285 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 1 249 963 $ s.o.
Saskatchewan Ensemble des programmes 30 7 691 509 $ 3 %
Programme de promotion de la femme 28 6 167 872 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 2 1 523 637 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 0 0 $ s.o.
Yukon Ensemble des programmes 10 4 190 975 $ 2 %
Programme de promotion de la femme 8 2 565 975 $ s.o.
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe 2 1 625 000 $ s.o.
Programme de promotion de l'égalité des sexes, de l'orientation sexuelle, de l'identité et de l'expression de genre 0 0 $ s.o.
Total s.o. 689 256 746 262 $ s.o.

*Remarque : La répartition du financement dans le tableau est basée sur le lieu où est situé l’organisme financé et ne reflète pas nécessairement le lieu où sont menées les activités du projet. La plupart des organismes nationaux sont situés en Ontario, mais les projets d’envergure nationale déploient des activités dans tout le Canada.

Enjeu : Place du Canada en matière d’indices d’égalité de genre

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Forum fédéral-provincial-territorial des ministres responsables de la condition féminine, engagement actuel et futur

Réponse recommandée

Contexte

Forum FPT des ministres responsables de la condition féminine

Collaboration FPT dans le contexte de la pandémie de COVID-19

Plan stratégique du Forum FPT de 2020-2024

Réunions ministérielles FPT en 2020

Enjeu : Commission de la condition de la femme des Nations Unies, 64e session

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Données récentes sur la situation de l’égalité des genres au Canada

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Cadre des résultats relatifs aux genres

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Aperçu du budget du ministère pour 2020-2021

Réponse recommandée

Contexte

 Catégories de budget Financement pour 2020-2021
Budget principal des dépenses Budget supplémentaire des dépenses A Total
Dépenses de fonctionnement 45,9 million $ 0 45,9 million $
Subventions et contributions 79,4 million $ 10,0 million $ 89,4 million $
Financement prescrit par la loi : Subventions et contributions 0 30,0 million $ 30,0 million $
Financement prescrit par la loi : RASP et traitement et allocation d'automobile 4,5 million $ 0 4,5 million $
Financement total 129,8 million $ 40,0 million $ 169,8 million $*

* Les montants totaux ont été arrondis.

Enjeu : Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021

Réponse recommandée

Contexte

Budget principal des dépenses de 2015-2016 à 2019-2020

Budget de FEGC depuis 2015-2016 (en millions de dollars)
Catégories de budget 2020-2021 2019-2020 2018-2019 2017-2018 2016-2017 2015-2016
Fonctionnement 45,9 47,4 41,6 22,1 14,2 10,4
Subventions et contributions 89,4 65,8 29,3 20,8 20,6 19,5
Financement prévu par la loi 34,5 4,5 2,8 1,7 1,5 1,3
Total des dépenses budgétaires 169,8 117,7 73,7 44,7 36,3 31,2
Écart : Fonctionnement (%) -3 % 14 % 88 % 55 % 38 % s.o.
Écart : S et C (%) 36 % 125 % 41 % 1 % 6 % s.o.
Écart : Financement prévu par la loi (%) 667 % 59 % 62 % 20 % 15 % s.o.
Écart total (%) 44 % 60 % 65 % 23 % 17 % s.o.

Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes (CPCF)

Groupe de femmes

Le mandat du Comité permanent de la condition féminine lui confère le pouvoir général d’étudier les politiques, les programmes, les dépenses (prévisions budgétaires) et les lois des ministères et organismes, y compris le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, qui mènent des travaux liés à la condition des femmes et à l’égalité des genres.

Par exemple, au cours de la 42e législature, la commission a présenté des rapports de fond sur les thèmes suivants :

Deux textes législatifs ont également été renvoyés au Comité au cours de la 42e législature, soit le projet de loi C-309, la Loi sur la Semaine de l’égalité des sexes; et le projet de loi C-337, la Loi modifiant la Loi sur les juges et le Code criminel (agression sexuelle). De plus, lors de chaque exercice financier, le Comité a examiné le Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses de Condition féminine Canada ou du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres.

Lors de leur première réunion de la 43e législature, les membres ont convenu que les témoins qui comparaissent devant le Comité disposeraient de dix minutes pour faire une déclaration d’ouverture, suivie d’une période de questions et de réponses. Les questions se dérouleront selon l’ordre suivant :

Tour 1 : 6 minutes chacune, Parti conservateur du Canada (PCC), Parti libéral du Canada (PLC), Bloc Québécois (BQ), Nouveau Parti démocratique (NPD)

Tour 2 : 5 minutes chacune, PCC, PLC, PCC, PLC, puis 2,5 minutes chacune, BQ, NPD

Le comité a également élu Mme Karen Vecchio (PCC) à titre de présidente, Mme Sonia Sidhu (PLC) à titre de vice-présidente et Mme Andréanne Larouche (BQ) à titre de seconde vice-présidente.

Membres du Comité permanent de la condition féminine

Parti libéral du Canada

Salma Zahid : mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Salma Zahid : mandat renouvelé (Parti libéral)

Députée de Scarborough-Centre, Mme Salma Zahid a été élue pour la première fois en 2015 et réélue en 2019. 

Elle détient une maîtrise en gestion et en administration de l’éducation de l’Institut de pédagogie de l’Université de Londres et une maîtrise en administration des affaires de l’Université de Quaid e Azam (Pakistan). Canadienne d’origine pakistanaise, Mme Zahid réside à Scarborough depuis 2000 et s’efforce de réunir des personnes de différentes collectivités par le biais d’initiatives, telles que le conseil multiconfessionnel de Scarborough-Centre. Avant d’être élue au Parlement, Mme Zahid a travaillé à titre de conseillère principale pour le gouvernement de l’Ontario au sein de plusieurs portefeuilles (santé et soins de longue durée, infrastructure, citoyenneté et immigration, et tourisme, culture et sports). Elle a également reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

Depuis son entrée au Parlement, Mme Zahid s’est efforcée de sensibiliser l’opinion à l’oppression de la minorité musulmane Rohingya au Myanmar et au sort d’autres personnes opprimées dans le monde, et a exhorté le gouvernement à jouer un rôle de premier plan dans la fourniture d’aide humanitaire. Au cours de la 42e législature, elle a été membre du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration. Par l’intermédiaire de ce Comité, d’interventions à la Chambre et de ses plateformes de médias sociaux, elle continue de plaider en faveur de la diversité culturelle et religieuse. Mme Zahid a été élue présidente de ce Comité lors de la 43e législature. Sa motion d’initiative parlementaire M-155, désignant le mois de juin comme le Mois du patrimoine philippin au Canada, a été adoptée à l’unanimité par la Chambre des communes. Après avoir été traitée pour un lymphome non hodgkinien de stade 4 qui l’a rapprochée de sa foi islamique, elle est devenue la première députée à porter un hijab à la Chambre des communes.

Au cours de la 42e législature, Mme Zahid a également été vice-présidente du Comité permanent de la condition féminine. Ardente défenseure de l’égalité des genres, elle concentre ses efforts sur les femmes racialisées et les nouvelles arrivantes.

Anju Dhillon : nouvelle membre (Parti libéral)

Photo - Anju Dhillon : nouvelle membre (Parti libéral)

Élue pour la première fois en 2015, Mme Anju Dhillon a été réélue députée de la circonscription québécoise de Dorval-Lachine-LaSalle en 2019.

Mme Dhillon est née et a grandi à Montréal. Elle a fait ses débuts en politique en travaillant à titre bénévole pour les campagnes de Paul Martin à l’âge de treize ans. Elle a siégé au Conseil exécutif de l’Association libérale fédérale de LaSalle-Émard et y a occupé diverses fonctions, telles que vice-présidente (jeunesse), vice-présidente (femmes), secrétaire et chargée de politiques. Avant de devenir députée à la Chambre des communes, Mme Dhillon a obtenu un baccalauréat spécialisé ès arts en Sciences politiques de l’Université Concordia, un baccalauréat en Droit de l’Université de Montréal, un doctorat en jurisprudence (J.D.) et une maîtrise en Droit de l’Université de Sherbrooke. Elle a été la première Canadienne d’origine sikhe à pratiquer le droit au Québec.

À la Chambre des communes, Mme Dhillon a été membre de plusieurs comités permanents, notamment le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, le Comité mixte permanent d’examen de la réglementation et le Comité permanent du patrimoine canadien. Elle a également fait partie de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, de l’Association interparlementaire Canada-Royaume-Uni et de l’Association législative Canada-Chine. Dans le cadre des fonctions qu’elle a exercées à la Chambre des communes et par le biais de sa présence dans les médias sociaux, elle s’est exprimée à plusieurs reprises sur les collectivités durables et le logement abordable. Depuis l’élection de 2019, elle est devenue membre du Comité permanent de la condition féminine et du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration; elle demeure membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN.

De 2015 à 2017, Mme Dhillon a occupé le poste de secrétaire parlementaire pour le ministère de la Condition féminine. Elle a adopté une position ferme contre la violence fondée sur le sexe et la violence entre partenaires intimes. Elle a également participé à l’étude sur la parité hommes-femmes dans les conseils d’administration et au niveau des postes de cadres supérieurs des organismes artistiques et culturels canadiens menée par le Comité permanent du patrimoine canadien. Lors de ces réunions, elle a souligné la nécessité de se pencher sur l’intersectionnalité et de tenir compte des femmes marginalisées.

Marc Serré : mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Marc Serré : mandat renouvelé (Parti libéral)

Député de la circonscription de Nickel Belt, en Ontario, M. Marc G. Serré a été élu en 2015 et réélu en 2019.

Fils de l’ancien député libéral Gaétan Serré et neveu de l’ancien député libéral Ben Serré, Marc Serré est né dans une famille où la politique était une tradition. Il est un fier membre de la Première Nation algonquine de Mattawa/North Bay et un fier francophone. Avant de devenir député à la Chambre des communes, M. Serré a obtenu un baccalauréat spécialisé en commerce avec une spécialisation en ressources humaines et en marketing de l’Université Laurentienne. Technologue des télécommunications primé, spécialisé dans la recherche et le développement, M. Serré est fondateur de l’entreprise familiale de service Internet PhoneNet, et lauréat du prix canadien CANARIE IWAY en reconnaissance de ses réalisations novatrices et exceptionnelles en matière de technologie d’adaptation Internet. Il a également été directeur régional de la Société canadienne de l’ouïe dans le nord-est de l’Ontario et membre du personnel et du corps enseignant des collèges Boréal et Cambrian ainsi que directeur général du nord-est de l’Ontario chez Eastlink. M. Serré a été administrateur au Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario (CSCNO) et a également été conseiller municipal de Nipissing Ouest.

Au Parlement, il a participé à plusieurs comités permanents, caucus et associations parlementaires, notamment le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie et le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités, en plus d’avoir occupé les postes de président du caucus libéral rural national et de président du caucus libéral du Nord de l’Ontario. M. Serré a plaidé en faveur de l’amélioration des infrastructures rurales, des logements abordables, de l’accessibilité et des personnes âgées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chambre des communes. Sa motion M-106, demandant au gouvernement fédéral d’appuyer l’élaboration de la toute première Stratégie nationale pour les aînés au Canada, a été adoptée à la Chambre des communes en mai 2017.

M. Serré a été membre du Comité permanent de la condition féminine lors de la 42e législature. Reflétant sa carrière antérieure et la circonscription qu’il représente, M. Serré a exprimé son intérêt pour les femmes dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, les femmes autochtones, les femmes âgées et les femmes en milieu rural.

Sonia Sidhu : vice-présidente, mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Sonia Sidhu : Vice-présidente, mandat renouvelé (Parti libéral)

Satinderpal « Sonia » Sidhu, députée de Brampton-Sud, a été élue en 2015 et réélue en 2019.

Née en Inde, Mme Sidhu a immigré à Winnipeg en 1992, où elle a travaillé comme propriétaire de petite entreprise, entrepreneure et technologue en cardiologie à l’hôpital Victoria. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès Arts en sciences politiques et d’un certificat en éducation au diabète du Michener Institute. Mme Sidhu a travaillé dans le secteur de la santé à Brampton-Sud pendant quinze ans, se concentrant sur la recherche et l’éducation en matière de diabète.

Depuis son entrée à la Chambre en 2015, Mme Sidhu a été une ardente défenseure des soins de santé. Elle a été membre du Comité permanent de la santé et a agi à titre de conseillère dans le cadre de dix-huit rapports différents, dont le rapport recommandant la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments et le rapport sur la qualité de l’eau potable. Son rapport intitulé « Defeating Diabetes » (Vaincre le diabète), pour lequel elle a traversé le pays afin de consulter des spécialistes, a été présenté au ministre de la Santé en 2019. Mme Sidhu s’exprime fréquemment sur les problèmes rencontrés par les personnes âgées et a travaillé à l’amélioration des infrastructures et des taux d’emploi au sein de sa circonscription.

Au cours de la 42e législature, Mme Sidhu a siégé au Comité permanent de la condition féminine. Elle a également été membre du Comité spécial sur l’équité salariale. Lors des réunions de comités, à la Chambre des communes et par le biais de sa présence dans les médias sociaux, Mme Sidhu a exprimé un intérêt particulier pour les femmes âgées, les femmes en politique, l’équité salariale et la santé des femmes. Elle a souligné la nécessité de tenir compte de l’intersectorialité lors de l’examen des questions relatives aux femmes et à leur autonomisation.

Pendant la pandémie de COVID-19, Mme Sidhu a continué de mettre l’accent sur la santé, notamment les maisons de soins de longue durée et l’accessibilité des soins de santé. Elle s’est également exprimée sur les investissements dans les organismes d’aide aux sans-abri, en particulier les femmes fuyant la violence familiale qui sont maintenant hébergées dans des hôtels.

Gudie Hutchings : Secrétaire parlementaire (membre sans droit de vote)

Photo - Gudie Hutchings : Secrétaire parlementaire (membre sans droit de vote)

Gudrid « Gudie » Hutchings a été élue députée de Long Range Mountains, à Terre-Neuve, en 2015 et réélue en 2019. Elle est Secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural.

Fille d’Arthur Lundrigan, homme d’affaires et conseiller politique canadien, Mme Hutchings a grandi dans la vallée de l’Humber. Elle a étudié à l’Université Acadia et a fait carrière en tant que propriétaire d’une petite entreprise dans l’industrie du tourisme. Pendant plus d’une décennie, elle a été membre du conseil de la Newfoundland and Labrador Outfitters Association, dont elle a aussi été la présidente. Elle a également été membre fondatrice de la Fédération canadienne des associations de pourvoiries et est une ancienne présidente de la chambre de commerce de Corner Brook.

Depuis son arrivée à la Chambre des communes, Mme Hutchings a fait des besoins de ses électrices et de ses électeurs une priorité. Elle est fière de sa région natale de l’Atlantique et aborde fréquemment les questions qui touchent l’Est du Canada. Elle a plaidé pour des investissements dans l’industrie de la pêche, des projets d’infrastructures rurales, et a mis en avant les parcs nationaux et les sites historiques de sa circonscription. Mme Hutchings a également été secrétaire parlementaire du Bureau de la ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme de 2015 à 2017. Elle a mis à profit son expérience de chef d’entreprise pour souligner et promouvoir le travail accompli en matière de réduction des impôts et d’investissements dans les petites entreprises.

Au cours de la précédente législature, Mme Hutchings s’est exprimée à plusieurs reprises sur le thème des femmes et de l’égalité des genres. Les deux enjeux qu’elle soulève le plus fréquemment sont les femmes entrepreneures et les femmes autochtones. Elle souligne régulièrement le travail des organismes de femmes de sa circonscription et rencontre des responsables d’organismes et des leaders autochtones de la région de l’Atlantique.

Parti conservateur du Canada

Karen Vecchio : présidente, porte-parole du Parti conservateur (mandat renouvelé)

Photo - Karen Vecchio : Présidente, porte-parole du Parti conservateur (mandat renouvelé)

La députée conservatrice et porte-parole de l’opposition en matière de condition féminine, Mme Karen Vecchio, a été élue pour représenter la circonscription d’Elgin-Middlesex-London lors des élections fédérales de 2015. Elle a été réélue en 2019 avec cinquante pour cent des voix.

Mme Vecchio a grandi à Sparta, en Ontario. Elle a étudié à l’Université Western et a obtenu un diplôme du programme de santé bucco-dentaire du Georgian College. Avant d’être élue à la Chambre des communes, elle a travaillé pour le député Joe Preston de 2004 à 2015. Auparavant, elle était propriétaire exploitante du café « Coffee Grind » à London, en Ontario. Mme Vecchio s’implique dans sa communauté en tant que bénévole et dirigeante auprès du Talbot Teen Centre, de Habitat pour l’humanité, de la Chambre de commerce de St. Thomas, et de Rogers Community TV.

Au cours de la législature précédente, Mme Vecchio a été porte-parole de l’opposition sur la famille, l’enfance et le développement social, ainsi que présidente du Comité permanent de la condition féminine. Elle s’est présentée à l’élection à la présidence du Comité permanent de la condition féminine à contrecœur, préférant sa collègue Rachel Harder. Les membres libéraux et néo-démocrates n’ont pas souhaité que Mme Harder assume le rôle de présidente en raison de ses convictions pro-vie. Mme Vecchio avait précédemment déclaré qu’elle était pro-choix et qu’elle souhaitait s’assurer, dans le cadre de son nouveau rôle, que le gouvernement mette en œuvre toutes les mesures possibles pour lutter contre la pratique odieuse de la traite des personnes ainsi que pour optimiser les possibilités et le soutien offerts aux femmes qui ont survécu à la violence et aux agressions. Elle a fait de nombreuses déclarations contre l’industrie de la pornographie et assimilé le travail du sexe à la traite des personnes. Mme Vecchio a également confirmé qu’elle estime que l’homosexualité n’est pas un choix.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Mme Vecchio a fait plusieurs déclarations au Comité au sujet des femmes et de l’égalité des genres. Elle a souvent posé des questions pour connaître l’affectation de fonds tels que les 75 millions de dollars destinés à la lutte contre la traite des personnes, car certains organismes, notamment le London Abused Women’s Centre, n’ont pas reçu de financement. Elle a également fait part de ses préoccupations au sujet de l’augmentation des taux de violence familiale, des femmes qui perdent leurs emplois et de celles qui retournent travailler, et de l’ACS+ des initiatives liées à la COVID-19.

Jag Sahota : porte-parole adjointe du Parti conservateur et nouvelle membre

Jag Sahota : Porte-parole adjointe du Parti conservateur et nouvelle membre

La députée conservatrice Jagdeep Sahota a été élue pour représenter la circonscription de Calgary Skyview aux élections fédérales de 2019 avec 52 % des voix. Elle s’était auparavant présentée aux élections provinciales de 2015 en Alberta dans la circonscription de Calgary‑McCall, où elle a perdu contre le néo-démocrate Irfan Sabir.

Décrite comme « un pilier de longue date de la communauté de Calgary », Mme Sahota a grandi au sein d’une famille sikhe à Calgary, en Alberta, et a fréquenté l’école secondaire Lester B. Pearson. En 2003, elle a obtenu un baccalauréat en sciences politiques et en psychologie, puis a obtenu son doctorat en jurisprudence, toujours à l’université de Calgary, en 2007. Depuis son admission au barreau de l’Alberta en 2008, elle a acquis une vaste expérience juridique, notamment en matière de droit de l’immigration, tout en dirigeant son propre cabinet d’avocats dans la région nord-est de Calgary.

Mme Sahota s’est également impliquée activement auprès de nombreux organismes au sein de la collectivité de Calgary, notamment l’hôpital Peter Lougheed de Calgary et les services éducatifs de Renfrew, s’attachant plus particulièrement à combler le fossé entre les jeunes générations et les générations plus âgées. Elle est également bénévole auprès d’organismes de soutien aux femmes, comme la Calgary Immigrant Women’s Association et la Elizabeth Fry Society.

En tant que nouvelle membre du Parlement, son expérience des enjeux relatifs aux femmes et à l’égalité des genres n’est pas très vaste. Toutefois, lors de sa première intervention à la Chambre des communes, elle a critiqué le premier ministre pour ses commentaires au sujet des impacts négatifs en matière de genre des travailleurs de la construction masculins dans les régions rurales, à la lumière du taux de chômage élevé des jeunes hommes en Alberta. Pendant la pandémie de COVID‑19, elle a également plaidé en faveur des femmes enceintes qui ont des difficultés à obtenir des prestations d’assurance-emploi ou la PCU et de l’utilisation de l’ACS+ dans l’ensemble des programmes gouvernementaux.

Raquel Dancho : nouvelle membre (Parti conservateur)

Photo - Raquel Dancho : nouvelle membre (Parti conservateur)

Mme Raquel Dancho est la nouvelle députée de la circonscription de Kildonan-St. Paul, au Manitoba.

Née au sein d’une famille travaillant depuis longtemps dans le domaine de l’agriculture et des petites entreprises, Mme Dancho a grandi à Beausejour, au Manitoba, et a fréquenté une école secondaire bilingue française. Elle a été la première de sa famille à faire des études universitaires. Après avoir obtenu un baccalauréat en sciences politiques de l’Université McGill, elle a effectué un stage de recherche concurrentielle au Frontier Centre for Public Policy à Winnipeg. Elle a ensuite entamé sa carrière au sein du gouvernement du Manitoba et a travaillé pendant plusieurs années au sein du Parti progressiste‑conservateur, lorsque celui-ci était dans l’opposition et au pouvoir. Elle a occupé plusieurs postes, dont ceux d’analyste politique, de chef de cabinet du ministre du Développement durable, d’adjointe spéciale au ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine du Manitoba, et de candidate aux élections provinciales du Manitoba en 2016. Avant l’élection, elle dirigeait sa propre entreprise de conseil spécialisée en recherche stratégique et en création de sites Web pour le secteur privé. Grâce à son parcours universitaire et politique, Mme Dancho a acquis une connaissance concrète des mécanismes du gouvernement et utilise sa formation professionnelle dans le domaine des médias et son expérience de la prise de parole en public pour cibler spécifiquement les électeurs du millénaire.

Au cours de la quarante-troisième législature, Mme Dancho a été nommée porte-parole de l’opposition auprès de la ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse. Son premier discours à la Chambre des communes a exposé ses priorités, soit l’inclusion des Canadiennes et des Canadiens d’origines ethniques et raciales diverses, la liberté et l’égalité des Canadiennes et des Canadiens LGBTQ et un avenir libre, prospère et sain pour la jeunesse canadienne. Ses médias sociaux confirment cette position, puisque Mme Dancho publie fréquemment des articles sur les initiatives LGBTQ+, les questions autochtones et les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes du pays. Ses publications font régulièrement état de ses alliances avec d’autres femmes candidates conservatrices et députées.

Pendant la pandémie de COVID-19, les priorités de Mme Dancho ont porté sur le soutien des travailleuses et travailleurs dans des métiers de soins à prédominance féminine, les réductions du financement des organisations qui luttent contre la traite des personnes, le chômage des femmes, les prestations de maternité durant la pandémie et l’ouverture d’un autre bureau de FEGC au Manitoba. 

Alice Wong : mandat renouvelé (Parti conservateur)

Photo - Alice Wong : mandat renouvelé (Parti conservateur)

Actuellement porte-parole de l’opposition pour les aînés et ancienne ministre d’État pour le Troisième Âge, l’honorable Alice Wong est députée de Richmond et Richmond-Centre depuis 2008.

Après avoir immigré de Hong Kong au Canada en 1980, Mme Wong a enseigné l’anglais en tant que langue seconde et l’entrepreneuriat au Vancouver Community College. Elle a également créé le Centre for Small Business au Vancouver Community College, qui a offert les premiers cours bilingues de gestion de petites entreprises aux personnes immigrantes. Mme Wong a ensuite obtenu son doctorat en programmes et enseignement à l’Université de Colombie-Britannique en 1993 et a rejoint l’Université polytechnique de Kwantlen, où elle est devenue responsable des programmes internationaux. Elle a également aidé son mari à gérer l’entreprise familiale et a dirigé une entreprise de conseil spécialisée dans la recherche et l’éducation.

Au Parlement, Mme Wong a été membre de plusieurs comités permanents et groupes interparlementaires, notamment le Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement, le Comité de la citoyenneté et de l’immigration, le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, et l’Association législative Canada-Chine. Ses priorités, à la Chambre des communes et à l’extérieur de celle-ci, sont de lutter contre les mauvais traitements envers les personnes âgées, contre la fraude envers les personnes âgées, contre le passage illégal de la frontière et le tourisme obstétrique.

Mme Wong a siégé au Comité permanent de la condition féminine lors de la 40e législature. Pendant cette période, le Comité s’est penché sur la santé maternelle et infantile, la présence accrue des femmes dans les professions non traditionnelles et la violence contre les femmes autochtones. Mme Wong s’exprime fréquemment à la Chambre des communes sur les femmes immigrées et les femmes propriétaires de petites entreprises.

Nouveau Parti démocratique

Lindsay Mathyssen : porte-parole du NPD et nouvelle membre

Photo - Lindsay Mathyssen : Porte-parole du NPD et nouvelle membre

Mme Lindsay Mathyssen, députée de London-Fanshawe (Ontario), a été élue aux élections fédérales de 2019 et nommée par la suite porte‑parole du NPD sur les femmes et l’égalité des genres.

Fille de l’ancienne députée néo-démocrate Irene Mathyssen, qui a occupé le même siège au Parlement de 2006 à 2019, Mme Mathyssen est active en politique depuis les élections fédérales de 1990. Elle a travaillé comme collaboratrice politique depuis 2007, et plus récemment pour l’ancienne députée Tracey Ramsey. Elle a acquis de l’expérience dans l’élaboration de lois, les programmes et ministères fédéraux, et des dossiers tels que le droit international humanitaire, les questions relatives aux personnes âgées, les affaires autochtones et le protocole de lutte contre le harcèlement. Mme Mathyssen est également titulaire d’un baccalauréat et d’un certificat professionnel en gestion d’organismes à but non lucratif. En tant que dirigeante syndicale, elle a contribué à la négociation d’une convention collective et a participé à la gestion de conflits.

À la suite de son élection, Mme Mathyssen s’est vu confier les fonctions de porte-parole sur les femmes et l’égalité des genres, de whip adjointe, de porte-parole de l’opposition auprès de la ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse, et de porte-parole adjointe auprès de la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international. Suivant les traces de sa mère, Mme Mathyssen a insisté sur les priorités du Nouveau Parti démocratique, à savoir l’assurance-médicaments, des tarifs de téléphonie cellulaire et de services Internet abordables, et de meilleurs services publics. Elle prévoit également, lors de son mandat à la Chambre des communes, se concentrer sur la crise du logement vécue dans sa circonscription.

Pendant la pandémie de COVID-19, Mme Mathyssen a souligné l’importance d’assurer un financement uniforme et fiable des organismes de femmes plutôt qu’un financement axé sur les projets. Elle a également posé des questions et fait des déclarations sur les services de garde d’enfants abordables, les congés payés pour violence familiale, la disparité salariale et la sécurité du personnel de première ligne dans les emplois à prédominance féminine, les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, et le soutien aux femmes rurales et aux femmes handicapées.

Bloc Québécois

Andréanne Larouche : vice-présidente, porte-parole du BQ et nouvelle membre

Photo - Andréanne Larouche : Vice-présidente, porte-parole du BQ et nouvelle membre

Mme Andréanne Larouche, députée du Bloc Québécois pour la circonscription de Shefford, a été élue aux élections fédérales de 2019.

Mme Larouche a étudié en Art et technologie des médias au Cégep de Jonquière et est impliquée depuis longtemps à l’échelle locale, ayant siégé au conseil d’administration du Groupe Écosphère et du Musée des communications et d’histoire de Sutton. Bien que ce soit sa première présence à la Chambre des communes, Mme Larouche détient un baccalauréat de l’Université de Sherbrooke en politiques appliquées et a travaillé pour l’ancien député de Brome-Missisquoi, Christian Ouellet, ainsi que pour la députée de l’Assemblée nationale du Québec, Marie Bouillé. Elle a également été chargée de projet en sensibilisation à la maltraitance envers les personnes âgées pour l’organisme Justice alternative et médiation.

Mme Larouche a été nommée porte-parole du Bloc Québécois pour la condition féminine et l’égalité des genres ainsi que pour les personnes âgées. Bien que peu expérimentée en tant que députée, elle a cerné plusieurs priorités pour son mandat à la Chambre, notamment le logement abordable, les personnes âgées et les soins de santé. Le premier discours de Mme Larouche à la Chambre des communes portait sur l’attaque antiféministe à l’École Polytechnique, prônant un contrôle plus strict des armes à feu pour protéger les femmes contre ce type de violence.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Mme Larouche a concentré son attention sur les femmes âgées, les femmes qui offrent des services essentiels et la capacité des femmes à accéder à de l’aide. Comme d’autres membres du Bloc Québécois, elle a plaidé en faveur d’une augmentation des transferts en matière de services sociaux et de santé au Québec, car elle estime que la province est la mieux placée pour régler bon nombre de ces problèmes.

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